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thib91

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Tout ce qui a été posté par thib91

  1. Bien frais sur Nancy, pas plus de 12° au thermomètre malgré de belles éclaircies et surtout un vent de NO assez sensible. Le contraste avec vendredi est assez saisissant.
  2. Petit HS mais les paysages spectaculairement colorés sont surtout lié aux essences des arbres, tu plantes des milliers d'hectare d'érables, de frêne et autres bouleaux en Seine et Marne et tu obtiendras des paysages très colorés à l'automne. J'avais également lu quelque part que le stress hydrique que subissent de nombreux arbres depuis quelques années, tend à ternir fortement les couleurs automnales. C'est en tout cas bien visible par ici en Lorraine où les couleurs sont bien moins flamboyantes depuis quelques années malgré des essences qui arborent normalement des couleurs assez marquées (hêtres, aulnes, frênes, charmes...).
  3. Merci de ne pas oublié la Lorraine 😏le potentiel des records y sera aussi marqué qu'en Champagne, comme en témoigne la carte EFI ci-dessous qui localise les secteurs où la probabilité d'atteindre des niveaux de température record est la + forte. Par exemple en prévisions brutes pour AROME, on a pour demain 28° à Metz (record à 27°), 30° à Troyes (record à 30,3°), sachant qu'il y a souvent une petite sous-estimation des températures prévues. La seule incertitude tient à l'avancée + ou rapide du voile nuageux qui pourrait être dense vendredi après-midi et pourrait donc limiter l'envolée du mercure sur l'ouest de nos secteurs (?) Au delà des températures maximales c'est la température moyenne journalière qui pourrait être record. Car la nuit prochaine s'annonce particulièrement douce, on sera probablement sur un niveau thermique moyen journalier digne d'une belle et chaude journée de juillet. Je n'ai guère de doute sur le fait que l'on connaisse sur de nombreuses stations probablement la journée avec la température moyenne la + chaude jamais enregistrée en octobre.
  4. La prévision évolue à l'échelle européenne avec un possible premier coup de froid automnal sur l'Europe orientale, centrale et la Scandinavie. Débordement possible entre lundi et mercredi sur une moitié nord du pays et un surtout en grand quart NE du Pays. Pour illustrer, la prévision d'ensemble des températures du CEP pour Nancy. Contraste assez saisissant, entre une semaine et stt un vendredi pleinement estival avec des maximales proches du record mensuel (27°), et dimanche lundi où les maximales pourraient à peine franchir la barre des 10°. A cela s’ajouterait à partir de lundi / mardi une possible bise très sensible. Côté pluie, il faudra compter sur le week-end pour remplir un peu les pluviomètres de la moitié nord en lien avec un front froid qui devrait précéder l'invasion d'air polaire venue de l'Atlantique nord. Cela ne s'annonce pas très humide mais des cumuls > 10mm sont envisageable le long des côtes de la Manche et sur les reliefs de l'Est (Alpes du Nord, Jura/Vosges), partout ailleurs ce devrait être + chiche, assez anecdotique de l'Aquitaine au bassin parisien, peut-être un peu plus consistant (5/10mm?) sur les plaines du NE. La suite de la semaine reste assez floue, même si l'on sent poindre le fameux adage d'une France à l'interface de plusieurs influences. D'un côté le blocage anticyclonique sur l'Europe (du nord?) et de l'autre la circulation d'anomalies basses (dépressionnaires) sur le flanc ouest voir sud du blocage, s’infiltrant potentiellement jusqu'en méditerranée= > Comme l'a bien résumé @tao "la synoptique de blocage scandinave, peut surtout en automne, à une échelle plus fine déboucher sur des séquences animées sur le bassin méditerranéen occidental". C'est à mon avis une option à sérieusement considérer. A l'inverse une partie NNE du pays pourrait rester majoritairement sous l'influence du blocage anticyclonique avec des conditions moins humides.
  5. Oui car septembre était jusque récemment un mois très peu sujet au réchauffement.
  6. Anomalies sur les températures maximales depuis le début de l'automne à Nancy: +6 °
  7. Record de chaleur mensuel du 2 octobre dernier égalé à Nancy avec 27,6° . Sans l'épais voile nuageux de cet après midi, il était battu. Langres qui monte à 29,2° et explose effectivement son record de lundi dernier de + de 1°! A quasi 500m d'altitude, incroyable... Pour Langres cette première moitié d'automne est complétement dingue, les records mensuels et décadaires tombent à la pelle.
  8. thib91

    Suivi ensoleillement 2023

    C'est la même pour beaucoup de station de la moitié nord du pays, d'après @laurent_caen les mesures réalisées par pyranomètres, + ou - récemment installés donneraient des valeurs supérieures de l'ordre de 5% à celles mesurées par les anciens héliographes électroniques. Ceci dit les données satellitaires confirment que la tendance est à l'augmentation de l'ensoleillement et à la diminution de la couverture nuageuse à l'échelle européenne. Et à l'échelle nationale particulièrement sur la partie centrale et septentrionale du pays depuis 2018 avec une baisse de la couverture nuageuse, en particulier sur la saison chaude élargie. Et sur le NE du pays pour la période printanière.
  9. thib91

    Suivi ensoleillement 2023

    Pour le NE encore un mois (de septembre ) très ensoleillé 255 h à Langres => + 46% 260 h à Dijon => + 36 % 261 h à Nancy-Essey => + 52% 264 h à Strasbourg-Entzheim => + 52 % 268 h à Luxeuil => + 47 % 270 h à Colmar => +58% Pour Colmar, seules les stations de Lyon, du littoral provençal et de basse vallée du Rhône font mieux (282 h à Marseille, 279 h à Nice, 284 h à Carpentras).
  10. Les 26° sont dépassés un peu avant 14h, le record mensuel du 2 octobre dernier ne tiendra peut-être que quelques jours...
  11. Pour en revenir à la prévision, ca bouge un petit peu à long terme, possiblement des contrastes thermiques en vue, mais pas véritablement d'amélioration pluvieuse. La première phase en rouge de lundi à vendredi : semaine exceptionnellement chaude, sous l'influence de masse d'air subtropicales remontant du Sahara et des Canaries dans un flux de SSO anticyclonique qui en été serait caniculaire. En conséquence il faut s'attendre à une semaine estivale bien ensoleillée avec des températures flirtant avec les records de chaleur d'un mois d'octobre. Peu de vent et des amplitudes thermiques assez marqué en plaine (nuit relativement fraîche et chaleur l'AM), douceur et chaleur hors saison, nuits très douces en montagne et sur les plateaux/hauteurs. On notera cependant une journée de jeudi possiblement un peu plus nébuleuse et moins chaude en raison d'une faiblesse du champ de pression par le nord faisant probablement déborder des nuages voir quelques gouttes des Ardennes au nord de la Lorraine en marge d'un front circulant sur le Bénélux. Les secteurs les + au sud (Bourgogne, FC, Haut-Rhin), ne devrait pas sentir grand chose. Cette faible activité frontale de jeudi est lié à des mouvement atmosphérique de + grande échelle, avec le retour de conditions + dépressionnaires entre la Grande Bretagne Scandinave entre la fin de semaine et ce week-end et qui finiront par avoir des conséquences sur nos régions. Vendredi pourrait à nouveau être une belle et probablement chaude journée, peut-être même la plus chaude de la semaine, le flux d'altitude s'accélérant au SSO à l'avant d'un talweg dépressionnaire piloté par les BP Polaires. Ce dernier devrait ouvrir une courte phase de temps + agité entre samedi et dimanche, en vert sur le diagramme. Quelques pluies, potentiellement instables devraient se produire entre samedi voir dimanche avant l'arrivée d'un air polaire en provenance de l'Atlantique nord bien plus frais dans un flux de NO. Le mercure devrait perdre une dizaine de degré en journée voir + entre vendredi et dimanche, rejoignant enfin les normales saisonnières. La suite en bleue est encore incertaine compte tenue de l'échéance, néanmoins il semble de + en + probable que cette dégradation soit temporaire, l'anticyclone situées sur l'Atlantique nord dimanche devrait se décaler vers l'Europe en début de semaine prochaine, coupant le flux polaire maritime de NO et ouvrant la voie à la constitution d'un potentiel anticyclone continental. C'est également visible sur le diagramme de Nancy avec des vent s'orientant au secteur ENE, la probabilité de pluie en nette diminution et le retour de températures véritablement automnales. Possible que le contraste soit assez saisissant entre les chaleurs de cette semaine et les premiers véritables frimas automnaux de la semaine prochaine.
  12. Bien vu, c'est tout à fait cela. En regardant le bilan hydrique pour Nancy depuis le début d'année et calculé sur 31 jours glissants, on est parti pour atteindre 3 fois des records de déficit dans l'année. Pour septembre, octobre ce n'est pas encore fait mais cela devrait être fait d'ici la fin de semaine. On remarquera que ces périodes de forte sécheresse sont systématiquement intervenus aux périodes d'intersaison, cad lorsque l'on est sortie de l'hiver (février/mars), du printemps (mai/juin) et de l'été (septembre/octobre). Comme si ces changements de saison s'accompagnait systématiquement d'un méga blocage de 3 à 5 semaine avant le retour de conditions + humides.
  13. Encore une chaleur hallucinante aujourd'hui avec 27,1° pour Nancy, soit peu ou prou au niveau du record d'octobre pré 2023 (27,2° en octobre 1985). Journée en voiture à traverser une partie de la moitié nord du pays aujourd'hui, thermo voiture bloqué entre 28 et 30°, climatisation obligatoire comme en été, peu de trace de l'automne dans la végétation et bcp d'arbres en souffrances, bref une ambiance très bizarre voir inquiétante. A noter les grandes amplitudes thermiques de 20° pour Nancy, hier (3,7° - 23,4°) et aujourd'hui (7,2° - 27,1°).
  14. Oui l'ICU n'est qu'un amplificateur d'un phénomène global, d'ailleurs des stations très éloignées de tout ICI tels que le Mont Aigoual ou des stations très rurales, ayant de longues périodes de relevés fiables, se réchauffent aussi rapidement que les stations soumises à ICU et situées au cœur d'agglomérations qui s'étendent. Concernant la bétonisation, il y a une réelle prise de conscience de ses effets néfastes https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-dp-artificialisation-juillet-2019_0.pdf et une volonté politique (en tout cas affichée dans la loi) d'en réduire le rythme pour arriver au zéro artificialisation net en 2050 https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-13-14/le-13-14-du-mardi-27-juin-2023-3081056. Mais les freins sont nombreux, difficile de revenir en arrière après 40 ans de développement urbain extensif, et ce ne sont pas forcément les villes qui sont le + ennuyées par ces objectifs...
  15. D'accord avec cela, le NE a connu des vagues de chaleurs intenses et + longues qu'à l'ouest ou que sur le bassin parisien (cf juillet 2015 par exemple souvent oubliée mais qui fut très forte chez nous), mais sans records absolus sur l'Alsace (mais nombreux records absolus s en Lorraine et Champagne, Franche Comté, Bourgogne). D'ailleurs le réchauffement climatique est nettement plus sensible sur le NE que sur le NO et l'ouest du pays. Les températures moyennes grimpes + rapidement par ici, les records sont plus nombreux. Par exemple les records mensuels de température maximales, à Strasbourg 8 sur 12 ont été enregistrés depuis 2015 ( dont 7 ont moins de 5 ans)...contre 6 depuis 2015 à Rennes, Caen ou Orly, "seulement" 5 à Bordeaux, 4 à Bergerac et Toulouse, 3 à Marseille et Montpellier. Bref on prend cher ici. Concernant l'absence de valeurs records de txx absolue en Alsace, il s'agit probablement d'une sorte de "variabilité naturelle" des coups de chauds, dont les configurations météo de cœur d'été ont amenés des records absolus plutôt sur la façade ouest, centre du pays, bassin parisien. Mais on l'a vu avec Lyon et + globalement le Centre-Est cette année, ce n'est que temporaire. Le CE était jusqu'ici en retrait concernant les records absolus de txx (comme l'Alsace) , mais a connu son épisode record cette année et surtout fin août (41° à Lyon et Ambérieu et Valence, 40° à Grenoble...), laissant à penser qu'on peut encore chercher facilement 2/3° + haut à configuration équivalente entre début juillet et mi août. Il n'y a donc à mon avis pas longtemps à attendre pour enregistrer 40° à Strasbourg, cela n'engage que mois mais je penses que cela interviendra dans les prochaines années peut-être même d'ici 2025.
  16. Il y a probablement une fenêtre vers un temps plus dépressionnaire et humide sur l'Europe occidentale à partir de la mi-octobre, mais j'ai bien peur que ce ne soit qu'une parenthèse. On voit clairement sur le diagramme ci-dessous un signal vers la baisse probable des pressions sur notre bout d'Europe autour du 13/14 octobre. L'accumulation de haut géopotentiel continue depuis fin septembre pourrait laisser place à des pressions + basses, visibles avec le retour d'un peu de bleu, correspondant à une anomalie de géopotentiel négative (basses pressions). Le carré rouge correspond à la fenêtre de temps peut-être + agitée (14 au 23 octobre) et aux limites longitudinales de l'Europe. Une représentation plus simple de cette tendance au travers de cette carte. Cette tendance pourrait s'amorcer en fin de topic avec des BP plus incisives des Iles Britanniques à la Scandinavie, augurant peut-être l'influence d'un flux zonal un peu plus perturbé, au moins sur le nord du pays. CEP GEFS Ce signal + dépressionnaire reste cependant pour l'instant bien lointain et flou. Car on voit bien une tendance à la persistance de pressions élevées du Maghreb à l'Europe Centrale. Cela traduit la possibilité d'une influence encore sensible des HG sur notre pays, voir même la possibilité d'une nouvelle poussée anticyclonique nous laissant à l'écart d'une véritable dégradation, sur partie ou l'ensemble du pays. C'est visible sur les groupes de scénarios que propose l’Européen à LT, si une séquence avec flux perturbé d'ouest est majoritaire (3 vignettes du haut), on voit qu'il existe des groupements de scénarios avec un flux + ondulants et des HG en embuscades. Rien ne dit que d'une part l'ouverture permise par le retour des BP sur le nord de l'Europe se traduise par un temps forcément très agité, l'incertitude reste grande sur l'influence de ces dernière sur notre pays. Une séquence + pertubé de quelques jours au moins semble cependant probable pour la prochaine échéance, à minima sur une partie septentrional du pays. Mais, rien de ne dit que cette ouverture soit pérenne au delà d'une semaine/10 jours, car si vous jeter un œil au premier diagramme, on voit un tendance après le 23 au retour de HG sur l'Europe (?). On voit d'ailleurs apparaitre pour la prévision d'ensemble des régimes à LT, le fameux régime "blocking" caractérisé par la présence de HG sur l'Europe en particulier la Scandinavie.
  17. Clermont Ferrant est qd même nettement plus froid que Valence en hiver, une température moyenne équivalente peut cacher des extrêmes assez différents qui ont leur importance sur la végétation. Si l'on compare Romans/Isère (je n'ai pas trouvé les données pour Valence) et Clermont sur la période 1991-2022 pour DJF sur le nombre de jours sans dégel et les extrêmes moyens/médians, Clermont présente un climat bien + "rustique". Sachant que la station de Romans est probablement + froide que Valence. Sur DJF, il y a systématiquement au moins une forte gelée à Clermont, ce qui n'est pas le cas à Romans, la médiane des tnn y est inférieure à -10° et les journées sans dégel y sont 2 fois plus fréquentes. A titre illustratif, il y a autant de différence entre les extrêmes et me nombre de jours sans degel qu'entre Strasbourg et Chartres! Les données sont disponibles ici => https://www.ecad.eu/utils/showindices.php?3sh7mujctvne0p29qr5qui2gsh
  18. Pas bon pour quoi? Au contraire cela augure potentiellement de l'humidité bienvenue chez nous.
  19. Au jeu des similitudes climatiques, le climat estival de Lyon tendrait avec le RC à se rapprocher de ce que l'on trouve dans une partie de la plaine du Pô en été (du côté de Parme ou Bologne), avec une influence moindre des masses d'air venues de l'Atlantique occasionnant des chaleurs + fortes et souvent + lourdes.
  20. 2,4mm, on s'en contentera sachant qu'il est possible que ce soit les seuls millimètres mesurables de la première décade d'octobre, voir au delà. Petit coup de vent au passage des averses, jusque 68km/h et température en nette baisse avec la rotation de vents à l'ouest => de 24° vers midi à 16° actuellement.
  21. C'est à se demander si les températures records enregistrées hier, ne pourraient pas à nouveau être frôlées voir atteintes le week-end et lundi prochain. Les dorsales se suivent régulièrement, et après une faible incursion plus fraîche en milieu de semaine, une nouvelle crête de haute pression s’installera le week-end prochain. Elle s’accompagnera d'une nouvelle invasion d'air subtropical très doux, à des niveaux records pour la saison.
  22. Oui douceur exceptionnelle cette nuit, comme prévue. Sur Nancy ce matin le ciel était très clair, très pure. Il faisait 18° avec un faible vent de sud rendant la sensation délicieusement estivale telle une douce matinée de juillet. Les relevés de température depuis minuit à Cirfontaine sur le plateau Barrois, limite Haute-Marne/Meuse, un mercure se maintenant entre 18 et 21° tout au long de la nuit. Idem à Erneville aux Bois (55) où il n'est pas rare qu'il gel dès la fin septembre et dans les premiers jours d'octobre, une nuit extraordinairement clémente par temps clair. A ce propos des nuits très douces en octobre, il y a eu par le passée celle du 3 au 4 octobre 1966 encore record sur pas mal de stations. Cette situation est intervenue dans contexte météo marqué par un flux de SSO particulièrement dynamique et doux, piloté par un profond talweg situé sur le proche Atlantique. La nuit du 3 au 4 est venteuse du Val de Saône à la Lorraine, elle fait suite à une journée du 3 octobre très douce pour la saison (24° à Nancy, 25° à Metz, 23° à Langres, 26° à Strasbourg) Le 4 octobre 1966 au matin les températures minimales sont très élevées et tiennent encore lieu de records pour le mois d'octobre, on relève ainsi au plus bas : 16° à Epinal-Golbey 17° à Saint-Nicolas-de-Port 18° à Nancy-Essey 19° à Erneville-aux-Bois 19,9° à Metz-Frescaty Les relevés tri-horaires de l'époque à Nancy et Metz font bien état de cette nuit dominée par des vent de sud dans une atmosphère très douce et sèche. Metz était passée à 1 dixième de connaître une nuit tropicale en octobre!
  23. Il sera de toute façon difficile pour Lyon et Grenoble d'avoir un climat strictement méditerranéen, ce dernier tire une grande partie de ses caractéristiques d'un positionnement géographique par rapport au relief et à la mer qui lui donne son nom. Car même si la subsidence liée aux cellules anticycloniques subtropicales remonte vers le nord et tend à assécher et ensoleiller Lyon et Grenoble en été, ces effets ne pourront s'exprimer de la même façon qu'en Provence ou le long des littoraux languedociens, en particulier en saison froide. La continentalité relative du CE engendrera toujours des phénomènes de basse couche (stratus et inversions thermiques persistantes) qui n'existent pas ou très rarement sur les bords de la Méditerranée. D'autre part des caractéristiques fortes de ce climat, tels que les vents de terres associés à un fort ensoleillement en toute saison + les épisodes pluvieux med. sont en grande partie liées à des effets locaux engendrés par la proximité de la mer et le relief.
  24. MAJ des records pour les stations historiques, disposant de relevés avant 1990. Tx à priori (quasi) définitive vue l'heure, possible que cela monte encore notamment à Essey (?) : 29,5° à Badonviller (54)=> ancien record de 27,8° le 22-oct. 2022 (dps. 1959) 28,3° à Roville-aux-Chênes (88) => ancien record 27° le 14-oct. 1990 (dps. 1969) 28,2° à Erneville-aux-bois (55) => ancien record 27° le 01-oct. 1985 (dps. 1934) 28° à Langres => ancien record 25,7° le 03-oct. 1985 (dps. 1949) 27,7° à Cirfontaine (52) => ancien record 27,5° le 02-oct. 1985 (dps. 1959) 27,6° à Nancy-Essey => ancien record 27,2° le 03-oct. 1985 (dps. 1927) 27,4° à Epinal => ancien record 26,5° le 07-oct. 2009 (dps. 1986) 27,1° à Nancy-Ochey=> ancien record 26° le 03-oct. 1985 (dps. 1966)
  25. Comme à Lyon et partout ailleurs en France, ce mois de septembre 2023 fut à Nancy exceptionnellement chaud et ensoleillé. Les moyennes thermiques sont 3°moins chaudes que chez nos voisins lyonnais, mais les excédents tout aussi élevés, si bien que ce mois de septembre est le plus chaud jamais enregistré devançant septembre 1949 de près de 1°. L'excédent sur les maximales est particulièrement fort, la moyenne des maximales dépasse ainsi le seuil de la chaleur, une première depuis septembre 1929 (txm 25,2° en sept. 29). Cet excédent est bien sur tiré par la vague de chaleur de début septembre ( qui à Nancy restera encore derrière celle de septembre 1949), mais aussi par la persistance très inhabituelle de la chaleur tout au long du mois, aucune séquence véritablement fraîche n'est intervenue. L'ensoleillement fut tout à fait remarquable, digne d'un beau mois de juillet mais le record de septembre 1959 (287 h.) tient encore et septembre 1997 est également devant de peu (262 heures). On notera l'absence de journée véritablement automnale, à savoir fraîches et grises, seules les quelques matinées de la fin de mois et un soleil plus nous ont rappelé l'entrée dans l'automne. Bref un mois qui ressemble à un mois de plein d'été, d'ailleurs 4 dégradations orageuses de type estivale nous ont concernées dont certaines assez costaudes. En particulier le 18 septembre donnant des lames d'eau de 20/30mm en quelques minutes sur l'agglomération (station d'Essey en marge) et le 21 avec une ligne frontale très instable apportant un fort coup de vent. Au titre des données climatologiques marquantes, on notera: L'absence de journée fraîche ainsi 1 seule journée n'a pas dépassé les 20° soit une occurrence extrêmement faible, le dernier mois de septembre enregistrant aussi peu de journée avec tx<20° fut 1959. La continuité et la persistance de la chaleur, 19 journées au dessus du seuil de la chaleur (25°), un record tous mois de septembre confondus. La séquence exceptionnellement ensoleillée du 4 au 11 septembre, 8 jours successifs avec une fraction d'ensoleillement >90% c'est seulement la seconde série la plus longue dans l'histoire de la climatologie de la station, sachant que la première date de la séquence exceptionnellement sèche en ensoleillée de fin mai, début juin!
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