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  1. On remarquera une nouvelle fois sur les cartes ci-dessus la mise en place d'un thalweg proche de la péninsule ibérique autour de7 jours après le précédent. Cette récurrence semble se maintenir, c'est un élément intéressant. Oui, ce serait effectivement plus NAO- que NAO+ si on reste sur la seule NAO mais pas vraiment NAO- si on élargit les régimes, plus proche d'une structure de blocage en dipôle (blocage groenlandais en l'occurrence via la Méditerranée).
  2. La dégradation sur le sud-ouest de l'Europe se met en place avec du vent et des pluies sur la façade ouest de la péninsule ibérique et la pointe bretonne. Une dorsale est présente sur l'Europe du sud, en Méditerranée. Une dépression se situe à environ mille km à l'ouest du cap Finisterre. Entre les deux, le courant est au sud-ouest depuis les Canaries, advectant une forte humidité qui se condense. Les averses se succèdent sur le Portugal et en Galice et Asturies (en vigilance jaune pluies et vents, orange pour les vagues, jusqu'à 5 à 6 m). Demain, la vigilance s'étendra aux Cantabriques, au nord de la Castille, à la région de Salamanque avec parfois des orages que l'on voit déjà en mer sur l'image sat. 110 km/h en rafales sont mesurés à la station du cap Finisterre, et sur la Galice, les premiers cumuls des averses s'étagent jusqu'à 20 à 35 mm. Sur la France, un voile de nuages aborde l'ouest du pays tandis que l'air chaud balaie la France jusqu'aux Pays Bas et à une grande partie de l'Allemagne. Le foehn est identifiable au nord-est des Cantabriques et des Pyrénées. À l'inverse, l'air froid antérieur résiste sur notre sud-est et le nord de l'Italie. Le front froid, encore loin au large, canalise en aval la remontée d'air humide et très chaud (Tx de 34,9°C à San Cristobal, à Ténérife). À l'arrière une seconde dorsale précédée d'une seconde dépression ayant généré du gros temps à Saint-Pierre et Miquelon. Le front froid poursuit sa route lentement. Le Thalweg d'altitude pivotera progressivement sur un axe SE>NW (ci-dessous) avec un dynamisme local marqué (cf topic Méd). L'arrivée de l'air froid à vorticité anticyclonique limiterait les ascendances, l'épisode en Méditerranée serait ainsi relativement court. Les 150 à 200 mm sont probables sur les reliefs exposés. Les nuages seront nombreux sur l'ouest et le nord-ouest demain gagnant vers les Flandres, accompagnés d'ondées par endroits. Quelques orages sont possibles près des Pyrénées en fin de journée. Jeudi, des averses parfois orageuses progressent sur le sud de Midi-Pyrénées, elles seraient plus faibles sur le sud-ouest du Massif central. Autour du golfe du Lion, de fortes pluies orageuses sont attendues la journée, à mieux circonscrire sur le topic Méditerranée. Les pluies gagneraient PACA en cours d'après-midi et la Corse dans la nuit et matinée suivante. Les averses peuvent encore se produire sur les Pyrénées alors que le ciel s'améliorerait en plaines. Vendredi, des pluies sont prévues sur l'ouest et en Corse où elles pourront être abondantes sur l'est. Samedi, les pluies resteraient significatives sur le sud-ouest, ailleurs, le temps serait mitigé, avec nuages et averses, accompagnés de quelques éclaircies. Sur le sud-est, une incertitude subsiste sur l'instabilité de la masse d'air. Dimanche, le temps serait plus calme alternant soleil et nuages lâchant parfois quelques gouttes. Par ailleurs, on notera l'Autan à 80-100km/h, localement plus, suivi du Marin sur les régions méditerranéennes. La Tramontane se réveillera ensuite. Un peu de vent est probable vendredi en Bretagne. Voilà pour les grandes lignes liées à la présence de ce thalweg d'altitude évoluant sur le pays durant plusieurs jours.
  3. Sur le sud-ouest de l'Europe, la configuration est fortement propice à du costaud bien que des incertitudes subsistent. Plus d'infos en remontant le topic des prévisions en Méditerranée. Sur ce sous ensemble européen, il y a une récurrence depuis début octobre de périodicité d'environ 7 jours. Il faudrait remonter aux causes pour déterminer s'il s'agit d'une récurrence durable, donc de fortes pluies régulières pour plusieurs semaines voire plus, ou d'une récurrence "opportuniste" de plus courte durée. En terme de prévisibilité, la réponse peut apporter des éléments concrets et appuyer certains scénarios au détriment d'autres.
  4. La veille (mercredi), cette illustration du DWD illustre clairement le mécanisme synoptique à l'œuvre. L'air chaud et humide en provenance des Canaries est guidé par le front froid vers le secteur chaud. L'humidité se condense et l'eau se deverse en fortes précipitations sur l'ouest et le nord de l'Espagne. L'advection d'air chaud en basses couches se poursuit tandis que de l'air « froid » antérieur résiduel se trouve encore du golfe du Lion à la Corse et la Sardaigne. Le courant est vigoureux, cet air froid disparaîtra rapidement. La suite est dans le message précédent ! 😉
  5. À voir si cela se maintient, pour le moment, une très belle configuration se dessine. Le thalweg plongerait jusqu'en Catalogne espagnole, c'est important car cela fonde beaucoup d'espoirs. On voit déjà les ingrédients d'une jolie recette. À 500 hPa (Z et T), le gradient thermique est fort sur le golfe de Gascogne et l'Espagne : le vent accélère. L'advection d'air chaud sur le flanc sud-ouest depuis la dorsale jusqu'au golfe de Valence est forte. L'advection froide remonte des Baléares vers le Languedoc et l'Occitanie. En parallèle, une forte advection de vorticité cyclonique accompagne cet air froid. Sur le golfe du Lion, le gradient thermique se relâche, le vent décélère donc et LR se retrouve en sortie gauche, en aval d'une anomalie basse de tropopause générant une forte divergence en haute altitude. Le secteur se retrouve en sortie du max du vent, au max de la vorticité. En résumé, à 500 hPa : - Apport d'air froid cyclonique - Sortie gauche En haute altitude : - anomalie basse de tropopause - divergences En basses couches (850 hPa), on dirait presque que ce n'est pas la même échéance tant la configuration est différente. Sur le sud-ouest du thalweg, le gradient thermique est très relâché, à l'inverse de celui à 500 hPa. On observerait une advection d'air froid anticyclonique. Au contraire, du nord marocain au golfe du Lion, il est plus resserré et le vent, plus fort, advecte une masse d'air chaude, humide et cyclonique. Ainsi, sur LR, le résumé serait : - Un apport d'air chaud cyclonique - Un apport humide important, la forte courbure cyclonique exacerbe les ascendances, intensifiant l'évaporation méditerranéenne. On le constate d'ailleurs aux échéances précédentes, avec de fortes pluies sur l'ouest et le nord de la péninsule ibérique, s'asséchant sur l'est. L'advection humide reprend fortement dès que le système aborde les côtes espagnoles. Donc : - une vorticité cyclonique sur toute la colonne ; - une anomalie basse de tropo avec divergence - de l'air froid en altitude - de l'air chaud et humide en basses couches. Les ingrédients sont prêts pour une belle dégradation. En espérant que cela ne bouge pas en altitude, reste la surface. Le point crucial est la position du creusement de meso-échelle ce qui impacte le champ de vent et donc les convergences. Ce n'est pas simple car la configuration d'altitude pilote un espace réduit (golfe du Lion, Baléares/mer d'Alboran pour élargir un peu, Pyrénées). Les reliefs joueront un grand rôle dans la définition de ces champs de surface. Le Languedoc est clairement visé. Les PO font office d'outsider. Le lapse rate ne serait pas dégueu, de la CAPE est pressentie, surtout en mer. Des orages pourraient se former sur les lignes de convergences, il pourrait être fortement pluvieux, et des phénomènes venteux ou gréligènes ne sont pas exclus, à mieux cerner les risques à des échéances plus proches. Les pluies et orages s'atténueraient en se dirigeant sur PACA. La Corse peut jouer gros, surtout sa façade orientale me semble-t-il. J'ai fait une belle erreur d'appréciation. Je l'assume sans difficulté, comme les autres erreurs de prévision que j'ai pu faire. Contrairement à d'autres intervenants de passage. Je n'ai pas un seul instant imaginé que le thalweg puisse s'infiltrer sous les Pyrénées et autoriser une configuration aussi favorable. Si cela se maintient, il y a un potentiel costaud pas vu depuis longtemps. Il ne faudrait donc pas que le thalweg d'altitude soit sur les Pyrénées ou, pire, sur les versants français.
  6. Pas de chauffage encore (au gaz) mais en effet des économies réalisées en hiver, surtout grâce aux voisins (en bas, en haut, à gauche et à droite) qui chauffent davantage que nous. Les fenêtres restent entr'ouvertes jours (sauf météo grise, basse et froide) et nuits. 21°C actuellement, avec fenêtres entrouvertes. L'été, pas de clim', mais des ventilateurs allumés en quasi-permanence alors que c'était surtout la nuit auparavant. Moins gourmands que les clim', je vois néanmoins la consommation d'électricité augmenter. L'an passé, le chauffage avait été allumé le 22 novembre, après le passage de la tempête Caetano.
  7. C'est un souhait plus réaliste ! L'évolution quotidienne des pressions au niveau de la mer (MSLP) pour la 1er décade de décembre de l'IFS étendu : moyenne des 100 membres (lignes) et écarts-types (couleurs). On est loin du NAO- et très proche du NAO+ ! Ce n'est certes que les données du 31 octobre, j'ai accès avec un différé de 48 heures. Pour l'heure, la tendance n'est pas favorable et confirme la carte de CFSv2 posté hier. Les hivernophiles, dont je fais partie, pourront espérer en constatant que les HP tendent à être moins envahissantes sur l'Europe continentale au fil des sorties.
  8. Oui, on a même une très nette récurrence avec une période de ~ 7 jours où un thalweg avance à proximité de la péninsule ibérique. Cela est favorable aux pluies en Méditerranée occidentale. L'échéance est très lointaine et d'ordinaire je ne la mentionnerai pas. Mais ce signal lointain est supporté par une récurrence, ce qui lui donne un certain poids. À suivre, car les pluies méditerranéennes intéressant spécifiquement nos régions du sud-est répondent à des configurations plus précises. https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/joc.6985
  9. Ce n'est pas véritablement sur la valeur de la phase de la MJO, son cycle étant de 30 à 60 jours. Ce serait davantage sur son intensité. L'ENSO neutre à faiblement négative comme actuellement réagit plutôt bien avec une MJO forte. Sur ce seul point, cela peut amplifier les probabilités de NAO- en 1er décade de décembre. Le lien est plus brouillé pour les échéances suivantes.
  10. ce fut le cas en cours d'après-midi sur https://www.meteo-temps-reel.fr/ aussi.
  11. Peu importe le niveau que chacun a, il me semble, l'important est de savoir comment on arrive à une prévision, c'est comme ça qu'on peut discuter et partager une passion. Même si la façon d'y parvenir n'est pas « rigoureuse »*, perso, je m'en moque pourvu qu'on accepte d'échanger. Il ne s'agit donc pas de juger la personne. Ma question n'avait pas de piège. Mieux vaut terminer ce HS alors. * la « rigueur » est très relative, un enseignant-chercheur n'en a pas la même définition qu'un amateur novice. Pour revenir aux prévisions, la dernière analyse du NWS/NOAA sur la MJO indique que : - la MJO s'est intensifiée ces deux dernières semaines, la plus forte depuis l'été, interagissant plus fermement avec la Nina et sur les vents des océans Indien et Pacifique notamment. Cependant, la poursuite de son intensité n'est pas robuste. Dans le même temps, au niveau océanique, il est noté un renforcement de la Nina, désormais compatible avec les conditions atmosphériques sur le Pacifique équatorial. Cela confirme les prévisions de l'ENSO. L'affaiblissement des vents d'est par la MJO dans la région intertropicale (Indien-Pacifique) permet souvent la génération d'une onde de Kelvin, elle-même influençant l'ENSO. https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/MJO/mjoupdate.pdf https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/analysis_monitoring/lanina/enso_evolution-status-fcsts-web.pdf Cette évolution sera-t-elle perceptible sur les prochaines sorties numériques des modèles en mode perturbé (tels ceux de MF, du DWD, d'ECMWF par exemple) ? CFSv2, en mode différé, illustre peut-être cette tendance ? Décembre depuis les observations du 2 au 11 octobre : Décembre depuis les observations du 22 au 31 octobre :
  12. Merci. C'est très aimable à lui de répondre car tous ne le font pas. Note quand même que je ne le visais pas en particulier, je ne le connaissais pas avant que tu en parles ! Mais en fait, ça ne répond pas à ma question sur la fiabilité par rapport à celles des modèles. Quels sont les critères d'évaluation ?
  13. Pour jeudi, nous nous retrouvons dans une prévisibilité similaire à celle de la semaine qui s'achève. Un thalweg aborde le golfe de Gascogne voire plus bas si affinités. Le signal est clair mais peu probant sur les conséquences. Une possible récurrence ? Épisode cévenol possible dont l'intensité serait à déterminer. Ailleurs, c'est à dire plus à l'est, un passage perturbé est probable, avec des inconnues encore trop nombreuses pour évaluer si on pourrait parler d'épisode méditerranéen (même faible). Pour l'W-LR, ce n'est malheureusement pas la configuration nécessaire.
  14. CanSips est le modèle canadien qui pourra être retrouvé sur Copernicus prochainement (= « ECCC »). Tu n'es pas obligé de répondre si cela te gonfle et, d'ailleurs, je ne te vise pas, ma question est pour tout le monde. Pourquoi un youtubeur (Chems ou meteo 37 par exemple) serait perçu comme plus fiable qu'un modèle ? Je ne suis pas sûr que c'est si hors sujet que ça. EDIT : j'ai écouté moins attentivement la vidéo de meteo 37 pour l'hiver dernier. Sur les 2t, il est dans les clous (+0.4, +0.4, +1.1°C pour décembre 24, janvier et février 25) Pour les précipitations, il est tout de même plus éloigné. Les précipitations sont souvent plus difficiles à estimer. Il donne peu d'explications sur sa prévision mais lorsqu'il en donne, la synoptique continentale ou océanique observée est parfois conforme, parfois opposée.
  15. Je place le lien ici pour les collègues des PO qui ne liraient pas le topic dédié à la revue La Météorologie : Cet article en libre accès pourrait les intéresser : https://lameteorologie.fr/issues/2025/131/meteo_2025_131_46
  16. Avoir donné une fourchette correcte d'anomalies durant x saisons n'est pas un gage de fiabilité. Ce qui importe est comment cette fourchette de prévisions est obtenue. Un prévisionniste, pro ou amateur, est fiable si son analyse pour obtenir sa prévision est conforme à l'observation. Obtenir les bonnes valeurs avec une analyse erronée, c'est simplement du bol et ça ne présage donc rien sur la qualité des prévisions futures. Rien que statistiquement, il est facile de fournir une fourchette pour maximiser les « chances » (prédire une anomalie de -0.5 à -1°C ou de +0.5 et +1°C ?). On peut jouer sur les périodes (30 jours glissants plutôt que le mois calendaire) pour expliquer l'erreur ou en raison d'un fort réchauffement non prévisible en milieu de mois, etc etc. Ceci est un constat général. J'ai vu et écouté aussi objectivement que possible sa vidéo. C'est la première fois que je le voyais, je n’avais aucun à priori. Son explication n'est pas convaincante et terriblement orientée ce qui, pour moi, le fait perdre en crédibilité. Tout n'est pas à jeter mais malheureusement assez typique : des éléments choisis mis bout à bout pour obtenir un certain résultat. Dit autrement, partir d'un résultat et trouver des arguments qui le valident. Symboliquement (ce n'est peut-être pas volontaire de sa part), le début de sa vidéo montre des paysages enneigés et givrés avec un titre explicite. Il dit que des scénarios doux sont possibles, il les montre, c'est exact, mais l'essentiel de son message et les arguments sur lesquels ils insistent sont des arguments en faveur d'un hiver plus froid. En soi, pourquoi pas, c'est un parti pris qui peut tout à fait être défendu mais, comme trop souvent sur ces chaînes et sites, ce n'est pas assumé. En aparté, je trouve dommage que le simple fait d'ouvrir une page YT procure à l'auteur un point d'audience supplémentaire alors que cela ne mesure rien d'une réelle audience en fait (je ne parle pas des « likes »).
  17. GEM (SGPD) : version publique de test IA-Modèle physique jusqu'en avril 2026, via GraphCast « Le Système global de prévision déterministe (SGPD) expérimental est un modèle de prévision numérique du temps déterministe couplé atmosphère (GEM), océan et glace de mer (NEMO-CICE) où la température et les composantes horizontales du vent aux grandes échelles prévues par GEM sont pilotées spectralement par les prévisions du Global Environnemental éMuLateur (GEML), le modèle météorologique d'ECCC entrainé par des données et basé sur l'intelligence artificielle (IA). Les prévisions sont effectuées deux fois par jour et vont jusqu'à 10 jours dans le futur. La couverture géographique est globale avec une résolution horizontale de 15 km. Les données sont offertes sur une trentaine de niveaux verticaux et interpolées sur une grille latitude-longitude uniforme globale avec une résolution horizontale de 0.15 degré. La fréquence temporelle et le nombre de variables accessibles sont fonction de l'horizon temporel des prévisions. » https://eccc-msc.github.io/open-data/msc-data/nwp_gdps/readme_gdps_fr/#donnees-du-systeme-global-de-prevision-deterministe-experimental
  18. Comme annoncé précédemment, le code source de la nouvelle version d'ICON (2025.10) est disponible : https://gitlab.dkrz.de/icon/icon-model
  19. Mise à jour ce mois-ci (octobre) de la phase d'assimilation du modèle global de la JMA : nouvelles données issues de GOES, Himawari et MeteoSat.
  20. ECMWF informe que les changements apportés par la version 50r1 améliorent la représentations des interactions entre océan, banquise et atmosphère. Des améliorations sont aussi ajoutées au schéma de la convection profonde et à la microphysique des nuages, à la QBO, à l'humidité à très haute altitude et aux vents à 10m. https://www.ecmwf.int/en/newsletter/185/earth-system-science/upgrade-ifs-cycle-50r1
  21. La probabilité simulée par IFS étendu jusqu'au 15 décembre d'être dans le tiers supérieur des températures à moyenne (référence SUBS-M-Climate). Entre 40 et 50%, une semaine entre 33 et 40% globalement.
  22. Les 11 mm sont atteints ici, avec des faibles averses entrecoupées depuis ce soir de brefs temps d'intensités plus fortes. Temps doux, modérément venteux.
  23. Qui a lu au moins une fois et se rappelle du texte explicatif et limitatif présent sous les bulletins publics de prévisions saisonnières de MF ? Fut un temps, MF avait laissé un bulletin technique « périmé» en accès public, qui détaillait les enjeux, les objectifs et l'élaboration du bulletin. C'était instructif. Ces bulletins techniques servent pour des corps spécifiques : énergéticiens, hydraulicien, transporteurs, système de santé, etc, pour anticiper des ressources par exemple. Je me demande ce que le « grand public » peut bien faire des bulletins simplifiées sans plus d'accompagnements... Pour des amateurs passionnés, l'élaboration de prévisions saisonnières sont des terrains de jeux, d'apprentissages et de confrontations, c'est comme ça que je les vois.
  24. Hauts et bas géopotentiels sont des notions relatives et non absolues. Vert et bleu = BG et orange et rouge = HG, c'est faux !! Par exemple, une goutte froide « orange » sur les Açores au milieu de rouge, ce sont des BG. Sur ta carte, il y a un boulevard de HG depuis le Proche-Orient vers la Scandinavie et au-delà, même si la couleur est verte et bleu clair au nord. Une personne qui fait 1m90 sera basse comparée à une personne qui fait 2m ; une personne qui fait 1m70 sera haute par rapport à une personne qui fait 1m60 mais basse pour celle de 1m90. Les hauteurs de géopotentiels sont relatives à l'environnement. J'ai l'impression que les cartes sont utilisées en ayant totalement oublié ce qu'elles signifient ! Une chose qui se lève n'est pas déjà en place ! 🤔 Des HG qui se lèvent vers l'Europe du nord = des HG qui progressent vers l'Europe du nord. Ils gagnent 10 à 15° en latitude vers le nord en 36h en progressant de l'Angleterre à la mer de Norvège (lignes noires).
  25. Cela s'appelle l'analyse !
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