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Pour illustrer. Hier à gauche, aujourd'hui à droite, avec GEFS : L'organisation des zones à risques de fortes pluies (> Q85) est révélatrice de l'orientation du flux et de sa courbure anticyclonique ou cyclonique. Dans ce contexte, le sud-ouest et, dans une moindre mesure, le nord du Massif central, pourraient scorer au niveau des températures, avec un foehn potentiellement marqué. Les incertitudes sont encore nombreuses, sans doute pas pour les amoureux de l'hiver. Cependant la prévision est ouverte sur la nature de cette transition (temporaire ou définitive, ce n'est pas la question ici) entre un hiver dégradé et un printemps en plein essor. Les possibilités d'analyses météorologiques sont présentes.

-> Des pluies faibles demain, plus fortes sur la façade orientale de la Corse, la CA et le relief alpin. Beaucoup de pluies en mer aussi, au large de la CA et le golfe de Gênes, de la Ligurie à la Toscane et la Vénétie. -> Samedi, les pluies affecteront essentiellement l'est de PACA et la Corse, avec de la neige en altitude. Quelques averses sur le sud du massif central et les Pyrénées. Plus à l'ouest, le vent tournera au Mistral et à la Tramontane -> Dimanche, des averses s'accrocheront aux reliefs alpins et cévenols, pyrénéens également mais plutôt côté espagnol. La Corse reste soumise à des pluies sur le relief, versants occidentaux. -> Lundi, les pluies se sont évacuées. Quelques averses perdurent probablement sur les sommets frontaliers et la Corse. Mistral et Tramontane souffleraient modérément. -> Mardi, en configuration de col, le temps serait clame, sans pluie. -> Durant ces cinq jours, les températures maintiendraient leurs niveaux avant de temporairement baisser dimanche ou lundi suivant les secteurs, avec un risque de gelées dès le proche intérieur. Elles remonteraient ensuite. -> Hors topic, l'axe de ce col n'est pas fixé, entre des basses pressions en Espagne et des hautes pressions en Italie. Pour le moment, on se dirigerait plutôt vers un courant méridien de sud à courbure anticyclonique, sec et calme. À voir pour la présence ou non de nuages bas. Cet axe n'est pas définitif et la dépression sur l'Espagne peut affecter nos régions, en commençant par celles de l'ouest.

Salut Quentin, je n'ai pas eu le temps hier soir de poster la prévision que j'avais faite. Dans les grandes lignes, la plus forte probabilité est un courant méridien de sud globalement sur la semaine. Entre des basses pressions à l'ouest et des hautes pressions à l'est, la question serait d'évaluer si on sera davantage sur une courbure cyclonique -> pluies ou anticyclonique -> éclaircies, nuages bas ? Entre, une journée ou deux de Mistral Tramontane ne sont pas exclus à l'arrière d'un front. À du presque J10, c'est un peu ambitieux du coup, ça pourrait aller plutôt vers les éclaircies en se rapprochant de la fin de la semaine. Je n'ai pas regardé ce matin, au vu de ce que montre Petit Âge Glaciaire, il n'y a pas d'évolution significative de la prévision.

Ça peut s'affiner sur le nord-est, c'est encourageant tout en restant minoritaire ce soir. Ici pour Nancy : Concernant les EFI neige, c'est à double tranchant en cette période me semble-t-il. La climatologie M-Climate utilisée ne rend rien comme on le voit ci-dessous avec le Q1 (1 fois sur 100, avec un cumul malgré tout à 0, à droite) avec quelques velléités vers Nancy justement pour le SOT, à gauche. Cependant, vu les valeurs de référence, ça ne veut pas dire grand chose, un millimètre de neige en 24h sera déjà considéré comme hors climatologie et le SOT réagira. À comparer avec la distribution des précipitations totales (neige + pluies + grésil + ...). Le modèle voit ainsi une probabilité très faible.

Peut-être parler d'un thalweg plongeant plus ou moins sur le proche Atlantique. Une GF à une telle échéance est sans doute prématurée. Mais l'idée est là dans les grandes lignes en effet. Globalement, nous passerions d'un régime NAO- marqué à un régime NAO+ / BL+ ou se maintenant en NAO-. Ce genre de configuration incite effectivement à considérer l'option BG sur des latitudes plus basses, proches du continent. Si on se place sur la semaine puisque l'échéance est encore lointaine, les dernières simulations numériques disponibles proposent ces options : (toutes les cartes ci-dessous montrent le niveau de probabilités pour que les géopotentiels (ou de températures ou de précipitations) soient dans le tercile supérieur de la climatologie de référence) A/ NAO+ / BL+ La version CFSv2 (NCEP) serait nette dans son approche avec une NAO+/ BL+ haut perchée nous plaçant, sur la semaine, en condition plutôt anticyclonique : temps doux et calme. La version GloSEA6 (Met'Off) dans une NAO+ dégradée opterait pour un temps plus frais globalement sec sauf sur la façade est avec des occurrences de Mistral et Tramontane. B/ NAO+ BL- Un régime basse fréquence océanique faible de l'Amérique à l'Asie. En hautes fréquences, j'interprète plutôt comme une succession d'ondulations, alternant petite fraîcheur et douceur, pluies et éclaircies, sud-est compris. C'est l'option du modèle japonais dans sa version subsaisonnière. C/ AL / BL+ Des BG sur le sud-ouest de l'Europe ou au large du Portugal est typique d'un temps agité durable au sud et plus calme au nord, dans la douceur. À condition que les BG ne soient pas trop sur l'océan, auquel la présence d'une dorsale méditerranéenne s'accroît fortement. D/ NAO- La NAO- tend à s'auto-entretenir, son maintien ne serait donc déconnant. C'est en tout cas les propositions des modèles français et canadien (CanSIPS). L'air froid est bas en latitude, des Açores à la Méditerranée, avec un temps plus frais au nord, plus doux et agité au sud. Résumé : Les modèles ci-dessus auxquels s'ajoutent ceux du Brésil, de la Russie et de la Corée du sud. On y retrouve une certaine « neutralité » sur l'océan sur la période hebdomadaire avec cette tendance aux thalwegs sur le proche Atlantique. Cela se traduit par des températures peu ou prou proches des normes réchauffées et des précipitations dans le même ordre, potentiellement plus marquées dans le sud. On remarquera la faiblesse relative des probabilités de précipitations entre Pyrénées et Massif central, caractéristique d'une synoptique favorisant le foehn (courant de SW). Pour ma part, on se dirigerait vers un temps sûrement plus doux avec une agitation potentielle pour les pluies, plus marquée au sud qu'au nord mais ça reste relatif. À voir dans quelques jours où on en sera ... 😉

Finalement, 52.6 mm à Aubagne-MF

Plusieurs salves en effet sont à attendre. À titre indicatif, les simulations des cumuls sur 12h du modèle MOLOCH à résolution horizontale de 5 km (version large avec échéance jusqu'à H132). À gauche, avec les conditions initiales et de bord par IFS, à droite avec celles de GFS :

L'activité électrique, généralement faible, s'est réservée en mer et sur les reliefs. Cependant des averses convectives ont bien eu lieu comme en témoignent plusieurs posts aujourd'hui. Sur Aubagne-MF, peut-être les 50 mm seront-ils atteints demain matin avec les possibles averses de la nuit. Pour le moment, le cumul est à 48,8 mm, et un max à 90 km/h. 47 mm à Nans, 41,4 mm à Plan d'Aups, 38 mm à Carnoux, 35.3 mm à Cassis, 34,6 mm à Peypin, 33.1 mm à Marseille-Vaudrans, 31,6 mm à Cuges, 20.1 mm à Marseille-Corniche. Nettoyage en cours de l'Huveaune mais rien d'extraordinaire.

Oui. De plus, la mise en place de la séquence froide de mars 2013 suivait un autre processus et celle entrevue cette semaine porte sur des BG & BP trop à l'ouest. Il y a des similitude à un instant t en le sortant de la dynamique qui mène à ces deux épisodes espacés de 12 ans jour pour jour. Réanalyse CERRA (Copernicus) à 5,5 km de résolution horizontale : NAO- -> AR (Omega) De la pluie en veux-tu en voilà... Accumulation sur les cinq prochains jours pour l'ensemble des 51 membres d'IFS individualisés. Les forts cumuls autour de la péninsule ibérique et du Maroc d'une part, et de la vallée du Rhône au sud de l'Italie d'autre part, illustrent la persistance de BG/BP à l'ouest du cap Finisterre. Le courant y est ainsi d'ouest sur Gibraltar (au sud du minimum), et de de sud-ouest à sud sur le bassin occidental de la Méditerranée. Hormis les Cévennes par effets orographiques, le Languedoc Roussillon serait en marge contrairement à APCA et à la l'ouest de la Corse. Des salves plus ou moins orageuses y sont anticipables. Typiquement cette simulation d'ICON montre les vitesses verticales moyennes entre les niveaux 700 et 400 hPa (en vert = subsidences, en violet = ascendances) et le Z500. Un courant à courbure cyclonique entre Pyrénées, Baléares et PACA, des subsidences sous les Pyrénées sur le Roussillon et l'ouest du Languedoc, contrairement aux régions plus à l'est, soumises aux ascendances (-> condensations -> nuages -> précipitations).

Pour info :

Très belles imageries depuis l'espace en cette fin de journée. L'enroulement, la longue bande d'anomalie négative de tropopause + Jet (rouge vif / gris sombre), les advections humides. Le fort contraste des couleurs marquant notamment l'accélération du courant de NW sur l'océan et son inflexion vers Gibraltar. On devine ainsi en sortie d'inflexion une hausse du champ de vorticité sur l'ouest de l'Espagne (advection de vorticité cyclonique, CVA, en rouge ci-dessous), dans un contexte chaud et humide en basses couches, divergent en haute troposphère. De quoi préparer une jolie convection pour la saison ! Des orages se développent sur l'ouest de l'Espagne. Le resserrement et le coude plus prononcé des isolignes participe à une probable activation du front froid, ce qui est conforté par l'augmentation du thermal front parameter (en bleu). Une dorsale est visible sur le sud-est de l'Europe. L'humidité advectée se traduit par une quantité d'eau disponible de l'ordre de 25 mm, très honorable en sortie d'hiver, tout début de printemps (algo mesures satellites + GFS, NOAA). L'ensemble se décale vers le nord du bassin occidentale de la Méditerranée, nous affectant directement. -> Demain, à l'avant du front, les remontées chaudes et humides alimenteront, dès la fin de nuit, des pluies, parfois orageuses, depuis la Catalogne espagnole progressivement vers LR puis PACA. Le gradient thermique vertical se renforce, le lapse rate à l'étage moyen également. La vorticité s'accroît en sortie diffluente de Jet. Une forte convergence s'établit en surface, entre un virulent vent d'est des golfes de Gênes à Lion et un vent de sud longeant les côtes catalogne depuis les Baléares. Les intensités pluvieuses seraient fortes au passage du front et des cellules convectives vigoureuses sont probables en aval. Ces intensités s'amplifieront par effet orographique sur les Cévennes, plutôt héraultaises cette fois-ci. PACA sera impactée à partir de la mi-journée ; la ligne pourrait puissante sur le sud-ouest de la région, notamment sur les littoraux et le proche intérieur. La virulence de l'épisode sur l'est de PACA n'est pas évidente à définir, notamment en raison du maintien ou de la désorganisation relative de la convergence de surface (cf influence du relief Corse dans ce courant de sud). Lundi, l'écoulement d'altitude s'orienterait au SW, limitant fortement les pluies sur le Roussillon et tendant à favoriser PACA et les Cévennes gardoises et ardéchoises (convergence méridienne de surface vers le couloir rhodanien). Les pluies se prolongeraient, entrecoupées d'éclaircies, les jours suivants. Dans un courant prévu de SW, PACA, la façade occidentale de la Corse et l'axe rhodanien sont davantage en ligne de mire. Les cumuls à 3 chiffres risquent d'être étendus sur la période. Ce n'est pas exceptionnel en terme d'épisode, c'est tout de même remarquable si on se restreint à la saison. On notera les risques marginaux mais intenses sur les littoraux PACA et ouest-Corse, selon les jours. En effet, on perçoit déjà la mise en place d'une structure stable Oméga sur l'Atlantique, confirmée par l'analyse numérique (GFS et ICON). Ainsi, le « pied aval » (froid) de la structure subsisterait proche de la péninsule ibérique grâce à l'air froid advecté. En Méditerranée, le courant chaud et humide de sud persisterait. EDIT matin du 9/03 : il faut lire plus haut "est de l'Espagne" et non "ouest de l'Espagne".... ! 😉

NAO- / AR / Blocage Omega... Je ne vois pas perso de profondes erreurs dans les trois. Chacun décrit un certain contexte. Les indices sont toujours à relativiser les uns par rapport aux autres et fournissent une vision globale. À moins d'avoir un indice « 100% », ce qui est rare. Les indices sont d'autant plus utiles que les échéances sont lointaines. Plus près des échéances, ils décrivent un type de temps global mais n'apportent pas de précisions. L'Omega a l'avantage de permettre une prévision plus précise selon son emplacement. Dimanche, j'optais plutôt pour un omega proche de la France, les simulations partent vers un oméga plus atlantique avec les conséquences décrites. À suivre...

Cette "brutalité" finale m'est toujours fascinante.

On y est loin, mais le décalage progressif NAO+ -> BL+ -> NAO- se poursuit sur le cycle du jour : Les options demeurent encore nombreuses, entre HG entre Islande et Scandinavie accompagnés de BG bas en latitude favorables aux pluies méditerranéennes, régiime de type AR ou GA, ... À suivre, nous avons le temps vues les échéances.

Je ne connais pas l'intérêt de comparer 36 cartes racontant à peu près la même chose à des échéances très lointaines et variables, de H180 à H276, en y mélangeant les cycles 0 et 6z. Les différences mises en exergue sont-elles dues à de véritables différences de synoptiques ou simplement à des différences d'intensité ou de timing habituelles sur du long terme ? Actuellement (ce n'est pas interdit de partir de l'observation, au moins c'est une base sûre ), on a une circulation zonale de l'ouest de l'Asie au Pacifique central puis une circulation fortement ondulante de l'est du Pacifique à l'est de l'Europe. En remontant dans le temps (peut-être est-ce étrange à certains intervenants de remonter à J-7 pour évaluer une tendance de prévisions au-delà de J+7 !), la circulation zonale prévalait sur grosso modo l'ensemble de l'hémisphère. Les ondulations étaient peu marquées. Plus les jours ont passé, plus les les advections nord et sud se sont progressivement amplifiées sur le quadrant Amérique du nord - Europe. Même au niveau Asie - Pacifique, le caractère zonal s'affaiblit. Cette hausse de l'excitation de l'atmosphère au niveau hémisphérique se propage et, à cette échelle de temps et d'espace, je ne vois personnellement pas de raison que ça se tasse lors de l'entrée de ce topic. En regardant ce qui se passe sur le nord du Pacifique (le temps d'aujourd'hui là bas influence le temps qu'il fera ici), on peut noter une progressive inversion de la PNA (+ -> -), se traduisant de notre côté par un renforcement des advections froides et cycloniques sur l'est de l'Amérique du nord et de l'ouest de l'Atlantique. Cette baisse de la PNA s'est initiée et reste simulée pour la semaine précédente de ce topic. De quoi donc renforcer l'hypothèse d'un renforcement vigoureux de la cyclogénèse dite Labradorienne. De plus, on a actuellement des bas géopotentiels (poche d'air froid à vorticité cyclonique) sur le sud-ouest de l'Europe, réalimentés par une advection de nord-est. Avec l'amplification suggérée des ondulations atlantiques au cours de la semaine précédente de ce topic, ces BG pourraient se maintenir dans ce secteur (entre Açores et Méditerranée occidentale). Nous aurions donc des BG vers les côtes est nord-américaines et vers le sud-ouest de l'Europe. De quoi consolider une dorsale (advection chaude à vorticité anticyclonique) et amener à un blocage de type Omega. On tiendrait un scénario cohérent à très grande échelle. À la vue des échéances, l'axe méridien de ce plausible blocage est très incertain et je miserais davantage sur un axe plus européen qu'atlantique, mais c'est une spéculation personnelle. Avec un axe plus atlantique, nous pourrions en effet être dans une circulation GASC (Groenland Anticyclone Sole Cyclone), très favorable à des pluies fortes en Méditerranée occidentale. Les températures seraient plus fraîches sur l'Europe du nord (à définir la limite sud de cette Europe du nord 😉 ), plus douces au sud. Avec un axe plus européen, les pluies méditerranéennes se décaleraient vers les Balkans ou la mer Noire, nous laissant en Mistral et Tramontane. Sur l'Europe occidentale, les températures seraient douces, nettement plus fraîches sur l'Europe orientale. Des intermédiaires sont évidemment envisageables. IFS dans sa version étendue (subsaisonnière) évoque ce changement progressif de paradigme dans les simulations de façon assez spectaculaire. Au fil des cycles, la transition est régulière entre un régime purement NAO+ sur la semaine du topic à un régime BL+. Le régime BL+ est un précurseur du régime NAO- dans environ 30 à 35% des cas, mais on y est pas encore, loin même. Le BL+ suggère l'axe européen décrit plus haut. GEFS évoque cette configuration à pluies méditerranéennes, dès l'entrée dans le topic, en continuité du week-end précédent.

Une anomalie froide est centrée sur le Massif central, courbant localement l'écoulement de façon cyclonique. Les ascendances sont ainsi facilitées. Une forte humidité est présente dans la colonne d'air sur nos régions, alimentée par un écoulement originaire des Canaries. En surface, une dorsale océanique s'étend sur le nord de la France et l'Allemagne. Une dépression se déplace sur l'Afrique du nord ; elle se situe sur l'Algérie en ce milieu d'après-midi. Nos régions sont entre les deux. Le vent est contrarié par les reliefs : en mer, il est orienté plein est, assez fort entre Corse et continent. Sur terre, la barrière alpine le contraint à s'écouler dans le couloir rhodanien et à déboucher sur le golfe du Lion avec une orientation nord à nord-est. Une convergence s'établit au large des Bouches-du-Rhône, sur le Vaucluse et le sud des Alpes de Haute Provence. Dans le contexte d'altitude favorable, elle initie un forçage suffisamment fort en mer pour atteindre l'orage et des averses localement convectives dans l'intérieur.

Comme d'autres pays du consortium COSMO qui ont déjà franchi le pas ou qui sont en phase pré-opérationnelle, le modèle COSMO-2I (résolution horizontale 2,2 km et centré sur l'Italie et ses régions frontalières dont notre sud-est)et COSMO-M (5 km de résolution sur un domaine semi-européen) seront définitivement arrêtés le 31 mars prochain. Les données binaires seront encore accessibles jusqu'au 11 avril. Ils seront remplacés par ICON-2I et ICON-5M respectivement, à la même résolution horizontale mais avec une résolution verticale plus élevée, basé sur ICON-LAM lui même dérivé d'ICON. Ces deux versions seront elles-aussi en accès ouvert (licence CC-BY 4.0)

Les éventuels effets ne seraient pas aussi immédiats.

En effet !! Une vrai Lucky Luke cette stratosphère ! Les effets se ressentiraient avant même le début de l'événement. Je suppose que les Dalton subtropicaux sont prêts à faire capoter l'affaire avec une advection mal placée !

Pour ma part, je précisais que ce n'était pas le programme que je visais mais l'opposition factice entre deux publics exprimée dans un post. Pour l'évènement lui-même, il est en effet capable de réunir des chasseurs d'orages et d'attirer des curieux. Le bémol que j'y voyais à mon niveau était le prix d'entrée sans justement connaître le programme.

Désolé, je lis le français, les mots ont un sens. Ça peut arriver que les mots dépassent la pensée. Dans ce cas, lorsque c'est soulevé, ne vaudrait il pas mieux expliquer simplement ce que tu avais voulu dire dans cette phrase plutôt que botter en touche. Car oui, ce type d'opposition n'est pas rare.

Fort heureusement, chaque organisateur est encore libre de proposer le programme qu'il souhaite ! En revanche, pourquoi opposer « grand public + amateurs éclairés » et « des bac + 8 en sciences de l'atmosphère » ? Le « donc évidemment » exclut automatiquement l'un des deux groupes. C'est malheureusement récurrent sur IC. J'ai participé dans ma première carrière pro à des évènements mélangeant grand public, amateurs et experts reconnus, c'est possible (et pas obligatoire !). Comme dit, je n'ai rien à dire sur le programme qui est libre selon les choix des orgas, c'est sur la phrase citée que je trouve au mieux maladroite.

Journée grise comme les précédentes par ici. Toutefois, si janvier fut déficitaire (~ 2/3 de la norme 91-20), février s'annonce excédentaire autour des 3/4 supplémentaires à la station Aubagne-MF. Rien de fou, le cumul des deux premiers mois de l'année équilibrait la normalité attendue, à quelques mm près, en plus ou en moins. Il est possible que nous entrions dans une période plus sèche à compter de mars ; suivant les secteurs, ce peut être une plus ou moins bonne nouvelle.

Ce week-end, un temps maussade a affecté nos régions : des pluies hivernales soutenues sur le Languedoc et des grisailles tenaces sur la Provence. Ce fut une situation caractéristique de creusement aux parages de Lion avec un front froid atlantique faiblissant progressant vers l'est bloqué par des hautes pressions sur l'Europe centrale dans un vent de sud. Le front se met à onduler dans un axe méridien. L'arrivée de l'anomalie d'altitude, et donc une advection d'air froid, favorise la création d'un minimum de surface et l'apparition d'un front chaud. L'humidité est canalisée à l'avant du front froid réactivé, limitée en aval par le front chaud. Elle est ainsi advectée sur le Languedoc, principalement sa moitié est. On notera par ailleurs l'arrivée d'un système frontal sur la Bretagne en cette mi-journée. Continuant sa progression vers l'est, l'advection d'air froid en altitude devrait s'effectuer davantage à l'est que la précédente. Du coup, le minimum de surface se creuserait plutôt au large du delta du Rhône ou de l'ouest-Provence, voire près de la Corse avant de filer vers le golfe de Gênes, sous le vent des Alpes. Mardi verrait des pluies faibles à modérées surtout sur PACA et la Corse avant l'établissement d'un Mistral-Tramontane. Des averses sont probables sur l'extrême est de PACA et la Corse. Les températures demeureraient excédentaires, les matinales sans doute un peu plus fraîches dans les secteurs déventées et les maximales plus douces. Le temps de la fin de la semaine est incertain, peut-être de la grisaille avec quelques ondées.

La météo embrasse un vaste domaine de sujets possibles. Je vous souhaite de trouver les vôtres.