Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

_sb

Adhérent Infoclimat
  • Compteur de contenus

    8701
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    61

Tout ce qui a été posté par _sb

  1. « Plis de la tropopause », déduits algorithmiquement d'après les données satellites. Les probabilités calculées sont élevées à l'orage rétrograde (et les cellules catalanes), artefacts dus à l'intense convection qui pénètre en stratosphère.
  2. Heureusement que l'orage rétrograde est en mer, avec une progression vers le sud assez caractéristique... Le cisaillements directionnel est très faible entre 925 et 400 hPa. Par ici, quelques grondements lointains sourds et longs, ciel couvert sans précipitation.
  3. La ligne de convergence prend rapidement forme, à l'avant du système principal. L'W-LR est désormais exposé à ce dernier. Les orages ont gagné la BVR, du côté de Port Saint du Rhône, Istres, Salon de Pce. La trajectoire devrait être SW > NE des cellules, dans un lent déplacement de la ligne vers l'est (dans un premier temps).
  4. Face à Béar et plein sud des Saintes Maries, un point de convergence s'est positionné. Les cellules se forment en amont du déplacement synoptique, au même point de surface. Petits overshootings visibles et activités électriques conséquentes.
  5. Pour la fête du vent, perso, je ne prendrais pas de risques, eu égard à la situation (bord de mer, terrain plat, plein dans l'axe), des structures légères,... Bien que l'analyse, à mon niveau, demeure dans une marge d'incertitudes, le risque de préfrontal est important. Comme dit Matthieu, risque n'est pas certitude. Le timing du balayage final n'est pas suffisamment sûr non plus.
  6. Les modèles GLOBO, BOLAM et MOLOCH, développés par le CNR-ISAC, sont sous licence libre et directement accessible : https://gitlab.com/isac-meteo/globo-bolam-moloch GLOBO est un modèle global hydrostatique. BOLAM est un modèle régional sur l'Europe de résolution horizontale intermédiaire. MOLOCH est un modèle régional sur l'Italie couvrant une partie de l'est et du sud-est de la France, de résolution horizontale fine. Il est ainsi possible de les compiler et de « faire tourner » une instance de ces modèles sur le domaine, la résolution et les paramétrisations de son choix.
  7. Mise à jour des différents ICON du DWD le 24 septembre : https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon/pdf_2025/pdf_icon_24_09_2025.pdf?__blob=publicationFile&v=2
  8. Les liens "datas" sont les données sources du cycle concerné de CFSv2. Il faut des logiciels spécialisés pour les ouvrir et les traiter. En revanche, les liens E1, E2, E3 sont des images.
  9. Pour info, peut être ne le sait-il pas, en saisissant simplement "astorp model", c'est le premier lien fourni, sans ajouter quoi que ce soit. C'est comme ça que je l'avais trouvé il y a plusieurs mois. Fin du HS pour moi.
  10. CFSv2 par initialisations partielles décadaires [E1 : 2025 08 19 au 20250828, E2 : 2025 08 29 au 2025 09 07, E3 : 2025 09 08 au 2025 09 17) : https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/CFSv2/CFSv2_body.html Mises à jour quotidienne (les dates d'initialisation des trois groupes avancent d'un jour chaque jour 😉 )
  11. Où vois-tu cela ? Car le site est public et accessible via un moteur de recherche. Il conviendrait peut-être de le prévenir que la confidentialité est éventée (changer d'url, restreindre l'accès, ...).
  12. https://rawinsonde.com/ASTORP/
  13. Cela a déjà été expliqué sur ce topic. CFSv2 est un modèle saisonnier. Schématiquement, deux façons de procéder pour initier un modèle : - on part d'un instant t précis pour entrer toutes sortes de données (observations, satellites, ...). Puis on « perturbe » ces éléments pour créer des ensembles. Il existe plusieurs façons de procéder ces perturbations, je n'entre pas dans le détail. Cela permet de considérer la partie chaotique de l'atmosphère. En sortie, on a des cartes mensuelles M+1, M+2, M+3 etc. Typiquement, c'est le premier jour du mois mais ce pourrait être n'importe quel autre moment. ECMWF et le DWD fonctionnent ainsi. - on part sur une période et chaque jour d'observations est considéré comme une perturbation de l'ensemble. Les données ne sont donc pas modifiées. Le Met'Off et le NCEP, avec CFSv2, fonctionnent sur ce principe. Pour CFSv2, il y a 4 assimilations de données (observations, etc) par jour à 0h, 6h, 12, 18h se renouvelant 30 jours. On a donc un ensemble de 4 x 30 = 120 membres (perturbations) dans l'ensemble. À la fin, on a des cartes mensuelles M+1, M+2, M+3 etc. Il se trouve que le NCEP diffuse les données des membres individuels de l'ensemble et meteociel les récupère pour générer ces cartes là. Sur le plan de la prévision, ça n'a aucun intérêt, ça fait le folkhlore de ce topic et c'est à peu près tout. En revanche, ça peut avoir un intérêt (les données du NCEP pas ces cartes de meteociel) pour la recherche, études et analyses particulières. Les cartes générées par décades (4 par jour x10 jours = 40 membres sur un total de 120) permettent de voir une évolution (meteociel ne les propose pas mais le NCEP oui en « E1 », « E2 », « E3 »), sinon on retrouve les cartes mensuelles/trimestrielles habituelles. Copernicus, propose publiquement aussi les membres individuels des autres ensembles saisonniers. En résumé, CFSv2 est un modèle tout à fait honorable. Générer des cartes à partir d'un seul membre isolé d'un ensemble à des échéances de plusieurs mois permet simplement de faire vivre ce topic et de faire rêver bon nombre de passionnés !
  14. En 56, les oliviers avaient gelés, entre autres
  15. Chose faite hier en fin de journée
  16. Le CNR-ISAC est l'institut italien des sciences de l'atmosphère et du climat au sein du CNR, similaire à notre CNRS. Une newsletter trimestrielle est publiée sur les activités des chercheurs italiens, de l'institut, de l'Italie en général voire du monde dans ces domaines, dans l'engagement de scientifiques dans le contexte citoyen et dans le fonctionnement interne de l'institut. Dans leur publication de septembre, le premier article revient sur les actions de Trump, en particulier la station du Mauna Loa (Hawaï) menacée de fermeture. Inaugurée en 1958 par Charles David Keeling dans le cadre de l'année géophysique internationale de 1957-58, cette station fut le départ des mesures de CO2 et a conduit à la « courbe de Keeling » représentant la hausse du CO2 et ses variations saisonnières. On y lira ainsi un historique et un descriptif de cette courbe ainsi que la station italienne de mont Cimone qui fait partie des plus anciennes stations de mesure. Dans ce premier article, quelques passages plus politiques, assez rares venant d'une communication officielle d'une institution et non de scientifiques en leur nom propre : Maintenir en fonction [la station de Mauna Loa] n'est pas seulement un choix scientifique, c'est aussi un acte de responsabilité civile. Créer une discontinuité même pour une seule station du réseau mondial de mesures du CO2 et autres gaz à effets de serre, pour des motivations idéologiques qui n'ont aucune valeur scientifique, envoie un message politique dévastateur, affaibli les efforts de lutte contre le RC, et offre un alibi à des pays, comme malheureusement le nôtre [l'Italie], cherchant à retarder la transition énergétique nécessaire à l'atténuation du RC. Pour ceux intéressés, on trouvera par ailleurs une lettre ouverte d'une bonne vingtaine de climatologues italiens à leur gouvernement ainsi que d'autres formes d'engagements de scientifiques dans les crises actuelles et des actions syndicales pour des contrats et des conditions de travail améliorés (ce qui doit probablement aussi se trouver à MF). D'autres sujets sont bien sûr traités tels que : - les nuages de polluants issus des mega-feux canadiens ; - les effets néfastes des ondes de chaleurs sur les écosystèmes lagunaires ; - le lancement d'une campagne de mesures ozone, CO2, particules... dans le Karakorum - Le transfert technologique et la recherche scientifique via l'application environnementale et climatique au service des entreprises - etc https://www.isac.cnr.it/ Newsletter (en italien) : https://cnrsc-my.sharepoint.com/personal/marcomaria_grande_cnr_it/_layouts/15/onedrive.aspx?id=%2Fpersonal%2Fmarcomaria_grande_cnr_it%2FDocuments%2FComunicazione ISAC%2FNewsletter%2FNewsletter ISAC - VI_Settembre2025.pdf&parent=%2Fpersonal%2Fmarcomaria_grande_cnr_it%2FDocuments%2FComunicazione ISAC%2FNewsletter&ga=1
      • 3
      • J'aime
  17. Moi aussi je n'ai pas vu la neige l'hiver dernier.
  18. Excepté décembre, l'hiver pourrait être majoritairement anticyclonique, soit par advections subtropicales sur l'est de l'Atlantique soit par blocages sur l'Europe centrale ou du nord. La pluviométrie serait alors déficitaire (en nombre de jours, en cumuls c'est plus incertain) et, en plaines, un froid d'inversion plus ou moins froid selon le type d'anticyclone, suggèrerait une anomalie thermique en surface faiblement positive. Reste décembre donc, plutôt dépressionnaire d'origine océanique, plus humide et plus doux. Le résultat de l'agrégation des deux sur la saison est largement ouvert. En supposant que ce soit un scénario réel.
  19. De façon générale, les « résultats » (vérifications) entre prévisions et soit analyses numériques soit observations pour différents modèles et différents domaines géographiques : - https://wmolcdnv.ecmwf.int/ - https://meteo.gc.ca/verification/index_f.html - https://epsv.kishou.go.jp/EPSv/ - https://www.emc.ncep.noaa.gov/users/verification/global/ - https://confluence.ecmwf.int/display/CKB/C3S+seasonal+forecasts+verification+plots (modèles saisonniers) - https://atmosphere.copernicus.eu/eqa-reports-global-services (CAMS) - https://global-evaluation.atmosphere.copernicus.eu/ (CAMS) - https://sites.ecmwf.int/ifs/scorecards/ (IFS uniquement) - https://www.wis-jma.go.jp/ddb/errormap/latest/nhz500.html (« JMA » uniquement) - https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/international/nmme/verif/nmme_all_verif.shtml (NCEP / CPC) Pour des vérifications en fonction de synoptiques particulières, il convient de fouiller dans la littérature scientifique via des mots-clés choisis. Parfois et de façon très succincte, quelques comparaisons avec des modèles sont indiquées sur certains évènements particuliers : https://confluence.ecmwf.int/display/FCST/Severe+Event+Catalogue
  20. Présentation en visio d'Andy Brown d'IFS 50r1. D'autres suivront. Une quarantaine de mn denses avec les Q/R. En vrac et non exhaustif du tout car il y en a beaucoup : - couplage complet atm - océan - glace ex : prise en charge des obs SST, des params et obs océaniques et réinjection dans l'atm - les vagues ne sont plus simplement bloquées par la banquise mais atténuées - diminution des écarts-types sur les champs de vents à 10m (ensemble) - dégradation des données ensembles TP et UV10, amélioration CTRL pour TP (Total Precipitation, vent à 10m) - améliorations significatives convections et précipitations près des côtes - améliorations cyclones (vents et pressions), ctrl et ens - améliorations CAMS (gaz, aérosols, fuméees, ...) - subsaisonnier : hors régions tropicales et équatoriales, améliorations stratosphère, plus légers troposphère, QBO) Replay disponible prochainement dans la page indiquée dans mon message précédent.
  21. Y avait un doc sur ARTE où était évoqué la communication entre végétaux (même espèce et espèces différentes), leurs réactions à divers stimuli (mouvements, tranchage, stress hydrique, attaques diverses), etc
  22. Vous cliquez sur « Suivant » des centaines de fois avant d'obtenir une carte à poster ? 😛
  23. J'ai même un peu de mal à retrouver dans ce module automatisé une réelle synthèse de ce qui a été écrit. Au contraire, il me semble que c'est une complète réécriture, ce qui confirme que ces machines ne sont jamais neutres.
  24. Le zonal est caractéristique d'un dégradé nord-sud. L'intensité de ce dégradé va dépendre de la hauteur en latitude de ce zonal. Plus il sera bas, plus le dégradé sera important, et inversement. 1991-2020 d'après les données de ERA5 pour septembre : le zonal est le régime dominant, avec une latitude plutôt haute, nous plaçant en secteur doux / chaud avec un dégradé peu intense. L'analyse numérique d'IFS 6z : Le zonal est présent avec une latitude plus basse que celle issue de la période 1991-2020 et donc en secteur frais. Est-ce que cette synoptique précise sera représentative du mois de septembre 2025 ? Pas forcément. L'ITN pour le moment est positif malgré les ondulations de l'écoulement...
×
×
  • Créer...