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Ce n'est pas une bêtise. Ces indices ont généralement une forme binaire, positive ou négative. Ainsi, la valeur que prend l'indice n'a de sens que dans le contexte de sa définition. La NAO est calculée en général soit comme la différence de pression entre Islande et Açores soit entre Islande et Portugal. Un AR se traduira souvent par une NAO faiblement ou modérément positive suivant l'amplitude de la dorsale mais la réciproque n'est pas vraie : une NAO faiblement ou modérément positive peut simplement traduire une circulation zonale de d'intensité faible à modérée ou encore un régime EA. Les indices s'estiment les uns en fonction des autres, par exemple via des fonctions orthogonales (rendues par les graphiques en « carré » de ce type : ou sinon en consultant les valeurs de chaque indice. Différentes études montrent que, pour notre quadrant euro-atlantique et selon la précision souhaitée ou le sous-domaine régional considéré, entre 5 et 9 indices sont nécessaires pour représenter les différents patterns pouvant permettre une prévision fiable. Au-delà, le résultat est brouillé car statistiquement peu significatif.
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L'hiver avec un H était évoqué dans un autre topic. Force est de constater que les signaux ne vont pas dans ce sens pour l'hiver 2024-2025. Ce n'est pas surprise non plus, tant les « grands » hivers n'étaient déjà pas la norme avant la ... norme actuelle 😉 Les sorties des simulations de septembre, octobre, novembre pour les trois mois de l'hiver prochain se sont considérablement stabilisées. Les grands axes de la prévision sont, au niveau de la zone Europe-Atlantique-nord : -> des HG/HP établis sur la moitié sud océanique et en Méditerranée -> des BG/BP installés sur la moitié nord océanique -> des vents zonaux anormalement forts sur le nord de la zone -> des vents zonaux anormalement faibles sur le sud de la zone Cela traduit un hiver banal. J'essaie de rester objectif et de taire mon hivernophilie ! Banal car des HG/HP campés au sud et des BG/BP au nord, c'est la caractéristique du régime NAO+, la marque de notre climat tempéré océanique. Ce qui évolue par rapport à la climatologie est la latitude moyenne entre les deux blocs, autrement dit, l'axe latitudinal du Jet et donc des trajectoires des dépressions. Cet axe est relativement nord, ce qui nous laisserait en conditions globalement anticycloniques. On parle bien de prévisions saisonnières et non d'évènements hautes fréquences totalement bruitées. À ces échelles, la prévision serait : -> un excédent thermique de +1 à +2°C pour donner un ordre de grandeur. En modulant entre le nord du continent (1.5 à 3°C), avec un excédent probablement plus élevé et le sud du continent, avec un excédent moins élevé (0.5 à 1.5°C) puisque la circulation océanique remontant l'air subtropical serait rejetée vers le nord. -> un excédent pluviométrique sur l'Europe du nord, pour la même raison. Un déficit pluviométrique (en terme de jours avec pluies) sur l'Europe du sud, plus marqué en se dirigeant sur vers la Méditerranée (la globalité du bassin). -> un excédent venteux sur le nord-ouest de l'Europe toujours pour la même raison, peut-être aussi sur le sud-est de l'Europe avec l'intrusion probable de BG/BP depuis l'Europe orientale vers la Méditerranée orientale (sur le flanc aval des HG/HP ouest-méditerranéens). Un déficit venteux se suggère ailleurs. Évolutions septembre, octobre, novembre pour décembre, janvier, février multimodèles avec les modèles européens, britanniques, allemands, français et américains (à agrandir, tempo de 2s par image) : - Z500 : - MSL : - Vents zonaux : Les simulations retracent la distinction Europe du nord (excédent thermique fort et excédent pluviométrique) et Europe du sud (excédent thermique modéré, déficit pluviométrique). J'ai placé arbitrairement la limite à 50°N : à gauche, l'Europe du nord, à droite l'Europe du sud, première ligne les températures à 2m (anomalies sur le mois), en seconde ligne les précipitations (anomalies par jour) ECMWF : UKMO : DWD : MF : NCEP : Quelques pistes pour tracer des possibilités d'évènements à plus hautes fréquences. -> Le régime NAO+ laisse la porte ouverte à des variantes : le régime AR, lorsqu'une dorsale s'élève vers le Groenland / Islande ; le régime EA (Est-Atlantique) lorsque les HG se renforcent sur le sud-ouest de l'Europe et en Méditerranée occidentale. -> On peut alors espérer (ou redouter) des épisodes de courant de NW sur l'Europe, apportant un air plus frais et de la neige en montagnes. À l'opposé, les périodes en régime EA gratifierait l'Europe d'air anticyclonique très doux avec la possibilité de froids radiatifs par inversion si le brassage en très basses couches est limitée. -> Une évolution climatologiquement constatée d'un régime NAO+ est un régime BL+ (HG/HP sur la Scandinavie). Une possibilité entrevue plus fréquente par System 8 de MF pour la seconde moitié de l'hiver par exemple, ou le modèle européen pour le milieu de l'hiver. Ce régime peut conduire à des épisodes neigeux marqués mais de faibles étendues, entre l'air froid déboulant de Scandinavie et l'air doux et humide remontant de Méditerranée (en France, sur le BéNéLux, en Allemagne, ...). -> D'ailleurs les anomalies des vents méridiens ne sont pas significatives : peu marquées alors que nous serions déjà dans une circulation zonale haut perchée. Pour ma part, je trouve chouette que de « nouvelles » personnes s'intéressent à la prévision. Certains regrettent le départ des « anciens » (lassitude ou agacement, aléas de la vie personnelle ou professionnelle, contraintes diverses, ...), c'est vrai, mais les nouveaux sont plus que bienvenus ! Je ne suis pas spécialiste. En revanche s'il y a bien un point commun à avoir à l'esprit lorsqu'on consulte les simulations d'un modèle numérique (court, moyen, long terme, saisonnier, etc, en météo comme dans d'autres domaines), c'est d'avoir quelques notions du fonctionnement du modèle. Je le dis d'autant plus facilement que je suis passé par là aussi. Je ne parle pas de physique de l'atmosphère, pas du tout, mais a minima de faire le distinguo entre les résolutions, les modèles globaux et régionaux, les données initiales et aux limites. Quant aux ensembles, on peut ajouter comment chaque membre est-il « perturbé » (= comment est construit l'ensemble) ? Schématiquement, deux façons : dans les « calculs », dans les données. Dans les calculs, la configuration physique ou la paramétrisation est modifiée d'une certaine façon pour chaque membre par rapport à la version « déterministe / contrôle ». Dans les données, l'une des façons est de prendre des données initiales étalées dans le temps. Cette méthode est principalement utilisée dans les domaines saisonnier et climatique. Parmi les modèles saisonniers, le modèle britannique (GloSEA 6) ou encore le modèle japonais s'initialisent ainsi. C'est aussi le cas du modèle américain CFSv2. Ainsi, plutôt que prendre des données initiales un seul jour (le premier jour du mois par exemple) et de perturber chaque membre individuellement (cas du modèle d'ECMWF, SEAS5, par exemple), CFSv2 initialisent avec les données observées assimilées à chaque cycle (0, 6, 12 et 18Z), chaque jour. Si bien que ce que @Petit âge glaciaire 11 montre n'est rien d'autre qu'un membre de l'ensemble. D'où les fluctuations des configurations. Meteociel, en diffusant les sorties comme ça, montre qu'ils n'ont pas compris (ont-ils cherché ou ce sont-ils contentés de diffuser tout ce qui peut être trouvé sur le net ?) et induisent des passionnés dans l'erreur. CFSv2 a un intérêt certain. J'étais comme toi, s'il était produit depuis plusieurs décennies, c'est qu'il a forcément un intérêt. Lorsque je trouvai le temps d'assouvir ma curiosité en cherchant de l'info, j'ai enfin pu comprendre son fonctionnement.
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1 mois 1/2 après, aucune réponse. Le site est toujours accessible avec des données figées au 23 octobre 2023.
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Coups de vent et tempêtes - saison 2024/2025
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Prévisions à court et moyen terme
Des bêtises, on en dit tous ! Au contraire, tu cherches régulièrement à améliorer tes connaissances ! Je passe aussi par ce site quand j'oublie des trucs. -
Coups de vent et tempêtes - saison 2024/2025
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Prévisions à court et moyen terme
Si tu comprends l'anglais (pas besoin d'être bilingue), tu as ces ressources simples et illustrées qui te permettront de mieux comprendre et prévoir les tempêtes. https://resources.eumetrain.org/resources/resource_guide/index.htm Je te conseille dans le cadre de ce topic les parties VIII (notamment « Fronts et frontal systems » et «Storms ») et IX. -
Bravo les Bleus ! Quelle intensité ! Largement transmise à l'occupant du canapé, j'étais en quasi apnée toute la fin du match Quelques pépites Je ne sais pas si ce sont les Blacks qui ont levé le pied ou les Français qui ont haussé leur niveau en 2nde période, l'équilibre a penché tricolore avec un jeu plus lucide.
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Coups de vent et tempêtes - saison 2024/2025
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Prévisions à court et moyen terme
En ne regardant que pour la journée de jeudi et en remontant un peu le temps et l'espace vers l'océan, on a effectivement une interaction barocline marquée évoluant vers une SG. Le gradient horizontal thermique et humide est fort (~ 16°C en T en une centaine de km à 850 hPa et presque autant en Td au même niveau). => Le front froid associé est simulé très actif (IFS, GFS, ARPEGE, ICON par exemple) avec de probables fortes/violentes rafales accompagnées de fortes pluies/averses voire orages (-> rafales convectives, à l'avant du front et à son passage). À l'avant, fortes hausses des températures sur le sud de l'Aquitaine. La TKE est également élevée, confortant ce risque de violentes rafales. On surveillera aussi la situation +/- 36h avant sur le nord-est notamment. -
Coups de vent et tempêtes - saison 2024/2025
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Prévisions à court et moyen terme
Il me semble qu'il y a encore de nombreuses différences, notamment dans l'orientation et l'intensité du gradient thermique (tant horizontal que vertical), d'où probablement le constat que tu dresses. -
Pfff ! Alors que j'ai rangé hier bermudas et chemisettes pour aller bosser en disant enfin, vivement un pull (comme aujourd'hui !)
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Mises à jour des modèles de prévisions
_sb a répondu à un sujet de _sb dans Questions - réponses sur la météo
ICCARUS 2025 (ICON/COSMO/CLM/ART USER Seminar) pour les développeurs et les utilisateurs des modèles ICON et COSMO du 10 au 14 mars, en présentiel et en ligne. https://www.dwd.de/EN/specialusers/research_education/seminar/2025/iccarus2025/iccarus_2025_en_node.html -
Entendu un jour sur un marché aux puces : c'est une antiquité, ça a au moins 45 ans !
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Médias, exagération, désinformations sur la météo
_sb a répondu à un sujet de Ventdautan dans Météo, environnement et société
Le climat méditerranéen tel que nous le connaissons est fortement dépendant de la géographie. Son extension semble limitée vers le nord. Ce serait davantage une évolution global des climats existants dans nos contrées, méditerranéen compris, plutôt qu'« une méditerranéisation » des autres climats existants qui apparaît souvent dans les médias. -
https://confluence.ecmwf.int/display/FUG/Section+8.2.2+Circulation+patterns+or+Regimes pour une première approche en anglais (ensuite, il y a de la littérature disponible sur le web)
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Les régimes sont parfois bien établis par rapport à la définition climatologique. Parfois moins, un cas typique est la frontière poreuse entre une NAO+ haute en latitude et un AR qui s'élève relativement peu. Le post-traitement effectué, par exemple ici par ECMWF, peut alors fournir en sortir un régime NAO+, AR ou encore indéfini. Ou encore entre un BL et une NAO-. Ce type de graphe donne une synthèse facilement accessible. Pour l’exploiter un tant soit peu, connaître les liens évolutifs entre régimes permet souvent d'éliminer ou du moins, de douter d'un pattern pourtant prévu par le produit. Ces évolutions sont décrits sur les pages dédiés au « Forecast user » sur le site ECMWF. Puisqu'on est sur le topic saisonnier, ce type de diagramme ortho peut paraître plus complexe de prime abord mais s'avère efficace pour comparer les régimes et doser/estimer les écarts réels dans les simulations entre chaque régimes. Poids de chaque indice les uns par rapport aux autres : placement des « points » et « % ». http://seasonal.meteo.fr/content/PS-previ-modes?language=fr Petite précision : la NAO est calculée entre Islande et Açores par la NOAA en effet mais d'autres centres la calculent entre Islande et Gibraltar ou Islande et Lisbonne. Ça ne change pas fondamentalement les résultats mais ça relativise les définitions qu'on pourraient croire universelles sur de nombreux produits / indices / post-traitements.
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D'où l'expression « Pleuvoir comme vache qui pisse ». --> [ ]
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Suivi du temps dans les régions méditerranéennes - Octobre 2024
_sb a répondu à un sujet de Michael3489 dans Le temps en France
25,7 °C à Aubagne-MF. 2e valeurs la plus haute du mois après le 27,8°C du 15 qui avait battu le record mensuel ! Cette valeur d'aujourd'hui bat également l'ancien record. -
Je n'ai pas eu le temps de terminer la compilation que j'avais commencé (1er octobre) à faire pour la seconde moitié de l'automne, c'est trop chronophage. Pour ne pas tout effacer « pour rien », je vous livre le brouillon inachevé, tel quel. Permettez que j’égrène mes souvenirs un instant ! Jadis, les samedis après-midis, je prenais le bus pour me rendre à Toulon. Je descendais du côté du Stade Mayol :) , je longeais les darses jusqu'au CDM de Toulon-La Mitre. En ces temps là les CDM existaient et abritaient (sic) des prévisionnistes. J'étais ado. À 12 ans, je commençais les relevés quotidiens sur un cahier, mon père avait acquis un thermomètre à alcool, un autre à mercure mini/maxi, un hygromètre à cheveux et un baromètre anéroïde. Plus mes yeux pour décrire le temps et le feuillage des palmiers pour estimer le vent ! Nous avions construit ensemble un abri en bois, fixé à un mur. Après mon départ, mon père a repris les relevés, je l'aurais bien vu bénévole à MF. Bref, l'anecdote qui suit se déroule probablement un ou deux ans après : j'avais acquis une petite expérience locale d'observations, j'étais sûr de moi avec mon duvet sous le nez. ;-) Un jour, le prévisionniste me montra une carte. Je ne pourrais plus dire précisément mais c'était une carte d'observations de surface avec des isobares. Quelque chose dans ce goût là (sans les couleurs) : Je l'entends presque encore me montrer les valeurs de températures et les orientations du vent de par et d'autre d'une ligne tracée d'un front. Elles changeaient. Je me rappelle une histoire de gradient que je ne comprenais pas. Il m'expliquait certainement quelques fondamentaux mais je restais fixé sur une incohérence de taille. De chaque côté du front, le changement de température n'était pas homogène, il s'inversait même parfois, tout comme l'orientation ou la vitesse du vent. Donc ce n'était pas possible que ce front sépare deux masses d'air. J'ai le souvenir net qu'il était question d'échelles. Que, localement, les collines, la mer, les villes modifient les valeurs. Mon souvenir est que je n'étais pas du tout convaincu. J'étais passionné et par conséquent curieux. Cette affaire de fronts dura quelques samedis après-midis et je me rappelle soutenir mordicus que les cartes étaient fausses, que le tracé frontal aurait dû suivre précisément les méandres des observations locales. Ce qui importait était les valeurs observées à la surface et non une carte, les histoires d'échelles ne me concernaient pas. Parfois je sortais de la salle admirer le ressac en contrebas, pour réfléchir. La curiosité et la persévérance finirent par l'emporter et les échelles devinrent mes amies (j'ai plus tard fait des études où les échelles des évènements considérés sont primordiales). Une autre observation m'aida à concevoir échelles et points de vue : les déplacements apparents des nuages selon l'altitude. Voici simplement la description d'une expérience et d'un contexte qui ont participé à mon approche de la météo. Je le suppose en tout cas car j'en ai gardé un souvenir relativement précis, 40 ans après. Chacun interprétera comme il souhaite cette anecdote que je place volontairement ici. Observations en septembre (à agrandir) : Les pluies ont été abondantes sur l'Asie du sud-est, la mousson progresse normalement vers le nord en cette fin de la saison des pluies. L'Amérique centrale est également concernée. En terme d'anomalies, l'Asie a été majoritairement bien arrosée, tout comme l'Afrique saharienne et sub-saharienne et une grande partie de l'Europe. À l'inverse, une grande partie de l'Amérique du nord et du sud, l'Europe orientale et l'ouest de l'Asie ont subi un temps plutôt sec. Les températures ont été anormalement chaudes sur la majorité du globe, excepté l'Asie centrale, l'Afrique saharienne jusqu'au golfe de Guinée, l'Europe occidentale, les côtes pacifiques de l'Amérique latine. Au niveau océanique, des conditions pour une faible Nina s'initient. Le Pacifique nord se réchauffe tandis que l'Atlantique nord se refroidit de façon relative. L'activité convective près de l'équateur est dans les normes après un mois d'août plus contrasté (affaiblie sur le Pacifique occidental et central, accrue sur le Pacifique oriental, l'océan Indien et l'Atlantique). PNA : légèrement à modérément positive jusqu'à mi-octobre (influence plus faible en été) NAO : globalement négative jusqu'à mi-octobre (influence plus faible en été) IOD : en phase neutre, poursuite d'une baisse légère Sur notre quadrant, les anomalies du Z500 se sont révélées positives sur le nord de l'Atlantique et sur l'Europe orientale et la Scandinavie. À l'inverse, elles ont été négatives sur le sud-ouest de l'océan et surtout sur l’Europe occidentale et la Méditerranée occidentale. Le maximum de la circulation d'ouest se retrouvait sur une latitude plus basse, à même la France, voire plus bas, sur l'Espagne. Le constat est le même pour la pression réduite au niveau de la mer. Sur l'Atlantique, les conditions anticycloniques ont largement dominé, à l'opposé du continent européen excepté la Scandinavie, laissant un courant dominant de NW. L'humidité s'est révélée très déficitaire sur l'océan, excédentaire en Méditerranée portée par un courant d'W à SW bas en latitude arrosant une grande partie du continent. Les températures ont connu un faible déficit de l'Islande à la France et à la péninsule ibérique alors que l'Europe centrale, orientale et scandinave subissait des excédents importants. Les pluies ont généralement été excédentaires sur le continent, excepté les côtes de l'Irlande à la Norvège, le sud de la péninsule ibérique, le Languedoc-Roussillon et l'Europe orientale. Mois d'octobre observé : HG/HP ont stationné sur l'Europe central et orientale, de la Scandinavie au Moyen-Orient. Il en est de même du côté du Groenland. Les BG/HP ont dominé sur l'Atlantique. La conséquence logique est un courant de SW sur l'océan atteignant l'Europe occidentale pour s'infléchir sur la Méditerranée. L'humidité subtropicale a ainsi pu être transportée jusqu'au continent. Ce constat est toutefois marqué par un « retournement » autour du 17 octobre. D'une NAO- ou GA, le régime est passé à la NAO+. Que prévoyaient les simulations des différents modèles disponibles : Celui de MF, sur son dernier cycle, optait pour le contraire ! Des HG/HP sur l'Europe occidentale et l'est de l'Atlantique, des NG/BP sur l'ouest et le Groenland. Comme annoncé par le slogan de l'institution : toujours un temps d'avance puisque cela ressemble davantage à ce qui est prévue pour la dernière décade. Le cycle de septembre était, lui, conforme à la globalité de ce mois d'octobre. Tout comme celui de d'août mais pas celui de juillet. [générer cartes prév - obs] Le dernier cycle de celui d'ECMWF est conforme. Ces cycles précédents étaient assez loin de la réalité observée, en régimes basés sur l'AR ou la NAO+. Peut-être les cycles précédents anticipaient-ils la dernière décade ? Le modèle italien du CMCC alterne les éloges (cycles octobre et août) et les errements (septembre et juillet). Septembre et juillet tablaient sur un régime de type AR ou NAO+ Celui du DWD est tout à fait conforme à l'observation dans son cycle d'octobre et est honorable dans ses sorties de septembre, août et juillet. Sans aucun doute le plus proche de la réalité sur l'ensemble des quatre sorties considérées. CFSv2 était proche en octobre et septembre, en s'éloignant sur les agrégations précédentes. Le modèle anglais a été relativement éloigné tout au long des sorties. L'Australien, ACCESS-S, a été dans les mêmes tons que son homologue anglais. Enfin, le modèle du CPTEC (Brésil) était le plus proche lors de sa sortie de juillet et s'en est éloignée progressivement ensuite. On peut remarquer que les modèles (DWD, CPTEC) dont les conditions initiales sont issues d'ERA5 (la réanalyse quasi-temps réel d'ECMWF/Copernicus) ont offert les meilleurs résultats, suivis par les modèles (ECMWF, MF, CMCC) dont les conditions initiales ont été prises de SEAS5 (le modèle saisonnier d'ECMWF). Les autres modèles (NCEP, Chine, Afrique du Sud) basés sur CFSv2 et les modèles (UKMO, BOM) basés sur GloSEA6 ferment la marche. Plusieurs faisceaux de réflexions pour la seconde décade d'octobre et novembre : - en fonction des évolutions basses fréquences observées sur septembre et les 3/4 d'octobre ; - en fonction des simulations ; - en fonction des résultats sur septembre et octobre des modèles saisonniers ; - et à la vue de la brièveté des échéances, , consulter les simulations sub-saisonnières. Le suite était en l'état de chantier, avec de nombreuses notes en tout sens, illisibles pour un cerveau autrement plus sain que le mien ! Pour le topic hivernal, mieux vaudrait ne poster que mes modestes résultats plutôt que de montrer le cheminement (à mois qu'un philanthrope accepte de me salarier grassement jusqu'à la retraite pour des prévisions hasardeuses ! Avec du plein temps, je dois pouvoir arriver à quelque chose de présentable )
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Cela fait partie des éléments de synthèse que j'avais sous le coude lorsque je pourrais aborder à nouveau la prévision de cet hiver. La tendance sur les précipitations est neutre, les températures sont au-dessus des normales mais ce n'est pas vers des sommets non plus (on serait sur une anomalie de ~+1°C par rapport à 1991-2020). Synthèse par la WMO (organisation mondiale de la météo) : -> Décembre -> Janvier -> Février Sur la ligne du bas de chaque graphique se trouvent les scores de vérifications par rapport aux réanalyses passées (hindcast, prévisions effectuées par rapport aux réanalyses du mois M et comparées aux réanalyses pour le mois M+n). Les scores sont faibles pour ne pas dire médiocre. L'ACC (Anomaly Coefficient Correlation), en vert, est proche de 0 pour la prévision déterministe DMME. L'ACC varie entre -1 (trompeur) et 1 (parfait). Les ROC (pour le tercile inférieur BN, le tercile médian NN et le tercile supérieur AN) ne sont pas mieux, entre 0.5 et 0.6 pour la prévision probabiliste (PMME); 0.5 marquant une prévision purement identique à celle suggérée par la climatologie. Là-dessus, deux points doivent attirer l'attention : d'une part, il s'agit de prévisions automatiques multimodèles, et d'autre part, la multiplication des modèles sans lecture humaine (13 modèles considérées) lisse davantage encore la prévision autour de valeurs moyennes, propres à la climatologie.
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Les enjeux sont multiples, il n'y a pas que de savoir si enfin il va faire froid chez soi. Il y a des choses à exploiter, peut-être pas pour le passionné lambda, sans dénigrer qui que ce soit. La recherche aura toujours de belles années devant elle, les sujets apparaissent constamment, en saisonnières, à courts et moyens termes, en décennal, etc. Pour ma part, ma disponibilité a des limites. Cela fait plus d'une dizaine de jours que j'analyse et rédige un post pour l'automne restant. La météo à plus court terme a été bien remplie ! Plus le boulot à temps plein, les transports, la vie de famille, ... Je suppose que c'est le cas pour d'autres intervenants. Au vu du temps qui file, je vais peut-être abandonné pour me concentrer sur l'hiver. Mais ça me ferait iech d'effacer ce que j'ai déjà entamé.
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Médias, exagération, désinformations sur la météo
_sb a répondu à un sujet de Ventdautan dans Météo, environnement et société
C'est largement visible sur le forum d'IC. J'ai même l'impression que c'est pire sur le forum que dans la « vraie » vie. Essaie d'expliquer une notion communément reprise et pourtant fausse... -
Qui est donc ce « on » ?
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Suivi du temps dans les régions méditerranéennes - Octobre 2024
_sb a répondu à un sujet de Michael3489 dans Le temps en France
à agrandir. avec les trajectoires attendues de chaque cellule 60 mn -
Un passionné très âgé...Un record ?
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Convivialités
J'avais mesuré -11°C le 8 janvier 1985 à 100m de la Méditerranée (Les Sablettes / La Seyne sur mer, 83) et -5.5°C le maxi de l'après-midi ! 3 jours sans dégel et 14 jours de gel. 15 cm de neige la veille, qui ondoyait sur la plage en fonction de l'avancée des vagues... Souvenirs, souvenirs ! -
Du 28 octobre au 3 novembre 2024 - Prévisions météo semaine 44
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Evolution à plus long terme
IFS // 12z n'est pas encore dispo mais sur le 0z on n'a un décalage temporel d'environ 24h sur la descente du thalweg entre la version // (future opérationnelle) et l'opérationnel actuel. La configuration sur l'Atlantique n'est pas identique. Après, les échéances sont lointaines comme soulignées par @Victor hurricane tempête. À gauche, la version //, à droite, la différence entre les deux versions : quand c'est rouge, le // a un Z500 plus bas que l'opérationnel, l'inverse quand c'est gris.