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Suivi du temps dans les régions méditerranéennes - Septembre 2024
_sb a répondu à un sujet de Toulnono83 dans Le temps en France
29,5 mm cette nuit à Aubagne-MF ce qui nous amène à 116 mm sur le mois et à 590 mm depuis le 1er janvier. On ne s'en tire pas si mal. L'Huveaune a nettoyé son lit mineur, sans plus, et est déjà retourné à son débit d'hier soir. Seul le fameux ruissellement urbain (écoulement pluvial) a « fonctionné », le remplissage du massif de la Sainte Baume a encore de la marge. La source/résurgence de Saint Pons reste sage. -
Coups de vent et tempêtes - saison 2024/2025
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Prévisions à court et moyen terme
Les EFI vents sur 6h (et non sur 24h comme chez IFS) d'abord calculés par GEFS 12z puis selon NAEFS 12z de mercredi midi à samedi 0h : -
Coups de vent et tempêtes - saison 2024/2025
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Prévisions à court et moyen terme
ICON-EU n'est pas ICON, ce sont deux modèles différents. Même s'ils partagent la même conception et un certain nombre d'implémentations, leur résolution tant horizontale que verticale est différente et bon nombre de leurs schéma physiques et paramétrisations sont aussi différents. La situation est à surveiller en effet mais peut-être pas pour les raisons que j'ai lu sur le topic. Le danger n'est pas tant sur les côtes, ce serait davantage un bon coup de vent, le premier de l'automne. Le risque de tempête est faible mais non inexistant effectivement. Le danger me paraît être dans les terres, sur les 4/5 du territoire en gros. À voir comment cela évolue notamment : - la trajectoire du max du Jet - l'interaction surface <-> haute altitude En attendant, les simulations portent, au sein des ensembles, sur des valeurs du genre 20% des membres au-dessus du Q80 de la climatologie de référence. Chez IFS, les EFI sont dans le remarquable sur de vastes régions et, surtout, les SOT sont positifs sur de plus grandes étendues encore. Cela signifie que si c'est le scénario fort qui se concrétise alors les rafales pourront être violentes, hors climatologie. Ce constat s'accompagnerait d'une situation pluvieuse inhabituelle et durable. Là aussi, les ensembles gratifient d'environ 10 à 20% de leurs membres dans le quintile le plus haut. Ce combo vents+pluies est à surveiller, amha. Outre un éventuel front (très) actif, on pourrait voir se creuser une petite dépression quelque part entre Manche et golfe de Gascogne à l'arrière du complexe principal, intéressant plutôt les côtes cette fois. Cela reste totalement hypothétique dans sa réalisation. -
Coups de vent et tempêtes - saison 2024/2025
_sb a répondu à un sujet de Victor hurricane tempête dans Prévisions à court et moyen terme
Rafales ou vent moyen ? -
Suivi du temps dans les régions méditerranéennes - Septembre 2024
_sb a répondu à un sujet de Toulnono83 dans Le temps en France
Intensités : Convergence en surface : -
Du 16 septembre au 22 septembre 2024 - Prévisions météo semaine 38
_sb a répondu à un sujet de _sb dans Evolution à plus long terme
L'enroulement au large de la Bretagne est particulièrement net. La dépression est nommée Brigitta par l'université de Berlin. L'alimentation humide depuis la Méditerranée génère des pluies jusqu'aux parages du Pays de Galles alors que sur l'Europe centrale et orientale le ciel est parfaitement clair, en lien avec l'évacuation du blocage, Serkan pour sa trace au sol, précédemment présent sur la mer du Nord. Sur le flanc sud de Brigitta, l'air plus frais entre sur le golfe de Gascogne avec quelques cumulus apportant des averses. Les pluies s'intensifieront, surtout sur le sud-est, ce soir et demain matin. -
Du 23 septembre au 29 septembre 2024 - Prévisions météo semaine 39
_sb a répondu à un sujet de Run999H dans Evolution à plus long terme
Quelques animations moins habituelles sur le forum. Le drain humide provenant de l'Atlantique entre Cap-Vert et Canaries traverse le nord-est de l'Afrique en donnant des orages localement forts puis gagne progressivement la Méditerranée occidentale, de la mer d'Alboran aux Baléares, via le golfe de Valence. Il s'est asséché au-dessus du Sahara mais est réalimenté en survolant la Méditerranée. Il augmente légèrement la hauteur du géopotentiel par libération de chaleur latente. Demain, celui-ci sera sur le golfe du Lion, la vallée du Rhône jusqu'aux côtes de la mer du Nord avant de s'évacuer par l'ensemble de la façade est lundi. Les pluies seront abondantes, surtout sur la partie sud concernée. Les EFI précipitations-vents-températures selon IFS0z de demain dimanche à samedi inclus : arrosage copieux demain du Golfe du Lion au Nord Pas de Calais avant évacuation vers l'Italie puis passage pluvio-venteux de 24 à 48h sur les 4/5 du pays avant une transition GASC apportant une baisse des températures par l'ouest. Probabilités IFS 0z jusqu'à vendredi inclus des accumulations pluvieuses en 12h > 25 mm (et non 1 mm comme indiqué sur la légende) : des pluies sur le quart sud-est jusqu'à l'Angleterre puis arrivée de la rivière atmosphérique avec un long passage pluvieux. Ensuite, le temps devient plus sec et aussi plus frais. Enfin, la simulation d'ICON 0z pour les échéances H96, H120 et H144 : le Z500 et la moyenne des vitesses verticales entre 700 et 400 hPa à l'échelle synoptique : en rouge les ascendances, permettant la formation des nuages et des précipitations, en vert, les subsidences favorisant un temps plus sec et une hausse de la pression. Les ascendances au sein de la rivière atmosphérique sont clairement identifiables alors qu'en amont, l'advection froide couplée au GASC s'accompagne de subsidences.- 30 réponses
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Tu trouveras sur ce topic tout ce qu'il faut savoir ou presque sur l'interface d'ECMWF (et donc de COPERNICUS) et notamment comment intégrer une image/carte sur le forum sans que cela te mange ton espace disque d'adhérent IC.
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Du 23 septembre au 29 septembre 2024 - Prévisions météo semaine 39
_sb a répondu à un sujet de Run999H dans Evolution à plus long terme
Pas faux Comme d’habitude désormais, petit tour d’horizon de la situation actuelle, celle-ci permettant de dégager des axes de prévisions pour le début du topic. En fin de journée, des développements orageux concernaient la moitié nord jusqu'au Pays de Galles grâce à de l'humidité méditerranéenne. D’autres orages éclataient sur le nord de l'Espagne ainsi que de la Mauritanie au Maroc et à l'Algérie grâce à l'humidité océanique. La vieille goutte froide se comble lentement et se trouve en entrée de Manche (cercle bleu) organisant autour d'elle cette instabilité. Sur son flanc ouest, de l'air frais s'écoule générant les nuages bas sur Sole, l'océan encore chaud évapore une quantité importante d'eau se condensant en basses couches plus fraîches. Plus à l'ouest encore et jusqu'aux Canaries, les cumulus plus ou moins gonflés indiquent l'air relativement plus frais en altitude, dans un courant de nord. Accolés aux hauts géopotentiels sahariens, une forte advection humide s'étirent de l'ouest de l'Afrique au Maghreb et à la Méditerranée, d'où ces orages. Cette humidité encore limitée à l'Afrique parcourra la Méditerranée demain, dans cette trajectoire SW->NE avant d'impacter le golfe du Lion et une bonne partie de la France dimanche et lundi pour le premier jour du topic. Vers le nord-est de l'Amérique du nord et l'ouest de l'Atlantique, un système dépressionnaire et son anomalie d'altitude (1) se repère facilement avec son front froid se prolongeant par un front chaud (point d'inflexion du ruban nuageux) jusqu'à l'état du Maine. C'est surtout la poussée subtropicale sur l'est des Grands Lacs (2) apportant un ciel clair qui nous intéresse, celle-ci devant s'élever jusqu'au Groenland en début de semaine. Nous pourrions ainsi connaître temporairement un GASC, des HG sur le Groenland et des BG au sud-ouest de l'Irlande, pilotés par un courant de nord sur le nord-Atlantique. Une semaine globalement régie par la NAO+, la venue d'une instance GASC pourrait en effet amener des conditions rendant possibles une forte cyclogénèse sur l'est de l'océan, peut-être explosive. Selon IFS 12z (animation sur la quantité d'eau sur la totalité de la colonne par pas de 24h), en accord avec les autres modèles, l'humidité actuellement sur le nord-est de l'Afrique concernera les régions allant du golfe du Lion au nord, avec dimanche, des pluies orageuses fortes sur le Languedoc-Roussillon, plus modérées à localement fortes et orageuses sur le Massif central et les Alpes et jusqu'aux côtes de la mer du Nord, en incluant une partie du sud-ouest. Ces pluies se décalent vers l'Allemagne et l'Italie en faiblissant progressivement lundi. Mardi, il faudra quitter la Méditerranée pour regarder l'Atlantique avec l'arrivée d'un écoulement zonal en direction de l'Irlande et de l'Angleterre. Sur son flanc sud, un fort apport humide, voire une rivière atmosphérique (AR), s'élancerait vers la France. Les pluies débuteraient en cours de journée de mardi sur la façade atlantique avant de se généraliser à la totalité du pays (ou presque) mercredi et jeudi. L'ouest du pays connaîtrait l'accalmie durant la journée de jeudi. Sur l'animation ci-dessus, l'AR s'incurve vers le sud, indiquant l'advection froide liée au GASC sur l'est de l'océan puis l'Europe occidentale, apportant un air plus sec, plus frais, avec des averses à compter de jeudi / vendredi. Les températures pourraient être assez fraîches sur une partie nord du pays, qu'il conviendra de définir. Le week-end s'annonce pour le moment plutôt sec. Pour la journée de dimanche, les simulations tablent très majoritairement pour l'instant vers un comblement du GASC dans un écoulement d'W à SW assez vigoureux avec de l'air froid encore présent. Quelques scénarios entrevoient ainsi un fort creusement pouvant générer un coup de vent ou une tempête quelque part entre Bretagne, Irlande et Écosse. Pour changer, quelques diagrammes à agrandir issus des ensembles ICON-EU et ICON pour Paris (à gauche) et Toulouse (à droite) : Pression réduite au niveau de la mer, plus durablement dépressionnaire au nord qu'au sud, caractéristique d'un régime NAO+ Températures à 2m : baisse plus durable au nord, temporaire au sud mais avec une plus forte incertitude Accumulation de pluies : peu de différences entre les deux villes, La prévision évoluera certainement pour le week-end prochain, peut-être dès mercredi ou jeudi.- 30 réponses
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Foudre en boule
_sb a répondu à un sujet de Turquoise_ExNico41 dans Questions - réponses sur la météo
On n'est plus au temps de Méliès .... et encore il aurait fait mieux !! -
Du 23 septembre au 29 septembre 2024 - Prévisions météo semaine 39
_sb a répondu à un sujet de Run999H dans Evolution à plus long terme
Dans ce cas, poste simplement une carte qui apporte du sens pour le lecteur qui n'ira pas consulter les échéances antérieures pour savoir si les pluies seraient davantage pour ce topic ou le suivant. J'imagine, peut-être à tort, que tu as regardé l'échéance du dimanche 29, autant poster la carte correspondante. Pour plus de clarté. De plus, une moyenne a beaucoup plus de sens lorsqu'est fournie aussi l'écart-type. 5 membres à 300 mm et 45 membres à 10 mm donnera la même moyenne que 25 membres à 30mm et 25 membres à 50 mm, le signal n'est pas le même et l'écart-type permet de réaliser la différence. Nous rentrerions dans un régime NAO+. L'agitation dépendra de la latitude du gradient thermique le plus resserré. Si on reste avec IFS comme ci-dessus, ce régime apparaîtrait mardi : le Jet serait alors maximal et pénétrerait l'Europe occidentale. Les cyclogénèses partant généralement du côté chaud (sud) du Jet pour gagner la partie froide (nord), on peut supposer sur l'hypothèse d'IFS du vent principalement du cap Finisterre à la Manche et l'Angleterre et des pluies du nord de l'Espagne à la France puisque l'advection humide se situe typiquement sur le flanc sud-est de la dépression. À voir si cette trajectoire se concrétise réellement. L'arrivée zonale à compter de mardi est claire sur ces vignettes (simulation IR et pluies en 6h) et les trajectoires pluvieuses matérialisant une rivière atmosphérique (AR), voir l'EFI water vaopr flux par @thib91. Le mouvement des pluies montre bien une dépression principale sur le Royaume-Uni et un risque venteux du coup sur notre nord-ouest. À cette échéance, on peut envisager la possibilité de fronts actifs, avec des rafales fortes. Voilà pour la version déterministe. Sur les cumuls, voici les probabilités d'IFS ENS pour des cumuls sur 24h > 10 mm, ce qui n'est pas diluvien chacun en conviendra : les zones les plus à risques se dévoilent, au-delà de la valeur de 10mm forcément en deçà pour le moment. Les probabilités modestes indiquent une trajectoire encore hésitante. Ce qui traduit le caractère encore variable de la latitude du Jet et, in fine, des intensités pluvio-venteuse éventuelles. La probabilité d'agitations, pluies + vents, est donc élevée mais c'est encore à peu près tout ce qu'on peut dire, amha. Côté température, une NAO+ implique un dégradé nord (petite douceur ou petite fraîcheur océanique typiquement) -> sud (douceur).- 30 réponses
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Prévisions régions Méditerranéennes - Septembre 2024
_sb a répondu à un sujet de DarkLightStorm dans Prévisions à court et moyen terme
Ceci dit, la synoptique qui avait été prévue s'est finalement révélée très en-deça, loin de ce qui était anticipable, sauf peut-être localement. Peut-être sont-ce les prévisionnistes qui ont été dans l'erreur, peut-être les simulations, peut-être les deux ... -
"Envoyé Spécial", 19/09/24
_sb a répondu à un sujet de BMGB-59 dans Presse, livres, médias et cinéma
Bien sûr ! Pour un très grand nombre de personnes, l'observation se résume, dans le meilleur des cas, a un thermomètre fixé sur le mur du balcon ou à une sonde au même endroit reliée à un réveil / station météo. C'est cette observation qui sert de référence le matin pour le reste de la journée. 15°C en ouvrant les volets ? Ça correspond peut-être à 7°C sur une station homologuée. 15°C, ce serait donc frisquet et devient une référence : 15°C n'est pas doux contrairement à ce qui est dit. Qu'il pleuve 5 ou 15 mm, quelle différence ? Il pleut, oui / non. Parler d'observations normalisées est déjà se placer sur un autre champ, pas toujours compris et qui implique que la relation météo <-> pictos <-> MF est fausse. Ainsi, un site météo ne fait pas concurrence à MF. Parler de normes, de Peet bros, de Sonic, de sondes X, Y, Z, de hauteur à 1.5, 2 ou 10 mètres, de ventilation active ou passive, de distance d'une haie ou d'un mur à un public non prévenu/non averti est non seulement un charabia (sur le sens qu'apporte une normalisation des installations et l'importance que cela peut avoir pour l'observation en général) mais sera aussi pris pour de l'élitisme. « Mon thermomètre me suffit ! ». Pourtant, cette recherche de la qualité est essentielle pour l'observation et s'appuyer d'abord sur l'observation pour réaliser une prévision rend la prévision plus robuste. Tout comme utiliser une méthodologie, des concepts éprouvés. Idem en climatologie. Lorsque le sens de cette différence qualitative est compris, la pseudo concurrence à MF et la sensation d'élitisme s'évaporent. PS : sous le vocable MF est souvent mélangé MF, le CNRM, les labos et unités universitaires, EuMetSat, etc ou sinon MF est réduit à ses pictos. -
"Envoyé Spécial", 19/09/24
_sb a répondu à un sujet de BMGB-59 dans Presse, livres, médias et cinéma
Il y a du travail car pour beaucoup ici, la prévision n'a que faire de l'observation puisque les modèles numériques sont là. Prévoir d'après les observations en deviendrait même fastidieux. Je n'imagine même pas le « public lambda » pour qui la prévision se résume à des pictos ou, au mieux, aux bulletins TV. Dans ce cadre là, la mise en concurrence devient évidente et la complémentarité disparaît totalement. Parfois, les stations et autres mesures ne seraient là que pour les records et évènements remarquables, ce que médiatise aussi MF. -
Suivi du temps dans les régions méditerranéennes - Septembre 2024
_sb a répondu à un sujet de Toulnono83 dans Le temps en France
Ça fausserait de suite les résultats ! -
Lorsque j'étais gosse en élémentaire, dans les années 70 et tout début des années 80, on allait planter avec l'école des pins sur les collines du cap Sicié (Var) après chaque incendie. Nous étions très fiers et je venais avec mes parents le week-end montrer celui que j'avais planté. De mémoire, fin des années 80, les pins n'étaient plus replantés car bien trop inflammables et, de plus, c'est des essences importées. Alors, ce fut des eucalyptus qui furent plantés, qui assèchent rapidement la terre dans un climat méditerranéen. L'avantage est qu'il pousse vite, plus vite que les pins, l'une des raisons de sa plantation afin de reconstruire une forêt après un incendie. Les espèces endémiques, tels que les chênes sur sols siliceux comme le chêne liège, sont de pousse lente et malgré leur adaptation naturelle à la sécheresse, aux vents et aux incendies souffrent de cette lenteur. Il y a pourtant d'autres espèces endémiques plus promptes mais leurs plantations demandent un travail en amont de repérage, de diversification et tout bêtement d’approvisionnement (est-ce plus facile d'acheter 10 000 arbres d'une même espèce que 500 arbres de 20 espèces ?). Désormais, il me semble que le massif reste peu ou prou à un repeuplement naturel, avec une fermeture des accès en été. Peut-être le meilleur compromis.
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Du 16 septembre au 22 septembre 2024 - Prévisions météo semaine 38
_sb a répondu à un sujet de _sb dans Evolution à plus long terme
L'observation est toujours riche en prévisions 😉 Sur l'Atlantique, le chapelet de dépressions continue son petit bonhomme de chemin vers le nord-nord-est. Celle décrite hier se retrouve ce soir sur l'Islande, la nouvelle se positionne au sud-sud-est du Groenland, au large de terre-Neuve. Son front chaud s'élève en direction des îles Féroé et l'Écosse (court ruban nuageux) marquant la limite de l'actuelle advection subtropicale et notre futur blocage. L'advection chaude prend ensuite une direction nord-est vers la mer du Nord et la Scandinavie (déviée par l'advection polaire sur l'ouest et le sud de l'Islande autour de la première dépression) : tout s'enchaîne comme prévu. Le front froid est « vertical » (méridien), clairement matérialisé par un autre ruban nuageux, le coude vers l'ouest marquant pour sa part la limite sud de la descente polaire. L'occlusion est visible sur les flancs nord et ouest de la dépression. Sur le sud de l'Europe et la Méditerranée, les bas géopotentiels ont eux aussi progressé comme prévu vers l'ouest. La limite de l'air froid associé se matérialise par les nuages sur le sud-est du pays et des Baléares à la Sicile. L'avancée est parfaitement perceptible par rapport à l'imagerie postée dans le message d'hier. Confirmation avec l'imagerie « air mass », le Z500 et les advections froides (bleues) et chaudes (rouges). Sur l'ouest de l'océan, la basse tropopause et son intrusion stratosphérique froide font écho au Jet (couleur rouge) tandis que la large advection subtropicale précède le Z500 jusque sur l'ouest du pays et le Royaume-Uni (couleur bleu-vert). Sur l'Europe, de la Norvège au golfe du Lion, les tons rouges suggèrent aussi une bande de basse tropopause et la branche de Jet qui l'accompagne alors que plus à l'est, l'air froid humide prend des couleurs violacées. Sur cette coupe longeant nos côtes méditerranéennes issue de la prévision immédiate d'IFS, on retrouve une masse d'air plutôt stable et sèche à l'avant (moitié droite, en direction du Pays basque). Sur la moitié gauche, on commence à percevoir une déstabilisation de la masse d'air avec une hausse de l'humidité. Le déplacement de la masse d'air se faisant Croatie -> Pays basque et que des orages éclatent et ont éclaté du côté de l'Adriatique confirmant cette instabilité, on peut anticiper demain puis après-demain des pluies et orages de l'Italie vers les côtes espagnoles. Demain, les pluies et orages pourront être localement forts, à priori plutôt en mer, peut-être les littoraux et le proche intérieur seront concernés. Après-demain, les Alpes frontalières et le nord et l'est de la Corse pourront être sévèrement touchées par de fortes pluies orageuses. Les pluies seraient plus modérées ailleurs sur les régions méditerranéennes, le sud-est de PACA pouvant néanmoins être également impactée. C'est plus incertain sur le Roussillon : la résultante du couplage surface - altitude n'est pas calé : vent de nord, peu favorable ou vent d'est à nord-est, favorable aux pluies. Sur cette simulation de la PWAT d'IFS pour la nuit de mardi à mercredi, le mouvement tournant centré sur le sud de la Corse des advections humides est net (plages bleues). La levée de l'advection humide est puissante sur l'Adriatique, également anticipée, et remonte la plaine du Pô. Elle vient se heurter à l'arc alpin d'où des pluies probablement fortes à intenses, notamment, pour ce qui nous concerne, sur les sommets frontaliers. Sur le golfe de Gênes, la convergence initiée par les reliefs (Alpes, Corse et Apennins) associée aux forçages orographiques et à une CAPE modérée mais forcée pourraient produire de fortes lames d'eau sur la Haute-Corse. Le couplage entre les forçages de surface / basses couches et les lignes de divergence en haute altitude seront déterminantes sur l'intensité de l'épisode et module fortement les cumuls (ci-dessous) selon la qualité de ce couplage. Par exemple, entre ~ 50 et 200 mm sur la Haute-Corse en fonction du couplage. Les cumuls simulés jusqu'à jeudi 0h sont hétérogènes mais ciblant préférentiellement les zones précitées :- 16 réponses
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Ce topic a une vocation à la dérision et à la rêverie. Cependant, rappelons que CFSv2 a un fonctionnement particulier. Il s'agit d'un ensemble dont les membres ne sont pas initialisés au même moment. À chaque cycle quotidien (0z, 6z, 12z, 18z), 4 membres sont produits, ce qui en fait donc 16 par jour, ceci sur plusieurs jours afin d'obtenir un ensemble complet. Chaque membre a une échéance de 3-4 mois, seul le premier membre de chaque cycle (donc 4 par jour) dépasse les 9 mois. Il y a en gros deux méthodes pour obtenir un ensemble : soit tous les membres sont initialisés au même instant en variant légèrement et arbitrairement certains paramètres, soit en ne variant rien mais en les initialisant en décalé, ce qui est le cas de CFSv2, soit encore en mixant les deux façons (sur du MT en général). Donc, les cartes sur meteociel et postées sur ce topic ne sont que la simulation réalisée par un des membres de l'ensemble. 😉
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Je ne comprends pas bien où tu souhaites en venir avec les cartes postées et le lien avec l'ENSO. Bien sûr, une circulation dominante du type NAO+ (décembre 2022) favorisera une anomalie positive des températures, à l'inverse d'une NAO- ou BL+ (décembre 2023). Les études publiées évoquent un lien au mieux affaiblies entre l'ENSO et la configuration euro-atlantique. La PNA est déjà mieux représentée vis-à-vis de l'ENSO et peut en retour influer sur notre domaine mais c'est, me semble-t-il au travers de ce que j'ai pu lire, très multi-factoriel. Sur deux ans, c'est difficile de trancher entre la coïncidence et une influence de fond. Je t'invite à continuer Toujours est-il que l'ENSO est prise en compte par les modèles, directement et/ou indirectement. Au passage, il y a quelques temps les vérifications des modèles saisonniers étaient discutées sur ce topic. Je viens de retrouver le lien : https://confluence.ecmwf.int/display/CKB/C3S+seasonal+forecasts+verification+plots
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Du 16 septembre au 22 septembre 2024 - Prévisions météo semaine 38
_sb a répondu à un sujet de _sb dans Evolution à plus long terme
L'évènement précurseur de cette semaine se déroule ce week-end : deux éléments qui, conjointement, vont structurer la configuration de la semaine. L'un se situe de l'autre côté de l'Atlantique, l'autre sur le sud-est de l'Europe. Ces derniers jours, un chapelet de dépressions sur l'Atlantique nord-est ont contribué à advecter de l'air subtropical sur le nord-ouest de l'Europe (flèche orange). Cet apport d'air chaud favorise l'élévation du géopotentiel. Au sud du Groenland, une puissante advection d'air polaire via le Labrador (flèche bleue) génère une puissante cyclogénèse en SG. En amont, l'air subtropical se lève vers des latitudes plus hautes (flèche rouge), favorisant là encore la hausse du géopotentiel (air + chaud -> hauteur du géopotentiel plus élevée) sur l'est de l'océan, en direction de la mer du Nord. L'évolution du Jet, liée au gradient thermique, révèle cette succession apport d'air froid en amont puis remontée d'air chaud en aval : Sur le sud-est de l'Europe, des bas géopotentiels stagnent. Les advections de vorticité s'articulent tout autour, davantage sur le flanc oriental, en aval du front chaud où des orages éclatent en ce moment. De l'air chaud en provenance du Proche-orient s’infiltre par le flanc nord (flèche rouge) avec les mêmes facilités pour hausser le géopotentiel. À l'inverse, une advection d'air froid s'effectue vers l'Italie du nord et la France. Ainsi, la descente d'air polaire sur le Labrador incite fortement l'air subtropical à s'élever sur l'est de l'Atlantique, puis la mer du Nord. La puissante advection d'air chaud sur le nord-est de l'Europe contribue à la fois à la construction du blocage sur le nord de l'Europe et initie le décalage des BG en Méditerranée (déplacements du « bleu » vers le « rouge »). On obtient finalement cette carte d'analyse numérique : Ce décalage des HG sur le nord et des BG sur le sud devrait logiquement nous gratifier d'un écoulement continental plus ou moins sec et globalement doux. En effet, l'air est encore doux sur le nord de l'Europe et les remontées des masses d'air depuis la Méditerranée orientale ne serviront pas une forte baisse du mercure ! Cet air, maritime à l'origine, perdra une part de son humidité en survolant l'Europe centrale et ses nombreux chaînes montagneuses. Il reste néanmoins des possibilités d'almentation via la Baltique ou la mer du Nord d'un côté, via l'Adriatique et la Méditerranée occidentale de l'autre, en fonction d'éléments sous-synoptiques (creusements de méso-échelles sous l'air froid d'altitude progressant vers l'ouest). Progression de l'air froid au sud, apport de cyclonisme par l'est : on remarquera entre autres que les T850 entre Islande et Norvège se situeraient entre 10 et 15°C, tandis qu'elles plafonneraient entre 5 et 10°C en Méditerranée. Au fil de la semaine, les gradients se relâcheraient, tant pour la température que le tourbillon (vorticité). Pour la toute fin de semaine, les simulations s'accordent pour une advection plus ou moins froide et cyclonique (CVA importante) en altitude avec une masse d'air douce à chaude en basses couches, le tout dans un environnement bien alimenté en humidité océanique. Dans ce cas, une dégradation orageuse, largement à définir, est possible sur la façade atlantique. Il est possible que cette configuration s'isole sur la péninsule ibérique en début de semaine suivante. Il ne s'agit pour le moment que d'une hypothèse qui initierait alors un épisode méditerranéen. => Toute la moitié sud de l'Europe et les bords de la Méditerranée sont caractérisés par d'importants massifs montagneux. Ceux-ci vont fortement influencés les creusements en surface. La présence des BG en Méditerranée occidentale notamment est un élément essentiel pour une dégradation du temps sur nos régions du sud-est mais elle n'est pas suffisante pour la garantir. Des configurations plus fines, dépendantes de l'écoulement synoptique couplé aux reliefs, vont être nécessaires afin de déterminer les chances réelles de pluies ou de foehn ou encore de Mistral/Tramontane suivant les moments. Toutes le régions méditerranéennes en profiteraient, certains probablement plus que d'autres, notamment la Corse et PACA (plus longues influences des BG que vers les Pyrénées), mais les inconnues sont bien trop nombreuses à cette échelle pour être affirmatif. Il n'est pas nécessaire d'avoir une configuration tranchée pour connaître de fortes pluies en Roussillon par exemple. Les températures devraient y rester douces. Sur le reste du pays, les conditions sont intermédiaires. Si les BG sont un peu plus haut en latitudes, il ferait moins doux, si les HG sont un peu plus bas en latitudes, il y fera plus doux... A priori, aucun froid en vue. Les nuits pourraient être assez fraîches si l'humidité demeure faible. Cette humidité est une variable relativement indéterminée il me semble. Proche de l'équinoxe, l'air encore tiède demande un apport humide plus conséquent quand saison froide pour se condenser et former des couches nuageuses. Comme signalé ci-avant, différentes sources humides sont identifiables durant le parcours des masses d'air (Baltique et mer du Nord au nord, Méditerranée orientale, Adriatique,.. au sud). Seront-elles suffisantes pour diminuer l'ensoleillement (-> Tx moins élevées) et/ou pour ennuager les nuits (Tn moins basses) ? Dimanche, une dégradation orageuse peut être envisagée sur l'ouest (à confirmer et à définir).- 16 réponses
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Le monde sans meteociel Plus sérieusement, en dehors des lectures brutes franco-françaises, on peut noter un accord sur une probabilité élevée (par rapport à la normale) de blocages sur l'Europe et/ou l'est de l'Atlantique. Cela impliquerait une fréquence plus élevée de régime BL+ ou AR (Atlantic Ridge). Nous pourrions ainsi bénéficier ou subir, c'est selon, un hiver proche des normes thermiques, ou modérément doux, avec donc des coups de froid (*) alors que les précipitations seraient déficitaires sauf sur la Méditerranée / Europe du sud. (*) : on parle ici d'une moyenne. Ça ne veut donc pas dire qu'il y aura BL+ ou AR tout l'hiver mais que leurs fréquences d'apparition seraient plus élevées que d'habitude, offrant une probabilité de séquences froides. Entre ces intervalles, une seule période de NAO+ serait suffisante pour moyenner vers des anomalies thermiques neutres ou positives. Notons aussi qu'un blocage sur l'est de la Scandinavie n'aura pas du tout le même effet qu'un blocage sur le Royaume-Uni et qu'un AR vers l'Irlande n'apportera pas les mêmes conditions qu'un AR jusqu'au Spitzberg, pour caricaturer.
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Médias, exagération, désinformations sur la météo
_sb a répondu à un sujet de Ventdautan dans Météo, environnement et société
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Comme toute ville mais particulièrement Marseille en effet la topographie et l'urbanisation jouent un rôle essentiel dans les disparités locales. Marseille-« ville » est construite sur une succession de calanques : on ne fait que monter et descendre d'un arrondissement à un autre, d'un quartier à l'autre, parfois entre le début et la fin d'une rue. Suivant où tu habites dans le 3e, tu peux être sur une crête (proche de Saint Charles ou de la Friche Belle de Mai par exemple) ou dans un creux (boulevard National par exemple). Le cours Julien, dans le 6e, est lui aussi en hauteur alors que la rue de Rome ou la Préfecture toujours dans le 6e sont en bas. Cette succession de déclivité crée des accélérations et des décélérations, de la turbulence, sources de rafales ou de calmes en toutes zones. Les différents bâtiments, souvent hétérogènes et anarchiques dans leur volume et leur orientation ajoutent encore de la friction, source de turbulences hyper localisées. L'avenue Camille Flammarion en est un exemple connu : en aval (par rapport au Mistral) de la gare Saint-Charles, terrain en hauteur et plat (lignes ferroviaires, voies de triages / garages), elle est soumise au vent 365 jours par an, formant une convergence canalisée par des bâtiments d'une dizaine à une quinzaine d'étages orientés dans l'axe du vent. Sur une échelle à peine plus large, les collines du Rove, en amont, au nord-ouest de la ville, et de l'Étoile, au nord, préconditionnent un premier état turbulent : le Mistral y descend en aval et rencontre parfois une étendue plate et lisse (rade), créant sur cette échelle des turbulences. Enfin, encore plus largement, le Mistral est un vent avec une composante catabatique plus ou moins prononcée selon les situations (accélération du vent dû au poids de l'air -> accélération gravitationnelle) initiant déjà un état turbulent lors de son arrivée sur l'ouest-Provence.
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[Best Of] Imageries Satellite 🛰️
_sb a répondu à un sujet de quentinrey dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
Moins dramatique que l'image précédente et plus picturale, à mon goût tout au moins. -
Du 16 septembre au 22 septembre 2024 - Prévisions météo semaine 38
_sb a répondu à un sujet de _sb dans Evolution à plus long terme
C'est possible en effet. J'opte pour l'option fraîche et humide en raison de : - la dominance des BG au sud, c'est-à-dire que c'est l'élément qui apparaît le plus stable et robuste sur les simulations bien que son centre et son intensité évoluent. En surface nous devrions avoir des conditions dépressionnaires plus ou moins marquées, voire un marais barométrique. - la dominance des HG sur l'est de l'Atlantique, éventuellement avec un noyau sur l'Europe du nord. L'humidité atlantique serait rejetée vers de hautes latitudes. En surface, les conditions seraient anticycloniques, plus prononcées à l'ouest qu'à l'est (c'est mon hypothèse selon les raisons précitées), permettant à l'humidité d'origine maritime nordique de s’infiltrer sur une partie nord à définir du pays (nuages bas et/ou bruines). Comme tu dis, il est possible que le vent soit franchement continental au nord et dans ce cas, cela va dépendre des conditions sur le bassin méditerranéen : si Mistral, alors temps plutôt sec au nord avec de fortes amplitudes diurnes probables (réchauffement diurne encore important comme tu dis avec une nébulosité faible de nuit comme de jour). Si Marin et pluies, alors advection méditerranéenne probable par retour d'est et une relative douceur sous des nébulosités possiblement envahissantes. Les deux si (Mistral ou son antagoniste le Marin) dépendent de la conformation des BG sur le bassin. Naturellement, cela pourra évoluer vers une troisième trajectoire ; c'est, à mon avis, ce qui ressort pour le moment.- 16 réponses
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