_sb

Suivant comment la lumière donne, un même nuage apparaîtra plus ou moins menaçant. Ici, il pourrait s'agir de stratocumulus en marge des orages ou encore des secteurs d'alimentation de ceux-ci.

De plus, il semblerait que certaines personnes ne lisent pas vraiment les messages auxquels ils répondent. Il était pourtant spécifié : ce qui devrait se faire pour n'importe quel modèle et ceci sans avoir de connaissances météorologiques ou techniques particulières. En ne regardant que « run par run » le bout de la chaîne de calculs, la règle sera toujours la déception et la satisfaction sera l'exception. L'analogie vaut ce qu'elle vaut mais prenez un long ruban souple et léger. Tenez-le à une extrémité et secouez-le doucement vers l'avant. Il va finir par onduler et peut-être « claquer » à son autre extrémité. Si vous ne considérez que le bout du ruban, vous le décrirez comme instable, toujours à changer de position. Alors que de l'autre côté, votre main bouge à peine et imprime un changement minimal. Si je peux suggérer, plutôt que de prendre du temps à regarder tous les modèles un à un sur meteociel à chaque sortie pour voir si c'est bleu ou rouge, regardez-en que deux ou trois, à votre choix. Essayez alors de comprendre ce qui change dans les autres paramètres pour que le bleu devienne moins bleu ou le rouge devienne plus rouge ... Les premières fois, ce ne sera pas évident puis, petit à petit, vous verrez émerger des pistes et vous ne regarderez plus les modèles avec le même œil ! Au passage, meteociel ne calcule aucun modèle si ce n'est leur propre instance WRF. Les données sont téléchargées depuis les serveurs des divers centres météo dont ECMWF / Copernicus. C'est la même chose pour tous les sites du monde entier. Enfin pour le C3S, Copernicus ne centralise que les données calculées et téléversées par les centres météos (ECMWF, MF, DWD, ISAC, NCEP, EC, Met'Office, etc).

Il s'agit du modèle européen calculé par ECMWF, l'ensemble étendu d'IFS (IFS ensemble extended) à 46 jours qui deviendra officiellement un modèle sub-saisonnier (et non saisonnier, qui est le modèle SEAS5) en fin d'année, lors de la mise à jour de la totalité d'IFS en version 49r1. Il a une bonne fiabilité, surtout si on analyse son évolution dans ses sorties et la convergence des paramètres-clés.

Hello ! La connexion s'effectue bien depuis l'IP associée au token ? C'est bien la même IP ?

D'ici : https://extrememeteo.com/2024/07/23/quelle-tendance-meteo-pour-le-mois-daout-vague-de-chaleur-ou-canicule-possible/

Mise à jour mineure d'ICON le 31 juillet 9z : https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon/pdf_2024/pdf_icon_31_07_2024.pdf?__blob=publicationFile&v=2

MetView : 5.22, eccodes : 2.36.1, cdo : 2.4.2 sous debian Je n'ai pas regardé plus en profondeur et je n'utilise plus, pour le moment en tout cas, ce modèle. Sans entrer dans la technique, peux-tu simplement afficher le paramètre qui te pose souci dans MetView avec la configuration par défaut (peu importe si « joli » ou « lisible »). Est-ce que quelque chose s'affiche hormis le fond de carte ? S'il n'y a que le fond de carte, il est probable que soit jScansPositively soit iScansNegatively soit mal positionné. Si iScansNegatively = 0 alors la latitude du premier point de grille est au nord de la latitude du dernier point de grille Si iScansNegatively = 1 alors la latitude du premier point de grille est au sud de la latitude du dernier point de grille Si jScansPositively = 0, alors la longitude du premier point de grille est à l'ouest de la latitude du dernier point de grille Si jScansPositively = 1, alors la longitude du premier point de grille est à l'est de la latitude du dernier point de grille Pour changer avec eccodes : # exemple à adapter grib_set -s jScansPositively=0 fichierSource.grib2 fichierDestination.grib2 Ça ne sert à rien de modifier ces entrées si les valeurs sont déjà correctes. Donc vérifie Le problème vient d'ailleurs. EDIT : désolé, je viens de me rendre compte que ce n'est pas le paramètre lcc qui t'ennuie (low cloud cover) mais le paramètre 2t. LCC fait référence à la grille : Lambert Conformal Conic. Il y a donc un problème d'encodage du message dans le fichier GRIB. Oublie ce que j'ai écrit plus haut. Essaie simplement de comparer les données de grille encodées pour un message OK avec celles du message défectueux pour éventuellement modifier le champ erroné via grib_set que tu utilises. PS : ouvre un topic spécifique car ce n'est pas le bon sujet ici !

Simulations d'ARPEGE12z à 0.05° pour les prochains débuts de matinée : dépression du point de rosée à 2m (différence entre la température et le point de rosée, 2t - 2d). 0 K correspond à un air totalement saturé, sous les 3 à 4K, l'hygrométrie reste très élevée. L'inconfort sera grand, d'autant que les températures prévues au même moment seront le plus souvent supérieures à 20°C, voire 25°C près de la CA (non montrées).

Excepté SKIRON, ces modèles sont aussi accessible ici, avec interface minimale de comparaison : https://dust.aemet.es/ iScansNegatively = 0; # ou 1 jScansPositively = 0; # ou 1 Par rapport à la définition de la grille. Tu les retrouves dans le dump ci-dessous. Je viens d'essayer avec Metview, je n'ai pas de souci particulier. J'ai extrait la variable lcc que je te propose en téléchargement (5,8 Mo) pour test. Dump (tjrs avec Metview): #============== MESSAGE 1 ( length=6122991 ) ============== GRIB { # Meteorological products (grib2/tables/30/0.0.table) discipline = 0; editionNumber = 2; # Copenhagen (common/c-11.table) centre = 94; subCentre = 255; # Start of forecast (grib2/tables/30/1.2.table) significanceOfReferenceTime = 1; dataDate = 20240725; dataTime = 0; # Operational products (grib2/tables/30/1.3.table) productionStatusOfProcessedData = 0; # Control forecast products (grib2/tables/30/1.4.table) typeOfProcessedData = 3; numberOfDataPoints = 3061036; # There is no appended list (grib2/tables/30/3.11.table) interpretationOfNumberOfPoints = 0; # Lambert conformal (Can be secant or tangent, conical or bipolar) (grib2/tables/30/3.1.table) gridDefinitionTemplateNumber = 30; # Earth assumed spherical with radius of 6 371 229.0 m (grib2/tables/30/3.2.table) shapeOfTheEarth = 6; Nx = 1906; Ny = 1606; latitudeOfFirstGridPointInDegrees = 39.671; longitudeOfFirstGridPointInDegrees = 334.578; LaDInDegrees = 55.5; LoVInDegrees = 352; DxInMetres = 2000; DyInMetres = 2000; # (1=0) North Pole is on the projection plane;(2=0) Only one projection centre is used:grib2/tables/30/3.5.table # flags: 00000000 projectionCentreFlag = 0; iScansNegatively = 0; jScansPositively = 1; jPointsAreConsecutive = 0; alternativeRowScanning = 0; Latin1InDegrees = 55.5; Latin2 = 55500000; Latin2InDegrees = 55.5; latitudeOfSouthernPoleInDegrees = -90; longitudeOfSouthernPoleInDegrees = 0; gridType = lambert; NV = 182; # Individual ensemble forecast, control and perturbed, at a horizontal level or in a horizontal layer at a point in time (grib2/tables/30/4.0.table) productDefinitionTemplateNumber = 1; # Cloud (grib2/tables/30/4.1.0.table) parameterCategory = 6; # Low cloud cover (%) (grib2/tables/30/4.2.0.6.table) parameterNumber = 3; #-READ ONLY- parameterUnits = %; #-READ ONLY- parameterName = Low cloud cover; # Forecast (grib2/tables/30/4.3.table) typeOfGeneratingProcess = 2; generatingProcessIdentifier = 80; # Hour (grib2/tables/30/4.4.table) indicatorOfUnitForForecastTime = 1; stepUnits = h; forecastTime = 0; stepRange = 0; # Specified height level above ground (m) (grib2/tables/30/4.5.table) typeOfFirstFixedSurface = 103; #-READ ONLY- unitsOfFirstFixedSurface = m; #-READ ONLY- nameOfFirstFixedSurface = Specified height level above ground; scaleFactorOfFirstFixedSurface = 0; scaledValueOfFirstFixedSurface = 0; # Missing (grib2/tables/30/4.5.table) typeOfSecondFixedSurface = 255; #-READ ONLY- unitsOfSecondFixedSurface = unknown; #-READ ONLY- nameOfSecondFixedSurface = Missing; scaleFactorOfSecondFixedSurface = MISSING; scaledValueOfSecondFixedSurface = MISSING; level = 0; # Unperturbed high-resolution control forecast (grib2/tables/30/4.6.table) typeOfEnsembleForecast = 0; perturbationNumber = 0; numberOfForecastsInEnsemble = 31; shortName = lcc; name = Low cloud cover; cfName = unknown; cfVarName = lcc; pv(182) = { 0, 2718.28, 3747.09, 4915.59, 6184.63, 7511.83, 8869.1, 10225.2, 11544.4, 12816, 14034.9, 15186.5, 16261.3, 17253.3, 18159.1, 18976.9, 19705.3, 20337.9, 20873.9, 21313.5, 21656.7, 21904, 22056.5, 22116, 22085.5, 21969.8, 21775.4, 21509.3, 21177.9, 20787.5, 20344.1, 19853.2, 19320.2, 18749.7, 18146.5, 17514.8, 16858.7, 16182.3, 15489.6, 14785, 14072.3, 13355.5, 12638.3, 11924.1, 11216.5, 10518.6, 9833.55, 9164.24, 8513.37, 7883.43, 7276.7, 6695.24, 6140.63, 5614.06, 5116.27, 4647.68, 4208.32, 3797.93, 3415.97, 3061.69, 2734.1, 2432.11, 2154.46, 1899.85, 1666.91, 1454.86, 1262.79, 1089.7, 934.543, 796.183, 673.478, 565.264, 470.385, 387.701, 316.106, 254.538, 201.987, 157.504, 120.367, 89.8484, 65.2266, 45.7887, 30.8389, 19.7047, 11.7436, 6.34997, 2.96168, 1.06672, 0.210017, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0.000157254, 0.000780797 ... 82 more values } numberOfValues = 3061036; packingType = grid_simple; # A bit map does not apply to this product (grib2/tables/30/6.0.table) bitMapIndicator = 255; bitmapPresent = 0; values(3061036) = { 1.89368, 2.14758, 2.12805, 1.89758, 1.78625, 1.55969, 1.27844, 1.04993, 0.860474, 0.499146, 0.399536, 0.23938, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.0030518, 0.135864, 0.30188, 0.397583, 0.473755, 0.567505, 0.725708, 0.737427, 0.788208, 0.854614, 0.766724, 0.727661, 0.788208, 0.776489, 0.67688, 0.628052, 0.628052, 0.522583, 0.473755, 0.446411, 0.469849, 0.481567, 0.475708, 0.493286, 0.633911, 0.639771, 0.667114, 0.735474, 0.721802, 0.897583, 1.12805, 1.48352, 2.03235, 2.83899, 3.22375, 3.60461, 4.02454, 3.98938, 3.72766, 3.7511, 3.52258, 3.14563, 3.1593, 3.27258, 3.1925, 3.33313, 3.62024, 3.63977, 3.60071, 3.63391, 3.57727, 3.39954, 3.20813, 2.89563, 2.58899, 2.48352, 2.22961, 1.93469, 1.77063, 1.77844, 1.7843, 1.73743, 1.9054, 2.14758, 2.4093, 2.70618, 3.05774, 3.41321, 3.71985, 4.01672, 4.20227, 4.40735, 4.63782, 4.5929, 4.33118 ... 3060936 more values } #-READ ONLY- maximum = 99.9991; #-READ ONLY- minimum = 0.0030518; #-READ ONLY- average = 49.8308; #-READ ONLY- standardDeviation = 47.9701; #-READ ONLY- skewness = 0.0235101; #-READ ONLY- kurtosis = -1.94769; #-READ ONLY- isConstant = 0; #-READ ONLY- numberOfMissing = 0; #-READ ONLY- getNumberOfValues = 3061036; }

Oui, le DMI a changé domaines et résolutions de leurs modèles, avec celui montré par @oliver88, et celui sur Islande + Groenland. Je n'avais pas rencontré de difficultés avec les nouvelles données du DMI (ni avant d'ailleurs). Pour ton erreur, une valeur erronée de iScanPositively ?

Un quart sud-est, Rhône-Alpes inclus, est assuré de connaître 3 à 4 jours de températures très élevées, supérieures à 35°C sauf les zones littorales soumises à une brise. Des valeurs supérieures à 40 °C sont à redouter, notamment au niveau des fronts de brise (convergence avec la brise marine diurne), dans les vallées, tous les secteurs abrités. Le contexte fortement subsident n'aidera évidemment pas. Autre point à remarquer est l'humidité de surface amenée par les brises marines sur les régions côtières, haussant l'humidex. L'Occitanie « profiterait » de la barrière pyrénéenne et de son foehn pour convertir en chaleur de surface le courant de SW aussi présent sur le domaine occidental de la Méditerranée. Plus à l'ouest, l'Aquitaine ou la Nouvelle-Aquitaine n'est pas encore sûre de son sort, avec une influence océanique encore mal perçue : précoce ou tardive, pénétrante ou mollassonne. Ailleurs, l'incertitude demeure encore, avec probablement une période chaude à localement très chaude de un à deux jours, possiblement trois en se dirigeant vers le sud. L'apport d'humidité devrait y être plus prégnant. Les advections de températures à 850 hPa pour respectivement GFS et ICON 12z. Celles-ci sont très fortement positives (jaune à rouge) puis baissent graduellement avant de s'inverser (vert à bleu). Les bas géopotentiels sont très peu mobiles, contrairement aux thalwegs secondaires y gravitant, responsable de la non-intensification durable de la chaleur sur une large part du pays. On a donc bien une brutale arrivée d'air chaud puis le robinet se ferme progressivement avant d'ouvrir la bonde, si je puis user de cette analogie. Le niveau descendrait petit à petit, plus le courant océanique sera vigoureux, plus cette baisse s'installera rapidement, avec peut-être des orages de transition (pas sûr). Cependant, les simulations actuelles font davantage état d'un vent mollasson en allant vers le sud. Pour le sud-est, un courant océanique est surtout synonyme de vent de terre, donc d'un maintien de la chaleur et d'une baisse de l'humidité.

=> Le risque de (très) fortes chaleurs se poursuit, acquis sur une partie sud encore à définir du pays, restant flou sur le reste du pays. L'air sec en basses couches semble également acté, c'est moins le cas en altitude. Pour les T850, lundi, soit H120, l'ensemble européen évolue de la façon suivante sur les 6 derniers cycles 12z : Pour rappel, à gauche, les lignes représentent la moyenne de l'ensemble, les plages de couleurs représentent l'écart-type normalisé sur les trente derniers 12z, ce qui permet de situer les zones où l'ensemble, pour chaque échéance, a rencontré le plus de difficultés depuis 30 jours. À droite, les lignes matérialisent les valeurs déterministes et les plages de couleurs l'écart-type « classique », celui de l'ensemble en cours. On constate qu'il y a très peu d'évolutions pour un quart sud, que ce soit chez l'ensemble ou le déterministe. Plus au nord, la variabilité reste présente. Sur la colonne de gauche, on note que malgré une échéance plus proche à chaque cycle, la confiance de l'ensemble ne s'améliore pas sur un secteur qui n'est pas anodin : des côtes mauritaniennes et marocaines au golfe de Gascogne jusqu'aux confins nord de la Caspienne (ruban violet). C'est pile la trajectoire de l'advection chaude qui nous intéresse. Cette défiance de l'ensemble sur cette zone est donc caractéristique depuis 30 jours. Depuis un mois, nous avons eu plusieurs advections chaudes sur cet espace, et donc plusieurs thalwegs océanique. Et, effectivement, à chaque fois, la portée des advections était assez mal appréhendée. Parallèlement, le constat est le même sur la colonne de droite. On retrouve le même ruban violet aux mêmes endroits. Par ailleurs, les régions méditerranéennes subissent depuis peu des valeurs élevées de températures, ce qui corrobore une montée LT et basses fréquences des masses d'air subtropical. Dans ce cas, le sud-ouest, via les Pyrénées, finirait par subir un foehn. C'est effectivement une forte probabilité pour ce début de topic. Il y a une cohérence entre l'observation sur le sud-est et la prévision sur le sud-ouest. Pour mercredi, soit 48 heures après les cartes précédentes, l'évolution à la hausse des simulations des T850 restent très limitées à une frange sud. La confiance LT de l'ensemble reste peu représentative alors que l'écart-type du dernier cycle est élevé, trahissant la mauvaise prédictabilité de l'ensemble. En consultant l'évolution de l'ensemble étendu d'IFS sur ses 9 dernières sorties, le constat est encore une fois le même : La tendance au net réchauffement se maintient, quasi acquis sur une bande sud, incertain ailleurs. On y voit aussi, outre l'advection chaude sur l'extrême nord-est de l'Afrique en direction du nord de l'Italie (matérialisée par la dorsale), l'advection froide vers le Sahara (plage bleue +/- marquée) limitant de fait une advection purement saharienne. Cela a son importance puisque cela implique une influence océanique. À mon avis, c'est le degré de cette influence qui va déterminer l'intensité des températures, tant au sud qu'au nord (hors régions méditerranéennes sous influence directe malheureusement). Comme vu plus haut, les Pyrénées joueraient leur rôle en foehnant la masse d'air sous les 700 hPa. Au-dessus, c'est plus incertain. Exemple avec le cycle de ce soir : Il ne s'agit ici que d'une sortie pour mardi mi-journée aux niveaux 850, 500 et 300 hPa pour l'humidité relative. À 850 hPa, sans surprise, l'air est globalement sec. Plus on s'élève en altitude, plus l'air est humide indiquant une influence océanique grandissante. Et, accessoirement, la présence d'un voile nuageux plus ou moins épais diminuant le chauffage solaire au sol et donc les valeurs atteintes. Ce n'est qu'une simulation, illustrant cette influence atlantique au détriment d'une influence continentale saharienne comme nous avons connu l'été précédent par exemple. À plus petite échelle et en surface, les différences restent nombreuses. Exemple avec le vent à 10m et la Tx sur le cycle d'hier soir, à gauche, et le cycle de ce soir, à droite : Hier, vent de terre, permettant, avec le foehn, d'obtenir des valeurs simulées très élevées. Ce soir, avec un vent marin, les Tx demeurent hautes mais avec un bon cran en moins. Autant d'incertitudes qui impactent la prévision. En conclusion, le risque de fortes à très fortes chaleurs subsiste et tend à s'accentuer lentement vers le nord mais l'intensité et la durée sont encore floues. Près de la Méditerranée, la chaleur restera forte. Il fera donc chaud à peu près partout c'est quasi certain sur deux ou trois jours. Peut-être très chaud, peut-être certains départements passeront en vigilance canicule, cela reste une éventualité à considérer. Les précipitations devraient être absentes au moins sur la première moitié de la semaine, sauf peut-être près de la Manche, de la Normandie aux Hauts de France/Ardennes, en marge. Ensuite, il est possible que l'influence océanique reprennent plus franchement la main sur une plus large partie nord du pays. Les faits sont tétus. Je ne vois pas pourquoi être un tant soit peu objectif serait un problème, ou pire, une honte. Quant à y mêler le réchauffement climatique, c'est confondre les choux et les navets.

Je ne dois pas regarder le même modèle ou IFS a un clone low cost quelque part. Comme cela a été dit, il y a une tendance nette au réchauffement par le sud, notamment le sud-ouest mais l'ensemble n'a pas atteint les niveaux cités. Il n'est pas nécessaire d'amplifier les simulations pour donner un poids au risque de (très) fortes chaleurs (ce terme me paraît plus à propos que canicule à 7-10 jours d'échéances). Ni de le minorer. Mais d'être un tant soit peu objectif. Le risque devient plus sérieux pour un un quart sud. Le risque, pour le moment en tout cas, est un dégradé sud/+chaud -> nord/-chaud, à l'instar de la simulation de la configuration hebdomadaire, ici GEFS pour changer mais IFS ENS est dans la même ligne : Nous aurions une situation de blocage sur l'Europe du nord avec une propension à nous placer dessous, sous de (faibles ?) ondulations peu mobiles. Ce serait donc sur ces ondulations que la question « très forte chaleur » se poserait. - l'amplitude des ondulations serait-elle suffisante (les advections positives de températures seraient-elles suffisamment puissantes => jusqu'à quelles latitudes) ?) ? - Ces advections (et donc cette amplitude) seraient-elles suffisamment durables ? - Quelle serait la longitude du thalweg ? Proche => moins chaud, plus éloigné => plus chaud. Cette simple carte moyennée sur la semaine du topic résume cette incertitude : -> la composante dominante du courant resterait zonale (= chaleur présente mais limitée, plus au nord qu'au sud) -> les ondulations visibles dans la moyenne sur 7 jours indiquent les possibilités d'advections sahariennes (= chaleur forte a minima et sèche, plus au sud qu'au nord).

Cette fraîcheur temporaire est bonne à prendre en effet, en ce qui me concerne. À la station MF d'Aubagne, la Tn du jour atteinte à 14h12 avec 17,9°C (soit la moitié d'hier à la même heure !), Tx de 29,6°C peu après 11h30. 8,2 mm sous des averses modérées à temporairement fortes, orageuses au passage de la ligne, le plus gros est passé plus au nord ou plus au sud ou plus à l'ouest. Jusqu'à 62 km/h mesuré à l'avant de la ligne.

Les différences s'amenuisent de plus en plus et, à terme courant 2025 ou 2026, le déterministe aura disparu. La tendance de fond reste malgré tout à un réchauffement par rapport aux derniers jours du topic précédent. L'IFS ENS ÉTENDU est également sur cette ligne. Ceci dit, ce signal n'est pas intense (60% ?) et il est possible que la configuration actuelle se maintienne avec quelques nuances plus estivales (40% ?) ou se maintienne tout court. L'humidité est indéfinie, présente comme absente. Les BG demeurent proches dans les simulations du moment. Dans un écoulement de SW à WSW, ce réchauffement sec initié par le SW, avec un peu de foehn pour aider, garde une bonne probabilité mais la question serait surtout de savoir si les régions plus au nord en bénéficieront au-delà d'une ou deux hypothétiques journées. Résumé par IFS ENS 0z en entrée de topic (probabilités vents, précipitations, températures) : La probabilité de Tx > 35°C durant au moins 3 jours consécutifs par GEFS 0z : (https://ftp.cpc.ncep.noaa.gov/) Les clusters d'IFS ENS 0Z illustrent bien le caractère éclaté de la simulation échangé puis haut : Pour la fin du topic précédent, soit VSD -> 2 groupes et pour la début de ce topic, soit LMM -> 6 groupes

Plusieurs causes possibles à cette interruption de la connexion par le serveur distant, avant la fin de la transaction. Cela peut être dû à une surcharge du serveur de MF (serveur sous-dimensionné), ce qui semble arriver régulièrement. Ce peut être aussi par une malformation de la requête, par une configuration inappropriée d'un firewall, etc. Par ailleurs, comme je l'ai déjà indiqué, supprime ce qui est inutile dans ta requête tels que les subset lat et lon. Cela diminuera les sources potentielles de dysfonctionnements.

Si tu n'indiques pas à curl un fichier de sortie, la réponse sera automatiquement transmise à la sortie standard (= STDOUT), par défaut généralement le terminal dans lequel tu as lancé la commande. Dans le cas d'un téléchargement de données binaires (et aussi le plus souvent pour des données textuelles un tant soit peu longues), il est chaudement recommandé d'indiquer une sortie autre que la sortie standard (sauf cas particulier ou pipe). Ainsi, ajoute après wmo-grib « --output mon_dossier/mon_fichier_binaire.grib2 », dont le chemin peut être relatif au répertoire courant (celui dans lequel a été exécuté le script). curl -X 'GET' \ 'https://public-api.meteofrance.fr/public/arpege/1.0/wcs/MF-NWP-GLOBAL-ARPEGE-005-EURAT-WCS/GetCoverage?service=WCS&version=2.0.1&coverageid=CONVECTIVE_AVAILABLE_POTENTIAL_ENERGY_MAX__GROUND_OR_WATER_SURFACE___2024-07-16T06%3A00%3A00Z&subset=time%282024-07-17T18%3A00%3A00Z%29%26subset%3Dlat%2836.94524836739841%2C52.80950617989841%29%26subset%3Dlong%284.4441068397667145%2C36.17262246476672%29&format=application%2Fwmo-grib' --output dossier/fichier.grib2 \ -H 'accept: application/wmo-grib' \ -H 'apikey: XXXX'

Les profils verticaux simulés montrent en effet un profil identique à l'adiabatique sèche en basses couches sur l'ensemble de notre bassin pour ce vendredi. L'air sec favorisera de très fortes valeurs. En contrepoint, on peut aussi noter une intrusion humide à l'étage moyen, aux alentours des 600 à 400 hPa. Celle-ci est unanimement simulée mais son intensité est discutée. Par exemple, la dépression du point de rosée y varie d'une valeur proche de 0 (voile bien en place) à proche de 10 (ciel clair, advection humide insuffisamment forte). La présence ou non de nébulosité à ces niveaux d'altitude affecteront les extrema atteints.

En prévisions immédiates, pour rappel, le DWD propose aussi ces outils : https://www.dwd.de/EN/weather/rsmc_nc/rsmc_node.html

En marge, le DWD a ajouté ce mois-ci quelque paramètres supplémentaires en accès ouvert (ICON-D2, ICON-EU et ICON). https://opendata.dwd.de/weather/nwp/

Il faut bien commencer, donc je te souhaite de continuer à enrichir ton site Je me permettrais une remarque sur la forme : la lisibilité est très médiocre avec le texte en gris sur un fond « photos ».

Les replays de ces deux jours sont dispos : - https://amsweatherband.org/index.cfm/weatherband/articles/attribution-science-helping-to-understand-weather-in-a-changing-climate/ - https://amsweatherband.org/index.cfm/weatherband/articles/global-weather-modeling-where-we-are-and-what-the-future-holds/ - https://amsweatherband.org/index.cfm/weatherband/articles/citizen-science-advancing-weather-and-climate-science-one-observation-at-a-time/

L'intérêt est de partager du code informatique La météo et la climato utilisent l'informatique à foison, suivant les échanges, du code peut être partagé. L'autre intérêt est d'utiliser une coloration syntaxique mettant en exergue la grammaire du langage pour une lecture aisée. Dans le message, le code ne serait pas mis en valeur.

Tu peux trouver des archives « récentes » d'AROME et ARPEGE, un mois max, ici : https://mf-models-on-aws.org/ Je garde trois semaines (pas la totalité des cycles), le stockage devient trop important sinon.

Au nord-ouest immédiat de l'Irlande, Yana, ainsi nommée par l'université de Berlin, est devenu une dépression mature proposant un enroulement caractéristique. Sur le continent, la goutte froide sur l'Italie, hier sur la côte toscane, est ce soir sur l'Emilie-Romagne, particulièrement centrée sur Ferrare. Une faible trace au sol, Zoe, est sur la Bavière générant des axes orageux depuis l'ensemble de notre façade est jusqu'à la Pologne et aux portes de l'Ukraine. La seconde goutte froide continue de tournoyer près des côtes portugaise, favorisant l'éclosion d'orages sur l'Espagne et les côtes kabyles jusqu'à la chaîne pyrénéenne. Conforme à sa définition, cette goutte froide ne donne pas de trace au sol, elle n'est donc pas nommée. Entre les trois, une grande partie de la France est au calme, au soleil, avec des températures en hausse grâce à une légère dorsale d'altitude. L'humidité synoptique se révèle à 700 hPa, niveau standard, avec ces trois éléments identifiables :