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  1. On peut garder un œil sur le début de semaine, notamment mardi et/ou mercredi. Pour l'heure, deux évolutions sont envisagées : - une première, majoritaire, avec un thalweg peu profond, pilotant un courant WSW sur nos régions -> pluies faibles à modérées - une seconde, minoritaire, avec un thalweg plus profond et de plus courte longueur d'onde, pilotant un courant SSW sur nos régions -> fortes pluies Une solution intermédiaire ? UKMO 12Z le plus extrême :
  2. La question est posée depuis longtemps en effet, sur le forum et en interne. Et la réponse bugue (pour coller au topic ! 😛) J'entends très bien les arguments - gourmands en ressource et - cartes inutilisées. J'y ai pensé depuis longtemps aussi. Cependant : - pour l'inutilisation des cartes, c'est un faux argument. Si les cartes sont régulièrement bloquées, non mis à jour, etc, forcément, personne ne les utilisera. - pour la gourmandise en ressource, ça se discute. La question fondamentale est de savoir ce qu'est Infoclimat : - une base de données observations et climatologie, avec des outils dédiés spécifiques ? - une base de données sur la météorologie et le climat, avec des outils dédiés spécifiques ? Dans la première définition, la prévision n'a rien à y faire ou si peu. Dans ce cas, on peut aussi se demander la raison de la rubrique Prévisions et ses nombreuses sous-rubriques en tête du forum si la prévision n'entre pas dans la définition d'Infoclimat. Au mieux, devrait-elle être reléguée en bas avec un minimum de sous-rubriques. À l'inverse, sa forte et active présence sur le forum n'est-elle pas l'illustration de l'intérêt de la prévision pour la communauté et pour Infoclimat ? Et y associer en partie les pics de visites avant et pendant les épisodes météorologiquement forts ou intenses. Dans la seconde définition, la prévision entre de plein droit et devrait donc être soutenue et développée (techniquement et vers des contributeurs et contributrices possibles). Ce qui demande des ressources et, par conséquent, de savoir où Infoclimat veut aller (sinon ce sont des ressources utilisées à perte). Statuts : Ce n'est pas simple c'est vrai, il faudra trancher un jour ou l'autre. Ou finir par constater le décès de fait de la prévision sur IC, faute de données et de contributions. Pour ma part, c'est évidemment la définition 2 qui a ma préférence.
  3. Tu avais d'ailleurs envisagé cette option « fraîche - humide » en écrivant prudemment que l'enracinement des HG n'était pas acté. C'est un danger si on a une lecture trop brute des modèles teintée de ressentis sur le fait que « la chaleur gagne toujours ». Le cas est fréquent mais pas systématique, surtout lorsque la configuration gagne en dynamisme. Puisque tu regardes dans le rétroviseur, dimanche dernier, le 5, la masse d'air simulée de façon déterministe pour l'ensemble du week-end était très douce dans un contexte anticyclonique. Seule la fin de journée de dimanche présentait des prémisses orageux, ce qu’annonçait aussi MF dans sa vigilance LT. En altitude, la configuration était vue molle. Comme ça, une prévision chaude et sèche était cohérente. Pourtant, avec les mêmes modèles déterministes, sur l'océan, loin vers l'ouest, le gradient thermique se resserrait fortement, le Jet s'orientait au NW et la composante méridienne aval s'affaiblissait. Tout en gagnant vers l'est. Ce n'est pas automatique mais c'est typique des configurations à agitations sur l'Europe, été comme hiver, où l'Europe passe sous l'influence directe des BG en écoulement de NW. En saison chaude, le résultat n'est pas aussi tranché qu'en saison froide. L'option pluvio-orageuse en contexte dépressionnaire était en effet à considérer. Au fur et à mesure des sorties, un dynamisme accru s'est maintenu dans les simulations avec une orientation du Jet à l'WNW, toujours bas en latitude, nous plaçant toujours du côté dépressionnaire. En aval, la divergence demeure forte en haute altitude, associée en basses couches, à une advection synoptique humide. Cela devrait favoriser dimanche une convection profonde en renforçant les forçages d'échelles plus fines. Le timing précis est encore à discuter mais, pour ma part, je suis enclin à suivre le prévision de Nico14. Pour la suite immédiate (lundi et/ou mardi), appartenant au topic suivant mais liée à celui-ci, grossièrement plus le Jet aura une composante zonale importante, moins le caractère orageux serait marqué et plus le « temps serait perturbé » (plus frais et pluvieux, temporairement venteux). Et inversement. Ces derniers jours, la composante méridienne (N) diminue au profit de celle zonale. Tout aussi schématiquement, plus le Jet sera bas en latitude, plus les chances d'un passage pluvio-orageux en Méditerranée seront élevées.
  4. La sortie de mai du modèle saisonnier de MF maintient l'orientation d'un écoulement moyen de SW pour l'ensemble de l'été. La différence avec les étés très chauds et secs est que, pour le moment, l'incertitude est suffisamment grande sur l'axe longitudinal de cet écoulement : - plutôt sur l'Atlantique, il favorisera les épisodes très chauds / caniculaires et secs ; - plutôt sur le continent, il favorisera les épisodes chauds et humides (orageux, sinon pluvieux, et tempérés par l'influence océanique).
  5. https://www.infoclimat.fr/modeles/ GFS (tous les domaines) est bloqué au cycle du 6 mai 2024 18Z. GEFS reste bloqué au cycle du 29 novembre 2023 00Z et le passage aux 30 membres n'est pas réalisé. IFS (tous les domaines) demeure bloqué au cycle du 18 octobre 2022 00Z. AROME tous les paramètres sont bloqués depuis longtemps. Seul subsistait les températures à 2m. Ce dernier est désormais bloqué au cycle 18Z du 6 mai. Les interfaces ARPEGE et AROME « nouvelle génération » ont toujours un affichage aléatoire. J'ai l'impression que les données sont arrêtées au cycle du 6 mai 18Z C'est juste un rappel (sauf pour GFS, AROME/ARPEGE et les 2t d'AROME dont les blocages sont nouveaux). Peut-être une histoire de disque plein ?
  6. Des bas géopotentiels transitent en plein centre de la France en ce début de journée. Les pluies et les nuages s'y enroulent parfaitement !
  7. Le déterministe d'IFS et son contrôle suivent désormais (depuis la version 48r1) la même configuration (résolution, schémas, paramétrisations...), à quelques nuances près négligeables à ces échéances. Le déterministe disparaîtra même (49r1 et 50r1 planifiées respectivement en octobre 2024 et 2025) Il est donc normal que les deux courbes s'apparentent. Les deux principaux déterministes ce soir consolident une vision d'ensemble, à savoir : -> un thalweg profond, s'étirant du Groenland à la péninsule ibérique ; -> une dorsale s'élevant de l'Afrique du nord jusqu'à la Scandinavie ; -> ces deux éléments progressant lentement vers l'est. Vue ainsi, nous aurions des échanges méridiens poussés. Avec des possibilités de chaleur sèche ou de chaleur humide (= orageuse). Cependant, cette vision d'ensemble est teintée de nombreuses nuances telles que : -> la longueur d'onde du thalweg (plus ou moins évasé) ; -> l'amplitude du thalweg (plus ou moins profond vers le sud) ; -> des advections thermiques très différentes en amont du thalweg (impactant les deux points précédents) ; -> des advections humides tout autant incertaines. Ce qui semble probable est l'influence dominante du thalweg, pilotée par un écoulement de SW ou de S. La dorsale, plus à l'est, favoriserait la persistance du temps concret qui se réalisera, avec un lent décalage vers l'intérieur du continent. C'est la tendance actuelle me semble-t-il. Plus finement, la probabilité orageuse est forte, avec une advection humide, malgré des incertitudes, suffisamment forte pour soutenir des orages. Il me paraît délicat de choisir entre une dégradation purement orageuse forte ou pluvio-orageuse de faible intensité puis son étendue et son déplacement. Il est probable aussi que d'autres perturbations suivent, de nature là aussi hésitante pour le moment (les échéances sont lointaines cela dit !). À noter que le midi méditerranéen pourrait aussi en profiter. Ce n'est pas gagné, ce n'est pas interdit non plus. L'option sèche, si elle n'est pas exclue, est tout de même minoritaire. Différence IFS - GFS dans leur cycle 12z respectif :
  8. L'ambigüité de la situation pour demain et la nuit suivante subsiste. Je n'ai pas eu le temps de regarder en profondeur mais je constate : -> la configuration d'altitude est identique sur toutes les simulations, avec un noyau de BG sur le nord-ouest du pays, un vent de SW sur nos régions et de la divergence marquée. -> un lapse rate limité en moyenne troposphère et peu de CAPE excepté en vallée du Rhône -> une convergence en surface -> des modèles globaux ou régionaux larges plus généreux que les modèles régionaux fins. -> des simulations sur la (ML)CIN disparates, de même que sur la PWAT où les advections humides font le grand écart. => Je ne suis pas allé plus loin, l'évolution générale se dirige vers un assèchement progressif sur les côtes et les plaines, excepté la BVR. Les reliefs paraissent exposés, les forçages orographiques seraient déterminants. Pour autant, vue comme ça, les « surprises » sont possibles, à 24h d'échéance, le delta est suffisamment grand encore.
  9. Ce chapelet de dépressions depuis l'arc antillais jusqu'à l'Allemagne illustre sans doute possible le courant de SW actuel sur l'Atlantique. On remarque aussi une faiblesse du champ entre Açores et Portugal où les structures nuageuses sont moins organisées. Cela laisse la possibilité à une advection subtropicale de s'élever suffisamment vers le nord pour casser cette dynamique de SW et générer un rafraîchissement sur l'Europe occidentale, à l'arrière de la dépression actuellement située au sud immédiat de l'Irlande. Ce rafraîchissement gagnera l'ensemble du pays lundi pour deux à trois jours avant un redoux par l'ouest. Cette poussée subtropicale devrait être suffisante pour forcer le système dépression/bulle froide d'altitude sur le sud de l'Irlande à se diriger quelque part en Méditerranée. Le début de semaine pourrait ainsi y être temporairement pluvio-orageux et cet épisode se prolonger sur la façade occidentale de la botte italienne jusqu'au golfe de Gênes, impactant peut-être une partie est et alpine de PACA.
  10. Publication tardive par le DWD du communiqué précisant cette mise à jour : https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon/pdf_2024/pdf_icon_17_04_2024.pdf?__blob=publicationFile&v=2
  11. Une mer formée au débouché du Cap Sicié et de l’îlot des Deux-Frères, un petit fetch est présent. Difficile de tenir debout au-dessus du cap, juste sous l'ancien sémaphore, le vent d'WNW est localement accéléré par effet Venturi et les versants abrupts du massif. Il est encore frisquet, blouson fermé et col remonté alors qu'à l'abri, le t-shirt seul est de rigueur. Un voile de haute altitude ce matin, encore visible au nord et à l'est en milieu de journée : le sondage de Nîmes à la mi-journée indique d'ailleurs une dépression du point de rosée faiblissant vers les niveaux 400-300 hPa. La pointe du Maregau est au premier plan, le Cap Cépet (85 km/h de secteur W, à 115m) au second, puis le Cap Brun formant l'entrée de la rade de Toulon, la presqu'île de Gien en fond et les Maures. Les îles d'Or restent discrètes encore. Le Coudon ferme à l'est les Monts toulonnais. Le maquis du massif est luxuriant, très plaisant à voir ! Plus calme à Aubagne, avec 41 km/h de secteur W et 19,2°C au mieux.
  12. Un thalweg encore mal défini pourrait nous concerner lundi.
  13. ICON-EU & ICON-D2, calcul et diag de la visibilité : https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon_d2/pdf_2024/pdf_icon_d2_23_04_2024.pdf?__blob=publicationFile&v=3
  14. Que le Languedoc Roussillon en profite pleinement !! Sur PACA, hormis l'E83 et le 06, cela reste anecdotique, demain devrait être un peu plus arrosé, probablement un peu plus dans les terres que près des côtes en raison d'un vent s'orientant progressivement à l'W puis WNW assez fort. Une ligne de convergence traverserait la région d'ouest en est. On pourra surveiller aussi les cumuls sur la montagne corse. Lundi, c'était sirocco mou : sables, chaud et sec : vent en altitude de sud avec courbure anticyclonique. Jusqu'à 25.5 °C à Aubagne-MF Hier mardi, les altostratus se sont étalés, lâchant quelques gouttes, le soleil a réussi quelques percées encore appréciées. En latitude, la courbure tend à devenir légèrement cyclonique et s'oriente SSE. Photo prise de la Cadière d'Azur (83), plein nord, sur la longue barre rocheuse du massif de la Sainte Baume. Jusqu'à 24.2°C à Aubagne-MF grâce aux brèves mais généreuses éclaircies. Aujourd’hui, les nuages sont plus lourds et plus épais. Les averses locales se sont succédées, l'eau s'évaporant pour une bonne part en cours de descente en raison d'un vent d'est assez fort asséchant les très basses couches. Vers les 60 à 70 km/h vers le sommet du Garlaban. Marseille a pu bénéficier temporairement de quelques rayons de soleil alors que la Côte bleue et le Rove essuyaient une averse. De l'autre côté, vers l'est, une autre averse balayait le Pic de Bertagne et les contreforts ouest de la Sainte Baume, englobant Gémenos ou encore Cuges. En altitude, la courbure est totalement cyclonique mais avec une très faible profondeur, limitant les précipitations. À Aubagne-MF, la Tx a atteint 19,4°C, pour un très maigre 0.4 mm, pour 2 mm à Cuges et 2.8 mm à Plan d'Aups
  15. Comme anticipé, ces configurations GASC apportent des pluies généreuses là où la circulation est cyclonique. À l'avant, c'est en revanche le « sirocco mou » lorsque la courbure est anticyclonique : chaud et sec. C'est le cas aujourd'hui sur PACA, notamment Aubagne, avec ciel voilé de sables et de cirrus, d'altocumulus. Il fait chaud, 25,5°C avec une humidité relative faible, proche de 30% et un vent d'est à sud-est modéré. Vers le Garlaban, à l'ouest-nord-ouest :
  16. Un blocage est présent de l'Atlantique au nord de l'Europe, évoluant suivant les scénarios entre un omega plus ou moins bien formé et un BL+. Dans les deux cas, les BG sont bas en latitude, particulièrement sur le sud-ouest de l'Europe et la Méditerranée garantissant des pluies, parfois orageuses, sur le sud de l'Europe dont une moitié sud-est du pays. Blocage et omega atlantique nous plaçant sur le « pied » aval selon GFS puis les clusters IFS où le constat est le même :
  17. L'ouest de notre bassin bénéficie de pluies durables ! En première grandeur, le gradient d'altitude se maintient favorablement, avec un champ de pression plus bas sur l'Espagne et plus généralement l'est de l'Atlantique et plus haut sur la Méditerranée et l'Europe centrales. En second, la quantité d'eau disponible reste conséquente, entre 20 et 30 mm, voire plus, des Baléares au golfe du Lion. En surface, la configuration est molle sur Lion, n'incitant guère à des orages diluviens mais plutôt à des pluies soutenues et durables, localement orageuses, par salves. Du côté de PACA et de la Corse, ce même gradient d'altitude devient +/- anticyclonique, limitant les ascendances et les précipitations. Guy Plaut parlerait de « Sirocco mou ». Il faudra attendre la journée de mardi et les suivantes, a priori, pour voir la situation devenir pluvieuse, peut-être un peu plus orageuse que sur LR, de ce côté-ci du Rhône. Sur la semaine qui arrive, l'écoulement sur le bassin sera tantôt +/- cyclonique, tantôt +/- anticyclonique, tant sur LR que sur PACA et Corse. L'humidité semble diminuer graduellement, une fois le forçage principal évacué vers l'Italie. On alternait ainsi entre éclaircies et passages pluvieux, localement orageux. De l'air froid résiduel en altitude sur le nord de l'Italie permettrait, avec la saison avançant, des orages diurnes sur l'E-PACA, la Corse. Sur le plus long terme et totalement hors topic, le champ de pression semble remonter sur la Méditerranée occidentale, annonçant un temps sec et chaud. Toutefois, cette phase serait transitoire (quelques jours, une semaine ?) avant l'établissement d'un nouvel épisode durable de gradient (- sur l'W, + sur l'E), simulé tant par les modèles saisonnier que sub-saisonnier. À ces échelles, nous pourrions demeurer en courant de sud anticyclonique, chaud et sec, ou cyclonique, doux et humide. Disons que les portes ne se referment pas encore sur les prochaines semaines.
  18. _sb

    Le Rugby sur IC !

    Hello ! Peu habitué au rugby féminin, le tournoi féminin est très agréable par l'équipe de France. Excellente cohésion et solidarité d'équipe, beaucoup de technicité, belle vision du jeu, initiatives et agressivités positives, endurance, une dose de « rugby champagne », un rugby qui tend plus vers les origines du jeu que chez les hommes, bref, beaucoup de plaisirs à les voir jouer. En attendant le France - Angleterre ce week-end...
  19. Désolé, je n'ai pas eu le temps de lire tous les messages précédents mais oui les probabilités sur W-LR sont en nette hausse. Je n'y croyais pas il y a quelques jours. Le risque de « foehn » avec un courant qui se maintient au SSW n'est pas nul pour autant. Pour demain, on surveillera l'éventualité d'orages très pluvieux en gros de Marseille à Fréjus, avec glissement d'ouest en est : un phasage local intéressant semble possible entre une convergence de surface et une divergence d'altitude, un peu de CAPE et un apport humide en basses couches et des couches supérieures plus sèches. Sans doute pas la situation photogénique de l'année mais de fortes intensités sont envisageables. MF a d'ailleurs mis le 13 et le 83 en jaune orages.
  20. Le sujet n'est pas nouveau et je te remercie de le remettre un peu en lumière. Il y a plusieurs raisons à ce que tu décris. - Comme l'indique @jp59, le lien entre Prévisions et Histoire d'Infoclimat est ténu. C'est sans doute la raison principale. Il y a toujours eu de la prévision sur IC, et même avant, sur OrageNet (IC est issu de sa fermeture et de sa scission). D'une part, l'observation dont l'installation et la maintenance de stations, est une activité concrète, palpable, immédiate dont l'investissement que chacun y met (temps, argent, etc) est rapidement visualisable. La climatologie s'appuie pour une large part sur l'observation. D'autre part, la prévision demande des ressources plus importantes (compréhension des phénomènes atmosphériques complexes, voire ceux de la glace, du sol et des océans selon ce que l'on cherche) qui demandent des disponibilités fortes (temporelles, mentales, etc) alors que le retour sur investissement est nettement plus lent et aléatoire. À cela s'ajoute le fait qu'à cette lointaine époque (!), les simulations accessibles étaient très peu nombreuses comparées à celles d'aujourd'hui, pouvant frustrer certain-e-s (mais obligeant aussi le passionné à analyser et réfléchir davantage). - De ce lien, la Prévision est restée le parent pauvre si je puis dire : interface désuète, contributeurs peu valorisés et aussi activité particulièrement chronophage. Mettre en avant la prévision, même automatique, sur IC revient à se plonger dans le code et, avant, à concevoir comment (interface, ergonomie, outils, etc etc). Pas simple du tout et les messages de @Fred59_ le rappellent depuis des années. Une station peut rester active longtemps même si personne ne s'en occupe, ou presque. Si la personne arrête de mettre à jour ses prévisions, ça s'arrête immédiatement. - Les données et simulations à caractère prévisionnel s’apparente de plus en plus à de la consommation de masse. Ainsi, sans comprendre la météorologie et /ou les sciences de l'atmosphère en général, il devient possible, voire facile, de réaliser une prévision et de la mettre en ligne, dont les nombreux sites et applications douteux que tu évoques. Que ce soit automatique ou avec un humain. L'objectif serait d'apporter de la plus-value, comme le fait IC pour l'obs et la climato par exemple. Sinon, à quoi bon réinventer la roue ? Cette consommation brouille forcément et fortement le message mais ça permet aussi aux personnes désireuses d'apprendre et aux autres de s'essayer à la prévision sous forme de hobby ou autre. Loin de moi l'idée du « yaka fokon ». Le chantier est colossal et commencerait déjà par un point de l'existant. La plus-value serait justement une expertise humaine, principalement amatrice, puisque cela reste le cœur d'IC (mais les pros et les scientifiques seraient les bienvenus !). Plutôt que de se contenter de l'automatique qu'on retrouve 1000x ailleurs. À titre d'exemple, lorsque je suis entré dans l'équipe de prévisions d'IC (oui il y en a une) nous étions 4 ou 5 contributeurs réguliers sur le plan national (+ des contributeurs régionaux/départementaux https://www.infoclimat.fr/previsions-regionales-meteo.html et hors Conseil d'Administration). Je suis seul depuis bien un an, avec l'aide parfois de @Matt392 que je remercie. Je ne blâme personne, bien au contraire, car je suis le premier à n'émettre un bulletin qu'épisodiquement. Ce n'est pas l'envie qui manque mais le cumul de contraintes personnelles, liées à IC, liées au site, etc font que ce n'est pas évident. Même chose pour mes anciens collègues. La prévision ne peut pas être supportée par le CA, c'est à la communauté de s'en emparer. Je communique sûrement mal à ce sujet vu le squelettique nombre de retours. Nombreuses sont les personnes que j'ai invité qui se détournent car IC correspond mal à ce qu'elles attendent. @bernardt60 a réalisé un BQS hier, finalement, le CA fait un peu vivre cette partie mais c'est maigre. Le CA reste, les contributeurs viennent et s'en vont, au gré des aléas de la vie. Ça ne simplifie pas les choses ! Bref, les bonnes volontés sont les bienvenues, rien que pour défricher l'existant ! PS : ce message n'est pas exhaustif. Il est écrit dans une approche particulièrement bienveillante.
  21. La prévision se basant sur l'observation, que dit l'observation ? La dépression Celina est sur l'Allemagne : elle a entraîné des pluies généralement faibles et quelques orages, l'ensemble stagnant entre mer du Nord, Allemagne et sud de la Scandinavie. Une autre dépression est nettement visible entre le sud du Groenland et l'Irlande. Expulsée par le passage d'une onde de Rossby, elle provoquera le temps agité ce week-end sur une grande partie du pays. On retrouve clairement ces deux éléments synoptiques sur l'observation des vents en surface. La rotation des vents autour de Celina sur le continent européen et la rotation sur l'Islande, le Groenland ou encore les Açores, ce dernier marquant le flanc oriental de l'anticyclone des Açores. Sur le continent nord-américain, une autre onde évolue, le thalweg associé sur le Québec devrait aussi, en sortie du continent, se détacher et prendre la direction du golfe de Gascogne. => Le temps agité, pluvio-venteux, parfois orageux, se poursuivrait au moins une moitié du topic suivant, peut-être plus. Au sud-est immédiat du Groenland, l'intrusion stratosphérique, froide et sèche, est très nette (couleurs rougeoyantes). La coupe prévisionnelle révèle une tropopause entre 600 et 700 hPa, très basse, lignes violettes, sur une masse d'air troposphérique très froide et très sèche (noires). Ce que confirme plus tôt ce jour, l'analyse d'IFS avec la hauteur du géopotentiel à PVU = 2 (conventionnellement la tropopause est fixée à cette valeur, parfois à 1.5, c'est-à-dire à partir du moment où la vorticité [tourbillon] potentielle (PV) croît rapidement, caractéristique de la stratosphère) : Au niveau troposphérique, l'advection négative de température se fait en aval du système (coupe), celle positive se fait en amont, visible aussi sur la carte 2D (advection sur l'épaisseur 1000-500 hPa), soutenant une trajectoire NW->SE (rouge->bleu), vers le golfe de Gascogne. La frontogénèse du front froid est bien structurée sur sa partie sud. L'advection humide, relativement forte initialement, devrait se ralentir. Le système devrait nous impacter sans profonde alimentation subtropicale. Cela n'empêchera pas les précipitations mais devrait limiter les intensités dans un premier temps. Le second système, actuellement sur le Québec, pourrait être porteur davantage d'humidité subtropicale. C'est à discuter aussi sur le topic suivant.
  22. Reçu à l'instant de la ML open-data (rectangle vert) d'ECMWF et partenaires : le délai est certes court !
  23. Plus tardivement mais un peu de grésil sous une forte et très brève averse peu avant 18h30. Le massif de la Sainte Baume a été englouti en quelques minutes depuis la plaine aubagnaise alors que je rentrais. Le Cb (ou CuC) à crever rapidement ensuite. 1,2 mm pour la station d'Aubagne-MF 0,4 mm à Nans-statIC 0,2 mm à Plan d'Aups-statIC
  24. CFSv2 est à consulter sur une approche subsaisonnière à saisonnière, c'est-à-dire sur sa simulation à minima mensuelle. N'oubliez pas que, de façon similaire à GloSEA 6 le modèle saisonnier du Met'Off, ses calculs sont refaits toutes les décades, par tiers de son ensemble (ce n'est pas tous les membres de l'ensemble qui sont recalculés mais un tiers à chaque fois). Il convient de le consulter dans sa continuité. Voir ici les cartes pour ceux que ça peut intéresser (E1, E2, E3 sont les 3 initialisations mensuelles aux 3 décades des derniers 30 jours, E1 est la plus ancienne) : https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/CFSv2/CFSv2_body.html L'existence de la version « daily » doit correspondre à un besoin que j'ignore. En ce qui nous concerne, c'est plus de l'amusement ou une thérapie (revivre des sensations d'antan devant des cartes à la naphtaline !) 😛
  25. Pour le Roussillon et l'W-LR en général, malheureusement, c'était les régions les moins bien positionnées dès le départ et elles le restent ce soir. La configuration GASC est une config où un thalweg descend sur le golfe de Gascogne tandis qu'une dorsale s'élève sur le Groenland. En d'autres termes, le vent se charge progressivement en humidité atlantique, se réchauffe pour « emmagasiner » davantage d'humidité puis remonte entre Algérie et Baléares vers la vallée du Rhône et le golfe de Gênes en se chargeant encore d'humidité. La configuration géographique permet généralement de creuser initialement sur Lion, à l'avant du thalweg et en aval des Pyrénées, apportant des pluies sur les Cévennes. Puis, avec l'avancée du thalweg, cette fois prévue pour le moment assez lente vers l'est, la courbure devient cyclonique sur PACA arrosant la région à son tour. Puis vient le tour de la Corse. C'est le schéma classique. Ici, il y a encore de nombreuses inconnues, en particulier l'amplitude (la capacité à descendre vers le sud) et la longueur d'onde (plus ou moins « évasé ») du thalweg. Ils détermineront le creusement de surface ainsi que le contenu en eau disponible et l'étendue de la courbure cyclonique en altitude -> intensité et étendue/localisation des pluies. Pour le Roussillon, il faudrait un isolement du fond du thalweg sur le centre ou le sud de la péninsule ibérique avec un creusement de surface vers les Baléares ou un peu plus au sud. Ce n'est pas simulé de façon convaincante pour l'instant et le contexte ne s'y prête pas forcément. Il pleuvra très probablement sur ces régions mais moins qu'ailleurs. Je peux me tromper bien évidemment.
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