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  1. Concernant les précédentes maj d'ICON et ICON-D2 : https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon/pdf_2024/pdf_icon_22_05_2024.pdf?__blob=publicationFile&v=4 https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/numerische_wettervorhersage/nwv_aenderungen/_functions/DownloadBox_modellaenderungen/icon_d2/pdf_2024/pdf_icon_d2_22_05_2024.pdf?__blob=publicationFile&v=2 IFS 49r1 : le replay de la présentation d'Andy Brown du 23 mai est disponible. Enfin, l'ensemble du modèle canadien (« GEM ENS » / SGPE en français) aura, à compter du 11 juin, une échéance maximale de 39 jours pour les cycles 0z des lundis et jeudis. Toujours chez nos amis canadiens, le modèle saisonnier et décennal SPISCan passera de 20 membres actuellement à 40 membres. D'autres mises à jour concernent les modèles régionaux canadiens.
  2. Aujourd'hui une masse d'air froide d'altitude se maintient sur la Grande Bretagne tandis qu'en surface, une dépression se situe au sud-sud-est immédiat d'Édimbourg. Plus au sud et plus à l'est, l'Europe est soumise à un champ de pression en altitude comme en surface avec un faible gradient (marais barométrique). De fait, l'humidité et la douceur atlantique (vent d'ouest) et méditerranéenne (vent de sud) apportée en basses couches permet l’éclosion de nombreux orages et averses sur le continent. Sur l'océan, l'échange méridien est marqué, depuis le sud des Acores jusqu'aux confins du Groenland et des mers au-delà de l'Islande. On le voit par ce long ruban nuageux matérialisant l'advection subtropicale en direction de l'Arctique. Ces prochains jours, le système dépressionnaire sur les îles britanniques se comblera ; l'advection d'humidité faiblira par l'ouest. Les orages régresseront progressivement vers les frontières suisses et allemandes. Samedi serait ainsi une journée globalement ensoleillée avant l'approche dimanche d'un nouveau thalweg par l'ouest, permettant le développement d'averses ou d'orages sans doute localisés, à l'avant.
  3. 2 à 3°C en moins sur les T850 moyennes au-delà de J6/J7, T500 inchangées, précipitations sans signal particulier. Si c'est une claque, que peut être une baisse (ou une hausse !) de 10°C ou un doublement des précipitations ? Un mur du son ?
  4. C'est ta question que je ne comprends pas. Sinon, tu peux contacter MF, le DWD ou meteoetradar si tu le souhaites...
  5. Je ne comprends pas. Le DWD récupère ces données depuis MF pour les intégrer à la phase d'assimilation d'ICON-D2. Le DWD ne les rediffuse pas.
  6. Observé depuis 3 mois avec une récurrence qui s'installe ? Simulé pour les 15 prochains jours (« force » du blocage simulé en vert) :
  7. Le monde se divise en deux catégories : il y a les creusois et ceux qui creusent leur tombe. Eux creusent !
  8. Je te répondrais d'ici quelques jours, là je suis parti sur autre chose. Si j'oublie, fais-moi un up aimable. En attendant, je ne consulte pas ce paramètre où des infos sont perdues (c'est mon avis).
  9. Une nouvelle situation orageuse traverse la France, depuis les Pyrénées vers le nord, accompagnée d'une intrusion d'air froid en altitude
  10. Manifestement j'y arrive mais ce n'est pas pour cela que j'aurai raison. Tu remarqueras aussi que j'indique aucune tendance émergente certains mois. C'était en avril pour le mois suivant où les simulations optaient plus franchement pour une circulation méridienne dominante... Il y a une différence entre émettre une prévision basée sur la statistique et la climatologie et une prévision basée sur l'analyse des simulations numériques. Les deux peuvent se rejoindre, ça n'amoindrit pas l'une par rapport à l'autre. L'idéal étant de mixer plusieurs angles, ce que j'encourage dans la conclusion.
  11. Bonjour, Pour répondre à @Aubracois et sur l'ensemble de la saison écoulée... NB : Les citations sont des auto-citations postés au mois et à l'échéance considérés. Non pas pour me mettre en avant mais pour ne pas viser un ou des intervenant(s) en particulier. Mars : -> Observations : Les précipitations ont été abondantes du Maroc aux Îles britanniques jusqu'au Danemark et l'Italie, Méditerranée occidentale comprise. À l'inverse, la Méditerranée et l'Europe orientale et centrale ont subi un déficit. Côté températures, on retrouve le même zonage : un excédent modéré du Maroc à la France et à la Grande-Bretagne, un excédent important sur l'Europe centrale. La carte des évènements extrêmes confirme. => L'écoulement dominant fut de sud-ouest. Il a étendu l'influence océanique sur l'Europe de l'ouest, modérant le mercure et remplissant les pluvios. Cela correspond à des thalwegs atlantiques progressant relativement peu dans l'intérieur du continent et une dépression d'Islande solidement installée, plus au sud qu'habituellement (d'où un courant de SW plutôt que d'W avec une NAO+ classique). En s'éloignant vers l'est de l'Europe, l'influence continentale africaine s'est accentuée, tirant vers le haut les températures et augmentant les précipitations sur le sud-est de l'Europe (humidification des masses d'air remontant la Méditerranée). -> Les prévisions (je réanalyse brièvement) : En décembre : L'influence océanique était perceptible mais non franche encore. L'humidité était tranchée avec deux options : l'une humide, très océanique, avec courant de SW, l'autre plus sèche avec une influence continentale ou nordique. Dans ce contexte, les températures suivaient, avec une douceur subtropicale d'hiver d'un côté, et une fraîcheur nordique voire anticyclonique de l'autre. Le modèle de MF était le plus proche de l'observation, suivi par les modèles allemands et américains. Les modèles européens, anglais et italiens étaient les plus éloignés. En janvier : L'influence océanique devient largement majoritaire. L'écoulement de SW s'impose de plus en plus. La prévision devient logiquement plus humide tout en confirmant une relative douceur. Le modèle américain était encore le plus proche de l'observation, suivi par celui italien puis par l'allemand et le français. Le modèle européen, bien que s'étant rapproché, est encore assez éloigné. En février : L'évolution des deux mois précédents se confirme, avec un écoulement de SW doux et humide : excédent thermique modéré, excédent pluviométrique élevé. Le modèle allemand est en meilleure position suivi de près par l'italien. L'américain reste correct, rejoint par l'européen et l'anglais. Le modèle français est, cette fois, bon dernier. Avril : -> Observations : Les pluies sont abondantes au nord du 45eN, elles sont faibles au sud et sur l'Europe arctique. Les températures sont douces sans excès sur l'Europe occidentale et centrale, plutôt chaudes sur l'Europe orientale, le Moyen-Orient et le sud-ouest de l'Asie. Elles sont déficitaires de la Scandinavie à la Russie arctique. Les évènements records traduisent cette tendance : sécheresse autour de la Méditerranée et au-delà jusqu'à l'Iran, fortes pluies des îles britanniques aux pays Baltes via l'Allemagne et le nord de la France. On y retrouve aussi de fortes chaleurs de l'Italie à la Russie d'Europe, et du froid en Scandinavie. => Cette répartition en fonction de la latitude est évidemment caractéristique d'un régime zonal dominant. On a des basses pressions persistantes sur le nord de l'Europe, des hautes pressions près de la Méditerranée ainsi qu'en Arctique (de l'est du Canada à la mer de Barents). -> Les prévisions (je réanalyse brièvement) : En janvier : Aucune tendance claire se dégage. Je note mais c'est après coup, donc facile, une simulation d'une tendance anticyclonique sur l'Europe centrale ou orientale chez quelques modèles. Un autre voit les hautes pressions en Arctique et en Méditerranée. Tous les types de temps auraient pu dominer. En février : L'influence océanique marque de nombreux points mais la prévision demeure brouillonne. Encore un écoulement de SW ou d'W, plutôt anticyclonique ou cyclonique... Le modèle italien semble le mieux aborder ce virage, suivi du français puis de l'européen et de l'américain. L'allemand et l'anglais ferment la marche. En mars : L'échéance proche ne permet pas d'éclaircir la prévision. L'océan est prépondérant, ce qui permet d'affirmer une douceur relative et des précipitations excédentaires. Les modèles américain et européen ne collent pas trop mal, l'anglais est le plus distant. Mai : -> Observations : L'observation des deux premières décades montrent des conditions changeantes, alternant entre périodes fortement humides et conforme aux normales, très douces et fraîches. La première semaine par exemple a connu des évènements chauds sur l'Europe du nord et centrale, froid sur l'ouest asiatique. Cependant, lors de la semaine suivante, c'est l'Europe du nord-ouest et l'Asie centrale qui eurent chaud alors que l'Europe centrale et orientale subirent des températures froides. Côté pluies, l'Europe occidentale connut des évènements de fortes pluies la première semaine alors que l'Europe orientale et l'Asie demeuraient au sec. Durant la seconde, hormis son nord-ouest, l'Europe connut un déficit parfois marqué, contrairement à l'Asie. On a ainsi eu des échanges méridiens récurrents. -> Les prévisions (je réanalyse brièvement) : En février : Une tendance méridienne se dégage faiblement sans qu'elle puisse être qualifiée. En mars : La tendance méridienne est toujours d'actualité En avril : je me permets cette ultime auto-citation : À voir dans une quinzaine de jours, la moyenne générale du mois et les évènements à plus hautes fréquences qui s'y seront produits. Comme d'habitude, la lecture brute des cartes n'apporte pas grand chose. Pour l'heure, l'écoulement me paraît être l'élément premier sur lequel s'appuyer puis ensuite les natures anticycloniques et cycloniques. Plus finement, l'apport de la climatologie et des réanalyses présente un intérêt certain. Enfin, les saisons franches comme l'hiver sont souvent mieux appréhendées que les saisons intermédiaires comme le printemps.
  12. Outil probabiliste (sous licence non ouverte) proposé par ECMWF à partir des sorties de l'ensemble d'IFS : orage et grêle > 2 cm Au fur et à mesure de l'avancée dans la semaine, le risque diminue sur l'Europe de l'ouest au profit de l'Europe centrale. Aujourd'hui : Lundi après-midi : probabilité d'orages à gauche, de grêle > 2 cm à droite (à agrandir) Mardi après-midi : (0% pour la grêle > 2 cm)
  13. Mise à jour d'ICON-D2 le 22 mai prochain : - Assimilation des données volumétriques de 9 radars bande C de Météo-France - La suppression d'une correction devenue inutile sur l'humidité observée proche de la saturation - Correction de l'influence verticale des observations SYNOP dans l'analyse LEKTF Détails : 2024_05_22_ID2_rhtsat_plev_mfradar.pdf
  14. ECMWF publie la page centralisant les infos principales pour la prochaine mise à jour d'IFS (déterministe, ensemble, ensemble étendu, vagues) prévue octobre prochain : https://confluence.ecmwf.int/display/FCST/Implementation+of+IFS+Cycle+49r1 Deux webinaires sont planifiés très bientôt : - le 23 mai : https://events.ecmwf.int/event/415/ - le 11 juin : https://events.ecmwf.int/event/416/
  15. Des pistes à répéter inlassablement même, telles celles de la section 3.2 dans son ensemble et quelques autres.
  16. Toujours avec le DWD qui apportera une mise à jour d'ICON et d'ICON ENS mercredi prochain, 22 mai. - valorisation de l'humidité du sol dans ICON permettant de mieux considérer l'humidité à 2m et donc la température par voie de conséquence. Les résultats sont essentiellement visible dans les zones tropicales et subtropicales. - introduction de l'humidité du sol dans ICON ENS. Jusque là, l'humidité du sol était déduite des précipitations et secondairement de quelques autres paramètres. Cette introduction dans la phase d'assimilation apporte un traitement à la dispersion des précipitations. - correction de la friction de surface dans ICON ENS. Le poids des données uv10m est faible dans l'ensemble par rapport au déterministe, se ressentant dans l'évaluation de la friction. Il en résulte un biais de l'uv10m (vent à 10 m) dans les membres. La correction apporte ainsi une amélioration (réduction du biais). - correction de l'émissivité des océans (rayonnement vers l'atmosphère) grâce à la prise en compte effective de la salinité. Le dernier point ci-dessous est lié à cette correction. - correction de la radiance - amélioration du traitement des données de certains satellites - vérification supplémentaire des détections des nuages par les satellites, avec un résultat positif en basse troposphère tropicale. Par ailleurs, le 1er juillet prochain, modification de la dissémination MOSMIX, qui s'effectuera toutes les heures + 30 minutes au lieu de toutes les heures + 10 mn. En cause, les temps de diffusion des données d'observations pour de nombreux pays qui obligeait alors le DWD à utiliser le forecast H1 du cycle précédent.
  17. Petit aparté, ces données à traiter peuvent intéresser certains d'entre vous, concernant une petite zone frontalière avec l'Allemagne :
  18. Pour ceux que cela intéresse, principalement les frontaliers avec l'Allemagne, le DWD propose en opendata de nombreux paramètres en probabilités (vents à 10 m à plusieurs seuils, jusqu'à 140 km/h (39 m/s), différents niveaux de sévérité des cellules orageuses, neiges, dégel, verglas, niveaux de température min et max, etc). La résolution horizontale est de 1 km seulement. Ce sont des données post-traitées depuis ICON et IFS avec leurs ensembles respectifs puis passées à une moulinette algorithmique. Ce sont des fichiers GRIB2 qu'il convient donc de traiter pour générer graph ou cartes. Il y a en a de deux types : - les plus légers contiennent un nombre limité de paramètres et de seuils (entre 400 et 450 Mo une fois décompressé) actualisés toutes les heures - et les plus lourds (avec « Long » au milieu de leur nom) sont complets (environ 1,6 Go une fois décompressé), actualisés toutes les 5 ou 7 heures. https://www.dwd.de/DE/forschung/wettervorhersage/met_fachverfahren/nwv_anschlussverfahren/warnmos_verfahren_node.html https://opendata.dwd.de/weather/local_forecasts/warnmos/ Carte depuis les données 9z d'hier pour aujourd'hui 16h utc, montrant le domaine :
  19. Je ne vois pas de goutte froide. La configuration synoptique est calée depuis un petit bout de temps. En revanche, la configuration de surface / basses couches n'est pas stabilisée, d'où des forçages qui varient en intensité et/ou en localisation. Il en est de même de granularités plus fines en haute altitude, favorisant ou inhibant une convection profonde selon les éléments en surface. Autre point, l'advection humide d'origine synoptique est maximale de ce matin à cette nuit (d'ouest en est du bassin) puis régressera. À titre d'illustration, nous passons d'une PWAT de l'ordre de 30 à 35 mm à 15 à 20 mm. Des advections locales pourront modifier ... localement ... la quantité d'eau disponible et le profil vertical mais à l'échelle du bassin les pluies seront moins importantes.
  20. L'aspect convectif est effectivement à l'honneur sur et autour de la basse vallée du Rhône, notamment mardi soir et nuit suivante. Le timing sera également important avec la haute altitude pour favoriser une convection profonde. Outre une CAPE modérée, une forte convergence en très basses couches servirait de forçage solide. Le vent d'est ne serait présent que près de la surface. Déjà à 925 hPa, le vent prend une composante SE et SSE à SSW à 850 hPa. Pas la disponibilité d'entrer en détails.
  21. Pour info, dans le même genre, le DWD et le Met'Off proposent des produits similaires, en open data et/ou en gratuit. Celui du DWD est sans doute le plus proche de ceux montrés par François ( @fran39 ). Plus d'une centaine de stations françaises sont accessibles sur le site du DWD. Moins sur celui du Met'Off. Note : ce sont ici des produits au format XML dont il faut générer les graphes soi-même. DWD : Données open-data : https://opendata.dwd.de/weather/local_forecasts/ Dernière mise à jour de l'algorithme (septembre 2023) : https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/forschung_lehre/meteorologische_fachverfahren/mosmix_aenderungen/downloads/2023_0926_mosmix_aenderung.pdf?__blob=publicationFile&v=2 Récupérer les codes (« ID ») des stations : https://www.dwd.de/DE/leistungen/met_verfahren_mosmix/mosmix_stationskatalog.cfg?view=nasPublication&nn=352252 Paramètres disponibles : https://opendata.dwd.de/weather/lib/MetElementDefinition.xml Met'Off : Données (gratuit avec limitations de requête ou de volume, après enregistrement) : https://datahub.metoffice.gov.uk/docs/f/category/site-specific/overview API : https://datahub.metoffice.gov.uk/docs/f/category/site-specific/type/probabilistic-forecast-feature/api-documentation AEMET : Il me semblait que l'AEMET proposait un produit du même genre mais je ne le retrouve plus : https://opendata.aemet.es/centrodedescargas/inicio Exemples anciens avec les données du DWD ou du Met'off :
  22. Le DWD fournit désormais en open data une large palette de paramètres pour ICON-D2 et ICON-D2 ENS : + de 130 pour le premier, + de 90 pour le second. ICON-ART (tous domaines, déterministes et ensembles) pourrait également passer en open-data. En tout cas, l'idée serait dans les tuyaux. Sur le serveur open data du DWD, les répertoires sont déjà visibles mais les droits non alloués au public.
  23. En même temps, un anticyclone étant souvent accompagné d'un ciel clair et calme, difficile d'y voir son ombre au sol, contrairement aux dépressions, emplies de nuages, où leurs ombres sont généralement omniprésentes ! --> [ ] Lundi : pluies abondantes sur l'ouest Mardi : pluies abondantes sur une large moitié sud-est, refroidissement par l'ouest Mercredi : évacuation des pluies par l'est, arrivée de nouvelles pluies par l'ouest, refroidissement généralisé Jeudi : pluies probablement moins abondantes, températures similaires Vendredi : encore des pluies possibles, températures similaires Samedi : encore des pluies possibles, radoucissement par l'est et le sud Dimanche : encore des pluies possibles, radoucissement plus marqué via la Méditerranée, gagnant vers le nord et l'ouest Note : les incertitudes sont fortes dès jeudi.
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