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Thomas_35

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  1. Bonsoir une petite question me vient à l'esprit : Pourquoi les tempêtes Atlantiques qui arrivent par l'ouest ou le nord-ouest de la France arrivent la plupart du temps pendant la nuit ? Je n'ai pas fait d'études statistiques pour le montrer mais c'est ce qui semble tout de même se passer très souvent. Peut être une notion d'énergie qui change en fonction de l'environnement jour/nuit ?
  2. Personnellement je ne comprends pas bien le pessimisme actuel des hivernophiles. Alors certes le temps est un peu ennuyeux pour un hivernophile, mais ici à Rennes par exemple il a fait -4°C ce matin et 9°C cet après midi sous un grand soleil. Je trouve ça franchement beaucoup plus intéressant et agréable que 9°C sous la bruine. J'irai même plus loin en me demandant si la situation actuelle n'est pas, de toutes les situations possibles, la plus favorable au froid ici (je ne parle pas des côtes). Quand on voit ce qu'a donné la super vague de froid de l'année dernière en Bretagne ... bah oui en terme de température minimale on risque très probablement de descendre aussi bas entre aujourd'hui et mercredi avec la configuration actuelle (pourtant détestée) que pendant la super VDF. La seule différence c'est la neige qui ne peut absolument pas arriver dans la configuration actuelle. Mais même quand la situation est favorable, elle n'arrive pas ... Faudrait que je fasse une petite étude statistique pour montrer ça ...
  3. Wouah quel exploit et quelle modestie /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  4. Pour les débutants et les autres au sens large, il est peut être plus simple d'exposer le scénario qui risque fortement de se produire plutôt que de se complaire dans le "on ne sait jamais" qui entretient une part de doute qui n'a pas lieu d'être.
  5. Exactement, c'est une perte de potentiel non négligeable. Rien ne nous assure que le reste de l'hiver des potentiels comme celui-ci se représenteront ... On a oublié nos hivers doux ...
  6. On ne parle pas seulement de la neige qu'il y a dans le jardin mais on parle aussi du froid. Aujourd'hui les cartes sont beaucoup plus favorables dans l'est que dans l'ouest contrairement à ce qui était un moment envisagé. Par ailleurs, la dépression de mercredi/jeudi semble adopter une trajectoire peu favorable pour les régions de l'ouest en raison d'une advection d'air doux nettement plus massive et ce n'est pas juste deux sorties de GFS, c'est également UKMO et CEP ...
  7. En effet, dans l'ouest de la France on passe quand même d'une situation fortement hivernale où il risquait de geler significativement tous les matins, à une situation fraiche mais sans plus. En température au sol on doit gagner par loin de 4 ou 5°C par rapport à hier ...
  8. Enfin à 12°C il ne neige pas, il neige quand la température se met à baisser sous l'averse et la pluie se transforme donc en neige. Donc oui il y a des situations où il fait 12°C au début de l'averse de pluie (forte) ce qui fait considérablement baisser la température puis de la neige apparait une fois que la température descend à 3 ou 4°C par exemple. Par ailleurs, il est encore trop tôt pour le dire mais la situation présentée par les modèles ne met pas spécialement en évidence une dynamique particulièrement favorable à une forte isothermie ...
  9. Très juste /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> et parfois même moins. Sinon il a déjà neigé en dans nos régions fin Novembre 2005 dans un contexte très dynamique (il y avait même eu une tornade à Dinard il me semble). Actuellement la situation est nettement moins instable mais néanmoins très intéressante.
  10. Bonjour /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'ai une petite question pas vraiment en rapport avec le sujet mais elle peut en intéresser quand même : vous faites quoi en maths ? Je pensais qu'hormis les statistiques, le contenu en maths n'était pas beaucoup plus développé qu'en L3 de physique ou de mécanique par exemple.
  11. Heu 106 km/h à Rennes. Certes ça souffle bien mais c'est très irrégulier. Il me semble qu'une rafale d'une telle importance remonte à un bon moment à Rennes (surement plus de 5 ans).
  12. 90 km/h à Rennes ce qui est plutôt rare ici. Les 100 km/h vont peut être être atteints finalement.
  13. La bouée 62029 indique une pression de 990.1 hPa et un vent de l'ordre 24 km/h donc cette bouée doit être proche du centre de la dépression. On peut donc extrapoler un centre à environ 988/989 hPa, ce qui est conforme au scénario proposé par GFS.
  14. Oui par vent de nord-ouest. Donc la dépression est surement très légèrement au nord-est de cette position. Donc la carte de meteocentre n'est pas conforme à cette observation je trouve.
  15. Heu ils parlent de quelle dépression au juste MF dans le bulletin de suivi ? "Situation actuelle : Une dépression à 975 hpa se situe vers le 15 ème ouest au large de la Bretagne en ce milieu d'après-midi. " Sinon belle initiative d'IC sur la page d'accueil c'est rapide et clair !
  16. Oui c'est le problème avec meteocentre qui fait la synthèse entre GFS et les observations. Mais si GFS fait une petite erreur dans la localisation alors cette erreur apparait sur la carte. Il semblerait donc que la dépression soit un petit peu plus au nord que prévu mais j'en suis pas certain du tout.
  17. Le vent au niveau de la bouée 62442 est faible et orienté à l'ouest/sud-ouest donc la dépression à mon avis est un tout petit peu plus au nord de cette bouée.
  18. Ouais enfin si le scénario GFS se réalise vraiment on ne dépassera pas les 90 km/h à Rennes à mon avis. Mais quel front froid ? Le truc qui arrive vers 07h du matin une fois que le vent à 925 hPa est descendu en dessous de 90 km/h ? Je pense qu'on ne risque pas grand chose.
  19. On retrouve bien des valeurs de l'ordre de 100 à 110 km/h à l'intérieur des terres sur la météo de TF1, c'est quand même plus fort que GFS.
  20. Oula en effet c'est fort. Je trouve que cette prévision ressemble fortement au scénario de GFS d'hier soir (le 18z) où le vent était modélisé bien fort à l'intérieur des terres mais sans excès sur les côtes.
  21. Avec le nouveau GFS (le 00z), il n'est plus question de prendre le vent à 925 hPa pour prévoir les rafales au sol : le phasage entre l'arrivée de l'advection froide et les vents les plus forts est mauvais. De même, les noyaux à forts tourbillons absolus circulent dans le secteur chaud de la perturbation ... On perd clairement en potentiel ce matin et le seuil de tempête n'est même pas certain d'être atteint demain. Néanmoins, étant donné les incertitudes présentes jusqu'ici, un retournement de situation n'est pas impossible mais est de moins en moins probable à mesure qu'on approche de l'échéance.
  22. MF prévoit 100 km/h à l'intérieur des terres Bretonnes dans la nuit de dimanche à lundi et 110 km/h sur les côtes.
  23. Oui je n'ai peut être pas été assez explicite mais je pense que si la dynamique est telle qu'elle est modélisée par GFS alors les rafales pourraient être comparables au vent à 925 hPa, à savoir probablement plus de 110 km/h à l'intérieur des terres et pas loin de 150 km/h pour les côtes les plus exposées. D'ailleurs malgré l'incertitude qui règne sur la trajectoire et donc le creusement de la dépression, la prévision des rafales pour la France n'est pas remise en cause dans ce dernier GFS et est conforme, à mon avis, à son prédécesseur. Oui c'est ça enfin après c'est juste mon avis. Je pense qu'il faut tout simplement continuer de surveiller la dynamique et les valeurs de vent à 925 hPa.
  24. La dépression devrait arriver au niveau des côtes Anglaises avec un centre de 973 hPa lundi matin vers 7h. Par la suite, cette dépression devrait poursuivre son creusement et quitter la Grande-Bretagne pour la mer du nord. Une amplification du jet stream devrait lui permettre de poursuivre un creusement intense. Tout au long de son trajet sur la Grande-Bretagne, cette dépression devrait générer un vent moyen de l'ordre de 100 à 110 km/h dans la zone la plus active. On peut ainsi parler d'une violente tempête (B11). Cette dépression devrait générer une forte activité frontale avec de fortes précipitations. Néanmoins ce front chaud devrait arriver avant que la dépression n'atteigne les côtes Anglaises. L'air froid a donc tendance à pousser fortement à l'arrière du front chaud. Dès lors, l'advection d'air froid devrait se faire en phase avec le creusement et l'arrivée de la dépression sur les côtes Anglaises. L'advection d'air froid à l'arrière du front devrait être accompagnée de forts mouvements verticaux descendants (subsidences) susceptibles de dévier le vent d'altitude vers le sol. Dès lors une accélération du vent de basse couche pourrait se produire une fois le front chaud passé. L'étude du tourbillon absolu montre qu'il devrait être relativement important au sud de la Grande-Bretagne. Cette anomalie positive de vorticité s'opposerait à une anomalie négative au niveau de la France, ce qui pourrait générer un rapide de jet. On peut ainsi expliquer la relative faiblesse du champ des vitesses de vent au niveau du sud-ouest de l'Angleterre par le fait que le tourbillon présent empêche une véritable accélération du vent. Par conséquent, le placement de cette zone de tourbillon dépend fortement du placement de la dépression. Ainsi un déplacement de l'ordre de 100 km de la dépression aurait une véritable importance pour le sud-ouest de l'Angleterre puisque la zone de tourbillon changerait également. Néanmoins, ce déplacement aurait une importance moindre pour les côtes de la Manche car les côtes Françaises sont moins susceptibles aux fluctuations du tourbillon et resteront quoiqu'il en soit au sud de ce tourbillon. On notera que la dépression en raison des conditions particulièrement dynamiques, devrait conserver son coeur relativement chaud tout au long de l'épisode. Les valeurs de vent à 925 hPa sont préoccupantes sur ce run puisqu'elles pourraient atteindre les 150 km/h au nord du Finistère et au niveau du Cotentin au moment où l'air froid arriverait. A l'intérieur des terres, ces valeurs seraient le plus souvent comprises entre 110 et 130 km/h. Le problème qui se pose ici est de savoir dans quelles mesures les mouvements verticaux permettraient une déviation du vent de l'altitude vers le sol. L'enjeux de cette prévision est donc de savoir si le vent à 925 hPa (ou d'un autre niveau d'altitude plus généralement) pourrait atteindre le sol. Je propose donc une petite analyse peu rigoureuse mais qui peut apporter quelques éléments de réponse à cette question. N'hésitez pas à me contredire si besoin. On se place dans un premier temps dans une description purement lagrangienne : on suit une particule d'air dans son mouvement. Prenons une particule d'air qui se situe environ à 925 hPa. Cette particule va subir un déplacement horizontal et un léger déplacement vertical. Si on considère que le vent est de l'ordre de 120 km/h à 925 hPa alors cette particule va parcourir 120 km en 1h horizontalement. Cette information est valable si on considère un déplacement de particule dans un champ de vent uniforme. On fait donc l'hypothèse que le vent le long du chemin entre un point A et un point B (situé à 120 km de A) est le même. On prendra bien évidemment un point A dans une zone où le vent est à 120 km/h à 925 hPa et le point B sera à 120 km de A dans la direction du vent à 925 hPa c'est-à-dire dans une direction SO-NE. Mais cette particule subit également un déplacement vertical en raison des vents verticaux. Si on considère que la particule tout au long de son déplacement est dans une zone de subsidence uniforme (typiquement les cellules font environ 100 km soit environ 120 km) alors il suffit de calculer la vitesse verticale pour obtenir le déplacement vertical de cette particule. La plupart du temps les vitesses verticales sont données en hPa/h mais on peut obtenir une vitesse en m/s en utilisant la relation suivante : w (m/s) = - omega(Pa/s) x R x T / (g x P) Si on prend une pression de 925 hPa, g=9.81 m/s^2, T=280 K et omega=40 hPa/h alors on obtient une vitesse de l'ordre de -0.48 km/h. Cette vitesse verticale peut paraitre négligeable comparativement à la vitesse horizontale, mais sur une heure de parcours cela représente tout de même une perte d'altitude d'environ 500 m, la particule atteint donc quasiment le sol. On en déduit que le vent à 925 hPa peut atteindre le sol si les zones de subsidences et de vents à 925 hPa sont suffisamment étendues. Néanmoins dans tout ce problème, on a négligé le déplacement des zones de subsidences et le déplacement des zones de vents à 925 hPa et on a supposé que ces deux zones étaient à champ uniforme. Par ailleurs, on a également négligé les phénomènes de la couche limite. Ce rapide calcul nous a permis de comprendre que la méthode qui consiste à prendre le vent à 925 hPa pour prévoir les rafales de vent au sol est une méthode a priori valable si les zones de subsidences existent en amont de la zone qu'on souhaite étudier.
  25. Par contre il serait bien que MF change les valeurs de vent prévues pour lundi matin sur leur site car le 65 km/h à Dinard j'ai un peu de mal à y croire ^^
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