
crabo
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Je dirais que les fortes pluies automnales sont une spécificité française, (peut être présente dans d'autres pays aussi) du climat mediterraneen. Dans la plupart des cas qu'on connaît de part le monde, les max ont lieu en hiver. C'est le cas pour Perth, Tel-Aviv, ou les max sont en plein hiver, même le sud ouest ibérique connaît les max en décembre, plutôt fin d'automne donc, alors que nos massifs mediterranneen voient plutôt les maximums en octobre novembre. Je préciserais même que ce sont des caractéristiques surtout exacerbées par les massifs, car en plaine cette tendance (aux fortes pluies automnales) à tendance à ce gommer. Ainsi Marseille voit aussi son max moyen en décembre, et max secondaire en novembre et janvier, donc même schéma que plus au sud, alors qu'à nice par exemple, cernée par les massifs, le max est bien en octobre, en plein automne. Crabo
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Je trouve qu'on occulte trop souvent l'aspect transitoire des frontières climatiques. Aucune frontière n'est a couper au couteau. Et je pense que clairement, gènes est dans une zone de transition. Entre climat méditerranéen et continental ou semi-continental. Crabo
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Par contre, soyons d'accord, 30mm en juillet et 30mm en février c'est différent. Dans le premier cas on peut commencer à parler d'aridité, ce qui n'est pas le cas dans le deuxième.
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Hello à tous, Pour ma part, je pense que l'ensoleillement, ou plutôt la durée d'insolation est un facteur plutôt secondaire, et n'est pas l'apanage du climat mediterranneen. Ce qui fait l'identité d'un tel climat est avant tout, encore une fois l'aridite estivale. Je pense aussi que les zones dites méditerranéennes, doivent être contiguës au climat océanique. Pourquoi? Car je pense qu'il faut considérer les critère océaniques comme point de départ pour conclure ceux qui feront le climat mediterraneen. En gros, je pense que celui-ci doit être déduit du premier. Ce sont les altérations du climat océanique, liées à une méridionalité suffisante pour permettre une influence partielle de l'anticyclone subtropical, qui font le climat mediterrannen. Et celle qui tranche la première, c'est l'aridité estivale marquée. Celle-ci peut se retrouver, dans le cadre du climat mediterraneen (bassin) amplifiée par des étés caniculaires. Et c'est le cas aussi en côte d'azur qui ne déroge pas à la règle, dont l'humidite ambiante contribue à tempérer les tx et réchauffer les tn. Donc en moyenne, on reste dans des valeurs dignes du climat du bassin mediterraneen et bien loin de ce qu'on trouve en climat océanique à pareille latitude (cf Landes et Pays Basque). L'ensoleillement intervient en second lieu, et je dirais est une conséquence de la sécheresse estivale, du fait que ces zones soumises aux influences de la proximité de l'anticyclone subtropical connaissent des étés stables, et donc dégagés. De plus je pense qu'il est beaucoup plus pertinent de considérer des cartes d'irradiation solaire, car plus représentatives de la quantité d'énergie reçue, en particulier pour la végétation. Bref, selon moi pour déterminer les frontières de ce climat, je veux bien rejoindre Dann la dessus, la végétation peut être un bon marqueur (sans malgré tout être forcément d'accord sur la représentativité des essences) pour cette zone là. Je ne suis pas persuadé de l'efficacité de la physionomie du paysage pour indiquer précisément le type de climat présent ici ou la, mais pour la zone méditerranéenne, et sa flore typique, on se doit de considérer que cette flore, des lors qu'elle est présente dans son ensemble (chenes vertes, et leurs cortèges,suberaies et leur cortèges,...), est un excellent moyen je pense, pour placer un curseur déterminant l'aridite estivale. D'ailleurs il me semble que Koppen, s'est basé justement sur cette végétation pour elaborer ses seuils, notamment celui du mois le plus chaud. Et ce n'est pas nécessairement un point défaillant de sa classification. En conclusion, je pense que le climat mediterraneen, est un climat plutôt maritime, comme son cousin océanique, et qu'il se distingue de lui par un déficit hydrique en saison chaude accentué par des températures suffisamment élevées pour garantir une aridité estivale. En gros pour bien le circonscrire, je pense qu'il est nécessaire de considérer d'abord le climat mediterraneen comme un climat "océanique" auquel on applique des altérations, liées à sa méridionalité et au rôle que joue la crête subtropicale sur ses P et T en été notamment. Crabo PS: non, je ne pense pas du tout, au contraire, que la façade atlantique et la côté méditerranéenne françaises, soient du même niveau de T à altitude et latitude égales ( même en prenant en compte le relief). Pour exemple, aucune (ou très peu) station ne dépasse en moyenne les t de carcassonne (en hiver oui, mais ni sur l'ensemble de l'annee, ni sur l'été), station parmi les moins chaudes du milieu mediterraneen. De plus pour les stations littorales dans les deux cas, rien à voir non plus. Le pire en milieu mediterraneen doit être aux alentours de 15° en tm pour les stations littorales, alors que le coin le plus doux, côté atlantique compte "à peine" 14,5°.
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Non,non, pas d'animosité particulière de ma part, (à part peut être le ton que tu peux employer parfois et quelques petites remarques personnelles qui peuvent effectivement parfois m'agacer un peu). Sinon, mon précédent post servait essentiellement à préciser que les conditions édaphiques peuvent être décisives pour une part plus importante que ce rapport 90-10 pour certaines espèces et certaines localités dont celle qui nous occupe. Je répondais ainsi au fait que tu plaçait ce facteur en position secondaire (ce que n'avait pas fait boomslang explicitement en tous cas). /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Donc pas de problème. Après je te le redis, c'est vrai, que quand je suis d'accord je le dis pas forcément, et c'est mon tort je pense. Sinon pour ton dernier point, je suppose tout ça mais je ne suis pas sur à 100%. Juste que ces lièges ne doivent pas dater d'hier (leur peuplement) et que comme le coin doit aujourd'hui présenter tout juste ces 5 mois et demi supérieurs à 14° en moyenne, et que les précédentes périodes de références étaient plus fraîches, tout porte à croire alors que ces peuplement ont su s'accommoder de conditions sensiblement plus rudes. Mais bon c'est du pinaillage j'avoue. Crabo
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Hello, Personnellement j'aurais pensé que le climat des plaines du sud ouest voit ses été avant tout, trop pluvieux pour entrer en climat mediterraneen. D'accord pour dire que les températures n'ont pas tant d'importance que ça ( sauf sur l'evapotranspiration en été) des lors que les zones figurent bien dans un vaste ensemble tempéré chaud. Mais les choses sont ainsi faites que si on prend en compte uniquement les façade ouest des continents, et le critère de l'aridité estivale, on se rend compte que le climat mediterraneen succède bien au climat océanique dans un gradient nord-sud, aux alentours du 40 eme parallèle en europe. Crabo
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Dann, Je pense que ta volonté d'écarter tout questionnement (quoi que tu en dises, légitime) sur le sujet, t'empeche de constater des faits indiscutables. Tu brandis en permanence cette étude de 2006, qui dit que les conditions climatiques influent à 90% sur le couvert végétal. Mais moi je pense, que cette conclusion ne peut être appliquée uniformément à tous les cas qu'on rencontre. Par exemple dans le cas d'un climat "pur", je pense que les conditions climatiques ne pèsent pas à 90% mais à plus que ça. En revanche dans des zones de transition, à influences climatiques diverses, je pense que ce pourcentage doit être revu à la baisse. De plus, je crois qu'il est important d'être précis, car certaines plantes sont plus sensibles aux sols que d'autres. Il existe des espèces qui sont plutôt indifférentes à la texture du sol alors que d'autres en sont plus dépendantes, et c'est le cas je pense du liege. En zone méditerranéenne, pour un même climat, il est abondant dans les alberes, et totalement absent, des corbieres, quelques kilomètres plus loin. En cause, un sol différent. Tu peux minimiser tout ce que tu veux, mais des éléments sont probants, cela ne sert à rien de les occulter. Donc je pense que les sols sont bien plus décisifs que tu ne veux l'entendre, en tous cas, pour la zone qui nous occupe. Car les suberaies ne sont pas omniprésentes dans cette plaine côtière qui présente peu de variabilité climatique. Tu peux clairement le constater. Sinon, je ne dis pas que la végétation est inutile pour identifier un climat, je dis bien que s'en remettre à une seule espèce ne suffit pas. De plus le chene liege n'apparaît pas forcément à cette limite des 5 mois et demi 8 mois au dessus de 14°. À l'époque ou le climat était plus frais, le chene liege subsistait dans le sud ouest du lot et garonne alors à été que tu qualifies moyens. Crabo PS: J'ai nuancé mon affirmation avec un "selon moi", que tu sais oublier fréquemment quand il s'agit de parler de ta conception du terme subtropical..
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Hello, Donc tu conclues qu'un seuil est franchi avec l'apparition du chene liege. Mais que conclues-tu alors de l'apparition du hêtre au sud du royaume uni alors que le chene pédonculé et le frêne sont présent sur l'ensemble de l'ile? Comme du chene pubescent qui apparaît par peuplement dès la moitié sud de la france, de l'apparition du chataigner, bref, de nombreuses essences qui ne recouvrent pas l'integralite du domaine (climatique) océanique mais qui malgré tout en font partie. Que cela signifie selon toi? En gros, en quoi la seule apparition très localisée d'une espèce te permet de conclure au franchissement d'un cap sans appréhender alors la multitude de caps franchis, avec l'apparition de tant d'autres espèces? C'est pour cela que je ne me risquerais pas à m'en remettre à certains arbres "clés" comme marqueurs climatiques. Surtout que le liege n'est le marqueur d'aucun climat, puisqu'il peut se développer sous des climats méditerranéens comme océaniques. Mais en admettant que la piste que tu soutiennes soit la bonne, que cette essence représente bien l'évolution méridionale du climat océanique, cela devrait alors (pour aller plus loin) vouloir dire que de par ses caractéristiques (thermophile, heliophile, plutôt résistante à la sécheresse estivale), sa présence marque une forme de transition entre le climat océanique au nord et le climat mediterraneen portugais (subtropical de façade ouest -pas forcément le climat du bassin mediterraneen-) au sud? Car il est nécessaire de rappeler que le chene liege reste dépendant de conditions, malgré tout, plutôt typiques d'un climat subtropical occidental (selon moi- je tiens ici à cette appellation pour qu'on ne renvoie pas systématiquement au climat du bassin mediterraneen qui, je le rappelle en est une variante) que d'un climat océanique classique, et qu'il ne disparaît pas au sud des monts cantabriques bien au contraire, sa présence se renforce dans la partie méridionale du Portugal. Crabo
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Hello,Il n'est pas question de classifier ces zones en mediterraneen bien sur, et cela n'a jamais été le cas. Tu auras compris que mon objectif est de tester la pertinence du discours qui met au centre du découpage climatologique, les zonages de végétation. Donc le fait que ces essences mediterraneo-atlantiques soient localement présentes dans le sud ouest, et non totalement dans ces zones de plaines ou le climat varie peu, s'explique selon toi d'abord par des conditions édaphiques. Crabo
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Tu pourrais pas en trouver encore?Sérieusement je pense que c'est une histoire de période de référence. Je ne pense pas qu'ils s'amusent à inventer des données. Par contre, j'ai peur qu'ils utilisent les années en court, ou récentes, des moyennes courtes, je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que cette carte "pas fiable du tout", m'a permis de repérer les zones les plus fraiche et les plus chaudes de Chypre qui a ma surprise, ne se succèdent pas dans un gardient nord-sud (à altitude égale), mais ouest-est. De plus, sur les tm annuelles (hors tm de janvier et de juillet) ils ne sont pas si loin non plus faut pas exagérer. Et personnellement, j'avoue ne pas vraiment tenir compte des tm de janvier et juillet car en effet, elles semblent un peu partout différentes de l'ensemble des moyennes 81-2010. Mais encore une fois, je crois qu'il est important de connaître leurs périodes de références, avant de juger, ce que je n'arrive pas à trouver. Sinon, faut pas oublier qu'à la base, l'intérêt du site réside dans les cartes solaires puisque cela semble être leur mission première. Les T c'est du bonus /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Crabo
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Hello, d'accord pour ces précisions, et merci pour tes détails et ton développement. Mais ma question subsiste toujours: Car les suberaies ne sont pas omniprésentes dans le sud ouest, et leur présence ainsi que le cortège floristique qui les accompagne à certains endroits diffère significativement de ce qu'on trouve traditionnellement en forêt atlantique (hêtraies, frênes et tremble, saules,...). Donc en quoi selon toi, ces subéraies présentes à certains endroits et absentes quelques kilomètres plus loin, y témoignent d'un changement climatique? Concernant le chène liège dans le sud ouest j'avais lu quelque part en effet, qu'il était cultivé pour son écorce dans le secteur. Il se pourrait donc qu'il s'agisse d'exploitations anciennement abandonnées qui se soient rendu "sauvages". De plus, il est certes présent dans les cantabriques, sans pour autant être l'espèce dominante de la flore. J'ai plutôt l'impression que c'est une essence qui s'accommode de certaines conditions favorables hors de la zone ou il semble être le plus à l'aise (en milieu méditerranéen ou il est le plus présent). http://galiciaagraria.blogspot.fr/2011_06_01_archive.html Crabo Ps: j'apprends beaucoup de tes posts.
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Certaines non...
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Hello, Alors j'ai pas regardé tous tes exemples, mais, Pour Helsinki, je pense qu'ils se sont servi de la station la plus douce de la ville. Ils n'ont donc pas du prendre en compte toutes les stations de la ville. Après, je ne sais pas quelle est la période de référence, mais je trouve que ca donne une belle vision d'ensemble. On remarque comme ca plus facilement je trouve les ensembles, et l'impact du relief sur les T, et quelques îlots climatiques notamment le sud est turc. Sinon tu remarqueras les cartes sur l'irradiation solaire qui sont pas mal détaillées aussi et certainement plus fiables. Crabo
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Mottoth hello, J'ai donc regardé un peu la fiche de Larnaca, et en effet, la station passe les 20 degrés en moyenne sur l'année. Je tiens à vérifier un peu les dire des cartes solargis, dont les auteurs se sont risqué à établir une cartographie mondiale des T, ainsi que du taux d'irradiation solaire. J'avoue que ces cartes sont très utiles et très précises pour comparer les régions à l'échelle mondiale. http://solargis.info/imaps/#tl=GeoModel:t_yr_avg&c=35.525521,34.71405&z=8 J'ai ainsi remarqué que l'est de chypre était plus chaud avec des T annuelles passant les 21°. Cette zone semble au vu de cette carte, dans la continuité de cet extreme sud est turc. On dirait qu'il y a comme un "trou à chaud" dans le secteur, ou je note un plus pour les étés. Donc ta fiche sur Larnaca donne raison à cette carte. De plus ils ne font pas qu'interpoller, ils integrent le paramètre de l'altitude, ce qui contribue à donner une idée des niveaux de T dans certains lieux sans stations. C'est pour cela que j'étais curieux des températures moyennes de stations comme Karatas ou Tuzla en turquie. Crabo
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Pour être clair, j'aimerais qu'on mette sur le même plan les deux climats méditerranéen et océanique. Le chene liège, l'arbousier, ou le ciste à feuille de sauge sont tous trois des espèces d'affinité méditerranéenne et non océanique. Donc, prenons le problème à l'envers, j'aimerais que vous me disiez, en quoi les suberaies de ces zones (accompagnées de cette strate arbustive assez typique des suberaies meditérranéennes, malgré tout plus fournies en différentes espèces méditérannéennes ce qui est logique) représentent le climat océanique du sud ouest? En quoi leur présence dans ces ilots, marque une différence climatique avec les secteurs voisins? Crabo
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Hello à tous, J'ai vu ressortir une carte sur la répartition de la culture de l'olivier un peu plus haut. Cette carte il me semble que je l'avais postée aussi il y a quelques temps car je soutenais aussi cette idée, que je trouve aujourd'hui un peu "bancale". Par ailleurs Dann, je trouve que tu approuves un peu vite cette carte (comme représentant l'étendue du climat mediterraneen en France) car je te rappelle que tu m'as fréquemment contredit sur le fait d'y faire appartenir la moyenne vallée de l'Aude. Cependant, des contre-exemples sont probants, et montrent que la seule répartition d'une espèce domestiquée par l'homme ne suffit pas pour bien circonscrire les choses. Pour ma part je rejoins boomslang quand il propose de prendre en compte le cortège floristique qui accompagne certaines essences phares, même s'il est vrai que la distribution géographique de certaines espèces comme l'oleastre correspond assez aux limites purement climatologiques. En revanche pour ce qui est de la flore qui accompagne le liege dans les landes et le lot et garonne, celle-ci est aussi, à ce que j'ai pu lire, d'affinité méditerranéenne, puisqu'on retrouve l'arbousier, des espèces de cistes entre autres. Je pense que ces îlots sont donc plutôt méditerranéens sur le plan de la flore, mais le fait même qu'ils se situent hors de la zone mediterranneenne géographiquement, devrait témoigner alors du fait que des micro-climats méditerranéens régnent dans ces endroits. Hors c'est loin d'être le cas, et ces secteurs sont bien océaniques, ce qui implique nécessairement que la flore, bien que souvent représentative, ne peut être un indicateur vraiment fiable quand il s'agit de tracer des frontières climatiques, notamment dans certaines zones au relief peu escarpé. Crabo
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Hello, il semblerait que Gaussen l'ait évoqué et qu'il aurait aussi parlé de spécimens abandonnés toujours présents dans le secteur de Foix, là ou ils étaient cultivés. Je n'ai pas vérifié par moi même, et j'avoue relayer une information que j'ai trouvé sur le net. En revanche pour ce qui est de Pamiers, des articles sur les journaux locaux en parlaient, évoquaient ce passé que je ne saurais dater précisément, mais selon eux, et d'autres sources, l'olive se cultivait dans le secteur. De plus la carte est-elle bien représentative du sujet? Car un producteur à lancé il y a quelques années dans le tarn une production d'huile d'olive sur la base de plantation in situ. Hors le coin n'est pas non plus méditerranéen, et n'est pas figuré sur la carte. C'est pour cela que baser la surface dominée par le climat méditerranéen sur la seule zone de culture de l'olive me parait hasardeux. Crabo PS: je pense aussi qu'il ne faut pas sous estimer les soulanes, surtout en basse altitude. Car il faut savoir que dans ces zones, (est-ariégeois notamment) sur sol calcaire, l'ensoleillement hivernal est assez important, et la position méridionale (42° parallèle) fait que celui-ci est plus "efficace". Donc si les nuits d'hiver peuvent y être fraiches voire froides, les journées peuvent souvent compenser. Pour preuve, à l'extrème ouest de l'Aude, l'olive est aussi cultivée sur les versants bien exposés de Castelreng. Maintenant encore une fois, le rendement risque d'être plus faible que plus à l'est.
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Hello, Je pense malgré tout que dans des zones de transitions comme c'est le cas pour Aubenas, la aussi, chercher des cultures d'oliviers ne serait pas tellement représentatif. En effet, en ariege, que je connais, l'olivier était aussi cultivé il y a quelques temps. Mais certaines années froides réduisaient les chances de productions et rendaient les récoltes hasardeuses sur plusieurs années. À l'époque, cela devait permettre aux gens de se garantir une production d'olives suffisante, mais le contexte actuel étant bien différent, les exploitations se devant de produire en forte quantité à fait que les oliveraies en bordures de ce climat, les moins prolifiques ont été abandonnées. De plus, encore une fois, dans ces zones de transitions, les conditions édaphiques, et autres paramètres pèsent plus, et le climat devient moins déterminant. C'est un bon témoin pour détecter la proximité d'un climat mediterraneen, oui, mais je pense que ce n'est pas suffisant. À foix par exemple, les sols calcaires sur les soulanes (pentes sud) ont "boosté" considérablement la mediterraneité du lieu. Crabo
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Hello mottoth, Merci pour ce travail. Du coup, on dirait que l'évolution des T sur l'année à Alger ressemble un peu à l'évolution des températures qu'on connaît en Europe. J'entends par la que le printemps est long au démarrage, mais que l'été "traine" toujours un peu jusqu'en octobre avant de voir une chute des T en novembre et rentrer par la même occasion dans la saison froide de manière assez brutale. Est-ce le cas ou est-ce juste une impression? Je me demande aussi si ce phénomène n'est pas caractéristique des façades occidentales, car on peut remarquer que pour les façades est, le printemps démarre plutot vite. Crabo PS: aurais-tu des fiches pour Chypre, notamment l'est et les coins les plus chaud. Il semblerait que les tm annuelles y passent les 20 degres. Comme pour un coin à l'ouest de Karatas en Turquie (sud est méditerranéen) qui passerait aussi cette limite sur l'année.
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Je suis d'accord avec ça. Le facteur pluviométrique est clairement ce qui fait la différence à l'ouest. En tous cas, cette carte atteste bien de la présence de végétation méditerranéenne dans les environs de Limoux, et en cela, est conforme au paysage. Crabo
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Je crois que c'est toi qui devrait (encore une fois) te calmer. Je pense que tu auras compris, que mon soutien au message de cotissois concernait sa perception et non les messages personnels. Un +1, entre autres car je pense que, comme moi, cotissois considère que le climat méditerranéen est une variante du climat subtropical de facade occidentale, ou d'un climat plus global qui domine dans ces zones géographiques. "Là je ne comprends plus, puisque tu sembles aller dans le même sens que moi : tu te montres aussi "restrictif" (peut-être même plus !) que moi...."-> Je crois que là il voulait dire que c'était une variante aux traits spécifiques plus prononcés de ce climat de facade ouest, à cause justement de sa postition géographique. Après, relis les précedents mesages, aucun n'est aussi agressif que ton dernier, donc je ne vois pas ce qui te donne le droit, encore, d'employer ce ton. Bref, Crabo
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Je suis extrêmement surpris par cette réponse.Dann, on ne peut pas faire comme si rien n'avait été fait en un siècle de climato. Le climat méditerranéen a été le terrain d'accord de nombreux climatologues qui ont su se retrouver sur des critères bien précis, qui excluent bien sur la plus part des zones que tu évoques. Il est bien de s'y référer parfois un minimum. Après pour ce qui est de la conception que je défends je t'ai déjà répondu au sujet du Kazakhstan et au sujet d'une bonne partie de ces zones. Sinon, je ne saurai être plus clair que cotissois. Crabo
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Hello Dann,Selon moi tu prends un peu le problème à l'envers, et je pense que c'est à cause de cette appellation abusive liée au terme mediterraneen et à sa conotation géographique. Je pense et j'ai déjà expliqué pourquoi selon moi, que le climat mediterraneen (du bassin mediterraneen) devrait être pris comme une branche d'un ensemble climatique beaucoup plus vaste, au lieu de chercher des endroits dans le monde qui pourraient correspondre à son modèle. Cette dernière démarche est forcément vaine à mon avis, car ce lieu (relative séparation avec l'ocean, entourée par de vastes continents, une importante superficie) est tout simplement singulier, et une telle configuration ne se retrouve évidemment nulle part au monde et cela confère justement des nuances précises à un climat qui devrait du coup, beaucoup plus s'apparenter à ce qu'on trouve au portugal en californie ou au Chili. Cela reviendrait (j'exagère volontairement) à prendre pour référence le climat océanique du sud de la mer baltique comme référence DU climat océanique, et donc, à en exclure nombre de régions. Je pense qu'il est plus judicieux de comprendre les domaines climatiques et de les accepter comme ensembles cohérents, dépendants des vastes étendues océans et continents, au sein desquels des subdivisions (comme l'est, selon moi, le climat mediterraneen -du bassin mediterraneen- pour le subtropical de façade occidentale) sont à envisager. Crabo
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Hello, Je te conseillerais pour commencer de confronter ces deux stations avec la classification de Koppen, qui constitue malgré tout un bon indicateur pour déterminer la mediterraneité du climat. Il faut que tu t'en remettes à l'etude des moyennes sur 30 ans minimum pour être sur de bien identifier la nature du climat local. Après, tu peux nuancer en observant le couvert végétal en place. Garrigues et maquis sont les meilleurs témoins visuels de la présence du climat mediterraneen. Pour ma part je pense que dans les deux cas on est dans une forme dégradée de ce climat. Crabo
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Hello Yves, Personnellement je me retrouve assez dans la remarque que tu fais dans ton second point. Je trouve que Dann a une vision trop stricte du climat mediterraneen trop étriquée, alors que par exemple pour le climat océanique on pourrait retrouver dans sa classifications des coins comme le nord du royaume uni et la côte sud californienne. Dans ces cas la les critères deviennent infiniment plus souples je trouve. Mais je peux me tromper. De plus, oui, la flore est à prendre dans son ensemble bien sur, car s'en remettre à une seule espèce devient trop imprécis, et peu caractéristique selon moi, surtout dans les zones de frontières, ou comme on l'a dit, les conditions extérieures au seul domaine climatique, peuvent s'averer être décisives. Je pense aussi qu'un point fondamental est occulté dans les débats, qui est celui de l'altitude. Je pense qu'il faut prendre en considération, un cortège floristique plutôt que une ou deux essences pour bien circonscrire ces "mondes" mediterraneen, océaniques, continentaux... L'élévation en altitude montre une altération de la flore certes, mais pas une "dénaturation" si je puis dire. La flore de la montagne méditerranéenne, ne s'apparente pas tant à la flore continentale alors que les moyennes des T pourraient rendre légitime son implantation, mais se compose de plantes méditerranéennes adaptées à cette "version" plus rude du climat. Un exemple concret, la plaine de la narbonaise, et le massif de la clape, possèdent une végétation "purement méditerranéenne", avec des plantes allant de l'oleastre au pin d'Alep, pin parasol, et même une espèce de palmier nain aurait été répertoriée dans ce massif. Lorsqu'on s'enfonce dans les corbieres, le chene vert devient dominant, et le sous bois est essentiellement composé de genévriers. Plus on va à l'ouest, et en altitude, et plus la végétation se transforme sans pour autant devenir océanique. Aussi dans les pyrenees ariégeoises (est), chene vert et pubescent dominent, genévriers, genêts d'Espagne, mais aussi des filaires, lavandes (deux ou trois variétés?),... En gros, une flore d'altitude, bien différente de la flore d'altitude dite océanique, ou continentale, bien différente de ce que l'on trouve sur les hauteurs du nord du massif central ou des alpes. C'est pour ça qu'il est nécessaire selon moi de parler de climat mediterraneen d'altitude, pour les pyrenees cerdanes ou andorranes par exemple. Sinon, devons nous parler la aussi de climat océanique ou continental? Toujours pour l'ariege que je connais, on ressent bien sur le paysage, une différence très nette entre ces climats de montagne entre la vallée massatoise à l'ouest et tarasconaise à l'est. C'est bien sur plus marqué encore en partant vers l'ouest et la vallée cerdane. Pour bien récapituler les choses, et qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">, je pense que si on considère un climat mediterraneen, on se doit de considérer un domaine mediterraneen, au sein duquel, des altérations de ce climat sont possibles. Enfin, je trouve qu'on laisse un peu trop vite de côté les strates herbacées et arbustives comme indicateurs potentiels des changements de domaines climatiques. Lorsqu'on quitte le climat océanique pour le climat mediterraneen dans ce coin que je connais, cela se lit clairement sur la nature des herbes et buissons avant même de remarquer les premières différences liées à la strate arborée. Crabo