
crabo
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Hello, Je suis pas tellement de ton avis. Pour moi, aller chercher en priorité le détail, la précision, nous empèche de voir des systèmes plus gros et plus décisifs. J'entends par là que ce genre d'attitude peut nous amener à mettre dans un même sac strasbourg et Kiev l'été, et strasbourg et Washington l'hiver. Alors qu'il y a des logiques communes sur l'ensemble de l'année, entre Strasbourg, Paris et rennes par exemple, dans cette idée de transition vers un climat continental. ces stations ne doivent selon moi pas être décousues, car représentatives d'un système à grande échelle parfaitement logique. Le tout est, qu'au delà des climats purs, qu'on accepte ces climats dits de transition, qui sont je pense les plus nombreux sur notre terre. Je veux dire par là, qu'en intégrant des logiques plus grandes, on comprendra mieux des tendances (comme la tendance à la continentalisation de Paris ou Strasbourg), et ça permet de hierarchiser aussi tous les paramètres impactant, comme la notion de milieu qui peut-être décisive dans les situations de frontières climatiques par exemple (Lac de Come). Crabo
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Hello, alors concernant ta toute première remarque, il me semble efficace de rappeler de temps en temps des évidences. Parfois je trouve que c'est important de bien resituer les choses en rappelant des choses simples Ensuite, l'exemple que tu prends pour nuancer ma "théorie" sur l'accumulation des milieux dans un axe de mouvement atmosphérique, ne me contredit pas tellement. Puisque tu dis toi même que les zones, les régions, situées entre le point de départ de la masse d'air et leur arrivée plus au nord, permettent à cette masse d'air de conserver ses propriétés. Celle-ci évolue forcément, le seul truc, c'est qu'elle traverse des zones qui sont réchauffées, donc ses propriétés ne changent que peu pour les régions plus au nord, et ceci, grace à l'accumulation de ces milieux qui permettent ce lien. Cette accumulation dont je parlais, est présente malgré tout ici. Elle prend bien toutes les propriétés de ces 2000 km de terres, malgré tout, même si ça ne se ressent pas au bout. Je veux dire par là, que même si cet air arrive avec des propriétés similaires, ce n'est plus de l'air tropical, mais de l'air altéré, par une succession de milieux continentaux, qui restent chauds en été. Pour NY, pardon, mais le milieu (je suis un peu géné par le mot substrat) reste malgré tout humide. Ce n'est pas qu'une ville cotière, elle est cernée par la hudson river, la baie de long island, qui ne sont pas des petites rivières. Sinon, je vois ce que tu veux dire, mais Sable Island est géographiquement située en direction de l'europe et à quelques centaines de kilomètres de la côte canadienne. L'environnement, est humide comme tu le soulignes, mais pas qu'à une échelle régionale, mais bien sur à l'echelle de centaines de kilomètres. Quand on sait que les influences estivales remontent plutot du sud est en été, on se rend compte, qu'au sud est de Sable Island, il y a l'océan sur des milliers de kilomètres. donc le seul environnement immédiat ne suffit pas à mon sens, en revanche, un même type de milieu sur des centaines voire des milliers de kilomètres, suffit à détourner les propriétés d'une masse d'air. Donc oui, la station est plutôt océanique. Puis, tes photos sont magiques crabo
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Hello, je me trompe peut-être, mais quand on parle de climat, on s'expose à devoir embrasser tous ces paramètres. Paris présente un régime de pluie sensiblement continental en été (à une période donnée) mais des températures plutot océaniques. C'est pour ça que tout doit-être mentionné dans le "titre" du climat, en faisant mention au départ de l'influence majoritaire, avant de marquer les tendances. C'est pour ça qu'on parle pour Paris de climat océanique dégradé. Personnellement, je parlerais de climat océanique de transition vers un climat continental. Personnellement, je préfère être clair sur la notion de "continental" qui voit un peu s'imbriquer cette idée de milieu (substrat pour dann) et l'appellation du climat. Pour moi ce sont deux choses différentes, et ce que vous avez l'air d'attribuer comme des carctéristiques du climat continental à des endroits dépourvus de tous liens avec le climat continental, sont pour moi des nuances apportées par la position géographique, qui sont tout à fait indépendantes d'un éventuel lien avec LE climat continental. Si tu veux j'ai l'impression que ça apporte de la confusion. Le climat continental est un ensemble d'éléments et de carctéristiques, et non ces mêmes éléments isolés. C'est comme parler de climat méditerranéen pour un désert, tout simplement parce que il y a aridité estivale /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Crabo
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Hello, juste pour mieux exprimer mon idée: tu parles de l'influence directe de l'environement immédiat sur un climat précis. Moi, je pense qu'il influe, qu'il lui donne des propriétés propres, mais qu'il n'est pas assez "décisif" sur la définition même de son climat. Pourquoi? Je pense que quand on parle de climat on ne peut se restreindre à une échelle trop fine, car l'air qui circule, ne stagne pas assez longtemps aux mêmes endroits pour que ses propriétés changent drastiquement en fonction du milieu. L'air est en mouvement, et se transforme (T, RR, hr,...) au grès des zones qu'il traverse. Si il traverse 2000 kilomètres d'océan, il arrivera sur des côtes avec des propriétés océaniques. S'il traverse 2000 km de terres, il aura les propriétés d'un air continentalisé. Pour Moscou, ce n'est pas le milieu continental immédiat (échelle topoclimatique) qui lui donne ce climat continental, mais bien le fait que quelle que soit la trajectoire du vent dominant, celui-ci devra enchainer des miliers de kilomètres (ou au moins des centaines) de milieux terrestres, avant de s'abattre sur Moscou. De fait, cet air sera déja continental à son arrivée sur la capitale russe. D'ailleurs les orages estivaux qui inondent moscou en été, ne se créent pas sur place, mais toujours en amont du vent dominant, càd à quelques dizaines de kilomètres tout au moins. Non? Pour simplifier je dis que ce n'est pas un milieu qui donne un caractère océanique ou continental, mais la somme d'une multitude de milieux (ou substrats comme tu dis) qui chacun teinte un peu plus l'air en mouvement. Le milieu a donc une influence indirecte sur le climat, car portée avant tout par les mouvements atmosphériques. Maintenant je répète pour qu'il n'y ait aucune confusion, que le milieu immédiat influe malgré tout, mais pas à un degré aussi fort que la circulation atmosphérique. Pour exemple, une oasis dans le désert, va adoucir les T et humidifier l'air à son approche, parcequ'on cotoie un milieu humide, mais qu'elle que soit son étendue (lac?) le climat local restera aride. Pareil pour Cleveland, au bord des grands lacs (j'ai choisi cette ville car elle recoit l'air en partie en provenance du lac) donc en milieu partiellement humide, le climat y reste continental, même s'il est légèrement adouci. Toujours dans le coin, toronto au nord d'un milieu humide, présente un climat tout aussi continental, mais avec une légère baisse des P estivales, vraisemblablement due à la proximité immédiate au sud du lac Ontario. Cette influence liée au milieu dans ce cas pèse sur une dizaine de millimètres (chaque mois d'été) à peine, car Montreal plus au nord affiche des cumuls estivaux plus francs de 10 ou 15 mm par mois. Crabo
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Hello,C'est vrai que je minimise un peu l'influence du milieu (ce que tu appelles substrat). Ou en tous cas je donne cette impression, tout simplement car je ne mets pas les choses sur un même plan. Je m'explique. Je pense qu'on ne peut mettre comme tu sembles le faire la dynamique atmosphérique et l'influence liée au milieu (à une échelle trop locale, je précise) sur un pied d'egalite, tout simplement parceque lorsqu'on regarde à l'échelle du globe, on voit bien que les grands ensembles climatiques résultent avant tout de ce rôle clé qu'ont les mouvements atmosphériques, notamment les vents d'ouest aux latitudes qui nous concernent. Si les T ne sont pas les mêmes en californie (sous l'impulsion des vents d'ouest) que sur la cote est, c'est parce que l'ocean est immédiatement à l'ouest de la californie alors que les terres du mid-ouest et des Appalaches sont immédiatement à l'ouest de la cote est. L'air qui s'abat sur New York est altéré par une multitudes de milieux tous continentaux et n'a plus rien de maritime. Les moyennes s'en trouvent considérablement marquées, et New York ne connaît pas vraiment de tendances maritimes sur ses températures par exemple, ainsi que sur ses précipitations (que je ne minimise pas), alors que la ville est en milieu maritime (station côtière comme l'est portland, touchée de plein fouet par cet air océanique). Si le milieu devait avoir une telle influence, alors Portland et New York devraient afficher des moyennes sinon similaires, au moins plus proches. Pittsburg à quelques centaines de kilomètres à l'ouest, présente des moyennes similaires (rafraîchies par l'altitude). Le climat y est donc le "même" de type continental. Il est vrai en revanche, que le positionnement, le milieu, apporte son influence, notamment sur les P de pittsburg, plus sèche que NYC. Mais pas assez pour mettre NYC dans un autre domaine climatique. Pour conclure mon point de vue, je pense que le milieu (ou substrat comme tu le considères) n'influe que très peu à petite échelle, mais qu'il joue énormément (ce qui est logique) à très grande échelle. À cette dimension, quand on suit un vent d'ouest, par exemple, on se rend compte que chaque milieu influe un peu plus sur la nature de son air, et cet air océanique pur à ouessant (car immédiatement à l'est de l'océan et donc d'un immense milieu océanique) se continentalise à mesure qu'il touche des localités terrestres (à milieu continental et non à climat continental). Chacune y ajoute sa faible influence, et le transforme subtilement, jusqu'à ce qu'il arrive à Varsovie avec des propriétés très différentes de celles qui étaient les siennes à son entrée sur le continent. Désolé pour cette explication un peu simpliste, mais j'ai trouvé que ça pour exprimer mon point de vue. Crabo
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Hello, J'ai l'impression qu'il y a encore confusion entre climat continental, et position géographique continentale. Les caractéristiques que tu soulignes sont présentes des qu'il y a position continentale. À Pampelune, on connaît de tels phénomènes en été, comme à Toulouse et sûrement à Milan, mais aussi à Atlanta je présume. Strasbourg a une caractéristique fondamentale à mon sens qui tient du climat océanique dégradé, c'est ce fameux maximum pluviométrique printanier. Alors oui, il y a une forte concentration de pluies sur la sasion chaude, mais le max reste clairement pour le mois de mai. Pour Omsk il est à chercher en juillet. Donc, je ne dirais pas que les deux climats sont très proches, mais que des phénomènes météorologiques similaires s'y croisent, phénomènes qui sont dus à une position géographique ou plutôt à un milieu très terrestre. Et je pense que c'est le problème dans vos interprétations. Vous comparez deux stations avant tout différentes sur le plan du milieu. Brest ou ouessant sont côtières, Strasbourg et Lyon comme Omsk sont "terrestres". Je pense qu'il est inadéquat de mettre ce critère là en évidence pour évoquer une comparaison à l'échelle climatique (qui se traite via des moyennes sur de longues périodes,...). Pour aller plus loin, j'ai l'impression que la notion de milieu impose une différence de caractéristique, marginale aux mouvements atmosphérique, qui pèse plus ou moins sur les données climatiques, notamment pour les stations côtières. Je veux dire par la que quelque soit le climat, la position géographique, océanique ou côtière pèse sur les moyennes. En milieu mediterraneen par exemple, on peut comparer Argeliers dans l'Aude avec narbonne plage ou Gruissan à quelques kilomètres, et on va découvrir que seule la position géographique littorale de narbonne plage suffit à réduire considérablement son amplitude thermique annuelle et journalière. Pourtant, il m'est inconcevable de parler d'une quelconque influence continentale pour Argeliers qui est une station on ne peut plus méditerranéenne. Peut être faudrait il mentionner le milieu dans la dénomination d'un climat. Crabo
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Hello, Je me pose une petite question depuis quelques temps maintenant concernant les mouvements de l'anticyclone subtropical notamment aux environs du bassin mediterraneen. En juillet, la crête subtropicale, cette zone de calme généralement installée autour du 30 eme parallèle, stagnerait donc au-dessus du bassin mediterraneen, et cette zone est aussi je crois, le point de départ des alizés qui tracent la route jusqu'à la ZCIT. Donc, est-il possible qu'à cette période, les alizés soufflent sur une partie (la partie sud) du bassin mediterraneen c'est à dire dans la partie sud de l'anticyclone subtropical? Je pense à la Sicile ou à Malte, ou même au nord du Maroc. Ou c'est simplement lui (l'anticyclone subtropical) qui devient plus large en cette période? Crabo
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Tout à fait, Et je ferais bien volontiers le reproche aussi pour le climat mediterraneen trop souvent restreint à une fine zone. Des que l'on quitte sa "pureté", on le quitte totalement, comme dans la plupart des classifs ou il existe un océanique de transition (océanique donc), ou une subdivision semi-continental de continental ou semi-aride, avant un climat aride.. mais jamais un mediterraneen de transition ou semi-mediterraneen. Enfin je crois. Crabo
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Hello, Je réactualise ce sujet, pour savoir si quelqu'un saurait m'indiquer ou trouver des données climatiques pour Nyons. Des moyennes, 81 2010 seraient top. Merci, Crabo
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Oui, Le climat n'est simplement pas océanique "pur", mais une dégradation à majorité océanique et la présence du chene pubescent montre visuellement cette gradation. Cette plante est quasi-absente des régions pleinement océaniques, son apparition témoigne, à mon avis, d'une dégradation. À noter aussi, dans ce département, la présence du chene liege dans sa partie méridionale, et de manière disséminée le long de la vallée de la garonne. Il prouve aussi, que ce département combine assez "bien" douceur océanique hivernale, et chaleur estivale, qui peut en effet trouver son origine dans des influences méridionales. Ensuite, si on veut voir s'il y a une réelle influence méditerranéenne dans la chaleur estivale de ce coin, comme de l'ensemble du sud ouest, j'ai remarqué qu'il "suffit" de regarder la régularité des étés. J'entends par la, que dans le sud ouest, et même plutôt vers la côte atlantique, on peut connaître des pics importants de chaleur avec des pointes vers les 34 35, avant l'arrivée d'orages, qui, à leur passage, font tomber les T à 20-21. En gros, je crois qu'il est à noter que la moyenne de 26° environs des tx de la côte ou de l'intérieur du sud ouest, sont une moyenne entre des journées à 32-33 et des journées à 20. Je caricature un peu volontairement. De l'autre côté, sur la côte est du sud ouest /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> (narbonne Perpignan,...) les moyennes estivales des tx (pour garder cet exemple) se situent autour de 28-29°, mais avec un faible nombre de jour à plus de 33, mais un tout aussi faible nombre de jours à moins de 25 (même pas sur qu'il y en ait). C'est à dire, que les coups de chaud y sont rares, mais la température élevée y est constante, permanente. Il suffit de remarquer quand il y a alerte canicule, toute la France est souvent concernée, à part le sud mediterraneen. Donc d'une côte à l'autre, en suivant un relief peu acciednté (vallée de la garonne, seuil de naurouze) qui permet un maximum de porosité entre les deux influences dominantes (océaniques et méditerranéennes), on constate, que les coups de chauds deviennent moins violents, et que les rafraîchissements post-orageux sont plus atténués, en plus que les orages deviennent moins fréquents, en allant vers Carcassonne, et au contraire, l'irregularite des températures estivales augmente à mesure qu'on s'approche de bordeaux. Du coup, l'est du lot et garonne doit connaître des étés à chaleur plus constante et plus élevée en moyenne que la partie ouest du département. Après c'est une constatation que j'ai faite en surveillant un peu la meteo, qui est peut être fausse, mais il me semble que ça marche un peu comme ça pour faire simple. Qu'en pensez-vous? Crabo
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Ce que je dis n'est pas QUE mon point de vue. Je n'ai rien inventé!!! http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinus_halepensis
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Salut à tous, Je vois que ça débat dur autour du pin d'alep /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> pour mettre mon grain de sel, il m'apparaît que le pin d'Alep est une espèce très invasive si les conditions lui sont favorables. Et ces conditions ne se limitent pas aux gels, et aux froids nocturnes, la nature du sol, l'ensoleillement, la secheresse estivale marquée, sont autant de paramètres qu'il faut prendre en compte. Du coup, il peut être présent dans les collines et non en plaine, comme ça a déja été dit, car le sol lui est plus favorable, car pauvre, contrairement au plaines heraultaises, ou le substrat semble avantager les essences à feuillages caduc, du coup, plus compétitives que lui. En gros, le seul climat ne suffit pas. En région méditerranéenne, les conditions climatiques assez extrèmes, sont éprouvantes pour des organismes mal adaptés. Mais il me semble que dans nos régions, le climat méditerranéen est moins "violent" que plus au sud, ce qui permet, je pense, à des plantes à feuillage caduc de persister dans des conditions (substrat notamment) favorable. En revanche, dès que ça se corse un peu, sols pauvres, ce sont les plantes les mieux adaptées aux conditions de sècheresses qui s'en sortent le mieux. du coup l'alep est omniprésent dans le massif de la clape par exemple, ou on a double ration de sècheresse si on peut dire, une par le climat, et l'autre par le substrat. Enfin, je suis de moins en moins d'accord avec l'idée que certaines plantes sont représentatives de tel ou tel climat. Il y a quelques temps encore, moi même je soutenais que la simple répartition de l'oléastre suffisait à donner une idée assez fiable de la taille de la région à climat méditerranéen "pur". J'avoue que je ce point de vue me convainc moins, tout comme celui de dire que le pin d'Alep en est tout autant représentatif. Tout simplement car celui-ci s'adapte à certaines régions semi-arides, et peut s'installer confortablement dans des lieux qui ne recoive que 250mm d'eau par an environs. Cette essence à mon avis, ne peut représenter le monde méditerranéen, car elle déborde du climat méditerranéen ("pur" j'insiste) par son côté sec et semi-aride (Libye) comme le chêne vert déborde, lui, par son côté océanique. En gros, d'autres essences forment les paysages méditerranéens, et je pense que c'est une erreur de se baser uniquement sur celle-ci, qui comme je le répète, voit sa tolérance à la sècheresse étendre son aire de répartition à des régions semi-arides. crabo
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Hello, Belle station et jolies moyennes. Je pense que c'est idéal sur le plan des T, mais en tous cas, 1 degré d'amplitude annuelle c'est impressionnant de régularité. Côté ensoleillement c'est un peu faiblard je trouve. Crabo
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Hello Dann, Sur les cartes de ce doc http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medit_0025-8296_1988_num_66_4_2581, tu peux voir deux cartes qui montrent bien les mouvements des cellules au cours de l'annee. On voit clairement, que la circulation de hadley concerne sur l'ensemble de l'annee la zone tropicale. Dans cette zone, les alizés emmènent continuellement l'air sec venant de la zone subtropicale, ce qui implique que l'aridite y est constante toute l'annee. On remarque aussi clairement, que la poussée de la ZCIT vers le nord en été se ressent jusqu'au 20ème parallèle, et implique qu'à partir de ce point là, les étés deviennent plus arrosés que les hivers. C'est sensible au plus près du tropique, mais cela s'affirme en allant vers l'équateur. Sinon, oui, je ne considère pas de domaine aride, ou, si oui, un domaine aride tropical différent du domaine aride subtropical. Mais je ne suis pas sur que toi aussi tu considères un domaine aride, car il me semble que des zones bien arides figurent en subtropical dans ta classif aussi. Enfin, par rapport à la première phrase de mon précédent post, je répondais au fait que tu trouves ma conception "très restrictive", ni plus ni moins /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">. "L'aspect singulier", comme je te l'ai déjà dit me semble t'il, réside dans le fait que ta vision est une vision détaillée, un maillage précis, avec un regard adapté à des cas particuliers, sans forcément considérer de grands ensembles climatiques homogènes, donc ce n'est pas une critique, juste une approche différente. Crabo
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Hello, Ben je trouve normal que tu penses ça de ma logique, car je pense l'inverse pour ta classif, à savoir, qu'elle considère trop l'aspect singulier d'une région. Pour ma part, la bande subtropicale que je soutiens, est bien adjacente aux tropiques. Si tu fais référence au climat mediterraneen en pointant ainsi du doigt cet aspect, sache que celui-ci, que je nomme climat subtropical de façade ouest, est frontalier d'un climat tropical aride. Le bel exemple est le long des côtes du Maroc. Le climat mediterraneen "pur" se dégrade lentement vers le sud pour atteindre le climat tropical aride, qui constitue le point de basculement des régions à "fort" cumul pluviométrique hivernal vers des régions à fort cumul pluviométrique estival. Ce point est vraiment situé en pleine zone tropicale, continuellement soumise à l'influence asséchante de la circulation de hadley. À cette zone, succède la zone sahélienne, qui est aussi une zone de transition vers un climat équatorial, concerné très souvent par le passage de la zone perturbée de la ZCIT. Donc, dans ma logique, il faut bien comprendre, que le climat subtropical n'est PAS une zone de transition entre tropical et tempéré mais bien une catégorie de climat pleine et entière. De ce fait, il est logique de considérer des dégradations de ce climat, au nord vers la zone tempérée, mais aussi au sud vers la zone tropicale. Et la plus belle des preuves reste la lente gradation des cumuls pluviométriques des régions purement subtropicale ouest vers ces régions entièrement sèches, tropicales. Entre Essaouira ou Agadir (subtropical ouest de transition) et le sud de Dakhla (tropical aride), on a des stations intermédiaires, comme Laayoune, de plus en plus arides, mais toujours empreints d'une dose de mediterraneité, sur leur répartition des pluies. Dose de mediterraneité, qui n'est plus du tout présente après la zone tropicale, quand on attaque la zone de transition sahélienne. Crabo
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Ok, Merci pour tes précisions. C'est précisément le cas, l'action de la cellule tropicale, cellule de hadley, semble être fortement atténuée au niveau des façades est des continents. Mais oui, il est vrai que les forts cumuls pluviométriques au niveau du sud-est des usa ne trouvent pas la même origine que pour le sud-est chinois, qui lui est vraiment dépendant du passage de la ZCIT. Je pense que du coup cela peut expliquer aussi les différences d'ensoleillement entre les deux zones. En fait, le climat de type subtropical de façade est aux usa, est vraiment conditionné au fait qu'il y ait une mer chaude immédiatement au sud. Et le cas d'Austin, prouve bien que si cette mer n'était pas présente à cet endroit la, la louisianne, l'Alabama, ou encore la Géorgie du sud, auraient vraissemblablement des cumuls estivaux du même ordre que cette zone du Texas. Crabo
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Hello, Pour ma part, pour les climats subtropicaux de façade orientale des continent, je retiens comme critère fondamental au niveau des P, le fait que celles-ci proviennent en général du sud, comme tu le soulignes. Je peux me tromper, mais ce n'est peut être pas forcément le cas pour un climat tempéré continental, pour lequel, j'ai l'impression, comme cela à déjà été dit il me semble, que les pluies estivales sont surtout dues à la convection thermique. Donc, pour Dallas, je comprends assez, que les étés ne sont plus si humides par rapport à la cote à cause de l'éloignement d'une mer très chaude. En effet, le climat semble s'assécher vite en allant vers l'ouest du Texas, car , à mon avis, immédiatement au sud on trouve le Mexique et non la mer. Donc n'est-il pas possible qu'une bonne part des précipitations estivales à Dallas soient d'origine convective? Sinon, ma perception personnelle du climat subtropical de façade est diffère un peu du sens commun. En fait, je considèrerais que dans une direction nord sud, les hivers deviennent suffisamment doux, pour réduire l'amplitude thermique annuelle, et donc permettre la classification en subtropical de façade est. Par exemple, les étés, passé un cap dans l'est des États-unis, stagnent en allant vers le sud (ils ne se réchauffent plus tant que ça, et sont quasi équivalent de Louisville à Memphis par exemple) alors que les hivers se réchauffent plus vite. De ce fait, plus on va vers le sud et plus l'amplitude diminue, ce qui selon moi, ne permet plus la considération "continental tempéré" du point de vue climatique, ce qui implique l'apparition du climat subtropical de façade est. Du coup, je considérerait, un arc allant d'Austin, San Antonio à Savannah, en passant par Jackson, comme étant vraiment subtropical. Mais, cela est à étudier, car je considère là une amplitude maxi de l'ordre de 20° environs, ce qui est peut-être un peu léger. Mais un climat subtropical, reste pour moi, un climat tempéré, et oui, le climat de façade est retrouve pendant une large période de l'annee un régime de pluie continental, même si, en été ce sont plutôt les pluies tropicales qui dominent, et qui agissent, selon moi, de la manière la plus significative sur les cumuls. Mais plus au niveau des T. Ce n'est que mon appréciation, qui mériterait d'être consolidée. Enfin, pour moi, le climat subtropical continental serait aride. Crabo
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Hello, Au-dela des différentes appréciations, l'amplitude thermique annuelle n'est pas assez importante pour figurer en climat continental, même trop faible pour être en semi-continental. Les traits "continentaux" de la ville sont réellement du à la position géographique, dans les terres. Les seules "vraies" influences continentales (tempérées) en hiver, sont présentes de manière rare je pense, et se traduisent sur les minimas absolus, -18.5, alors que les moyennes de tn passe les 5°. En gros, la ville connaît à mon avis des épisodes continentaux extrèmement ponctuels, mais il me semble, que ce sont les seuls liens avec LE climat continental (sens tempéré). Personnellement, selon ma perception des choses, la ville de Dallas se situe en pleine zone subtropicale, et à l'image du Texas, à cheval entre la zone de climat subtropical oriental, et la zone de climat subtropical continental (central ou desertique). Donc, je dirais que c'est un climat subtropical de facade orientale des continents de transition vers un climat subtropical continental. Crabo
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Hello, Yves, J'insiste bien sur la répartition des pluies comme tu le souligne. En fait, je pense que c'est lié au positionnement géographique, les deux villes étant situées dans les terres, à un éloignement similaire de la première mer. Ou est-ce une coincidence? Je trouve que le rapport est plus saisissant avec Albi, car les cumuls sont plus proche, et la répartition des pluies encore plus ressemblante. De plus les températures, sont en deça de 5-7° uniformément sur l'année (amplitude de 17° à albi contre 19° pour austin). Je pense que c'est un concours de circonstance peut-être et que ça ne doit pas avoir de réel intérêt climatologique. Mais j'aime bien que ce soit dit quand même, on ne sait jamais /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ce qui est sûr, c'est qu'au vu de la nature de la végétation, on voit bien le rôle des T élevées. Pour des répartitions de pluies similaires, et des cumuls assez proche, le couvert végétal n'est pas du tout de même nature. On voit bien que pour ce cas précis, le seul impact de la température change considérablement les choses. crabo
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Sincèrement, Désolé de ramener encore à ça, mais je trouve que la répartition des pluies ressemble très fortement à celle de Toulouse /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Vraiment, une faiblesse estivale marquée en été (quasi du même ordre) et une autre en hiver. Puis un maximum pluviométrique printanier, vraiment je trouve qu'il y a une similitude forte. Les températures aussi ont une ressemblance, car elles sont de variation similaire, mais avec 5-7° de plus à cause de la latitude. Bref, des ressemblances quand même, surtout au niveau de la répartition des pluies, dont je pensais qu'un tel schéma outre-atlantique ne se trouverait que du côté de l'Oregon. Fermé la parenthèse. Crabo
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Merci pour ce lien, en effet, il semblerait que dans cet intervalle (28-33) la sensation de chaud ou de froid reste assez stagnante par rapport à la température ambiante. Ces 5° semblent être la marge d'adaptation de la peau à la température extérieure. Après tout cela peut certainement dépendre aussi si on est en hiver ou en été. Crabo
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Hello, Belles images! C'est vrai que ça a l'allure de savanne, même de maquis pour certaines photos. Mathieu concernant, la durée de la saison de végétation, tu l'estimes au nombre de mois dont la moyenne est supérieure à 10°, n'est-ce pas? Du coup, j'ai une question: si on prend les moyennes sur 24h, comme Mottoth le fait pour climats du monde, crois-tu qu'on passerait les 10° à Austin? De plus, le mois (30 jours) le plus froid ne se situerait-il pas entre le 15 décembre et le 15 janvier en moyenne? Après ça n'est pas tellement décisif en ce qui concerne ta classification pour Austin, mais peut-être cela pourraît l'être pour des stations plus litigieuse. Crabo
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Hello à tous, merci flored pour ce tableau. En effet, ta remarque concernant la temperature ressentie à la surface de la peau, doit légèrement être plus fraiche. Le tableau de flored parle lui d'une température avoisinant les 32°. En tous cas, tout ceci est intéressant, car on parle beaucoup ici, d'humidex et de heat index pour évaluer la sensation de chaleur. Mais manifestement, le facteur vent a aussi une part de responsabilité dans le ressenti de la chaleur surtout pour ce qui est de certaines régions du globe. Je pense aux régions sahariennes. Quand on prend en référence le tableau posté par flored, et qu'on remarque que 37° peuvent vite devenir 42° à 40 km/h, c'est significatif en terme de ressenti. Crabo
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Hello, En te lisant, c'est justement ce que je me disais (ce que tu dis à la fin). Arrivé à un certain seuil, le vent ne rafraîchit plus mais augmente la sensation de chaleur. Je me disais, personnellement, que cela devait avoir un lien avec la température corporelle qui est de plus de 37°. Et, on dirait que tu confirmes ce que je pensais. Crabo
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Oui, c'est quand même escarpé par la-bas. L'eau ne doit pas stagner longtemps. Crabo