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calou34

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  1. calou34
    Neige fine et serrée, visibilité réduite et tenue immédiate sur sols gelés par t° toujours largement négatives
  2. calou34
    Neige faible ici aussi en grains très fins, il fait -3°3.
  3. calou34
    Cela tient à peu de choses oui, mais la croissance forte des thêtas saturées matérialisant l’advection douce ne passe pas dans le positif sur les RS d’ARPEGE, d’où des chutes de neige persistantes. Jusque là, pas de RS à verglas ou pluies verglaçantes, le redoux prend par le bas (RS 1h et 7h nuit de mercredi à jeudi Montpellier ).
  4. calou34
    En attendant les PO se sont distinguées par un baroud d’honneur de douceur. A 15h : 16°2 à Vivers 16°8 à Rivesaltes 17°3 à Torreilles
  5. calou34
    Bel effet modélisé sur ARP du point de séparation du flux au niveau du bassin Alésien (vents déviés vers l’WSW à gauche, vers le NE à droite), avec recirculation de NNW en plaines gardoises jeudi matin. Effet de déviation visible aussi à 925 hPa, hautes pressions et plage froide associées à cet écoulement.
  6. calou34
    MF dispose du réseau d’ensemble AROME de 9h. A quelques détails près (unités de mesure le cm de neige, voire le flocon ), cela devrait ressembler à l’empreinte du 00Z ou du 06Z.
  7. calou34
    Et si la prévision venait à se vérifier (n’est-ce pas BDR ?) Je vais en saouler plus d’un, mais la météo c’est aussi et surtout de la théorie. On peut se baser sur la stabilité du flux et son caractère ondulatoire pour expliquer (en partie) le risque accru de neige en Languedoc. Tout écoulement stratifié est contrôlé par le produit de la fréquence de Brunt-Väisälä N (10-²s-1, période 2PI/N environ 8 à 10 mn) par la hauteur du relief (H) sur le profil de vitesse du vent (NH/U). La fréquence de Brunt-Väisälä n’est autre qu’une onde de gravité, on lui doit notamment les lenticulaires par temps de mistral. Plus le profil vertical de t° est stable, plus sa valeur de référence croît. Calcul de coin de table : on prend 1000m pour la hauteur des Cévennes, le vent U=10ms-1, N=0.01s-1, on obtient 1, nombre sans dimension h. Si h<1, l’écoulement franchira le relief. Si h>1, écoulement de contournement, le flux ralentit et se bloque et devient divergent, des hautes pressions se forment le long de la barrière Cévenole. En 2D, on introduit la largeur (L) du relief et l’inévitable Coriolis (f), (1.4x10-4s-1), on obtient un autre nombre sans dimension, le nombre de Rossby R=U/fL indispensable pour comparer les effets d’advection (ou transports convectifs, du Navier-Stockes quoi ) et les effets de la force de Coriolis, mais surtout les grandeurs caractéristiques de l’influence du relief sur l’écoulement en amont. Faites moi confiance , on obtient un contournement et une déviation du vent, soit une composante transversale vers l’W distante du relief de l'ordre de NH/f. En gros, c'est ce qu'on retrouve ce soir sur ARP et sur le CEP du matin (à voir ce soir) avec les conséquences sur les RR. C’est théorique et c’est un rapport des forces et grandeurs en présence, mais ça marche !! Et ça donne des cartes qui envoient du rêve.
  8. calou34
    C’est visible si tu regardes ARPEGE, tu vois progresser les RR solides vers les plaines du 34 plus à l’W jusqu’en fin d’échéance (fin de nuit). Le phénomène est également visible pour 83 et 06.
  9. calou34
    Faut pas m’en vouloir, je débute et j’ai le malheur de poster plus d’une ligne à chaque post (bon là je t’imite ohhhhh pauvre)..
  10. calou34
    Oui, on verra apparaître avec une meilleure résolution la surpression induite par la stagnation d’air froid (effet hydrostatique) le long des Cévennes. La résolution du CEP permet déjà d’appréhender et de comprendre comment peut s’établir un régime de contournement et perdurer jusqu’à jeudi matin. Cette résistance du froid est ici visible en milieu de nuit avec la limite pluie-neige qui suggère de l’isothermie. C’est le champ de pression qui force le vent au sol à la manière de ce l’on appelle un vent de barrière (écoulement bloqué et déviation vers l'W du vent par la force de Coriolis). C’est la raison pour laquelle le 34 et le 30 seraient davantage concernés par la neige et résisteraient au redoux (effet identique visible en PACA).
  11. calou34
    Que les "autochtones provençaux" soient rassurés et continuent de nous livrer leur vision à plus court terme, et en effet il y a de quoi disserter pour lundi et mardi, n’est-ce pas Chris ? Merci pour ton analyse de la situation. Plus à l’W, on attendra encore un peu, et pour le coup, puisqu’on parle neige, pas le choix, il faut zoomer (toujours les ordres de grandeurs), donc égoïstement je régionalise volontairement au 34 et 30. Pas de changements fondamentaux ce matin, épisode de neige de redoux localement important mercredi et la nuit suivante. Pour le CEP, toujours les mêmes trajectoires avec couche significative étendue jusque près des littoraux. Le run du matin est optimiste et sort au dessus la médiane, parfois en limite supérieure de l’enveloppe dans la distribution du panel ensembliste. Malgré la stabilité remarquable du modèle, on reste à portée du risque de le voir réduire ses quantités. Voici ce que cela donnerait jeudi matin. Je ne reviens pas sur le GFS (non pas parce qu’il est moins optimiste ), mais moins stable et moins représentatif sur les cartes. Les fichiers grib de la NOAA sont en effet (ne l’oublions pas) décodés et projetés avec une moindre résolution (0.25°), et donc avec des données interpolées qui peuvent induire en erreur nos intervenants les plus "pessimistes ".
  12. calou34
    Avec du recul en se ramenant aux simplifications d’usage avec la dynamique en 2D (ou en résolution 0°5 GFS par exemple). Cela permet de mieux comprendre de quoi on part, et c’est du lourd ! Même si la prévision GFS montrée est erronée (elle est issue de la GFS/GDAS du 20, soit la Global Data Assimilation System ), elle a le mérite d’y figurer les écarts du Z500 autour de sa moyenne (les anomalies) ainsi que l’indice de blocage pour la période qui nous intéresse. La méthode employée consiste à évaluer le gradient de hauteur de géopotentiel lissé sur 5 jours entre 80°N et 60°N, considérant qu’une valeur < -10 (soit 10m / deg latitude) suffit à énoncer un blocage, soit une circulation inversée (d’où la valeur négative). 2 enseignements sur les vignettes, un indice qui crève le plafond (< -20), et une évolution significative vers une NAO- avec le positionnement rapide des hauts géopotentiels sur le Groenland. Outre la force du blocage, l’autre indice, NAO cette fois, qu’on peut voir comme la variabilité du jet autour de sa position moyenne est prévue plonger vers des sigma records (qu’elle soit prévue en pression réduite au niveau de la mer (1) ou normalisée à Z500 (2)). D’accord, il s’agit d’indices ou d’indicateurs qui ont pour but de synthétiser statistiquement des objets dynamiques, mais ils montrent à quel point la machine atmosphérique tire pied au plancher pour générer une VDF d’anthologie (nous sommes tous en extase depuis quelques jours devant les cartes rares et inédites qui nous sont proposées). Dit autrement, si avec ça on ne pulvérise pas les -10° dans les TAF par une ou plusieurs dizaines de cm de neige, on pourrait bien faire une croix sur les possibilités hivernales observées plus "humblement" dans les années 80 et 90 et jusqu’au début des années 2000 (2010 étant notre dernière pépite blanche). Enfin je n’ai pas tout suivi cette semaine, mais il y aurait un sacré différentiel entre le GFS (qui nous plombe le moral) et l’IFS (CEP) presque systématiquement neigeux à souhait, je parle de l’épisode de plus grande étendue du milieu de semaine. Verdict à venir et suspens terrible pour passionnés toujours en cours !!! PS: à Eric, tu peux changer sur le site les unités de mesure (inch en mm)
  13. calou34
    Non, c’est l’affaiblissement sensible des vents d’W et des ondes de grande longueur (réduites à un nombres d’ondes 2 chez GEM) qui rend rétrograde leur propagation (vers l’W). La QBO appartient à une autre échelle de temps. Mais on est hors sujet vu l'échéance.
  14. calou34
    VDF ? Il faut savoir raison garder, tempérer notre optimisme et bien se faire comprendre En commençant par la volatilité inhabituelle des modèles qui doit nous inciter à un minimum de recul. Il y a un forçage principal qu’est le SSW, mais d’autres composantes du système climatique, dites lentes, exercent aussi des forçages basse fréquence telles que les anomalies de SST Atlantiques dont on soupçonne qu’elles aient participé à la longévité du régime de dorsale toute la 1è partie de l’hiver, ou la Nina en cours et l’amplification arctique. Bref c’est comme une mémoire lente du système qui perturbe considérablement les prévisions au-delà de 4 à 5 jours, potentiellement opposable au SSW et ses effets statistiques en retour en troposphère. Ensuite, l’advection froide qui débute mercredi s’inscrit dans une transition vers un état atmosphérique préférentiel différent (variabilité naturelle), régime de temps appartenant à la basse fréquence (durée moyenne d’environ 8 à 10 jours). C’est en quelque sorte une porte qui ouvrirait la voie à d’autres advections continentales froides, mais on n’en est pas là ! La graphe de la prévision de la NAO posté ne projette pas non plus une VDF, mais illustre l’importance de la bascule vers cet autre état calculé à partir de valeurs de pressions ou de géopotentiels différentiels entre Islande et Açores, (valeurs normalisées c c d soustraites à leur moyenne statistique puis diviser par l’écart type). Plus localement, neige encore improbable en plaine pour le LR la semaine prochaine.
  15. calou34
    Oh que oui ! On peut en effet d’ores et déjà tirer une information qualitative intéressante dès mercredi (GFS) avec le premier signal pluvio-neigeux en PACA. La prudence nous oblige à considérer une dispersion encore importante dans le panel GEFS qui met en évidence une importante croissance de l’erreur dans la prévision justement à partir de mercredi, mais le CEP et ARP suivent la même trajectoire que GFS en opérationnel, confortant en quelque sorte l’indice de confiance. Mais comme le souligne Chris, nous serons très probablement mercredi en transition vers un changement radical de régime comme l’illustrent ces projections de la NAO à plus LT. Je ne reviendrai pas vous casser la tête avec le lien entre les déferlements d’ondes de Rossby et la NAO, mais le renversement dans l’inclinaison des ondes sur le domaine nord- Atlantique et européen devient flagrant après mercredi. Vous pouvez aussi prendre la position du jet à aujourd’hui et la comparer à plus LT, le déplacement vers le sud est assez sidérant. L’entrée dans le printemps météorologique pourrait s’avérer atypique. https://twitter.com/NEWeatherRants/status/964614836297633792
  16. calou34
    Oui, les déterministes du soir sortent de l’enveloppe des probabilités de leurs panels respectifs par le bas..... Chez GFS, l’opérationnel s’écarte de sa prévision de contrôle, pas très encourageant comme signal ! La bonne nouvelle est à chercher dans la tendance moyenne à la baisse à long terme des t° et géopotentiels. Cela nous conduit hors échéance bien entendu (rien de nouveau). L’attente continue sans véritable certitude, mais plusieurs run "de rêve" d’affilée notamment au CEP, ce n’est pas anodin.
  17. calou34
    Vous avez tout dit, ou presque. Par contre, je ne critique pas LCM, mais le fait de les citer à tout bout de champs (et encore une occasion au passage). Mais pourquoi passer dans un espace de discussion "différent" des autres sites et demander le même menu ? Savoir quel temps il va faire, c’est une information disponible et accessible à tout moment sur n’importe quel support. Nous sommes ici pour échanger (définition du forum) chacun avec nos connaissances et nos arguments, mais on aborde des sujets dont la complexité rend le partage quelquefois ardu j’en conviens (allez un petit effort quoi ) ! La circulation fermée est illustrée en carte de géopotentiel et de T° avec les probabilités associées, sans pour autant juger utile de préciser quel type de temps cela donnerait concrètement. Mais je pense qu'en toute bonne foi, si vous suivez le fil de la discussion, vous êtes apte à interpréter que froid et neige peuvent être associés à ce régime de temps. Ai-je besoin de le préciser ?
  18. calou34
    De l’avis général, je n’ai rien contre Mr RC ou LCM, ni contre les sites météos privés, mais relayer ce contenu média ici revient à cautionner leur objectif de rentabilité par le buzz. L’annonce de cette vague de froid s’inscrit dans un cadre marketing racoleur et mercantile, car n’oublions pas que LCM, filiale du Groupe Figaro CCM-Benchmark, doit assurer ses revenus par la publicité sur site en plus de la redevance versée par CanalSat, et progresser en ventes de services aux entreprises, ou encore promouvoir divers services premium. Leurs scores de prévisions, on l’a tous constaté, doivent composer avec une stratégie commerciale conquérante de conquête de parts de marché. Perso, je n’y trouve pas ce que je cherche, je trouve juste "naïf" de tomber dans le piège à chaque fois. Cette parenthèse refermée, et aux limites des échéances autorisées ici, on devine chez IFS un blocage en préparation avec une circulation fermée en Méditerrannée, mais surtout une dispersion normalisée très forte autour de la moyenne (1ere carte sur la gauche), témoin de la transition difficile vers des flux méridiens. Les scénarios moyens et médians de NAEFS de meteociel (20 scénarios de GEFS et 20 scénarios de CMC) sont moins encourageants. On ne désespère pas svp .
  19. calou34
    Les temps de réponses les plus favorablement corrélés à une NAM troposphérique négative atteignent jusqu’à 3 semaines. Malgré le bruit déterministe (non prévisible) intenable, le signal du forçage stratosphérique vers le bas s’opère, plus tôt chez le CEP que chez GFS ce soir (cartes HS ici, mais juste pour illustrer). Tout cela a déjà été bien résumé par Chris un peu plus haut. Thursday 15 Feb, 12 UTC T+192 Valid: Friday 23 Feb, 12 UTC ECMWF
  20. calou34
    Oui, plus froid dans le Gard ce matin que dans l’Hérault. Vic le fesq -5°6 Conqueyrac -5°1 -4° sous abri ici et surtout -4°9 hier.
  21. calou34
    Pour rebondir sur les propos de Chris, La corrélation entre des anomalies basse fréquence à 10 hPa et à 1000 hPa atteint 0.65 quand il y a un écart de trois semaines entre l’anomalie dans la stratosphère et celle dans la troposphère. C’est moins trivial qu’empirique, mais Baldwin et Dunkerton 2001 (par exemple) mettent en évidence que seules les fortes anomalies atteignent la surface, les autres restent dans la stratosphère. Le split actuel sort des sigmas connus, l’espoir est donc permis de se retrouver avec une troposphère chamboulée. Mais patience donc !! Le signe le plus tangible à surveiller repose sur un jet décalé vers le sud et affaibli, soit la propagation de l’information d’un NAM- vers un mode annulaire négatif en troposphère (AO-) et la bascule vers de la NAO-, et surtout être plus attentif aux panels ensemblistes qu’au run déterministes (trop de sensibilités aux conditions initiales). Le TP (tourbillon potentiel) et le jet nous renseignent sur la nature du déferlement des ondes de Rossby synoptiques, sur les flux de quantité de mouvement et l’anomalie dipolaire de la NAO. Si on prend le 12Z GFS, on voit à 96h la position du jet et l’orientation des paquets d’ondes (sud-ouest /nord–ouest). Les ondes déferlent encore anticycloniquement dans la partie sud du jet, elles entretiennent la NAO+, les flux de quantités de mouvement (produit des anomalies des vents zonaux et méridiens par rapport à leur moyenne climatologique) sont positifs. En effet, la variation méridienne (sud-nord) des flux de quantité de mouvement est positive au sud du paquet d’onde et négative au nord du paquet d’onde, l’accélération du vent zonal dépendant de l’opposé de ce terme, le vent zonal va accélérer au nord du paquet d’onde et déplacer le jet vers le nord (autrement dit la NAO+ s’entretient). A 204h (à ne pas prendre au pied de la lettre), le modèle "dérive " logiquement là où on l’attend en quelque sorte. Le raisonnement est le même, mais inversé, les ondes déferlent cycloniquement, poussent le jet vers le sud et basculent la NAO dans le négatif. A partir de là, les circulations méridiennes prévalent et ouvrent la voie aux advections froides attendues. C’est cette évolution (encore hors topic) qu’il faut suivre sans s’attacher stricto sensu à toutes les sorties successives qui vont souffler le chaud et le froid sur le forum.
  22. calou34
    A la limite du bassin alésien le diag non ? En bas à gauche, un truc sympa! Il y a un soubressaut de RR dans le panel dont la forme (solide) est bien majoritaire. Evidemment un tel poids entre le 17 et le 18 en lieu et place des 5%, il y aurait des pages à tourner sur le topic
  23. calou34
    Effectivement, j’ai du mal à imaginer qu’un prédicteur (dans le sens forçage) aussi fort que le split imminent en stratosphère puisse rester sans réponses en troposphère. Les jeux de données ré-analyse ERA-Interim des hivers 2009-2010 par exemple reproduisent bien la propagation vers le bas sur les indices AO/NAO, dans le sens d’une plongée dans le négatif. Très beau cas d’école donc d’interactions verticales ondes / écoulements, et pagaille évidente à venir dans tous les modèles déterministes.
  24. calou34
    Très bon tout ça pour le web analytic du site que nous connaissons tous …
  25. calou34
    Pas cool pour Scrat... Et puis c'est tellement bien argumenté
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