calou34

Et entre Aniane et Villevieille, même constat avec un record absolu de tx pour ma jeune VP2 qui avait enregistré 37°4 le 21 août 2012. 20°1 / 37°6, les dixièmes qui me séparent de vous sont probablement à mettre sur le compte de la brise de sud ici.

Villevieille et Valflaunès même combat ! Conditions de vent en recirculation limitée de brise, plus du brassage thermique qu’une advection maritime (tx d’HR bas). Tx 36°0 , mais lente remontée actu à 35°8. Bilan ce soir avec une tn du jour de 20°8 .

"Coup de chalumeau" lors du repli vers la côte du front de brise après 17h. tx 36°9 . tn 23°1 . Ce sont les tn et tx les plus élevées de la période de fortes chaleurs en cours.

23°1 de tn après les 36°5 de tx d’hier. Il aura fallu patienter jusqu’à 5h ce matin pour passer sous le seuil des 25°.... 17è jour consécutif de tx> 30° (pas de coupure ici), et au dixième près, (3 tx en dernière décade de juin à 29°9 ), cette série démarrerait au 20 juin.

Idem ici avec 36°5, même valeur qu’à Prades. Villevieille pour le "dixième décisif" avec 36°6.

MF choisit de communiquer (avec les réserves d'usage en fin de communiqué), le spectre de 2003 poussant peut-être à l'anticipation. http://www.meteofrance.fr/actualites/26268091-vague-de-chaleur-sur-la-france-la-semaine-prochaine

Merci pour l’analyse "modèles maisons MF". La composante lente de la circulation est fixée, mais les modes rapides comme la convection ou les modes de gravité sont très dépendants des paramétrisations numériques. A ce sujet, on en a touché un mot avec albigeois samedi dernier , meteonetwork, partenaire d’IC, consacre beaucoup de ressources avec leur WRF exploité à des fins de prévisions fines d’ensemble. Ici un panel ou sont combinés les options disponibles de couches limites et de convections, au nombre de 7, dont un run de contrôle et une vignette moyennant les différents cumuls tri-horaires. Seul le schéma microphysique ne change pas. Pas la peine d’entrer dans des détails techniques fastidieux à développer. Les vignettes 3 et 6 et 7 remporteraient à mon humble avis les suffrages, les paramétrisations utilisées sont parmi les plus complètes. Là, une approche probabiliste par seuils de RR. Le seul hic, les temps de calcul sont évidemment longs, et le 00Z ne sort qu’en début d’après midi (on ne peut pas tout avoir) . Pour le reste, on est suspendu à ces incertitudes inhérentes à la modélisation, mais il se prépare quelque chose de relativement atypique, ne serait-qu'en terme de climatologie. Bon épisode à tous

C’était effectivement très sympa de vous rencontrer et de partager un moment agréable ensemble. Adri nous a prouvé qu’il n’était pas une quiche en prévi (pas comme moi niveau vannes, je sors). Mais qu’on se le dise, notre quintette régional est partant pour la prochaine quiche à …40. Et que nos chasseurs prêts à en découdre puissent enfin trouver leur bonheur dès aujourd’hui.

Bonjour, 17h me convient aussi, mais avec une soirée déjà réservée, la rencontre sera plus brève pour moi. A samedi donc

Sujet éminemment technique, dont les détails sont fournis tout ou partie sur le site du NCEP. Il faut retenir dans l’évolution du GFS une précision accrue et une évolution majeure du traitement pronostique (advection, ou transport), le but avoué étant de se rapprocher de la méthode déployée au CEP et de ses scores avérés. Les modèles numériques de prévisions traitent les champs horizontaux comme les t° ou le vent en somme de fonctions sinusoïdales sur la sphère (les harmoniques sphériques ), somme théoriquement infinie qu’il faut tronquer à la mesure des ressources informatiques à disposition. Ce sont les séries de Fourier (introduction de la notation complexe), et T1534 représente une précision de calcul très fine. Ainsi, au NCEP, on nous explique que le schéma eulérien est remplacé par un schéma semi lagrangien (je ne vais entrer dans le détail du traitement de la dérivée particulaire) qui a le double avantage de pousser plus en précision le développement en somme de séries de fonctions sur la sphère, (méthode spectrale, ce sont nos harmoniques sphériques) en s’affranchissant de la contrainte du pas de temps (pas de 180 secondes pour l’ancien T574 Eulerien pour 450 s avec le nouveau T1534 SL). La résolution horizontale passe de 27 km à 13 km, mieux qu’IFS (T1279 pour une résolution horizontale de 16 km, la différence réside dans le nombre de niveaux verticaux, 64 pour l'américain mais 137 pour l'européen). La grille de projection peut ainsi être réévaluée et optimisée et passe de 0.5° à 0.25° (grille de Gauss), soit le passage et la projection physique des champs spectraux (coefficients) sur les cartes que nous consultons via les données GRIB de la NOAA. Le véritable challenge de la prévision demeure la condition initiale, une résolution poussée peut aussi amplifier les erreurs d’entrées du modèle, et le GFS ne bénéficie pas (que je sache) d’algorithmes d’assimilation de données aussi performant qu’au CEP. En même temps, pour revenir à l’exemple de la prévision de l’épisode neigeux du 3 février, les run "OVNI" (sans aucunes RR) qui ont précédé émettaient des signaux qui n’étaient pas dénués de sens (au passage, l’ENS de Reading n’était pas terrible non plus). Une prévision n’est jamais une lecture "brute" d’un modèle, au mieux il faut chercher une information probabiliste à l'aide d'une prévision d’ensemble. La prévision numérique parfaite n'existe pas....

Saint valentin orageuse avec un orage probablement localisé, jusqu’à 95.2 mm /h d’intensité max enregistré à la VP2. Puissants coups de foudre et coupure d’électricité.

Mike doit frôler l’extase : a 18h locales 116 km/h http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/le-grau-du-roi-repausset-levant/00010.html Je suis bluffer par la valeur mesurée à Courbessac! Alors qu'ici, c'est l'accalmie..

Ça envoie du lourd à La StatIC de Tulette dans le 26. 144.8 km/h au pointage de 14h50 Ici en marge dans l'E 34, rafales max de 62.8 km/h.

Effectivement, c’est beaucoup d’honneur, mais à MF on maîtrise fort heureusement beaucoup mieux que moi La vigilance lancée représente grossièrement le domaine d’intérêt, le 13 ne serait concerné que dans sa partie Camarguaise, Alpilles, plaine de la Crau, tandis que le 34 bien que largement sous les seuils du orange répondrait à mon humble avis aux critères du jaune vent. Mais c’est la réponse des WRF qui engage ce pronostic, AROME est peut-être plus soft dans son produit rafales dans l'Hérault.

Objection donc , je ne vous dirais pas que MF vise juste, mais le mistral vu demain est structurellement de basses couches et très peu profond. La force de pression (gradient horizontal) est loin d’être impressionnante, mais ce que vous appelez resserrement des isobares n’est pas adapté à la prévision du mistral qui est un écoulement canalisé, mais aussi de franchissement (alpes, Massif central) et de contournement avec génération de sillage. A ce sujet, les théories hydrauliques en eau peu profonde (équations de Barré) et linéaires s’appliquent très bien aux cas du mistral et de la tramontane. Voici comment le WRF de Leipzig (résolution horizontale de 12 km) simule le RS de Nîmes dimanche fin d’après midi. Remarquez comment le jet est contenu sous 900hPa, l’inversion sous la subsidence qui confère une forte stabilité statique et la génération d’ondes de gravité possiblement piégées à bas niveau, généralement productrices de rafales particulièrement violentes. Je me suis servi du modèle développé au CNR-ISAC , MOLOCH qui résout à très haute résolution (environ 1.55 km sur 50 niveaux verticaux) les composantes du vent et la production d’énergie cinétique turbulente (TKE), histoire de zoomer sur la prévision du GFS qui lui filtre les ondes courtes (hypothèse hydrostatique qui suppose un équilibre entre force de gravité et gradient vertical de pression, simplification appliquée aux équilibres du premier ordre de grandeur). Sur la coupe GFS long 5E, soit dans l’alignement de la VDR, il est intéressant de voir comment le modèle simule en hydrostatique un ressaut hydraulique avec le redressement des isentropes et le décrochage sur la couche limite associé à la dissipation d’énergie. Mais comme les échelles résolues ne sont pas satisfaisantes, le recours au MOLOCH est intéressant pour illustrer la complexité à haute résolution de l’écoulement. Malgré le bord ouest du domaine en marge, voici les jets respectivement à 850 et 950hPa, les forts cisaillements horizontaux de part et d’autre du domaine et le secteur d’Istres quasiment déventé à 850hPa et soumis à une plongée du jet à bas niveau. A 10m, le vent simulé place Marseille à l’écart, limite en recirculation, tandis que l’écoulement adopte un comportement tempétueux quelques km plus à l’ouest. A 700hPa, l’HR très basse (subsidence à grande échelle) et les vitesses verticales suggèrent une succession d’ondes courtes régulières se propageant sur la verticale. Les structures de ressaut et de déferlement à bas niveaux sont visibles sur les jets avec une succession d’accélérations de ralentissements du vent typiques d’ondes piégées potentiellement déferlentes, d’un écoulement rapide et peu profond qui traduit un contournement des Alpes canalisé à bas niveau. Pour ceux qui auraient décrochés , nous sommes dans le cas d’un mistral potentiellement dangereux, le piégeage d’ondes produisant les vents les plus violents près du sol.

Rien sur baillargues. En revanche bonne tenue au sol à valflaunes.

Comme Chris, je reste confiant Les réseaux de prévisions ainsi que l’ensemble de GFS et sa prévision de contrôle (même s’il ne fera l’objet d’améliorations qu’en avril) n’évoluent pas de façon notable. L’opérationnel de GFS reste énigmatique, ce serait un coup de maître comme on dit si sa tendance au sec venait à se confirmer. Passez une bonne nuit et cessez de vous torturer si le 18Z persistait à contre courant

D'accord, mais la conservation du tourbillon impose au tourbillon relatif (dépression dans ton exemple) d’augmenter en descendant vers le sud dans l’hémisphère nord pour compenser la diminution du paramètre de Coriolis. Ne pas confondre avec les modes d’instabilité barocline à croissance rapide impliquant les cyclogénèses atlantiques (le storm tracks). Le 06Z de GFS est donc isolé. La véritable inconnue réside dans les advections de t°, on resterait borderline entre le liquide et le solide en plaines, avec un avantage pour le LR en terme de neige jusqu’en plaine, et à basse altitude en PACA.

Si tu veux relier la pression à la densité, n’oublie pas la t°… C’est sûrement intuitif, mais je serais curieux de savoir comment appliquer les lois de Newton à une dépression qui se déplace vers......une basse pression !

Dixit Gaetan, ARPEGE sème le trouble ce matin (scénario probablement évolutif). Mais l’empreinte neige de l’EPS d’IFS continue de privilégier 66, 11 et 34 hors littoraux. C’est sur ces départements qu’à priori l’advection froide et l’épaisseur 1000-500hPa seraient les plus favorables (l’épaisseur pas le Z500 ).

Je propose de cesser de chercher à tout prix si la neige va tomber devant votre pas de porte, la prévision numérique ne propose pas d’état "vrai" mais estimé du système dynamique atmosphérique. La représentation modèle repose sur des champs physiques discrétisés à partir d’hypothèses simplifiées et filtrées, pas par des valeurs de champs continus. Il y aura des ajustements dans un sens comme dans l’autre (favorable ou pas) tant que la connaissance de l’état initial de l’écoulement ne sera pas parfait et soumis à des modes de croissance instables le long des jets. Peu de choses ont changé depuis hier, même si du côté de Reading on a un peu réduit la voilure en termes de RR. Le WRF n’auront d’intérêt qu’environ 48h avant l’évènement lorsque les déterministes passeront sous le seuil des croissances rapides d’erreur. Perso je reste plutôt confiant. a+

Globalement, le réseau d’ensemble 00UTC d’IFS (CEP) donne un peu plus de poids à la tendance neigeuse en plaines intérieures mardi, même si une prévision d’ensemble n’englobe pas les échelles régionales (sauf adaptation statistique locale). GEFS suit l’européen, assez logique vu le nouveau schéma numérique implémenté (entre autres) identique à celui du CEP. A plus LT, à moins d’un revirement venu de nulle part, la dorsale atlantique devrait déferler vers le continent et devrait orienter le régime actuel vers un blocage très attendu de tous dont il conviendra de suivre l’évolution Sur les domaines limités des WRF, les zones d’intérêts sont encore soumises aux couplages des déterministes, mais aussi aux diverses options ou paramétrisations activées. Donc pas encore de quoi sauter au plafond, il y a encore des écarts non négligeables, même si j’ai envie de miser sur l’or blanc

Les cellules naissantes dans le montpelliérain commencent sporadiquement à donner de l’orage. Rien à voir avec le bombardement incroyable d’hier soir, je n’ai pas souvenir d’un tel "déluge" de foudre.

Oui, vigilances à consulter également sur AEMET. D’ailleurs, le site espagnol nous dispense de la moyenne des RR cartographiée des 51 membres d’EPS (IFS) du réseau 00 UTC, ainsi que le maximum théorique de RR attendu. Egalement consultable le produit précipitations d’HIRLAM 0.16°. On pourrait penser que GFS nous balade avec les incertitudes de ces run opérationnels presque marginaux quand on les replace dans leur prévisions d’ensemble. Similarité troublante avec la prévision de l’épisode précédent, plutôt ratée par les run déterministes, d’où l’importance de perturber la condition initiale et de générer un panel de prévision pour une approche statistique complémentaire, et ce, même sur du court, voire du très court terme. A suivre le 12 UTC de GFS (en cours), et au premier abord plus de cohérence dans l’empreinte des RR (décalé vers l’E) qui se rapprocherait des champs de précipitations d’IFS.

Salut, Le bilan pluviométrique de la StatIC est dans les clous de la lame radar, les garrigues montpelliéraines s’en sortent plutôt bien, sans les intensités de folie relevées plus au nord. Le premier système convectif du 17 au matin a été le plus actif ici, 48.8mm sur une heure glissante, 15.2mm en 10mn. Le cumul de mercredi s’élève ainsi à 177mm de 06UTC à 06UTC le lendemain. Au total, l’épisode sur 3 jours comptabilise 186.6mm. Au plaisir