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calou34

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Tout ce qui a été posté par calou34

  1. Il y a bien eu quelques scénarii à neige, mais dans un contexte de dispersion d’ensemble important qui incitait plus à la prudence qu’à l’euphorie. GFS et IFS, mêmes difficultés ! Il suffit de voir la mesure de la dispersion normalisée sur les 30 derniers run chez IFS atteindre un facteur 2.5 à 5 à échéance du 3/01, valeurs remarquables et indicatrices d’une récente très mauvaise prévisibilité entre Açores et SO Europe. Le réseau de 06 UTC GFS montre toujours une limite dans la prévision après les 2 et 3/01, même si cette incertitude est relativement plus contenue. Et la prévision ne s’est pas orientée vers un coup d’hiver, les contours moyennés des isohypses présentés sur la vignette du CEP montrent une distribution de l’écoulement synoptique de moins en moins méridienne. Du coup, pas d’advection froide, (plages bleues sur l’animation s’étirant et se déformant zonalement à l’écart de nos régions), et même conclusion que MagicSummer. Pas d’autres choix que d’attendre et suivre les prochains déferlements d’ondes synoptiques.
  2. J’avoue ne pas avoir compris de tels écarts entre les WRF (GFS) et ARO (ARP) depuis ce matin. Même l’EPS d’IFS ne donnait pas de signaux extrêmes dans son dernier quantile. On reste à distance de "PV-streamer" en tant qu’interaction barocline forçant la cyclogénèse, et une CAPE trop faible et également trop distante. Si on dépasse ne serait-ce que localement le seuil des 100mm d'ici demain 8h (échéance de la vigilance), on pourra louer la performance du couple ARP – ARO comme un véritable coup de maître
  3. Et clap de fin pour la VP2 qui a pris la foudre après 8h30, console calcinée et ordi HS! Eh oui c'était une filaire (dsl pour le HS).
  4. On tient quand même notre "roadmap" dans les grandes lignes. Tous les systèmes font déferler la bande de "PV-streamer" (tourbillon potentiel du talweg) en circulation type cut-off, on est proche des composites statistiques de contours synoptiques favorables à du lourd. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on tient avec ces contours synoptiques notre effet d’Ekman en couche limite (déviation cyclonique des vents), avec un petit vortex de sillage sous le relief catalan qui dynamise le jet de basses couches et la convergence des flux d’humidité, CAPE et eau précipitable (qui soit dit en passant atteignent des valeurs qui incitent à être vigilant, attention aux lames d’eau horaires)! Cerise sur le gâteau, ARP, en plus de placer la fameuse "méso dep" (chère à cette partie du forum) sur le piémont languedocien en fin de journée, simule ce soir une intrusion sèche en moyenne troposphère, dont on sait les effets sur la flottabilité (évaporation, courants de densité, le tout sur un profil instable). A noter que GFS n’advecte pas cette plage sèche.
  5. Et hors Var, encore des valeurs exceptionnelles dans l’E 34, dans le classique sillage de l’Aigoual déventé où convergent les flux turbulents de chaleur. Très peu de nébulosité pour réguler les tx qui atteignent 36°9 à Prades et 36°3 ici à la StatIC 10 km plus au nord.
  6. Probable retour à la raison avec le 06 ou le 12Z à venir. Les AS du CEP et PEARP ont déjà envoyé des signaux semblables, mais très minoritairement et pas en prévision déterministe. C’est presqu’une habitude avec le GFS, même si on espère un coup de maître
  7. Mea culpa d’avoir réagi à chaud, mais l’évolution du climat et la question du forçage anthropique ne peut pas échapper au précepte de globalisme, sans lequel la signification du constat exposé devient fallacieuse et intentionnelle, voire partisane. J’ai du mal à saisir le sens de l’interprétation d’une série de mesures géographiquement ponctuelles sous prétexte qu’elle ne serait pas bruitée, c’est comme enfoncer une porte ouverte et semer le trouble. On sait que les oscillations et la variabilité climatiques en tant que système complexe sortent des tendances de fond et pas systématiquement des extrêmes, et comme le résume bien Higurashi (et Cotissois), les réponses ont été données sans besoin de surenchérir. Je tacherai dorénavant de m’accrocher à ma chaise mon cher sky afin de ne pas trop passionner le débat.
  8. Sérieusement... Envoyer moi un CV, j’ai besoin de rassurer à tout prix des actionnaires frileux sur les CAPEX quand il voient des "trend" défavorables. Mais si je vous confie les stats d’un client industriel historique qui cannibalise le secteur à coup de LBO, nul doute que vous sauriez les convaincre de retrouver le sourire. Vous chercher une exception qui ne confirme pas la règle ? J’avoue ne pas m’être documenté sur le matériel et le parc instrumental, mais avez-vous des compléments d’informations sur les possibles biais d’enregistrement ? Objectivement (s’il y a moyen d’être sensé une seconde), si l’urbanisation avait stagné depuis plus d’un siècle, votre vision statistique aurait une chance de tenir la route. Mais si l’environnement de l’ensemble des autres stations a si vite évolué, n’est ce pas le fruit de la croissance et des ses émissions de GES ? Encore une fois, 13V tire un sens véritablement exploitable des données, soit une composante lente, c a d celle du climat. Je ne vois pas ou vous voulez en venir, ou plutôt si. A une heure où nous sommes entrés dans l’anthropocène, faire une fixette sur le grain de sable d’une plage immense c’est se dévoyer, et mépriser l’avenir de nos enfants. (dsl mais je tombe de ma chaise quand je lis ça).
  9. Et si dans le fond la prévision des températures était un compromis à l’amiable entre 34280 et Ardèche ? L’un prend le déterministe le plus chaud, et l’autre une carte de t° à ....14h locales ! Soyez assurés qu’en coupant la poire en 2, on a toutes les chances de tomber juste. Rien d’affolant chez nous, les coups de chalumeau s’enchainent périodiquement par le SW au rythme des ondes transitoires. Laconiquement, j’ai envie de dire chaleur tempérée sur les plages, et gradient habituel vers les garrigues avec des tx qui iront chercher les 35° dans les secteurs réputés "chauds". La nouveauté sur du plus long terme, c’est la reprise de l’activité cyclonique sur l’atlantique tropical, et les transitions extra tropicale à venir toujours complexes à gérer en prévisions. On attend d’elles des rétroactions sur l’activité des ondes perturbées.
  10. A la mesure de l’évènement grêligène du jour, la Tx a été enregistrée à 14h25 et la Tn à .... 15h10, avec respectivement 33°9 et 16°7, soit une chute de 17°2 en 3/4 d’h.
  11. Merci surtout à ce merveilleux outil, bijou de modélisation numérique qu’est AROME, et naturellement à tous les acteurs impliqués dans l’aboutissement de ce projet. Merci à IC d’avoir été dans les premiers (sinon les premiers) à réaliser bénévolement cette interface dynamique qui permet de zoomer sur ce type de micro événements. Je ne sais pas si l’expertise des prévis MF avait pointé quelque chose de potentiellement "sérieux" dans leur communication (je n’ai pas consulté les bulletins sur site ni hier ni aujourd’hui). Nul doute qu’il y aura un retour d’expérience et de réflexions sur ce qui n’a pas été si "local" que ça (hormis Valflaunès, les communes limitrophes seraient aussi durement touchées). En attendant, déclarations de sinistres ici, automobile (carrosseries, pare brise, optiques de phare), toitures (certaines tuiles sont perforées), et je passe sur la végétation et sur ce qui reste du vignoble réputé du pic st loup Plus anecdotique, mon vieux pierron a fini littéralement éventré, la cuve de réception en morceaux. L’heure de l’apéro est passée, mais il reste des glaçons au congélo. Edit: merci beaucoup Alex
  12. Valflaunès, à domicile. Un des "spots" viticole de l’Hérault ... Les hamacs dans le jardin sont troués, c'est dire la violence de ce bombardement (du jamais vu perso !)
  13. Un aperçu de ce que je redoutais quand j’ai vu les couleurs qui siégeaient à l’approche de l’orage. Carrosseries et pare-brise fracassés, chute d’arbres, la totale. Je n'ose pas imaginer la tête des viticulteurs à quelques jours des vendanges
  14. Orage catastrophique ! Massacre aux grêlons (photos à venir). 460.8mm/h d’intensité max, rafales max 80.5 km/h.
  15. Allez, coup d’envoi tonitruant du côté de St Hippolyte du fort et Conqueyrac. Grosse réflectivités et bon niveau d’activité kéraunique. Show must go on (que c’est bon de pouvoir en profiter un peu). A l’avant, les 33° sont dépassés en régime de brise (33°4).
  16. Je fais allusion à la théorie linéaire en tant que base solide selon certains critères dimensionnels, et qui permet de comprendre comment un relief peut contraindre les caractéristiques de l’écoulement. Dit autrement, Je trouve intéressant, mais sans rien démontrer , de voir comment la génération d’ondes de gravité (de montagne ou convectives) peut être résolue dans un environnement commandé par une anomalie de tropopause, le tout en régime de NW ! J’aurais beaucoup de mal à préciser et expliquer les conditions de linéarité et de non linéarité de cette théorie, et cela n’intéresserait pas grand monde ici, mais l’idée c’est en quelque sorte de tordre le cou à cette vision intuitive de voir le MC précipiter l’ensemble du contenu en eau et laisser les plaines littorales au sec en régime de NW. Avec le raffinement d’échelles d’AROME (ou des WRF haute résolution), on a des solutions analytiques parfois surprenantes (qu’un GFS par exemple ne verra pas) et encore assurément perfectibles vu la complexité des interactions en jeu. Pour illustrer les propos d’Alex, et profiter à bon escient de l’interface des cartes dynamiques d’IC , Ici comment l’anomalie sur la 1.5PVU devrait s’amplifier. Cette anomalie devrait modifier la stabilité statique de l’environnement, et générer, vu les valeurs de CAPE présentes, d’importants mouvements verticaux. Détail avec la MSLP sur le 2.5, histoire de mettre en évidence la surpression sur les pentes exposées au vent dans le MC et la dépression sur les pentes descendantes derrière les Cévennes, signature typique des ondes de relief (en plus des ondes liées à l’activité convective). Excellente occasion donc pour voir comment AROME va s’en sortir
  17. Ce schéma convectif et venté, les WRF haute résolution le produisent aussi (notamment WRF-IC). Ici sur cette coupe AROME (axe Mézenc – Camargue) les valeurs de la divergence horizontale max, remarquables au sol en liaison avec les puissantes rafales descendantes. L’actualisation de 12Z emboîte le pas du 6Z, avec un front de rafales puissant plus étendu sur le Gard et la BVR. On a une bonne convergence des prévis dans la modélisation haute résolution. C’est dans moins de 24h
  18. Dans le genre "ça vaut le détour", AROME lâche la cavalerie demain après midi entre 34 et 30 Une anomalie froide située aujourd’hui sur la Bretagne plonge demain en méditerranée. Le jet qui accélère sur son flanc ouest lui redonne des contours isotropes, augmente son tourbillon et creuse l’anomalie. Sur les réseaux de 06Z, GFS guide cette anomalie trop à l’E sans vraiment la renforcer, donc des WRF en descente d’échelle qui réagissent peu. C’est une autre histoire avec AROME, la bascule du flux au NW en aval de l’Aigoual est violente. L’anomalie de PV modifie la stratification verticale et le modèle qui initie la convection sur le massif central libère la CAPE présente sur les plaines. Pour fournir de telles valeurs de vent (ici RAF max à10m) il faut plus qu’un courant de densité puissant, probablement un déferlement d’ondes depuis les Cévennes. On attend le 12Z .... et la suite
  19. C’est une rétroaction positive due au brouillard de mer qui maintient et parvient même à faire diminuer la T en pleine journée. Le refroidissement radiatif au sommet de la couche de brouillard (l’air sec entraîné au sommet du brouillard finit par se saturer par absorption de chaleur latente en plus de l’opacité au rayonnement IR), constituerait une "cold pool" avec des conditions favorables à sa persistance. ARPEGE produit bien une couche de surface saturée avec des td et des T égales. Les sondages démarrant au niveau pression 1000 hPa sont déjà très largement désaturés, preuve s’il en est de la faible épaisseur du phénomène et du fort gradient d’inversion piégeant le brouillard. C’est une autre histoire avec les WRF qui produisent des champs de pressions et de vent à 10 m défavorables à sa formation, du moins dimanche. Seule la version NMMB (dernière version du NMM) supportée par NEMS et diffusée par meteociel arrive à produire des ST et (ou) brouillard localement près des côtes, mais avec des T plus supportables. D’ailleurs, le 12Z d’ARPEGE évolue dans ce sens, toujours pour dimanche, avec réduction drastique voire disparition de cette couche limite marine saturée.
  20. Oui, mais je crois qu’on retrouve des cas semblables en PACA où les reliefs jouent un rôle déterminant dans les échanges turbulents, et cela à des échelles de longueur inférieures à la méso échelle (typiquement micro échelle pour la turbulence). C’est la persistance de ces effets locaux toute une nuit qui est notable.
  21. Eh oui, le vent n’a pas lâché, tnx de l’année (il y avait eu 23°8 le 9 avec des conditions similaires). La prévision d’ARO 1.3 a été remarquable de précision sur l’occurrence d’un régime de déferlement d’ondes à l’échelle du relief de l’Hortus – pic st Loup. Il fallait juste "extrapoler" niveau vent et t° une subsidence plus prononcée près du sol. Du coup, cette turbulence mécanique n’a pas permis à la CLA de développer d’inversion, le plus remarquable étant la persistance de ce régime tout au long de la nuit. Et il est fort possible que Ste Croix qui se situe en aval de l’écoulement ait bénéficié du sillage par dissipation de ce ressaut, et d’une inversion de t° en tant qu’aide au sommeil ! Si la nébulosité ne s’en mêle pas trop cet après-midi, les 36° et plus sont jouables, histoire d’approcher les valeurs du 9 juillet.
  22. Réseau toujours aussi vulnérable ici, temps de coupure fatal pour les relevés. 17.4 mm à la VP2, dont 8.4 mm cette nuit. La correction des données se fera dans la climatologie du mois. En revanche, intensité de toute évidence sous estimée, je ne serai pas surpris de retrouver quelques insectes squatters dans le pluvio.
  23. Je vous conseille vivement ces quelques lignes de Nicolas Bouleau sur la mise (ou remise) en perspective du sujet. http://www.nicolasbouleau.eu/comment-maintenir-le-scepticisme-climatique-dans-les-chaumieres/
  24. Comme le souligne Chris /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />, on sent bien une évolution perceptible ce matin sur les réseaux d’ensembles avec l’émergence de scénarios plus fortement précipitants. La prévision d’ensemble GEFS ne se disperse pas trop sur l’évolution du creux d’onde, limite copié collé d’EPS d’IFS, limitant pour le coup les "chances" de voir le LR s’exposer à un potentiel diluvien. Si le centre canadien dégage plus d’incertitudes, il n’en reste pas moins que les principaux centres de prévisions montrent une évolution lente de l’onde perturbée qui s’initie dans un cadre de NAO-, mais dont l’énergie semble en mesure de forcer l’écoulement moyen en NAO+. Ces transitions entre régimes sont complexes, je ne serais pas surpris de voir l’axe de cette ondulation évoluer encore, avec une occurrence d’intempéries qui pourrait croître si le flux de sud stationne durablement entre Rhône et piémont italien. Physiquement, l’anomalie positive des SST présente sur le bassin occidental méditerranéen aura un effet non négligeable sur la charge en eau à prendre en compte dans l’initialisation et le développement de systèmes convectifs.
  25. Somptueux ! Ça valait presque le coup d’attendre si tard dans la saison, mais là je demande du bonus d’ici l’automne. Tu l’auras un jour ce pic foudroyé, tu l’auras !
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