calou34

Toujours pas d’activité électrique, mais ça ne saurait tarder. La convection prend de la profondeur et les CB congestus magnifiques.

1er CB vers le gardon d’Anduze, pour l’instant le cisaillement qui favorise le développement entraine les sommets trop vite en les désagrégeant. Mais la cumulification à la base reste importante.

NMM 0.05 (06Z): les processus convectifs interactifs entre le modèle "père" GFS et le domaine restreints ne prennent pas. La perturbation sur le flanc des Cévennes a pratiquement disparu, moins d’énergie potentiellement convective et cisaillements moins forts. Les paramètres à plus grande échelle restent bons, reste à savoir si la mayonnaise prendra.....ou pas(?)

Le report des RR du 0.05 de meteociel est visiblement en erreur (bug). Il y a une mise à jour récente du code du WRF (version 3.3) peut-être à l’origine du problème. Après, ne pas confondre les moyens mis en œuvres pour la recherche et l’adaptation choisie de la plate forme en libre accès (comme keraunos, tu peux traiter les données et en tirer profit). Globalement, le 06Z de GFS confirme une disponibilité convective potentielle et de forts cisaillements en soirée sur secteurs cévenols en sortie gauche de l’accélération du flux en moyenne et haute troposphère.

WRF 0.08 (00UTC) réitère, mais aussi BOLAM11 en formulation hydrostatique méso échelle, les 2 modèles tirant leurs conditions aux limites initiales de GFS. La version NH du CEP est identique (version 12 UTC). Autrement dit, l’évolution diurne constituerait une amorce, mais c'est la dynamique liée à l’anomalie de TP qui prolongerait l’activité plus tard dans la nuit. Je parle également du secteur Cévenol.

Dommage Christophe /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , parce qu’avec ARW (version 3.1 à 12 km de résolution horizontale), WRF affine une configuration vue maintenant par GFS et IFS à plus grande échelle. A suivre donc demain soir quelque part entre 30, 34 et 48 comment une anomalie chaude de surface interagit avec l’anomalie froide qui se présenterait par le nord (également tracée en TP). Sans entrer dans les détails, le plus vraisemblable serait une prolongation des RR dans la nuit, mais vue l’instabilité potentielle et la convergence en basses couches, on ne peut pas écarter la possibilité qu’un système convectif se taille la part du lion quelque part dans ces 3 départements. A vérifier demain matin sur les run fraîchement sortis.

On est dans l’hémisphère sud de la planète, le tourbillon positif (sens antihoraire) est bien anticyclonique. C’est parce que la couleur rouge révèlerait un sommet plus froid et plus élevé qu’on peut s’amuser à avancer quelques hypothèses qui soutiendrait la comparaison avec nos modèles conceptuels. Avec les hypothèses hydrostatique et géostrophique, on suppose que le rapport d’aspect d’échelles horizontales et verticales est bien << 1, que la résultante verticale poids - force de pression s’équilibre, que la force de pression horizontale et Coriolis sont également en équilibre, on serait en présence d’une anomalie chaude gigantesque et d’une stationnarité qui interpelle. Une des différences avec notre système, les flux d’énergie ne sont pas comparables (Jupiter émet plus qu’elle ne reçoit), les termes sources de chaleur et la composition gaz – T° diffèrent.

Même chose pour moi, on fait un copier coller, et j’insèrerais dans la liste Terry Gilliam ainsi que quelques incontournables du cinéma italien des années 60 et 70.

Oui mat, je viens de voir ça! Joli potentiel convectif généralisé cet après midi, de quoi sortir les APN .

L’A61 bloquée à la circulation entre Villefranche et Castelnaudary (ASF)Une autre ligne stationnaire moins active se régénère depuis un moment à partir du Vallespir dans les PO.

Je pense qu’elle se trouve rive droite juste après le pont (quartier faubourg du pont), donc près du centre.L’W audois toujours au prise avec une ligne relativement stationnaire.

Arrêt des pluies ici, 19.5 mm au SPC depuis ce matin (16mm au barrage de la Rouvière). Toujours un point d’ancrage depuis des heures dans le secteur du Lauragais où se régénère un petit système orageux qui doit localement bien cumuler.

A noter le stade mature d’une belle ligne d’orages dans le Lauragais et le forçage orographique (classique) dans l’Hérault.

Globalement, localement plus de 30mm en Cévennes héraultaises, l’Aude et les PO ayant cumulés un peu plus, surtout le secteur de Perpignan (plus de 60mm) situé sur un axe privilégié s’étendant en centre Aude (voir post de Clem11). La dynamique de GFS visait davantage le 06 et la Corse (relevés à consulter), les heures qui viennent seraient plus calmes avec des mouvements verticaux de grande échelle défavorables et un assèchement de l’air en basses couches.

Ça m’a l’air un peu réducteur pour un modèle comme GFS qui doit intégrer le schéma ISBA (interaction surface biosphère atmosphère) et assimile des données type radiances satellitaires.Mais il y a justement des mises à jour en cours ce mois ci concernant la rugosité des sols, et donc des schémas de diffusion en coefficients d’échange. http://www.emc.ncep.noaa.gov/gcwmb/impl.php J’ai retrouvé la formulation (subroutine pour les initiés) datant de 2002. Après, les résultats sont moyennés à l’échelle de la grille projetée et sans doute trop lissés. Pour cela, il faudrait ramener la comparaison avec les champs "humidité 2M" simulés par WRF.

Le centre européen de prévision met aujourd’hui à disposition un produit de circonstance destiné à évaluer l’importance des précipitations à venir. L’EFI (extrême forecast index), en tant qu’outil d’aide à la décision, sert à évaluer et placer un évènement dans son contexte climatique saisonnier et local. Par exemple, les RR prévues samedi en LR n’auraient pas la même graduation en automne à un moment où ce type d’évènement entre davantage dans les normes. La formulation sort un indice calculé sur la base d’un modèle empirique climatique et la distribution de tous les membres de l’EPS (membres de la prévision d’ensemble). Ainsi, l’échantillonnage est évalué samedi à un une valeur significative dans l’W du LR (flux d’ESE oblige), mais moindre que sur le run précédent de 12 UTC.

Une averse à la mi-temps autorisée, pas plus.Il aurait fallu modéliser la coupe et prévenir GFS! Oui, sauf que le run courant (GFS) peine à suivre les directions prises par l’ensemble des runs perturbés (la tendance centrale est pas mal arrosée dans le 13 et en PACA). Le tir s’ajuste peu à peu en LR vers une croissance des cumuls, mais toujours en deçà de la PE. Une prochaine mise à jour du système d’assimilation des données est planifiée pour le moi de mai (pour ceux que ça intéresse), avec correction des bugs actuels visant à optimiser les conditions de l’état initial du modèle. L’inverse se produisait fréquemment ces dernières années, les run courants étaient excessifs en RR.

Il y a vraisemblablement un problème avec l’initialisation ou le système d’assimilation des données chez GFS en déterministe. La prévision d’ensemble et le run de contrôle groupent leurs tendances vers un épisode pluvieux conséquent à partir de vendredi en LR, dans le même sens que le CEP. Chaque run accroît les cumuls, sauf le run opérationnel (ou dans une moindre mesure). Je recherche sur le site (NCEP) si des infos relatives à ces écarts persistants sont mentionnées (hors run parallèle). a+

Oui, pas tout à fait. Si on prend la transformation adiabatique à partir de 1000 hPa, tu élèves ta particule d’air le long de l’adiabatique sèche. L’intersection avec la ligne pointillée du Td (ici 10°) marque le point de condensation (LCL) à partir duquel ta particule suit l’adiabatique saturée. Le niveau de convection libre est atteint quand ta particule se situe à droite de la courbe d’état. La CAPE c’est l’intégrale entre tes points de convection libre et de flottabilité neutre quand ta particule rejoint de nouveau la courbe d’état en rouge (en général le sommet des nuages cumuliformes). C’est théorique, surtout quand tu prends un RS prévisionnel à 180h .

Franchement, sur le moyen terme et au-delà, je vois en PE basse résolution des T légèrement supérieures aux normes saisonnières, et un ensoleillement possiblement contesté (champs de pression au sol qui augurent des vents marins dominants). Jusqu'à J+4, tendance centrale bien groupée donc relativement fiable.

Petites gelées au sol dans l’arrière pays, seulement 2°0 de tn sous abri.

L’équivalence surface / énergie est indiquée en haut des émagrammes MF pour estimation graphique (ici format A4 avec correspondance 0.5cm² = 47.2 jkg-1). RS disponibles site meteo-france

Je retiendrai comme particularité de cette station, sa situation dans un environnement qui apparaît comme réellement déventé, avec la circonstance aggravante de se situer au pied du dénivelé visible sur les photos. Les arbres font en plus office de coupe vent, et c’est vrai que la nature des sols a l’air pas mal rayonnante. Après le pourquoi de cet emplacement qui n’est pas prêt de postuler en classe 1 (ni 2, je ne suis pas expert en la matière) repose probablement sur des contraintes bien précises, les techniciens et exploitants de MF auraient sans doute privilégié un placement plus représentatif. Pas vraiment sécurisé non plus c’est vrai, un cloisonnement protecteur ne serait peut-être pas très opportun, mais il faut dire que la départementale est très peu fréquentée et la station peu visible.

Toujours venté de NW 23°6. Petit tour ce matin pour prises de vues du poste de /topic/14007-les-photos-des-stations-mf-sur-infoclimat/page__pid__1540824__st__320#entry1540824'>Conqueyrac

Salut, Histoire de démystifier et de mieux comprendre les extraordinaires relevés du poste de Conqueyrac, je me suis approché du CIMEL en question (je n’ai pas remonté le topic pour voir si ce poste a déjà fait l’objet de prises de vues). Matos visiblement irréprochable, mais sans aucun doute mal exposé (je vous préviens mon talent de photographe n’a d’égal que l’âge de mon numérique) . Place aux photos, et 1è constatation en cette journée ventée de NW, situation très abritée et environnement en surchauffe (mais ça on s’en doutait). Je vous laisse juger.