calou34

A noter le caractère turbulent de cette bascule du au relief type ressaut hydraulique (onde de gravité).Le mythique poste de Conqueyrac passait ainsi au travers à 8h (pas de hausse significative). Neige84, tes t° sont sur estimées, le mieux serait de communiquer des valeurs "normalisées".

Remarquable effet sur les T nocturnes de la bascule au NW sur les plaines intérieures et piémont (crochets de 6° à 8° horaires). Chronologiquement, début de nuit en centre Hérault, fin de nuit sur Les hauts bassins de la vidourlenque et des gardons. Ici, le vent a littéralement déferlé vers 7h, la t° passant approximativement de 10° à 18°. Le poste de Vic le Fesc relève un crochet de hausse de prés de 11° à 8h locales. Actu , 20° et vent turbulent.

Si on admet la remise en cause des rapports de mélange et des indices de flottabilité dans GFS (réévalués avec le run parallèle en cours de test) et donc des sorties du NMM, on a quand même de bonnes raisons de croire aux surprises demain en vidourlenque sur un axe approximatif aigoual pic st Loup costières. La version fine du CEP 12Z s’y met aussi avec une perturbation intéressante des champs de vent convergents sur les dites zones, et une paramétrisation de la convection réputée bonne (dite de Kain Fritsch). Vraisemblablement des bases convectives élevées, et pourquoi pas un ou deux impacts si l’anomalie froide d’altitude est advectée suffisamment près de la région. Edit : cette probabilité a disparu sur les dernières mises à jour.

Cela pourrait paraître trivial dans le cadre d’une prévision déterministe, mais la puissance de calcul mise à profit de la prévision d’ensemble et de l’information probabiliste tend vers l’amélioration des scores actuels (cf. IFS). Il y a une marge de progression dans l’assimilation des données exigeantes en moyens comme l’utilisation croissante des moyens spatiaux de télédétection par ex, ou bien des paramétrisations physiques perfectibles, ou des pré (et ou post-processing) gourmands en ressources. La plus value est justement à rechercher dans le développement et l'amélioration des techniques de prévision d’ensemble, système dont le modèle de prévision américain devrait bénéficier.

Merci Paul pour ce "up". Je note les corrections en phase de test bientôt opérationnelles. Au-delà, l’horizon 2012 semble prometteur pour le modèle américain qui boosterait sa puissance et sa précision de calcul avec un passage de T574L64 à T1148L91 et l’implémentation en semi lagrangien de sa dynamique (je n’en suis pas sûr, mais il s’agirait à priori d’améliorer le schéma numérique lagrangien de l’advection). Le "T"(troncature) renvoie à la méthode spectrale, méthode qui consiste à représenter des champs définis sur la sphère au moyen d’un développement en séries de fonctions dont la somme tend vers l’infini, le T définissant alors la troncature du développement. En gros (ce serait indigeste d’entrer dans les détails des transformations), le modèle devrait améliorer très nettement sa résolution et gagner en qualité. Après, si on veut profiter de cette avancée, il faudrait que les serveurs consacrés projettent leurs données sur une autre grille (régulière) que la 0.5° du moment, mais là, il faut rechercher plus avant sur le site.

Belles valeurs à attendre en soirée et (au moins) 1è partie de nuit sur littoraux audois, roussillonnais et héraultais avec le retour de la tram.

Le vent faible est variable en direction, légèrement perturbé par la domaine de brise de mer qui peine à gagner par ici. Tx en cours avec 30°, sûrement un peu plus, ma sonde sous estimant les tx.

Dans le même ordre de valeurs pour Quissac, ma sonde approxime un peu mais affiche quand même 30°7. Vu les valeurs de HR, et l’accélération du mistral dans son domaine, la subsidence pilote en moyenne et basse troposphère cette chaleur hors norme et hors saison. La brise de mer n’a qu’un domaine d’influence très réduit, on remarque avec GFS que les gradients verticaux d’épaisseurs n’augmentent qu’au dessous de 850 hPa avec tendance de pression au sol à la baisse et diminuent au dessus. Avec des signes de vorticité négative, la stabilité statique est forte, tout est là pour pulvériser des records. Pour ceux qui s’interrogeaient sur le type de nébulosité observé ce matin, voici l’image sat prise il y a 48 h (en composite infra rouge spécifique) sur laquelle on observait l’expulsion massive d’aérosols depuis la Maroc au large du Portugal (tâche magenta compacte du "dust cloud"). Ce nuage de poussière a été vraisemblablement advecté par l’anomalie chaude sur l’W de la France (rotation horaire) et a marqué les contours de cette masse d’air saharien qui nous concerne depuis ce matin.

Couvert, pas un rayon de soleil et seulement 14°1. ECMWF 00Z offre une description correcte de la couche limite saturée, mais les itérations successives de T et d’évaporation s’écartent de la réalité. BOLAM (21 puis 6.5) couplés au modèle européen sortent des champs de nébulosité en phase avec le temps sensible. GFS mauvais sur ces phénomènes de basses couches.

La wetterzentrale met à disposition des champs d’analyses visiblement en résolution non hydrostatique issus du WRF utilisant le cœur ARW comme solveur dynamique (version 3.1). http://www.wetterzentrale.de/topkarten/fswrfjp.html Le domaine limité concerne la partie centrale de l’île de Honshū.

Le coût de la catastrophe a été estimé à 310 milliards de $. L’exploitant gère cette crise comme il gérait sa centrale, "cut the cost" en envoyant au casse pipe des employés de la sous-traitance pas vraiment rémunérés en conséquence. Alors oui ce n’est pas inhumain de penser que la santé et la vie des intervenants à un prix, mais lequel ? Probablement celui qu’aurait du injecter la TEPCO avant l’accident pour parer à la vétusté de la centrale. Il n’y a pas un, mais plusieurs réacteurs plus les piscines de combustibles à contrôler dans l’urgence, et toujours pas de solution de sortie de crise. Il y a vraiment de quoi s’inquiéter des conséquences sanitaires au Japon.

Dernier rapport de l'ISN. Les sources d’émission persistent, l’acheminement de l’électricité n’a pas encore l’air exploitable. Depuis le lien donné par poitou règne une certaine sérénité dans les messages postés. Moi, je vois des champs de vents défavorables modélisés dans et hors couche limite dans les prochaines heures, associés à un système perturbé précipitant, et une aspersion quelques peu désespérée des enceintes endommagées et du combustible. Si l’ISRN et l’ASN dramatisent, que dire de la CRIIRAD ! Attention à l'extension des zones contaminées dans les prochaines heures si la situation météo venait à s'aggraver comme prévu.

Probablement parce que le CEP pronostique la pluie (faible), et que l’échantillonnage de sa PE va très majoritairement dans ce sens.

On entre dans la 34è heure de précipitations ininterrompues, désormais sous forme de bruine modérée. Les 100mm sont dépassés depuis la fin de l’après midi. Le poste de Conqueyrac cumulerait plus de 190mm.

Salut Tof /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">C’est la dépression qui dépend de l’anomalie d'altitude, car c’est à partir d’incréments du géopotentiel dans l’analyse du modèle qu’est incrémentée la pression en surface. Le pb avec GFS, si on fait la comparaison avec le CEP, c’est que le spectre de ses états initiaux est plus large en prévision probabiliste (voir écarts-type à 24h). L’évolution du blocage en cours nécessite l’approche de la PE au-delà de 48 à 72h compte tenu de la croissance rapide d’erreurs propre à cette situation. a+

Cumuls à 11h : Bragassargues (la Rouvière) SPC 70.5mm SPIEA jardin 81mm Quissac SPC 83mm Conqueyrac SPC 144mm

Salut mon tof, remets toi gentiment, 18 ans ça se fête comme il se doit.Je crois que 3 saisons suffiraient à te combler (météorologiquement parlant), et tu n’es pas le seul. Hiver, été et automne, n'est pas? Alors histoire de rêver, et de se dire qu’on n’a pas fini de vivre ou revivre ces grands moments, ces quelques cartes d’anthologie, parce qu’on est des fous de météo et qu'on aime quand ça fait pas semblant Bon anniversaire !

Keep cool ! J’ai volontairement forcé le trait ......Mais t’es pas avare de raccourcis non plus. Les échanges de "bons procédés" ne dépassent pas les limites du terrain au rugby

Faut pas charrier ! Pour avoir pratiqué les 2, le rugby me procure toujours les mêmes sensations, le foot (que j’adorais étant gamin) est devenu repoussant, corrompu (surtout pas de vidéo), individualiste (un comble pour un sport soit disant collectif).L’ovalie garde des valeurs fortes, tandis que les instances footballistiques laissent se propager des hordes de fascistes. Dans le rugby, on se respecte, au foot, on se hait.

Retour du soleil et mistral "light" ici, du coup les tn et tx ont pris plus d’amplitude que dans le Gard rhodanien. 1°8 – 16°8.

Temps exécrable entre vidourlenque et piémont. La pluie a fait son apparition, le brouillard persiste (visi < 1000m), t° en lente hausse avec seulement 6°6.

Mieux vaut prendre cette divergence du vecteur Q à 850 hPa, car c’est en basses couches qu’on mesure le mieux la frontogénèse par l’ajustement agéostrophique. Bien entendu, l’ordre de grandeur de cette circulation secondaire est important /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . A 500 hPa, c'est plus une mesure diagnostique de la profondeur du réajustement .

Le brouillard persiste (visibilité 300 m environ) et la t° évolue lentement, 3°6 à 10h25 Tn 0°2 dans la nuit.

J’ignore si foko y plus voit clair. Je lui conseillerais de commencer par étudier un des 1ers modèles simplifiés d’instabilité barocline comme celui d’Eady. Sur la base d’équations filtrées (on élimine les ondes à propagation rapide type ondes d’inertie-gravité) très proche du cadre quasi géostrophique, et en faisant l’hypothèse du f-plan (béta=0) en posant comme condition à la limite supérieure que la tropopause est une surface rigide. On perturbe l’état initial de cet écoulement parallèle stationnaire de base pour mettre en évidence le développement de perturbations aux vitesses de phase et longueurs d’ondes proches des ordres de grandeurs observés aux latitudes moyennes. C’est la méthode des modes normaux en tant que modèle simplifié d'instabilité barocline. Après, cette théorie purement "barocline" trouve ses limites puisque les instabilités barotropes sont écartées de l’écoulement qui varie linéairement uniquement en coordonnée verticale.

Ça, c'est un souhait personnel hors limite des échéances fixées dans ce topic, pas franchement une prévision élaborée /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> .Notre changement radical de type de temps lundi passerait par une frontogénèse classique, mais possiblement productrice de bonnes pluies à caractères instables entre Cévennes et delta du Rhône (ainsi que de bonnes chutes de neige sur le relief cévenol, et oui tof, quel hiver! ). La propagation de l’onde barocline est encore à ajuster, ce qui explique le large spectre des cumuls RR de la PE à petite échelle. A analyser plus en détails, n’est ce pas Christophe /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ? Le concept de la divergence du vecteur Q (VV et vent horizontal agéostrophique) couplé aux gradient de TPE est révélateur sur wetter3.de