calou34

Bé tof, là tu es à bonne école /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> .Bon, ta thetae, tu l’élève adiabatiquement sur l’émagramme jusqu’au point de condensation. Ensuite, tu suis le rail pseudo-adiabatique jusqu’à ce que ta particule se vide complètement de sa vapeur d’eau puis tu redescends le long de l’adiabatique (sèche) jusqu’au niveau isobare 1000 hPa pour y lire ta valeur. La différence avec la T, c’est qu’elle subit une transformation adiabatique (sans échanges de chaleur avec l’extérieur) et qu’elle constitue un paramètre conservatif idéal pour suivre l’évolution de tes particules d’air (évolution lagrangienne). La simple T varie avec la pression et les échanges extérieurs, elle n’est pas isolée, ce n’est pas un bon traceur pour suivre un mouvement. Dsl pour le HS, en espérant n’avoir pas écrit d’âneries, mais la curiosité de Christophe mérite des explications /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ça devient très menaçant, le train de cellules dans le Gard a l’air de bénéficier d’un environnement de plus en plus cisaillé (rotation des vents au SE à l'arrière ?). La convection s’intensifie à l’avant des CB qui approchent. Sinon, 25,3mm depuis cette nuit ici, Tn 8°1 - Tx 14°, actu 13°7.

Pour GFS, le point critique c’est mardi matin. Rarement vu le modèle faire exploser ces champs scalaires de tourbillon et de divergence dans nos régions. Rare aussi un gradient horizontal en TPE aussi fort autour de la basse vallée du Rhône. Le CEP nous sort un véritable entonnoir dépressionnaire qui met des heures à perdre en cyclonisme près des côtes. Sans parler des valeurs extrêmes que prennent l’hélicité, il va se passer à un moment ou un autre du gros, mais ça on s’en serait douter /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Manquerait plus que les tubas se banalisent, d'ailleurs il se pourrait qu'ils réapparaissent dès mardi près des côtes /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

La position des parties les plus dynamiques du système reste encore à déterminer. Sur ce run, la cyclogénèse est intéressante, mais il faudrait un cisaillement positif plus durable pour avoir du très gros, type organisation convective méditerranéenne durable. La Corse (toujours sur ce run) n’est pas idéalement placée, les forçages principaux se produisent soit plus à l’W, soit vers l’Italie. Rien n’est encore fixé.

Belle ligne en transit vers Uzège et Cèze effectivement, Christophe va nous mitrailler ça de chez lui j’espère /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Sinon, verdict du SPIEA identique au WMR avec 40mm hier soir.

Un temps de mars tu veux dire (souvenirs ) avec des altitudes geopotentielles adaptées à la saison.

Ça a l’air de creuser sévère quand même près des côtes, faudrait voir la tendance en altitude mais vu les paramètres de tendance TA – géopotentiels sur les cartes présentées, y’ a surement une jolie interaction. A surveiller l’axe de convergence entre jet provençal et mistral, il devrait y avoir du sport là-dessous en mer. Quant aux données brutes de T, elles méritent sérieusement l'expertise humaine /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il y a visiblement un biais important qu’on peut expliquer (en partie) par une résolution horizontale trop large, mais cela ne semble pas être le cas dans le SW.Simples hypothèses, la paramétrisation des précipitations peut aussi être bruitée par une surestimation de l’évaporation ou (et) de précipitations solides comme puits de chaleur. Après, il peut aussi y avoir des interpolations en coordonnées verticales (par ex si ces champs sont calculés sur des eta surface, il faut des correspondances en altitude – géopotentiels) qui nécessite un filtrage correct. Je ne peux pas entrer dans des détails pompeux et techniques, d'autant qu'il faudrait de la doc précise sur le modèle, mais si quelqu’un veut s’amuser à développer pour infos..... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il pleut toujours mais modérément à présent. 40mm depuis 18h30, la station du réseau d'hydrométrie de Quissac relève à 22h locales 45mm et une réponse rapide mais sans conséquence du Vidourle.

Merci Torrent d'être intervenu, le pluvio de Pézénas n'étant pas représentatif et révélateur de ce qui s'est passé dans le secteur. Javais remarqué la stationnarité de cette cellule dans le secteur du piscénois vallée de lHérault tout à lheure qui produisait des impacts. Ici, le mini déluge se poursuit à la différence près que nous passons dune pluie relativement fine et intense à un calibre supérieur, preuve que la convection prend un peu de profondeur (retour dimpacts ?). Je relève au WMR 31 mm à présent, verdict du SPIEA demain matin.

Pas mal ici, ça n'arrête pas! Le cumul atteint 18mm en moins d’1h30. Pluies incessantes, soutenues par moment intenses, mais sans orage. La convergence en basses couches est visible avec les ascendances des bases très basses qui ne cessent d’alimenter cette zone pluvieuse.

Ouais, plafond bas sous la ligne, peu photogénénique tout ça, 2.5 mm en 1/4 h (pas l'apocalypse non plus /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), accalmie pour l’instant. Ça a l’air peu mobile vers Pézenas on dirait.

Je confirme, débute une forte averse ici, dans l’axe de la ligne de convergence qui s’organise depuis le biterrois. 1ers impacts dans le centre 34.

Des petites lignes de convergence sorganisent, mais sans résultats probants. Le vent à viré W ici, les points de condensation sont bas (environ 500m), on atteint laborieusement le mm en cumul /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> . T 16°3, HR 91%. Ça a l'air effectivement de bouger du biterrois au piscénois, à voir pour la suite.

Attention aux idées reçues : si certaines advections prévues parviennent à se "coupler" entre le sol et l’altitude, ça peut être "explosif". Ex : sur le 06Z, mercredi matin : les forçages sont forts (voire excessifs) entre l’advection chaude en surface et l’advection de TA en altitude. Un fort gradient se met en place avec chute de pression et convergence dans le golfe du Lion, le déphasage avec l’anomalie de TP qui remonte du sud fait exploser les VV. Ce type d’environnement peut favoriser la mise en place de systèmes convectifs durables, pourquoi pas en "V" puisque le cisaillement serait temporairement favorable. Olivier, c’est complexe, mais la relation entre la convection profonde océanique et le Gulf Stream n’est pas triviale, c’est un mécanisme global dont on peut dissocier la partie mécanique liée à la circulation atmosphérique (tension du vent en surface et rotation de la terre) du reste.Le Gulf Stream n’est pas près de s’arrêter donc, l’oscillation nord atlantique forte cet hiver et le niño dans le pacifique central sont des pistes plus pertinentes à creuser.

Pour ce qui est de GFS, il est HS sur ces organisations convectives en mer depuis hier. Ici, ciel chargé, quelques éclaircies furtives après les ondées matinales (faibles), T 19° et vent faible de nord.

Oui, pour débuter ce mois de mai, un environnement fortement perturbé, limite atypique nous attend. Il est encore périlleux de prévoir avec exactitude où et quand se produiront les plus gros cumuls, mais quand des résultats (extrêmes) de la PE sortent entre 50 et 100 mm en 24h (mardi), il faut pouvoir estimer la probabilité qu’un tel cas de figure se produise. Chez GFS, les membres de l’ensemble à 96h moyennent un profond cut-off sur les Baléares, mais la dispersion se concentre vers la position aval du creux, signifiant soit une progression plus rapide, soit une onde courte plus creuse. On retrouve cette incertitude sur le schéma spaghetti avec un positionnement des isohypses 552 dam regroupé autour des Baléares, et possiblement décalés plus au NE. A surveiller dès lundi soir donc, moment auquel la prévision déterministe place cette "goutte froide" à l’est de l’Espagne qui commencera à lancer à l’assaut de la Méditerranée ses axes à forts tourbillons et la cyclogénèse associée. On doit encore attendre un peu pour évaluer les cumuls et leurs localisations. PS: La citronnelle et ses dérivées pharmaceutiques, indispensables en Camargue /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

C’est une grande satisfaction ! GFS 06 TU aujourd’hui ne modélisait aucun champs de précipitations dans le Golfe du Lion, c a d là à l’endroit où s’est développé une ligne convective orageuse. La dynamique du modèle et son assimilation (4D) laisse vraiment à désirer. L’explosion de ces zones de précipitations est directement liée à la dynamique prévue, dépendante du positionnement bien précis des advections de tourbillon en altitude et en surface. Elles étaient différentes hier, elles le seront probablement demain avec le décalage induit de ces zones fortement précipitantes.

Christophe, le taux de croissance de la dispersion des prévisions membres de l’ensemble (GFS) à partir de vendredi ne permet plus d’affirmer que ce talweg traversera la France.Dimanche, la moyenne des isohypses le fixe encore de la Belgique à la Catalogne (il ne progresse plus), et la tâche rouge sur le golfe de Gascogne établit la zone où la dispersion verticale du géopotentiel est la plus forte. Ecart-type 500 hPa en dam (wetterzentrale) Autrement dit, et vu les run opérationnels (GFS et CEP) et de contrôle (GFS), on s’oriente vers une circulation fermée type cut-off sur la péninsule Ibérique. Concrètement, les diagrammes à lignes de précipitations bien que dispersés montrent significativement une tendance vers la hausse des quantités de pluies, mais trop tôt pour en connaître la nature. Ça ne remet pas en cause ce soir la formation d’un axe pluvio-orageux dans le SO (si ça peut te rassurer) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Perso, je me passerais bien de ce scénario "joli", je laisse volontiers le froid (ou le frais) pour les autres en cette saison /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Visiblement, la lg d’onde du talweg de fin de semaine pose une divergence de taille dans la prévision d’ensemble, les déterministe du CEP et de GFS voient évoluer cette onde en cut-off, avec d’importantes conséquences sur le type de temps prévu. A suivre.

A priori, cette valeur citée ne me paraît pas excessive (Carpentras relève 28° par exemple).On trouve dans le réseau automatisé des valeurs du même ordre dans le 30 et le 34. Approche rapide à présent par le NW de la cellule cévenole, tonnerre audible.

Belle cellule qui s’est rapidement développée au sud de Quissac (Brouzet, Carnas). Beaucoup plus imposante celle qui arrive du NW, avec un joli bord d’attaque sur sa face sud bien alimenté et pas mal de cumulification périphérique. Pour l’instant, coups de tonnerre éloignés. T 24°5, le vent secteur sud se lève en rafales.

L’amas convectif sur nord 34 déborde efectivement le piémont gardois, un seul coup de tonnerre entendu, autres cellules en approche plus loin vers le 48 . Les sommets s’étalent rapidement en enclumes peu consistantes. Tx 26°4 atteinte avant que le soleil ne soit masqué, en baisse rapide à présent.

Ça sent l’expertise locale, parce que niveau sorties modèles, c’est pas top. On a des signes de démarrage précoce en convection peu profonde, des tendances de pressions et de géopotentiels influencées par un réchauffement important des basses couches, mais les advections en tourbillon dans les niveaux supérieurs contiendraient cette instabilité. Après, comme on a vu hier, on peut localement sortir des résolutions numériques, ou rentrer dans celle d’arome, qui sait ! Je trouve les T un poil éxagérées, sauf si on se sert des relevés de Conqueyrac comme référence /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonjour, Les AC matinaux se sont peu à peu dissipés, mais on pouvait voir de jolies tours convectives dès 10h s’élever sur les Cévennes. Tn 9°4, faible brise de nord dominant. Actu, ensoleillé, quelques CU type congestus (et prometteurs /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) sur le relief, 20°7.