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holon

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Tout ce qui a été posté par holon

  1. ... profites-en pour, éventuellement, infléchir une certaine image que pourrait laisser transparaître ton blog.Ce n'est peut-être d'ailleurs qu'une question de présentation. Mais bon je dis çà... à plus En clair et décodé, Planète Bleue, Meteor te demande de paraître moins écolo pour éviter les foudres de certains. C'est-y pas du chantage ça ?Je le trouve très bien ton blog et surtout ta démarche, même si parfois tu égratignes les écolos. Ton image n'est pas écornée, on a seulement saisi certains traits de ton caractère.
  2. Tout à fait d'accord avec toi Torrent.On pourrait dire aussi que "les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis". Pour se recentrer sur le sujet, il est à noter que les deux puissances ont et auront, pour des raisons différentes, une lourde responsabilité dans l'accumulation des GES. L'assouvissement du désir de puissance passe par une dégradation de l'environnement mondial.
  3. Effectivement, chacun est libre de croire au Père Noël.Je pense, malheureusement, que les scénarios catastrophistes se basent sur des données objectives et scientifiques de plus en plus nombreuses. Parfois j'aimerais bien croire au Père Noël...
  4. Les anti-nucléaires que je fréquente ne sont pas favorables à la reprise des activités d'enrichissement en Iran.Mais là on dépasse le niveau nucléaire pour celui de la géopolitique. Pour ma part je ne fait pas plus confiance aux États unis qu'à l'Iran.
  5. Disons qu'ils ont contribué à diminuer les risques en focalisant l'opinion publique sur ce problème entraînant une meilleure gestion de la part des autorités. Mais comme chacun sait, le risque 0... (là je me fais plaisir car c'est un argument que l'on m'oppose souvent)
  6. Les deux assertions ne sont pas contradictoires.
  7. Je ne pense pas.J'étais pro-nucléaire mais je ne le suis plus. La tragédie de tchernobyl a permis de montrer que les prophéties sécuritaires des anti-nucléaires étaient fondées : loi du silence, déni institutionnel et mensonge des médias (volontaire ou non) malgré l'ampleur du désastre. Sans exagérer, on peut dire que le nucléaire entame la démocratie. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase c'est la supercherie qui consiste à affirmer que le nucleaire peut sauver notre climat. On juge bien sur ce point la puisance de comm du lobby nucléaire. À celui qui a parlé d'enfants gâtés (sans connaître chacune de nos vies), je dirais que le nucléaire nous permettra, tout au plus, de maintenir pour quelque temps encore, notre niveau de vie d'enfants gâtés (pays riches) au début de la déplétion du pétrole et du gaz. Certains sont pro-nucléaires uniquement pour cette dernière raison, au moins ceux-là sont honnêtes.
  8. Le changement climatique je pense. Mais :1) au risque de me répéter, la corrélation est faible entre les deux problèmes. 2) C'est le même système qui a engendré ces deux problèmes. 3) Je pense qu'au terme du grand Repas, déjà bien entamé, nous aurons droit au fromage ET au dessert.
  9. Le problème du nucléaire ne doit pas être abordé avec le petit bout de la lorgnette, c-à-d franco-française. La part du nucléaire au niveau mondial est négligeable (8% et 17 % pour l'électricité) et pas rapidement extensible ! Donc parler du nucléaire comme d'un remède total dans la lutte contre le réchauffement climatique est de l'ignorance ou de la malhonnêteté. Il s'agit au mieux d'un amortisseur et au pire d'un problème qui s'ajoutera au warm up. Le réchauffement ne doit pas être un prétexte pour faire n'importe quoi. Même en France, le nucléaire ne représente que 17 % (400 TWh/an d'électricité X 80 % fraction du nucléaire/1840 TWh/an) de toute l'énergie finale consommée contre 71 % pour les énergies fossiles, donc le problème des GES se situe au niveau de l'intensité de la consommation et non pas au niveau du bouquet énergétique. Ce sont des chiffres qu'EDF ou AREVA n'aiment pas diffuser.Si, comme le suggére J.Lovelock, on passait au TOUT nucléaire ET TOUT électrique (70% de l'énergie finale) sur TOUTE la planète en cinq décennies, alors effectivement nous pourrions stabiliser les taux de GES à cet horizon temporel (et je suis prêt à signer même si je n'aime pas le nucléaire), TOUTE chose égale par ailleurs (mais comme le dit Jancovici, avec le climat, les choses ne sont pas égales par ailleurs à cause des rétroactions). Mais ce scénario est physiquement, industriellement et économiquement très difficile à tenir, et de toutes façons, il couterait cher en GES (béton, acier, transport, batteries) sans parler des GES qui continuraient à s'accumuler jusqu'en 2050. Quant aux Rubbiatron, "transmuteurs" et autres réacteurs à fusion ce ne sont que de beaux projets couteux dont la réussite est hypothétique. On ne peut pas affirmer tout de go que l'avenir est dans le nucléaire (ce qui ne veut pas dire qu'on puisse affirmer le contraire). Faisons comme si tout cela ne marchera pas. Et tant mieux si ça marche, à condition que l'on ait résolu le problème du risque, de la prolifération et des déchets (rien que ça !) TOUT ceci n'est pas de l'idéologie, c'est factuel. Les écolos (pas bobo) font de l'écologie politique, philosophique et parfois scientifique. Meteor, il faut arrêter de mépriser les écolos, il font souvent partie de tes interlocuteurs. Si on a tant de problème actuellement c'est peut-être parce que ces écolos n'ont pas bien su s'organiser en lobby pour créer un contre pouvoir ou pour lutter contre des opérations de com mensongères et à la limite de la diffamation.
  10. Être écolo n'est pas une tare. L'environnement est effectivement l'affaire de tous mais si nous pouvons reconnaître une chose aux écolos c'est d'avoir sensibilisé sur les questions d'environnement et de ne pas beaucoup s'être trompé. Mais pour prendre conscience de ça il faut être dans le bain et ne pas trop écouter les détracteurs intéressés : Lomborg, Croizé, Kohler, Fourçan, Allègre, Joly,... A part quelques affirmations fantaisistes comme la désoxygénation rapide de l'atmosphère les "prévisions écolo" se sont malheureusement souvent réalisées, il faut au moins leur reconnaître ça.Je suis un peu fatigué d'entendre : " je m'intéresse à l'environnement mais je ne suis pas écolo" tout ça pour ne pas être déconsidéré ou pour avoir plus de crédit. A l'opposé, il suffit de se réclamer de la Science pour gagner en crédit. Ce petit jeu là est assez pervers car beaucoup de gens ont une formation scientifique, et être spécialiste dans un domaine ne permet nullement de parler avec autorité dans un autre (voir la liste de personnalités ci-dessus). Je vous signale, et là je me fais plaisir, que la distance entre l'ensemble des révisionnistes climatiques d'une part et l'ensemble des détracteurs de l'écologi(sm)e d'autre part est dangereusement proche de 0 (à méditer sur un forum ou le révisionnisme est mal perçu). Le travail des écolos (qui sont parfois scientifiques) se situe au niveau des valeurs morales et de la prise de conscience. Leur travail est essentiel et, je crois aujourd'hui, plus important que celui des scientifiques car nous en savons assez pour justifier un changement social et politique.
  11. Pour l'approfondissement de la notion de PO (peak oil) ou PPP (pic de production de pétrole), je vous conseille : http://www.oleocene.org/phpBB2/ http://www.oleocene.org/index.php http://www.peakoil.net/ http://www.wolfatthedoor.org.uk/francais/index.html http://www.yvescochet.net/rubrique.php3?id_rubrique=35 http://www.energybulletin.net/news.php
  12. holon

    PRG

    Le PRG est une fonction du temps. PRG à 50, 100, 1000 ans. Les climatologues ne doivent pas être d'accord entre eux car le PRG est un peu sensible aux différents modèles (on le voit avec le méthane). Une valeur prégnante pour ceux qui s'occupent de l'avenir de la biosphère serait le PRGU (PRG ultime) à régime constant (sans effet de seuil, ce qui est peu probable pour les changements importants)
  13. Ca n'est pas de la pensée unique.Effectivement il y a des incertitudes mais 1) la fine fleur de la climatologie s'accorde à dire que la hausse est quasi certaine. Or la science n'est pas grand chose mais c'est ce que nous possédons de plus précieux (Einstein), du moins en ce qui concerne le climat. 2) les hausses de températures se mesurent déjà. 3) les modèles appliqués à l'envers (dans le temps) décrivent bien le passé. 4) les incertitudes peuvent jouer dans les deux sens... 5) la situation est inédite car il semblerait que pour la première fois depuis quelques millions d'années, l'augmentation des GES précède le réchauffement et donc il nous manque des points de comparaison avec le passé récent. 6) surtout, la zone d'"expérimentation" est la biosphère toute entière c-à-d notre maison à tous, et l'intérêt commun, au sens le plus large, devrait nous pousser à empêcher quelques têtes brûlées de risquer de tout casser. A cette échelle, on ne peut pas prendre le risque. D'autant que le gain escompté n'est pas terrible : maintenir pendant encore quelques décennies notre niveau de vie. Je crois que le débat du réchauffement s'est déplacé du terrain scientifique vers le politique, ce qui montre une évolution, mais à ce stade, les risques d'enlisement sont importants.
  14. holon

    Base Pluvio

    La différence de précipitation de +75% d'Aubagne (175mm) par rapport à marseille 13 ème (100mm seulement) est d'autant plus époustouflante que ces deux lieux sont distants de quelques kilomètres !Mais ça correspond bien à l'impression que j'avais ce printemps en observant à plusieurs reprises un orage sur Aubagne et le beau temps sur Marseille. Cette année Marseille est vraiment sèche. Merci JM pour cette collecte.
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