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Tendance été 2012


jonathan
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Si quelqu'un peu m'expliquer ici pourquoi les modèles saisonniers ont été incapables de projeter l'anomalie prononcée et ultra-persistante sur le Groënland, je suis preneur.

Bien entendu, cela relève de l'illusion d'anticiper des VDF ou des canicules à TLT mais des masses immobiles de cette ampleur qui conditionnent le temps sur des mois entiers, c'est bien en ce sens que ces outils ont été développés, non ?

Bref, pas de prévision pour l'été en ce qui me concerne, que des questions...

Merci d'avance default_flowers.gif

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Pour Juin, CFS avait bien modélisé fin mai l'anomalie anticyclonique sur le Groenland, repoussant plus au sud le rail dépressionnaire.

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Pour Juin, CFS avait bien modélisé fin mai l'anomalie anticyclonique sur le Groenland, repoussant plus au sud le rail dépressionnaire.

Oui depuis plusieurs mois, après il modélise déjà des situation type Décembre 2010 pour Novembre alors c'est à voir dans le temps ce modèle saisonnier est très bon au niveau des pressions et il semble prendre en compte pas mal d'éléments important cités par Mike plus haut.
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Bien entendu, cela relève de l'illusion d'anticiper des VDF ou des canicules à TLT mais des masses immobiles de cette ampleur qui conditionnent le temps sur des mois entiers, c'est bien en ce sens que ces outils ont été développés, non ?

On ne maîtrise pas les interactions qui permettent un blocage d'une situation donnée, or les modèles calculent les interactions pas à pas (processus itératif), à peu près comme un modèle météo. Après, on a pleins de suggestions sur les corrélations ENSO/NAO/etc., comme beaucoup analysent ici, mais c'est une autre méthode.
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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Total H-S mais si ça peut en rassurer certains, Juillet 2006 fut purement imprévu. Tout peut encore changer, du moins on l'espère. CFS n'est pas rassurant mais pas du tout.

je suis d'accord. Juillet 2006 fut un cas hors normes, l'été 2006 n'aurait jamais du etre caniculaire sur l'europe de l'ouest.

ENSO neutre/QBO positif auraient du rendre l'été maussade sur l'europe occidental, ca s'était pas passé comme prévu mais les choses s'étaient vite remis en place à la fin juillet et on s'est ensuite ce qui s'est passé en aout. Le début de l'été était partit dans le mauvais sens comme cette année puis ca a brusquement changé en dernière décade de Juin notamment.

Cependant, ca reste un cas assez isolé par rapport à tout ceux que j'ai analysé auparavant. Pour en revenir à notre été, les anomalies Stt sur le sud atlantique et le long des cotes Africaine n'ont toujours pas évolué, cepandant je reste encore dans le doute quand un mois de juillet pourri

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selon Meteo-Paris, les tendances se sont totalement inversées (pour le nord de la France en tous cas) avec juillet instable et humide et aout sec et donc ensoleillé. ce n'est pas parce que je suis juilletisste cette année, mais quand même... ce n'est pas pour me rassurer !

y'a t il des indices de plus en plus annonciateurs de cette évolution ou in fine aout a des chances de rester plus frais et moins beau que juillet (comme on a pu lire depuis quelques mois maintenant sur les sites de tendances saisonnières) ?

merci de m'éclairer ! default_thumbup.gif

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C'est pas la meilleure méthode de prévision mais nous sommes toujours dans les cordes pour le phasage avec 1991, à savoir fin juin indigne avant la mise en place d'une forte poussée chaude dans les prochaines semaines et d'un temps globalement de saison, et quelques orages violents.

Pareil pour Août 1991 qui avait été nettement plus anticyclonique mais chaud, avec de gros orages en fin de mois.

Moi même assoiffé d'orages, si c'est pour avoir un temps beau et chaud déjà qui remonte le moral, avec un ou deux orages par mois, au lieu de cette peste de 2012, je prends...

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Total H-S mais si ça peut en rassurer certains, Juillet 2006 fut purement imprévu. Tout peut encore changer, du moins on l'espère. CFS n'est pas rassurant mais pas du tout.

Je n'imagine pas du tout une poussée chaude Saharienne de style 2003 ou 2006 en période d'alternances fortes de la NAO comme c'est le cas.

En 1991, 2003, 2006 et dans une moindre mesure, en 1976, les cycles de NAO étaient faibles, autour de 0.

Ce n'est pas le cas depuis quelques années, les cycles, sont forts en amplitude et marqués en fréquence.

Ainsi, les masses d'air amènent forcément des contres-réactions à chaque mouvement, ce qui ne favorise pas du tout les poussées chaudes, durables (pas plus que les froides, du reste).

De plus, les sols humides favorisent l'évaporation massive, et, de fait, l'absorption de chaleur, ce qui empêche les températures extrèmes. Pour dire qu'en cas de canicule, passagère, elle serait compensée par cette "climatisation" naturelle.

L'été semble déjà joué, et j'en suis, le premier, désolé.

C'est drôle que personne n'ai ressorti ce truc là, parce que, jusqu'à maintenant, c'est pas trop mauvais !

C'est toujours un bon moment...

Bonne lecture default_flowers.gif

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Invité Guest

Je n'imagine pas du tout une poussée chaude Saharienne de style 2003 ou 2006 en période d'alternances fortes de la NAO comme c'est le cas.

En 1991, 2003, 2006 et dans une moindre mesure, en 1976, les cycles de NAO étaient faibles, autour de 0.

Ce n'est pas le cas depuis quelques années, les cycles, sont forts en amplitude et marqués en fréquence.

Ainsi, les masses d'air amènent forcément des contres-réactions à chaque mouvement, ce qui ne favorise pas du tout les poussées chaudes, durables (pas plus que les froides, du reste).

De plus, les sols humides favorisent l'évaporation massive, et, de fait, l'absorption de chaleur, ce qui empêche les températures extrèmes. Pour dire qu'en cas de canicule, passagère, elle serait compensée par cette "climatisation" naturelle.

L'été semble déjà joué, et j'en suis, le premier, désolé.

Oui Jocelyn je partage ton analyse, mais je garde espoir pour la suite. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Nous sommes déja que le 26/06. default_blush.png

En ce qui concerne l'article de presse, je suis plus frileux et peu réceptif.

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Jocelyn>

Tes arguments sont pertinents, en revanche pour ce qui est de l'article de presse...

C'est vrai qu'il n'est pas loin de la vérité, mais si prévoir le temps était aussi facile que de placer des oignons ou je ne sais quoi sur le rebord d'une fenêtre... c'est digne de Gérard Majax !

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Jocelyn>

Tes arguments sont pertinents, en revanche pour ce qui est de l'article de presse...

C'est vrai qu'il n'est pas loin de la vérité, mais si prévoir le temps était aussi facile que de placer des oignons ou je ne sais quoi sur le rebord d'une fenêtre... c'est digne de Gérard Majax !

L'article de presse n'est pas le mien, il avait été mis en ligne comme une vulgaire abération journalistique, mais étant tombé dessus par hasard en relisant des vieux posts, j'ai voulu faire partager ce cas très intéressant de magie prévisionnelle climatique.

Rien de sérieux dans tout ça, juste une anecdote default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Rochefort, Belgique.

Juste une toute petite question aux spécialistes. Je ne pense pas l'avoir vu, sur ce sujet du moins. Les volcans islandais dont je ne tenterai pas d'écrire les doux noms romantiques ne seraient-ils pas responsables de ce temps pourri? Du moins en partie? De mémoire je me rappelle l'été 1993 qui avait été au moins aussi moche, frais et humide. Le Pinatubo avait été responsable d'une chute de température de 0.5° dans l'hémisphère nord. En plus de la chute de la température, est-ce suffisant pour dérégler les courants généraux de l'atmosphère?

Et si tel est le cas, ne devons-nous pas attendre une petite année pour avoir un retour à la normale?

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Bonjour davi,

La situation en Europe du nord-ouest ne reflète pas du tout la tendance à l'échelle de l'hémisphère ou du monde.

On est dans un mode de circulation particulier, et les modes de circulation se bloquent à l'échelle du mois, pas à l'échelle d'une année.

Vu la tendance de l'air chaud à se bloquer sur l'Europe de l'est, je ne serais pas étonné qu'on évolue de plus en plus vers un flux de sud.

Et je persiste à penser, sorte d'intuition au vu de l'historique climatique, qu'1 des 2 mois (juillet ou août) soit très chaud.

A cause d'un printemps assez humide (hors mars), beaucoup suggèrent que c'est un frein à la canicule. On voit bien en cette fin juin que l'air a du mal à s'assécher, Mais je ne suis pas sûr que cette hypothèse tiendra jusque fin août.

(évidemment c'est une suggestion, en aucun cas une affirmation)

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Juste une toute petite question aux spécialistes. Je ne pense pas l'avoir vu, sur ce sujet du moins. Les volcans islandais dont je ne tenterai pas d'écrire les doux noms romantiques ne seraient-ils pas responsables de ce temps pourri? Du moins en partie? De mémoire je me rappelle l'été 1993 qui avait été au moins aussi moche, frais et humide. Le Pinatubo avait été responsable d'une chute de température de 0.5° dans l'hémisphère nord. En plus de la chute de la température, est-ce suffisant pour dérégler les courants généraux de l'atmosphère?

Et si tel est le cas, ne devons-nous pas attendre une petite année pour avoir un retour à la normale?

Lors de son éruption de 1991 le Pinatubo aurait en effet contribué à un refroidissement général de l'ordre de 0.5°c sur 2 à 3 ans.

Cependant il ne faut pas la confondre avec les éruptions des volcans islandais dont l'intensité des éruptions est incomparable à celle du Pinatubo. Bien sur ces éruptions de moindres intensités peuvent contribuer globalement à un refroidissement en lien avec un volcanisme actif sur le reste de la planète. Mais honnêtement il y a pour le moment aucun refroidissement significatif a relevé à l'échelle planétaire.

C'est une tendance de fond après chaque région de la planète réagit différemment aux changements du climat ce qui montre l'extrême difficulté de prévoir quelques saisons que ce soit.

Bonjour davi,

La situation en Europe du nord-ouest ne reflète pas du tout la tendance à l'échelle de l'hémisphère ou du monde.

On est dans un mode de circulation particulier, et les modes de circulation se bloquent à l'échelle du mois, pas à l'échelle d'une année.

Vu la tendance de l'air chaud à se bloquer sur l'Europe de l'est, je ne serais pas étonné qu'on évolue de plus en plus vers un flux de sud.

Et je persiste à penser, sorte d'intuition au vu de l'historique climatique, qu'1 des 2 mois (juillet ou août) soit très chaud.

A cause d'un printemps assez humide (hors mars), beaucoup suggèrent que c'est un frein à la canicule. On voit bien en cette fin juin que l'air a du mal à s'assécher, Mais je ne suis pas sûr que cette hypothèse tiendra jusque fin août.

(évidemment c'est une suggestion, en aucun cas une affirmation)

Je pense aussi que l'humidité printanière contribue à amortir les coups de chaleur dû à la présence de masses d'airs chaudes en France. Cependant si celle ci venait à stagner sur notre pays et en tenant compte de l'évaporation, cette situation risque de ne pas durer très longtemps.

Après pour la tendance synoptique de fond, le mois de juin est à plus grande échelle animé par un régime NAO- et AO tantôt négative puis neutre.

Cela est la conséquence de l'apparition de HP sur le Groenland et de BP en basse latitude. Cependant heureusement que ces anomalies basse ont plutôt contribuer à concevoir des pompes à chaleurs plutôt que de venir s'écraser directement sur nous.

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On a quand même du mal à se sortir de ces situations globalement peu estivales à répétition sur le nord-ouest de l'Europe, et je ne suis pas franchement optimiste en l'état actuel des choses.

Pour le moment, l'oscillation arctique devrait rester dans des valeurs négatives ou a minima proches de zéro, or en Juillet / Août on sait qu'il existe une corrélation positive relativement marquée entre l'AO et les températures observées entre le Golfe de Gascogne et la Baltique (concrètement, les AO+ favorisent les étés chauds sur cette zone, les AO- les étés plus frais) :

post-2200-0-43373300-1341054589_thumb.png

(NB : une valeur positive de corrélation indique que l'AO+ favorise des températures plutôt supérieures aux normales, et donc inversement pour l'AO-, donc il faut lire la carte "à l'envers")

En prime nous sommes en plein pic de quasi-biennal oscillation négative, ce qui en été à tendance à bien se corréler avec des températures fraîches en été sur l'Europe du Nord-Ouest dont une bonne partie de la France, les coups de chalumeau étant plutôt dirigés vers les Balkans et la Russie (tiens, ça ne vous donne pas une impression de déjà vu avec notre mois de juin ?) :

post-2200-0-26266900-1341054884_thumb.png

Bon, bien sur il faut aussi garder une certaine distance vis à vis de ces remarques, comme on dit corrélation n'est pas raison et on pourra toujours trouver en cherchant bien tel ou tel été qui a été bien estival chez nous avec une AO et un QBO négatif. Tout cela reste néanmoins de moyennement bonne augure pour la suite, même si on a toujours une chance que la situation se décante au fil des semaines.

57794a418cd0b_CorrlationAO.png.fa76538e6

57794a418f39f_CorrlationQBO.png.a867ba69

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Je dois reconnaître que le mois de juillet commence mal pour être une saison très chaude (un peu de chaleur dans une moitié sud-est mais dans le nord-ouest...) Ce serait quand même peu compréhensible si on avait encore un été anormalement perturbé, donc je me vois "obligé" de miser sur une période anormalement chaude entre fin juillet et début septembre.

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Je dois reconnaître que le mois de juillet commence mal pour être une saison très chaude (un peu de chaleur dans une moitié sud-est mais dans le nord-ouest...) Ce serait quand même peu compréhensible si on avait encore un été anormalement perturbé, donc je me vois "obligé" de miser sur une période anormalement chaude entre fin juillet et début septembre.

Prions que tu es raison...
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Lors de son éruption de 1991 le Pinatubo aurait en effet contribué à un refroidissement général de l'ordre de 0.5°c sur 2 à 3 ans.

C'est justement 1991 l'année qui ressemble à 2012, et cet été là fut chaud dans sa globalité pour quelques pics de chaleur très agressifs en juillet et un temps chaud plus homogène pour août. Si on a pas de période très chaude dans les prochaines semaines on pourra dire que 2012 prend un chemin différent de 1991.
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je réitère mon message de la semaine dernière laissé sans réponse ....

selon Meteo-Paris, les tendances se sont totalement inversées (pour le nord de la France en tous cas) avec juillet instable et humide et aout sec et donc ensoleillé. ce n'est pas parce que je suis juilletisste cette année, mais quand même... ce n'est pas pour me rassurer!

y'a t il des indices de plus en plus annonciateurs de cette évolution ou in fine aout a des chances de rester plus frais et moins beau que juillet (comme on a pu lire depuis quelques mois maintenant sur les sites de tendances saisonnières) ?

et je commence à vraiment penser que ca va arriver, même si, par exp, le modèle CFS daily a changé son fusil d'épaule depuis hier (les pluies seraient "encore" plus marquées sur le nord de la France en août qu'en juillet !).

tout ceci est donc à prendre avec des pincettes default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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C'est justement 1991 l'année qui ressemble à 2012, et cet été là fut chaud dans sa globalité pour quelques pics de chaleur très agressifs en juillet et un temps chaud plus homogène pour août. Si on a pas de période très chaude dans les prochaines semaines on pourra dire que 2012 prend un chemin différent de 1991.

Un chemin similaire à celui de 2011 pour juillet et aout ?Le mois de juillet risque de ressembler à celui de l'année dernière, avec plus d'éclaircie notamment dans le Sud mais les températures ne sont pas au rendez vous ?

J'ai bon espoir cependant que ça tourne au niveau des températures après le 14 juillet !

Le mois d'aout serait alors estival avec quelques coups de chaud si on suit l'année 2011, au moins dans le sud...

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La première chose qui saute aux yeux en voyant ce diagramme, sachant que 2011 avait été tout juste normal, c'est qu'on s'attend logiquement que 2012 soit au moins du niveau de 2010, réchauffement climatique oblige. Comme ça part mal début juillet, on est un peu perplexe. Peut-on tout rattraper sur fin juillet et août avec plusieurs épisodes très chauds, malgré toute l'humidité accumulée par les sols ? Ou faut-il compter sur un été diabolique en 2013 pour rattraper statistiquement le réchauffement climatique estival ?

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