PJet Posté(e) 10 octobre 2011 Partager Posté(e) 10 octobre 2011 Quand on regarde les prévisions à très long terme... J'ai l'impression que les hautes pressions se décalent de plus en plus vers l'atlantique. Serait ce l'amorce d'une récurrence? Merci, Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
kaktus Posté(e) 10 octobre 2011 Partager Posté(e) 10 octobre 2011 Je pense que nous sommes toujours dans une dynamique de NAO proche de 0 ou légèrement positive, comme ça a déjà été écrit, dans le Topic Automne. Selon mes projections, par rapport aux tracés, a peu près équivalents, déjà vus par le passé, nous devrions rester dans ce schéma jusqu'au début de l'hiver. Mais comme la courbe globale de la NAO est plutot dans le négatif durable, nous pourrions vivre une belle période négative tout l'hiver, avec pour conséquences un hiver plutot frais, mais pas très humide. L'AO est a peu près dans le même schéma, ce qui me conforte dans ma pensée. Une fin d'automne venteuse, humide sans excès, alternée de passages chauds et frais, suivi d'un hiver froid mais pas très neigeux, c'est à peu près ce que j'imagine. Je suis assez d'accord sur l'effet Nina, forte l'an dernier. L'année dernière, Guy Plaut parlait de deux possibilités : - Un début d'hiver en fanfare puis un redoux de + en + marqué jusqu'en février. La + probable. - Toujours ce début d'hiver en fanfare puis une reprise courant janvier-février par flux continental. On n'était pas passé si loin que ça d'une belle vague de froid en février dernier (c'est Mike qui l'avait noté). Il n'a pas eu tort /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">. Quant à la montagne, l'enneigement a été très faible voire inexistant selon les massifs. A part les Alpes du Sud et les Pyrénées Orientales, rien de bon (et encore !). Cette année, les indices semblent bien faiblards (QBO ? Nina ?? Activité solaire ?? => Tout autour du normal ??). Déjà que l'hiver est très difficile à appréhender chez nous mais alors là, c'est le pompon. Que dire ?? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 10 octobre 2011 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 10 octobre 2011 Je suis assez d'accord sur l'effet Nina, forte l'an dernier. L'année dernière, Guy Plaut parlait de deux possibilités : - Un début d'hiver en fanfare puis un redoux de + en + marqué jusqu'en février. La + probable. - Toujours ce début d'hiver en fanfare puis une reprise courant janvier-février par flux continental. On n'était pas passé si loin que ça d'une belle vague de froid en février dernier (c'est Mike qui l'avait noté). Il n'a pas eu tort /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">. Quant à la montagne, l'enneigement a été très faible voire inexistant selon les massifs. A part les Alpes du Sud et les Pyrénées Orientales, rien de bon (et encore !). Cette année, les indices semblent bien faiblards (QBO ? Nina ?? Activité solaire ?? => Tout autour du normal ??). Déjà que l'hiver est très difficile à appréhender chez nous mais alors là, c'est le pompon. Que dire ?? hiver 2011/2012 ->> QBO - ( 30 hpa) , Nina faible à modéré, activité solaire faible avec quelques pics ( maxi solaire) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Adrien67 Posté(e) 10 octobre 2011 Haguenau (67) Partager Posté(e) 10 octobre 2011 On va donc essayer d'imaginer que les spécialistes de la météorologie Anglais ne se trompe pas 2 années de suite, alors /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'an passé, ils prévoyaient, pour tout le Royaume Uni, un hiver doux et normal en précipitations. Ils ont eu un hiver extraordinairement froid et neigeux. Et pendant ce temps, en France, l'hiver a été chaud et sec, avec des montagnes totalement dépourvues de neige sur, quasi, toute la période (j'oublie les 2 petites semaines de neige fraiche sur le nord en décembre, ce n'était qu'une fin d'automne froid). Encore des prévisionnistes qui prévoient le temps qu'il fait et non le temps qu'il fera /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il ne savent pas prendre la hauteur nécessaire à de bonnes prévisions saisonnières. Une chose est sûre, c'est qu'au niveau hémisphère, le froid et la neige prennent vite^, en particulier en Islande et en Norvège. Je ne fais pas de prévisions, mais juste pour dire que cet hiver 2010-2011 n'étais pas doux et sec !En décembre, prèsque tout le mois étais sous la neige ! A part un redoux le 7-8 décembre, mais n'oublie pas l'épisode neigeux du 16-17 décemnbre qui était exceptionnel ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 10 octobre 2011 Partager Posté(e) 10 octobre 2011 Bonjour, Wow les hivers sans neige échauffent les esprits à ce que je vois ! J'avoue que je ne me doutais pas à quel point l'hiver 2010/2011 avait été catastrophique pour l'or blanc sur nos massifs, mais c'est vrai que les multiples lessivages foehnés qu'on s'est tapés en Décembre ont fait des misères à la couche prometteuse de Novembre et Janvier/février n'ont pas rattrapé l'affaire (sauf la fin Février sur certains massifs mais c'était un peu tard...). Sinon j'ai parcouru un peu le net et j'ai trouvé un article intéressant sur les hivers sans neige : http://hal.archives-...e_-_Gauchon.pdf On parle notamment du fameux hiver 63/64, donc pour Cirrus je pense que le témoignage du moniteur devait concerner cet hiver-là, qui a d'ailleurs été le plus sec du siècle à Uccle : http://www.meteo.be/...47-Fevrier.html Bonne journée tout le monde, et espérons un hiver moins décevant que le dernier ! Intéressant ce doc ! mais certaines années sont un peu curieuses (parle de 1983 1984 comme peu enneigée page 203, où il a vu ça ?????? ) Pour 63/64 pas de pb , un des pires au Col de Porte , c'est le pire cumul oct à mai sur la Suisse à Leysin à 1350 m : 99 cm (moy 420 cm) , le pire pour nb de jours avec neige au sol et aussi pour épaisseur maxi: La totale ! .(j'ai tout de 1932 à 1942 puis 1953 à 2010 (1)) Idem à Grimentz (CH) à 1600 m http://archives.tsr....yer/hiver-neige le 2° pire étant 1989/1990 , sec puis trop chaud , RR en eau ! ça allait mieux en plus haute altitude dès fevrier 1990, mais 1989/1990 est bien pire que 1989/1990 en moyenne montagne dans les alpes du nord en tout cas . (semble être le pire de tous au Col de porte , voir site du labo neige) 1992/1993 très mauvais au Col de porte aussi aussi, mieux en Suisse, c'était le défilé des années noires. Certaines saisons sont très contrastées si trop chaudes et arrosés : ex : 2000/2001 cata en moyenne montagne mais des tonnes de neige accumulées en fin de saison à plus haute altitude . Rien qu'à l'échelle de la Suisse la corrélation de l'enneigement entre diverses stations de mesure au dessus de 1000 m est parfois très faible (2). Et vers les Alpes du sud c'est encore une autre histoire...ainsi qu'en plaine d'où des polémiques sans fin ... (1)source météoleysin JP DULEX , Rque : là bas c'était en général pas fameux dans les années 32/40 (sauf 35/36) et 52 à 61! très inférieur à la moyenne la période 1962/1987 ou mieux encore 1975/1987 . "Les neiges d'antant" de ces années là ça résiste mal aux chiffres ! sauf si on compare aux années calamiteuses vers 1990 c'est plutôt vers 1980 ou fin des 60's qu'on trouve les belles neiges .. (2) http://www.unige.ch/...iston/CC97B.pdf pour du long terme sur la Suisse en plus des nombreuses pages de météosuisse et SLF on peut voir ça aussi, mais procédés de calculs compliqués ! http://onlinelibrary...002/joc.912/pdf Grand merci à tous les deux pour tous ces documents. En effet BlaireauDesNeiges, je me suis trompé à un hiver près et merci pour ce document riche en informations. Lothski, super la vidéo ... mais j'aimerais jamais vivre ça de ma vie /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Manque de neige incroyable! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 10 octobre 2011 Partager Posté(e) 10 octobre 2011 Quand on regarde les prévisions à très long terme... J'ai l'impression que les hautes pressions se décalent de plus en plus vers l'atlantique. Serait ce l'amorce d'une récurrence? Merci, Bienvenue sur le forum PJet Oui, tout à fait, les hautes pressions semblent avoir tendance à gonfler sur l'Atlantique dans les projections actuelles(en défaveur des poussées subtropicales européennes ce qui pourrait engendrer de potentiels décrochages d'anomalies basses sur l'Europe occidentale). Il faudra surveiller l'amplitude de l'épanouissement en latitude de ces poussées subtropicales océaniques. Après de là à parler d'un changement de récurrence envisageable, je pense qu'il existe une marge, à voir ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
wn69 Posté(e) 10 octobre 2011 Partager Posté(e) 10 octobre 2011 pour les tache solaire je suis bien d accord avec vous les amis, tout a l'heur j'ai regarder avec mon télescope, et puit la je peut dire que ont vraiment au stricte minimum avec seulement deux grand tache solaire et neuf minuscule. je ne c'est si sa aussi peut vous aider a avancer... voilà j'ai livré l'information. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Euphydryas Posté(e) 12 octobre 2011 Alès - St Hilaire de Brethmas (30) Partager Posté(e) 12 octobre 2011 récurrence? Tien revoilà le terme classique de l'hiver... Ce mot apparu sur les forums il n'y a encore que 2 ou 3 ans devient carrément plus courant que le mot neige en hiver... c'est pas un peu abusé d'employer ce terme à tout bout de champ ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 12 octobre 2011 Partager Posté(e) 12 octobre 2011 carrément plus courant que le mot neige en hiver. On reconnaît bien l'âme d'hivernophile qui sommeille en toi grrrr Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 12 octobre 2011 Brest Partager Posté(e) 12 octobre 2011 Oui, tout à fait, les hautes pressions semblent avoir tendance à gonfler sur l'Atlantique dans les projections actuelles(en défaveur des poussées subtropicales européennes ce qui pourrait engendrer de potentiels décrochages d'anomalies basses sur l'Europe occidentale). Il faudra surveiller l'amplitude de l'épanouissement en latitude de ces poussées subtropicales océaniques. Je te suggère d'étudier les choses en effets de seuil plutôt que d'installation progressive d'un régime. Un régime n'a pas d'apogée et des phases de croissance et de décroissance. C'est bien l'idée des SSW comme étant capables de forcer des seuils. Sans le SSW de début décembre 2009-2010 aurait-on eu l'hiver associé ? Car une fois franchi un seuil, il se peut très bien qu'on tombe dans un régime ayant sa propre stabilité, comme un puits de potentiel, qui entretient toujours la même séquence... Il faut forcer des seuils et ça se joue sur les caractéristiques précises d'un déferlement donné. Ce n'est pas une loi mais c'est l'idée majoritaire dans la conception des régimes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bast35 Posté(e) 12 octobre 2011 St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22) Partager Posté(e) 12 octobre 2011 Bonjour à tous, il y a un sujet sur lequel je m'interroge : la reconstitution actuelle du froid, en effet, nous sommes mi-octobre et dans l'hémisphère nord je vois que cette reconstruction du froid à bien du mal à se faire : par exemple en sibérie ou on frôle les 0°c du côté d'ojmjakon alors qu'ils devraient bien être en dessous, tout comme Yakutsk qui ne gele même plus depuis quelques jours ... Alors est ce que les conditions à l'échelle hémisphérique ont et auront un impact ou est ce que le froid peut se reconstituer très vite et donc la douceur actuelle ne présage en rien les mois à venir ? L'année dernière l'hiver était plus avancé dans les grandes régions continentales. J'éspère que mon message est à peu près clair. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 12 octobre 2011 Partager Posté(e) 12 octobre 2011 Je te suggère d'étudier les choses en effets de seuil plutôt que d'installation progressive d'un régime. Un régime n'a pas d'apogée et des phases de croissance et de décroissance. C'est bien l'idée des SSW comme étant capables de forcer des seuils. Sans le SSW de début décembre 2009-2010 aurait-on eu l'hiver associé ? Car une fois franchi un seuil, il se peut très bien qu'on tombe dans un régime ayant sa propre stabilité, comme un puits de potentiel, qui entretient toujours la même séquence... Il faut forcer des seuils et ça se joue sur les caractéristiques précises d'un déferlement donné. Ce n'est pas une loi mais c'est l'idée majoritaire dans la conception des régimes. Oui, les SSW produisent des phénomènes d'hysteresis (comme certains les appellent) permettant le basculement d'une récurrence à une autre. Mais je pense que les effets de seuil s'appliquent beaucoup plus pendant l'hiver élargi que pendant le reste de l'année. En raison des variations saisonnières de températures dans la stratosphère suivant les saisons (et il n'y a pas de variations brusques de températures similaires aux phénomènes stratwarm), les effets de seuil s'appliquent beaucoup moins. Par exemple, cette année, du mois d'avril à juin, on est passé progressivement d'une situation favorable aux pulsions européennes et aux blocages continentaux à une situation favorable aux poussées subtropicales et aux GA (effet provoqué par la variation saisonnière des températures stratosphériques et les effets du SFW du 5 avril qui ont mis bcp de temps à se mettre en place), on a eu une installation progressive d'un régime de temps dominant. Tu fais bien de donner l'exemple de l'hiver 2009/2010, car là nous avons un bel exemple d'un phénomène de bascule avec le SSW du 4 décembre 2009 avec le splitting event qui s'est déclenché 8 jours après le SSW dans la stratosphère (12 décembre 2009). C'est grâce à ce SSW qu'on a eu un hiver de folie avec nos beaux blocages en oméga et nos beaux épisodes neigeux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 18 octobre 2011 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Auteur Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Voici la mise à jour d'un modèle intéressant, celui de Pékin: En Septembre ce modèle voyait les hautes-pression sur l'Europe, or la c'est sur le Groenland et l'Islande, don une répétition de 2009-2010. La mise à jour de l'Enso également cette fois de CFS: Il faut noter que nous somme entrer dans une phase de QBO négatif: http://www.cpc.ncep....s/qbo.u30.index Voila ce qu'il se passe lors du QBO négatif en période de faible activité solaire. Je vous conseil également de lire les prévisions saisonnières de Williams Fondevilla. http://la.climatolog...e.htm#prevision Voila maintenant les SST et ses anomalies Toujours une anomalie chaude qui se développe au dessus de l'Islande, ainsi qu'une anomalie froide au large de l'Angleterre, tout ça c'est propice au développement de HP vers le Groenland. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 18 octobre 2011 Dax (40) Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Voila ce qu'il se passe lors du QBO négatif en période de faible activité solaire. J'adore les certitudes du genre "voila ce qu'il se passe quand on ça" L'hiver 2007/2008 aussi on a pris une QBO négative (-12.2), couplée à une belle Niña (ONI à -1.4), et à une activité solaire proche du néant, mais cela n'a pas beaucoup ressemblé à "ce qu'il se passe" lorsque l'on a ces trois éléments cumulés...! D'ailleurs, je relance à ce sujet ce que j'avais signalé ainsi que Cirus : il n'est pas certain que l'activité solaire sera à classer comme "faible" cet hiver, et pour ceux qui utilisent ce critère il ne serait pas désuet d'envisager l'hypothèse d'une activité modérée (SSN à plus de 60). Même si cela allait à l'encontre des certitudes de certains que "le maximum est passé et l'activité va à nouveau baisser", les observations de septembre et de début octobre montrent clairement que l'hypothèse n'est pas à exclure. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 18 octobre 2011 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Auteur Partager Posté(e) 18 octobre 2011 J'adore les certitudes du genre "voila ce qu'il se passe quand on ça" L'hiver 2007/2008 aussi on a pris une QBO négative (-12.2), couplée à une belle Niña (ONI à -1.4), et à une activité solaire proche du néant, mais cela n'a pas beaucoup ressemblé à "ce qu'il se passe" lorsque l'on a ces trois éléments cumulés...! D'ailleurs, je relance à ce sujet ce que j'avais signalé ainsi que Cirus : il n'est pas certain que l'activité solaire sera à classer comme "faible" cet hiver, et pour ceux qui utilisent ce critère il ne serait pas désuet d'envisager l'hypothèse d'une activité modérée (SSN à plus de 60). Même si cela allait à l'encontre des certitudes de certains que "le maximum est passé et l'activité va à nouveau baisser", les observations de septembre et de début octobre montrent clairement que l'hypothèse n'est pas à exclure. Sauf que la Nina était très forte, or nous ne somme pas en période de très forte Nina, les fortes Nina refroidissent la stratosphère et tropsohère, renforçant les NAO + sur l'atlantique et inversement pour les fortes Nino c'est pourquoi l'hiver 2009-2010 fut tant neigeux sur toute sa période. Actuellement, nous sommes en faible Nina, donc peu d'effet chez nous, ce n'est pas une certitude, mais une forte probabilité, et l'activité solaire n'a rien d'élevé, tu veux comparer le cycle 23 au cycle 24 pour t'en convaincre ? L'activité solaire influence bien des années après, ce qu'elle a fait encore cet été, ça ne se fait pas dans un claquement de doigts. Pour le maximum c'est bien probable, mais pas certain, normalement il doit rester encore un pic dans l'hémisphère sud d'ici 7-8 mois je pense. Serguei Bogatchev a dit « Le Soleil n'est pas aujourd'hui dans un état de haute activité. Il avance du minimum en ascendant et doit atteindre le maximum à la fin de 2012- début 2013 », affirme-t-il. http://french.ruvr.r...4/58751998.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jujucav Posté(e) 18 octobre 2011 Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Et toi, 13 vents, tu nous prédis quoi comme hiver ? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> (facile de casser quand on ne se mouille pas /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">) Bref, NAO est bien calé aux alentours de 0, j'ai envie de dire que c'était prévisible. La suite, ça pourrait être une baisse dès le mois de décembre, voire la mi novembre et, ce, pour de nouveau, quelques mois. Un peu comme la tendance générale le veut depuis presque 3 ans. L'AO, elle commence à s'agiter un peu plus fort, avec une tendance au négatif. Ce schémas pourrait bien nous amener un hiver bien plus froid que le dernier, en particulier, dans le sud de la France. Pour la nébulosité, ce n'est probalement pas encore cette année qu'on explosera les compteurs, le sec pourrait être la tendance, mais peut être pas à des niveaux équivalents au printemps 2011. Il n'y a pas tellement de contrastes dans l'Atlantique, même pas de remontée cycloniques cet automne, pas de gros zonal à venir, selon moi. De plus, comme le dit Julien, l'activité solaire reste faible et, surtout, est en fin de cycle, l'inertie faisant le reste. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 18 octobre 2011 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Auteur Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Et toi, 13 vents, tu nous prédis quoi comme hiver ? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> (facile de casser quand on ne se mouille pas /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">) Bref, NAO est bien calé aux alentours de 0, j'ai envie de dire que c'était prévisible. La suite, ça pourrait être une baisse dès le mois de décembre, voire la mi novembre et, ce, pour de nouveau, quelques mois. Un peu comme la tendance générale le veut depuis presque 3 ans. L'AO, elle commence à s'agiter un peu plus fort, avec une tendance au négatif. Ce schémas pourrait bien nous amener un hiver bien plus froid que le dernier, en particulier, dans le sud de la France. Pour la nébulosité, ce n'est probalement pas encore cette année qu'on explosera les compteurs, le sec pourrait être la tendance, mais peut être pas à des niveaux équivalents au printemps 2011. Il n'y a pas tellement de contrastes dans l'Atlantique, même pas de remontée cycloniques cet automne, pas de gros zonal à venir, selon moi. De plus, comme le dit Julien, l'activité solaire reste faible et, surtout, est en fin de cycle, l'inertie faisant le reste. Je dit surtout que l'activité solaire rien est jouer, normalement un pic dans l'hémisphère-sud, d'ici Mai 2012. je n'ai pas encore dit ce que je penser de l'hiver à venir, c'est clair que beaucoup d'élément vont faire un hiver similaire a 2009-2010. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jujucav Posté(e) 18 octobre 2011 Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Je dit surtout que l'activité solaire rien est jouer, normalement un pic dans l'hémisphère-sud, d'ici Mai 2012. je n'ai pas encore dit ce que je penser de l'hiver à venir, c'est clair que beaucoup d'élément vont faire un hiver similaire a 2009-2010. C'est souhaitable, parce que pour nos montagnes, 2 hivers de suite chauds et secs, ce serait catastrophique, en particulier pour les glaciers. Même si l'été n'a pas été trop dûre pour ces derniers. PS : Les montagnes sont dans la moitié sud de la France /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 18 octobre 2011 Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Sauf que la Nina était très forte, or nous ne somme pas en période de très forte Nina, les fortes Nina refroidissent la stratosphère et tropsohère, renforçant les NAO + sur l'atlantique et inversement pour les fortes Nino c'est pourquoi l'hiver 2009-2010 fut tant neigeux sur toute sa période. Actuellement, nous sommes en faible Nina, donc peu d'effet chez nous, ce n'est pas une certitude, mais une forte probabilité. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte tous, mais avec vos histoires d'impact ENSO sur l'Europe, vous mettez tous les lecteurs de ce forum dans le brouillard. Chacun met à sa sauce, sa propre conception de l'impact ENSO sur l'Europe. Tu fais bien de le remarquer, Les hivers nino, nina, nada ont des impacts relativement faciles à expliciter dans la stratosphère. La stratosphère est plus chaude lors des hivers nino par rapport aux hivers nina. L'occurence des SSW est plus importante lors des hivers nino, par rapport aux hivers nina (cependant d'autres études scientifiques montrent que l'occurrence des SSW est équivalente lors des périodes nino et nina). Par contre, je ne ferais pas trop rapidement le lien entre stratosphère froide (moyenne sur un hiver entier) et NAO+, ça serait trop simple /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je suis un sceptique de l'impact ENSO sur les hivers en Europe. Il est certain néanmoins que l'ENSO génère une profusion d'effets (indirects, il est important de le préciser) sur l'Europe, mais ces effets ne sont pas assez définis, explicites ou uniques. Il est impossible de mettre en évidence un seul type d'effet spécifique à el niño ou la niña. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 18 octobre 2011 Partager Posté(e) 18 octobre 2011 A effacer ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 18 octobre 2011 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Auteur Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Je ne sais pas si vous vous en rendez compte tous, mais avec vos histoires d'impact ENSO sur l'Europe, vous mettez tous les lecteurs de ce forum dans le brouillard. Chacun met à sa sauce, sa propre conception de l'impact ENSO sur l'Europe. Tu fais bien de le remarquer, Les hivers nino, nina, nada ont des impacts relativement faciles à expliciter dans la stratosphère. La stratosphère est plus chaude lors des hivers nino par rapport aux hivers nina. L'occurence des SSW est plus importante lors des hivers nino, par rapport aux hivers nina (cependant d'autres études scientifiques montrent que l'occurrence des SSW est équivalente lors des périodes nino et nina). Par contre, je ne ferais pas trop rapidement le lien entre stratosphère froide (moyenne sur un hiver entier) et NAO+, ça serait trop simple /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je suis un sceptique de l'impact ENSO sur les hivers en Europe. Il est certain néanmoins que l'ENSO génère une profusion d'effets (indirects, il est important de le préciser) sur l'Europe, mais ces effets ne sont pas assez définis, explicites ou uniques. Il est impossible de mettre en évidence un seul type d'effet généré par el niño ou la niña sur l'Europe. Ou les effets sont indirects mais je pense que ça concerne tout l'hémisphère nord, l'océan Pacifique tropical est comme une cocote minute géante qui bouillonne lors des Nino et se refroidit lors des Nina. Le QBO est également a prendre en compte dans cette histoire, c'est un indice représentant l'orientation des vents à l'équateur quand il était en négatif, on a constaté que l'Oscillation Arctique (AO) pouvait battre des records dans le négatif. Cela a été vu en janvier 2009 et en décembre 2010. La vitesse des vents stratosphériques dénommée circulation Brewer-Dobsons'est vue ralentir à cause du QBO. Même si ce n'est pas systématique, pendant les QBO négatives, il arrive souvent que les hivers soient froids sur l'Europe de l'Ouest. C'est cette même vitesse stratosphérique qui influe sur le vortex polaire en l'affaiblissant et du coup en renforçant une AO négative. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 18 octobre 2011 Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Ou les effets sont indirects mais je pense que ça concerne tout l'hémisphère nord, l'océan Pacifique tropical est comme une cocote minute géante qui bouillonne lors des Nino et se refroidit lors des Nina. Le QBO est également a prendre en compte dans cette histoire, c'est un indice représentant l'orientation des vents à l'équateur quand il était en négatif, on a constaté que l'Oscillation Arctique (AO) pouvait battre des records dans le négatif. Cela a été vu en janvier 2009 et en décembre 2010. La vitesse des vents stratosphériques dénommée circulation Brewer-Dobsons'est vue ralentir à cause du QBO. Même si ce n'est pas systématique, pendant les QBO négatives, il arrive souvent que les hivers soient froids sur l'Europe de l'Ouest. C'est cette même vitesse stratosphérique qui influe sur le vortex polaire en l'affaiblissant et du coup en renforçant une AO négative. Oui, le QBO, c'est très important, et ce que tu dis est vrai en général. Il y a de nombreuses études scientifiques qui abordent ce thème... dont une qui date un peu, pour ceux que ça intéresse: Holton and Tan (1980): The influence of the equatorial quasi-biennual oscillation on the global atmospheric circulation at 50 mb Cette étude montre en un point que la phase easterlies (ou négative) du QBO engendre une augmentation de l'occurrence des SSW pendant certains hivers. Cependant, je ne trouve pas l'ensemble de l'étude scientifique sur internet. Mais il y en a d'autres beaucoup plus récentes, il suffit de chercher un peu sur google. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 18 octobre 2011 Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Je ne sais pas si vous vous en rendez compte tous, mais avec vos histoires d'impact ENSO sur l'Europe, vous mettez tous les lecteurs de ce forum dans le brouillard. Chacun met à sa sauce, sa propre conception de l'impact ENSO sur l'Europe. Tu fais bien de le remarquer, Les hivers nino, nina, nada ont des impacts relativement faciles à expliciter dans la stratosphère. La stratosphère est plus chaude lors des hivers nino par rapport aux hivers nina. L'occurence des SSW est plus importante lors des hivers nino, par rapport aux hivers nina (cependant d'autres études scientifiques montrent que l'occurrence des SSW est équivalente lors des périodes nino et nina). Par contre, je ne ferais pas trop rapidement le lien entre stratosphère froide (moyenne sur un hiver entier) et NAO+, ça serait trop simple /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je suis un sceptique de l'impact ENSO sur les hivers en Europe. Il est certain néanmoins que l'ENSO génère une profusion d'effets (indirects, il est important de le préciser) sur l'Europe, mais ces effets ne sont pas assez définis, explicites ou uniques. Il est impossible de mettre en évidence un seul type d'effet spécifique à el niño ou la niña. Il est vrai que la QBO joue bp sur le climat mais on ne peut pas se baser que sur son indice et idem pour l'ENSO... Par exemple, si on tien compte que du ENSO pour savoir comment va être l'hiver voilà que ça nous donnerait un taux de réussite d'environ 30% entre hiver doux ou froid ou de saison suivant la prevision du ENSO (La Nada ou El Nino ou La Nina). Voici des preuves avec un tableau montrant quand il y a El Nino ou La Nina ou La Nada si il y a bien (JUSTE) un hiver doux ou froid ou de Saison ou bien si ce n'est pas le cas (FAUX). Et ceci entre 1954 et aujourd'hui. Puis après vous avez le % de tout ceci : https://api.mescontenus.orange.fr/gate/dungeonwire.php?wirecode=LClsRkDa72RKtJI5vF0n2BhF2yvUP8b925NgdGMV4O3KD Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 18 octobre 2011 Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Il est vrai que la QBO joue bp sur le climat mais on ne peut pas se baser que sur son indice et idem pour l'ENSO... Par exemple, si on tien compte que du ENSO pour savoir comment va être l'hiver voilà que ça nous donnerait un taux de réussite d'environ 30% entre hiver doux ou froid ou de saison suivant la prevision du ENSO (La Nada ou El Nino ou La Nina). Voici des preuves avec un tableau montrant quand il y a El Nino ou La Nina ou La Nada si il y a bien (JUSTE) un hiver doux ou froid ou de Saison ou bien si ce n'est pas le cas (FAUX). Et ceci entre 1954 et aujourd'hui. Puis après vous avez le % de tout ceci : https://api.mesconte...b925NgdGMV4O3KD Williams Intéressantes ces données statistiques. Ce qui aurait été encore plus intéressant, ça aurait été d'explorer d'éventuels liens entre ENSO et configuration suprasynoptique dominante sur un hiver au-dessus de l'Atlantique et de l'Europe. Il faut lever un à un les voiles et changer d'échelle de considération des phénomènes. En tout cas, ces données statistiques montrent bien que ça ne sert à rien de chercher d'éventuelles corrélations entre ENSO et les hivers français (l'échelle de la France étant trop petite face à un phénomène aussi important qu'ENSO ce qui est un peu paradoxal). Ces données statistiques sont dans la lignée des recherches effectuées par Treizevents il y a qq années, ce qui confirme qu'il n'y a aucune corrélation entre ENSO et hivers français encore une fois. Personnellement, j'en reste à l'impact ENSO sur la stratosphère (qui est relativement explicite). L'impact ENSO sur l'Europe, boff, beaucoup de personnes ont assez souvent des points de vues carrément opposés, et à la fin, on est carrément dans le "brouillard". Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 18 octobre 2011 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Auteur Partager Posté(e) 18 octobre 2011 Il est vrai que la QBO joue bp sur le climat mais on ne peut pas se baser que sur son indice et idem pour l'ENSO... Par exemple, si on tien compte que du ENSO pour savoir comment va être l'hiver voilà que ça nous donnerait un taux de réussite d'environ 30% entre hiver doux ou froid ou de saison suivant la prevision du ENSO (La Nada ou El Nino ou La Nina). Voici des preuves avec un tableau montrant quand il y a El Nino ou La Nina ou La Nada si il y a bien (JUSTE) un hiver doux ou froid ou de Saison ou bien si ce n'est pas le cas (FAUX). Et ceci entre 1954 et aujourd'hui. Puis après vous avez le % de tout ceci : https://api.mesconte...b925NgdGMV4O3KD Williams Ouais mais l'activité solaire était très élevée, c'est donc une statistique discutable selon moi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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