Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Suivi de l'englacement au pôle sud


Messages recommandés

Impressionnant pendant que le pole sud ce refroidis, le pole nord fond... Les vases communicants! Mais il est vrai qu'aucun média va reporter l'info car sinon tous le monde va se mettre à polluer à tir la rigot

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 900
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Les plus actifs

Messages populaires

Très intéressant. http://www.sciencemag.org/news/2017/08/record-shattering-27-million-year-old-ice-core-reveals-start-ice-ages   "Les scientifiques ont annoncé aujourd'hui qu'une carotte de

Ca ne s'arrange pas côté antarctique, puis que la débacle semble avoir commencer avec pres de 3 semaines d'avance.  Le maximum d'extension ayant quasiment atteint 17 Mkm² soit un manque de 1.5 Mk

Crack!    

Images postées

Posté(e)
Nord du Gard - Saint-Ambroix - Alt: 151 m

Impressionnant pendant que le pole sud ce refroidis, le pole nord fond... Les vases communicants! Mais il est vrai qu'aucun média va reporter l'info car sinon tous le monde va se mettre à polluer à tir la rigot

Sur qui font pas de pub la dessus, car au depart on parlait de rechauffement climatique, là ça coince on parle donc de dereglement climatique.

Au fait, quelqu'un peu me dire à quel moment de l'histoire de la terre le climat a été stable sans aucun changement ?

A méditer...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La superficie de la banquise antarctique atteinds un niveau exceptionnel en 2014 !

Un nouveau palier vient probablement d'êtres franchit.

Malgrés, il est vrai, une situation assez favorable cette années pour un bon englacement au pole sud, le refroidissement de l'hémisphère sud s'amplifie depuis ses dernières

années.

Voyez le graphique ci-dessous représentant l'évolution de la superficie de la banquise antarctique depuis 1979 à 2014 :

graphique-suivit-glace-de-l-antarctique.jpg

Si l'amplification du refroidissement est reellement due à l'affaiblissement de l'activité solaire,

(ce qui est pour moi fort probable par modification de la circulation océanique et atmosphèrique),

alors l'accroissement des glaces de 2014 n'est qu'un début...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La superficie de la banquise antarctique atteinds un niveau exceptionnel en 2014 !

Un nouveau palier vient probablement d'êtres franchit.

Malgrés, il est vrai, une situation assez favorable cette années pour un bon englacement au pole sud, le refroidissement de l'hémisphère sud s'amplifie depuis ses dernières

années.

Attention à ne pas biaiser les informations.

Selon le GISS, la température mondiale a augmenté de 0.62°C entre 1960 et 2010

+0.81 pour l'hémisphère nord

+0.43 pour l'hémisphère sud

L'hémisphère sud se réchauffe donc, mais beaucoup moins vite.

Qui a des données fiables sur l'évolution des température du continent antarctique ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Attention à ne pas biaiser les informations.

Selon le GISS, la température mondiale a augmenté de 0.62°C entre 1960 et 2010

+0.81 pour l'hémisphère nord

+0.43 pour l'hémisphère sud

L'hémisphère sud se réchauffe donc, mais beaucoup moins vite.

Qui a des données fiables sur l'évolution des température du continent antarctique ?

ca me fait bien rigoler cet argument qui n'a ni queue ni tête. Combien il y a de station meteo dans l'hémisphère sud? Je dirais très très peu donc qu'ils affirment que l'hémisphère sud se réchauffe est totalement irréaliste et mensongère. On ne sait même vraiment pas ce qui se passe dans l'HS précisément mais au regard de la banquise et des anomalies Stt qui l'entourent, nul doute que ca s'est davantage refroidit que réchauffé c'est ainsi, c'est comme ca il va falloir un jour s'y faire
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si l'amplification du refroidissement est reellement due à l'affaiblissement de l'activité solaire,

(ce qui est pour moi fort probable par modification de la circulation océanique et atmosphèrique),

alors l'accroissement des glaces de 2014 n'est qu'un début...

Il n'y a absolument aucun refroidissement sur l'hémisphère sud...

686630climindex8982766326225612.png

ca me fait bien rigoler cet argument qui n'a ni queue ni tête. Combien il y a de station meteo dans l'hémisphère sud? Je dirais très très peu donc qu'ils affirment que l'hémisphère sud se réchauffe est totalement irréaliste et mensongère. On ne sait même vraiment pas ce qui se passe dans l'HS précisément mais au regard de la banquise et des anomalies Stt qui l'entourent, nul doute que ca s'est davantage refroidit que réchauffé c'est ainsi, c'est comme ca il va falloir un jour s'y faire
Ridicule, complètement ridicule. C'est ton post qui est irréaliste...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L’antarctique se refroidit, donc l'hémisphère sud se refroidit en ne montrant que la courbe des températures de la banquise antarctique, quelle rigueur scientifique !

Bref ça ne mérite que d'en rigoler laugh.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne crois pas trop à l'hypothèse (lue récemment) de l'accélération des vents d'O qui permettrait une extension de la banquise antarctique. Car en théorie, une accélération des vents d'O est corrélée avec une concentration du vortex polaire, et donc aussi avec sa rétractation vers les hautes latitudes. C'est incompatible avec l'idée d'une banquise étendue vers les basses latitudes (et c'est aussi peu compatible avec l'idée du réchauffement qui affecte la zone).

En revanche, j'imagine que la débâcle estivale des glaciers péri-antarctiques pourrait jouer un rôle en déversant dans l'océan une masse d'eau douce et froide très considérable, enfermée par les courants circumpolaires qui isolent (relativement) les eaux antarctiques des océans périphériques (cette eau antarctique est donc empêchée de se déverser vers les latitudes plus basses). Issues de la débâcle, ces eaux regèleraient alors plus facilement pendant la saison hivernale; ce qui favoriserait l’étendue accrue de la banquise, même dans un contexte de réchauffement climatique.

Cette dernière hypothèse me parait plus solide...

Pourtant le vent doit jouer un rôle. Car ces dernières années l'AAO (frère du AO de l'HN) http://la.climatologie.free.fr/aao/aao.htm , devenu plus souvent positif. Donc le vortex polaire c'est accentué. Lors d'un AAO+ l'Antarctique a aussi tendance a être plus froid surtout dans l'Est de l'Antarctique ( la Banquise de Ross et la Terre de Marie Byrd) à l'exception de la Péninsule de l'Antarctique et la Mer Weddell qui sont plus chaudes dû à de l'apport d'air relativement doux des mers et ceci suite à la direction du vent (continental ou océanique).

Puis la fonte de certain glaciers de la péninsules peuvent aussi jouer un rôle car il doit y avoir plusieurs facteurs.

Qui a des données fiables sur l'évolution des température du continent antarctique ?
temperature-moyenne-a-vostok-depuis-1958.jpg

Si non comme Mikes le dit, dans des zones comme en Antarctique il y a peu de station-météo et donc de données vu la zone géographique.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne crois pas trop à l'hypothèse (lue récemment) de l'accélération des vents d'O qui permettrait une extension de la banquise antarctique. Car en théorie, une accélération des vents d'O est corrélée avec une concentration du vortex polaire, et donc aussi avec sa rétractation vers les hautes latitudes. C'est incompatible avec l'idée d'une banquise étendue vers les basses latitudes (et c'est aussi peu compatible avec l'idée du réchauffement qui affecte la zone).

En revanche, j'imagine que la débâcle estivale des glaciers péri-antarctiques pourrait jouer un rôle en déversant dans l'océan une masse d'eau douce et froide très considérable, enfermée par les courants circumpolaires qui isolent (relativement) les eaux antarctiques des océans périphériques (cette eau antarctique est donc empêchée de se déverser vers les latitudes plus basses). Issues de la débâcle, ces eaux regèleraient alors plus facilement pendant la saison hivernale; ce qui favoriserait l’étendue accrue de la banquise, même dans un contexte de réchauffement climatique.

Cette dernière hypothèse me parait plus solide...

Qaund on voit les données de williams, j'ai dû mal à voir comment ta deuxième hypothése peut être vraie. Et puis la glace ne fond pas, qu'il fasse -25 ou -30°C ... Non, si il y aurait plus de pulsions douces en Antarctique, je ne dirai pas, mais là ... !

Bref, il faudrait plus d'information, de stations dans l'HS, et pôle Sud !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bref, il faudrait plus d'information, de stations dans l'HS, et pôle Sud !

Plus de stations sur l'Antarctique, complètement OK,

Mais dans l'hémisphère sud, il doit y en avoir plus de 400 homologuées !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne crois pas trop à l'hypothèse (lue récemment) de l'accélération des vents d'O qui permettrait une extension de la banquise antarctique. Car en théorie, une accélération des vents d'O est corrélée avec une concentration du vortex polaire, et donc aussi avec sa rétractation vers les hautes latitudes. C'est incompatible avec l'idée d'une banquise étendue vers les basses latitudes (et c'est aussi peu compatible avec l'idée du réchauffement qui affecte la zone).

Oui mais non. La hausse des vents d'ouest autour de l'antarctique liée en partie à une concentration du VPs stimule le transport d'Ekman par exemple, ce qui provoque une extension de la banquise dans certains coins.

Après on est d'accord, c'est multifactoriel, il n'y a pas que ce facteur qui rentre en compte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Plus de stations sur l'Antarctique, complètement OK,

Mais dans l'hémisphère sud, il doit y en avoir plus de 400 homologuées !

Il y a suffisamment de stations en Antarctique. Après c'est vrai qu'il pourrait y en avoir quelques unes en plus, ça ne ferait de mal à personne.

Par contre s'il n'y en avait pas assez dans l'hémisphère sud, contrairement à ce qu'on peut lire, les modèles pataugeraient largement plus pour prévoir le temps qu'il y ferait à plusieurs jours, ce qui n'est pas le cas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quelle embâcle! , c'est le moins qu'on puisse dire.

Surtout que les relevés satellites mesurent assez bien la T°C au niveau de la mer, alors que les comparaisons sont beaucoup plus difficile dés lors qu'on s'élève en altitude sur le continent.

On observe par exemple pour Août, d'importantes anomalies froides marquées autour de la péninsule, même si on admet que la salinité est stable (je n'ai pas d'infos précises sur ce sujet?), la T°C plus froide permet cet englacement en progression.

Cette T°C froide trouve son origine sur le continent puisque que c'est la seule zone qui peut fournir du "froid encore plus froid" sur ces zones.

Quant à la véracité des données, devant la justesse du modèle gfs à CT, on peut supposer une justesse de prise de données d'observations satisfaisante, ce qui permet d'envisager une certaine solidité de cette reanalyse CFS qui exclut un effacement des anomalies par la marge d'erreur.

C'est tout à fait passionnant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L’antarctique se refroidit, donc l'hémisphère sud se refroidit en ne montrant que la courbe des températures de la banquise antarctique, quelle rigueur scientifique !

Bref ça ne mérite que d'en rigoler laugh.png

Et le pôle Sud se réchauffe => l'embâcle s'emballe et la débâcle se débine...

Ca mérite bien de s'en interroger aussi ! Après on peut en rigoler aussi comme suggéré.sorcerer.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Au sujet de l’influence de la salinité sur l'évolution de l'étendue de glace, je suis allé voir du côté de la noaa pour l'année 2013 ou aucun trait visuel n'apparaît, puis ensuite, j'ai coché pour 5 ans, avec une comparaison (1955/1959) et (2009/2013), tout en prenant un CI de 0,1 pour éviter la surface absolue qui exclurait un mélange probable de la première couche.

Et sur ce dernier comparatif, effectivement un léger bleuissement (densité de salinité en baisse) semble apparaître sur les 2 pôles.

Pour le pôle Nord, trop limite sans marge de manœuvre en T°C face au RC, cette baisse ne fonctionnerait pas, alors que le continent blanc qui en a encore sous la pédale peut souffler du froid sur une eau peut être moins salée, malgré une anomalie moins marquée qu'en Arctique, et ainsi voire et à vérifier son gradient horizontal augmenté avec les lat moyennes (cf article sur les îles Kerguelen) donc facilité une expansion de la banquise.

Ce qui pose problème, et qui explique sûrement pourquoi ces données sont peu reprises par les scientifiques, c'est probablement l'exactitude des données pour la première période comparée (55/59).

Mais ça montre que cette hypothèse qui semble la plus solide à Yann, l'est peut être d'autant plus qu'elle pourrait même faire partie d'un engrenage de grande échelle, rendant tout à fait crédible l'idée que le RCA favorise l'expansion de la banquise. Idée qui rend dingue les sceptiques, contre sens qui peut légitimement nous rendre tous sceptiques et qui demande à être sérieusement étayée pour la Science et sa compréhension, mais aussi pour éviter la conspiration des faux sceptiques, qu'on pourrait aussi nommés, les inconditionnels des échelles de temps.

s_an_20132013_2_kmi0.jpg

s_an_20092013_2_kfn2.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pourtant en Arctique avec des valeurs plus importants (-1,8 Mer de Beaufort etc) qu'en Antarctique (-0.2 à 2 zones dont justement la péninsule et tout le reste à 0) donc une eau en Arctique qui a sa densité qui diminue bien plus qu'en Antarctique où c'est presque stable vu que les valeurs sont très proches de 0 alors c'est plutôt au pôle Nord que la banquise devrait s'agrandir si on ce base qu'à seulement cela. Car ces données vont dans le sens inverse de ce qu'il se passe certainement par ce qu'il ne faut pas se baser qu'à ces données mais aussi à la géographie, les vents...

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Au sujet de l’influence de la salinité sur l'évolution de l'étendue de glace, je suis allé voir du côté de la noaa pour l'année 2013 ou aucun trait visuel n'apparaît, puis ensuite, j'ai coché pour 5 ans, avec une comparaison (1955/1959) et (2009/2013), tout en prenant un CI de 0,1 pour éviter la surface absolue qui exclurait un mélange probable de la première couche.

Et sur ce dernier comparatif, effectivement un léger bleuissement (densité de salinité en baisse) semble apparaître sur les 2 pôles.

Pour le pôle Nord, trop limite sans marge de manœuvre en T°C face au RC, cette baisse ne fonctionnerait pas, alors que le continent blanc qui en a encore sous la pédale peut souffler du froid sur une eau peut être moins salée, malgré une anomalie moins marquée qu'en Arctique, et ainsi voire et à vérifier son gradient horizontal augmenté avec les lat moyennes (cf article sur les îles Kerguelen) donc facilité une expansion de la banquise.

Ce qui pose problème, et qui explique sûrement pourquoi ces données sont peu reprises par les scientifiques, c'est probablement l'exactitude des données pour la première période comparée (55/59).

Mais ça montre que cette hypothèse qui semble la plus solide à Yann, l'est peut être d'autant plus qu'elle pourrait même faire partie d'un engrenage de grande échelle, rendant tout à fait crédible l'idée que le RCA favorise l'expansion de la banquise. Idée qui rend dingue les sceptiques, contre sens qui peut légitimement nous rendre tous sceptiques et qui demande à être sérieusement étayée pour la Science et sa compréhension, mais aussi pour éviter la conspiration des faux sceptiques, qu'on pourrait aussi nommés, les inconditionnels des échelles de temps.

s_an_20132013_2_kmi0.jpg

s_an_20092013_2_kfn2.jpg

Les anomalies de salinité constatées ne seraient-elles pas plutôt la conséquence que la cause ?

- Arctique : fonte plus forte => anomalie de salinité clairement affichée

- Antarctique : extension de la banquise => pas d'anomalie de salinité sauf dans l'antarctique de l'ouest qui subit une dégradation de sa banquise et génère les 2 petits pôles d'anomalie de salinité

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Au sujet de l’influence de la salinité sur l'évolution de l'étendue de glace, je suis allé voir du côté de la noaa pour l'année 2013 ou aucun trait visuel n'apparaît, puis ensuite, j'ai coché pour 5 ans, avec une comparaison (1955/1959) et (2009/2013), tout en prenant un CI de 0,1 pour éviter la surface absolue qui exclurait un mélange probable de la première couche.

la baisse de salinité constatée n'explique absolument pas l'ampleur de l'augmentation de surface de la banquise antarctique, très très loin de là.

de plus çà veut dire quoi, çà:

"tout en prenant un CI de 0,1 pour éviter la surface absolue qui exclurait un mélange probable de la première couche." ??

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Exact merci, je parlais du choix d'interface, c'est 10m que je voulais mettre, 0,1 c'est le pas que je regardais en même temps que je tapais bref, pas très important puisque de toute façon ces infos figurent sur la carte.

Mais par contre, je ne suis pas d'accord, à première vue en tout cas, quand tu dis que "la baisse de salinité constatée n'explique absolument pas l'ampleur de l'augmentation", car pour être aussi affirmatif, il faudrait déjà que la baisse de salinité soit vérifiée, car ces cartes ne sont juste là que pour renforcer l'hypothèse d'une baisse de salinité des eaux antarctique.

D'ailleurs, j'aurais tendance à penser tant bien que mal, que ce soit en pondérant ou en hiérarchisant à force de lire tout et son contraire sur le sujet, que c'est la hausse du gradient<>vp<>vent d'ouest, le fameux levier de grande échelle, je ne me souviens plus du vocabulaire à utiliser, mais c'est ce qui expliquerait la hausse de l'englacement, gradient qui n'est pas que thermique, mais aussi en terme de densité. Je veux dire, que même en admettant que la salinité sur ces zones serait restée stable, le fait qu'une augmentation se produise plus bas en lat augmente quand même ce gradient.

GES, trou dans la couche d'ozone, autarcie du continent, pas facile non plus de définir le/les déclencheurs. Ce qui est intéressant, c'est que les années filent, l'artefact devient tendance, les modélisations défilent mais on ne voit toujours pas apparaitre cette progression sur les prévisions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité pab54000

Il faut souligner que tout cela n'est pas incidence sur les conditions météorologiques régnant sur les îles Australes.

Météo-France annonce que l'archipel des Kerguelen (Terres Australes Françaises) a connu un froid record

durant le mois d'août 2014

.

Lire l'article ici.

ET GFS promet une fin septembre dans la même veine pour l'archipel..

LA carte a +180h est tout de même remarquable..Une bulle à -20° a 850hpa viendrait lécher l'archipel....

10615994_10205129475062829_6016261513270171338_n.jpg?oh=6f9f2f531c5b94ee1144d39efa37b48f&oe=54BE9796&__gda__=1422713472_a6e24b57125764c0da508af288863b8c

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mais par contre, je ne suis pas d'accord, à première vue en tout cas, quand tu dis que "la baisse de salinité constatée n'explique absolument pas l'ampleur de l'augmentation", car pour être aussi affirmatif, il faudrait déjà que la baisse de salinité soit vérifiée, car ces cartes ne sont juste là que pour renforcer l'hypothèse d'une baisse de salinité des eaux antarctique.

alors c'est quoi les cartes que tu présentes?

et quelle est donc la baisse de salinité qui serait nécessaire pour expliquer une telle extension de la banquise?

D'ailleurs, j'aurais tendance à penser tant bien que mal, que ce soit en pondérant ou en hiérarchisant à force de lire tout et son contraire sur le sujet, que c'est la hausse du gradient<>vp<>vent d'ouest, le fameux levier de grande échelle, je ne me souviens plus du vocabulaire à utiliser, mais c'est ce qui expliquerait la hausse de l'englacement, gradient qui n'est pas que thermique, mais aussi en terme de densité. Je veux dire, que même en admettant que la salinité sur ces zones serait restée stable, le fait qu'une augmentation se produise plus bas en lat augmente quand même ce gradient.

hum c'est nébuleux tout çà.

la meilleure hypothèse que j'ai vue jusqu'à maintenant concernant l'extension de la banquise antarctique est le fait que le vortex austral s'est accentué du fait du refroidissement stratosphérique à ce niveau (GES, ozone?)

la conséquence étant une augmentation de la circulation circumpolaire et une baisse de l'afflux d'énergie venant des moyennes latitudes de l'HS vers le pôle sud.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le problème c'est que ce renforcement du courant circumpolaire n'explique pas, ou n'est pas lié, nécessairement à une baisse de l'afflux d'énergie venant des moyennes latitudes, par ailleurs le trou de la couche d'ozone va (parait-il) de moins en moins mal, et le pouvoir conféré aux GES pour refroidir la stratosphère n'est pas plus important sur le pôle Sud qu'ailleurs, on se pose donc la question de l'inertie dans le temps.

Donc, peut être faut-il un élément supplémentaire pour maintenir ce vp renforcé, de par un gradient plus fort en troposphère lié effectivement à une baisse de l'afflux d'énergie, donc une baisse de transfert horizontaux.

C'est à partir de ce constat que je pense à la salinité, rien à voir à l'effet d'une eau qui gèlerait plus vite car moins concentrée en sel, mais plutôt en lien avec la viscosité des eaux tropicales. On sait que la eaux polaires sont peu chargées en sel, enfin en surface; on sait aussi qu'une hausse de la sst existe en moyenne et basse latitude sur l'HS. L'augmentation de l'évaporation peut laisser une eau plus dense, en particulier sur les régions tropicales où une modification du profil même faible semble sensible:

Capture_vxo8.PNG

(univ de Toulon)

Ce qui donne une hypothèse d'un mélange de surface (transfert d'E) ralenti, peut être en particulier en phase pdo - car la remontée d'eau froide aux latitudes moyennes hautes peut conduire à produire l'échange à ce niveau, laissant totalement à l'isolement les zones de très hautes latitudes.

On augmente alors le gradient, de fait possiblement le vp, on augmente la baroclinie, donc les dépressions, avec comme rendu un bilan négatif.

Dire que c'est nébuleux est un euphémisme, en même temps si le mécanisme est un truc dans le genre, alors il n'est pas étonnant qu'on attende encore des modélisations réalistes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...