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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

Messages recommandés

Pour TreizeVents: J'ai lu, et je vais approfondir les choses ( manque de temps ). Et merci ^^

Une question, j'ai envie de faire un graphique reprenant les anomalies de températures de 15,14,13,12,11,10 ans et de l'ai mettre côte à côte. Es ce valable ?

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Oui c'est très bien de le rappeler Sirius, vu que nous sommes sont souvent fixés sur la T, le paramètre "préféré" d'une majorité d' amateurs de climato.

Merci TreizeVents de ta réponse pédagogique à Barth.

Barth, la question à laquelle tu veux répondre est : Est- ce qu'il y a un changement significatif dans l'évolution de la T, pour une stabilité ou pour un refroidissement ?

Nous avons été plusieurs à expliquer des méthodes nécessaires (du moins pour les méthodes non physiques), données par les mathématiciens et les scientifiques.

Donc comme tu ne veux pas admettre ces méthodes qui sont aussi utilisées par des sceptiques, soit tu vérifies par toi même la validité de ces méthodes dans des cours, soit tu demandes à un prof de maths/stats de te les expliquer.

Les lignes bleues des tendances courtes du premier graphe qui n'est pas de moi, mais de http://www.skepticalscience.com/ , montrent simplement des exemples de tendances courtes qui sont à la baisse ou stables parmi d'autres possibles.

Ce sont justement les faux sceptiques qui choisissent de faire ressortir ces tendances bleues pour tirer des conclusions, sans calculer leur significativité et sans vérifier si elles indiquent un changement significatif dans l'évolution de la T par rapport à la tendance de fond rouge de l'ensemble !

Un extrémiste du RC utilisera les mêmes manipulations que les faux sceptiques en regardant de trop courtes périodes rouges indiquant de fortes hausses de T bien plus importantes que la tendance de fond rouge, alors qu'un véritable sceptique, comme l'est tout bon scientifique, va se concentrer sur la tendance de fond et effectuer les calculs de significativité nécessaires quand il analyse les tendances rouges courtes, tout en ne perdant pas de vue surtout l'essentiel, l'ensemble des démonstrations données par la physique.

Tant que tu ne sauras pas comprendre et choisir par toi-même ces méthodes et effectuer les calculs, tu seras bien obligé de choisir dans ce que disent les uns ou les autres. Quand on ne sait pas faire quelque chose, il faut soit apprendre à le faire, soit s'en remettre à ceux qui savent faire, mais il reste à savoir choisir parmi ceux qui disent savoir, soit parmi les charlatans de la non science, soit parmi des scientifiques rigoureux qui font vérifier et valider leur travail.

A l'inverse de toi, j'ai conscience de mes énormes lacunes. Je ne pense donc pas connaître assez bien cette science pour avoir confiance dans mon propre avis. Ma réflexion a de fortes chances d'être biaisée par mes lacunes. Donc je choisis les explications validées par les scientifiques, plutôt que les miennes, même si je sais que l'état de la science du domaine au dernier instant donné, est moins bon que celui de demain et donc j'accepte de fait d'avaler une part d'erreurs, en règle générale très minime comparée aux erreurs abondantes et grossières en piochant dans les avis des nombreux pseudo-scientifiques hors du processus scientifique.

Je remarque d'ailleurs que depuis Best, même les faux sceptiques donnent de l'importance au processus scientifique, alors qu'ils l'ont toujours dénigré. Leur incohérence n'a vraiment aucune limite (Enfin en fait c'est faux ce que je dis là, il y a une certaine cohérence dans la poursuite de leur incohérence congénitale...)

Ensuite ce n'est pas parce que je pense que les résultats établis à ce jour par la science sont très probablement plus fiables que mes propres idées sur la question, que je suis d'accord avec les mesures concrètes préconisées par les décideurs pour lutter ou non contre les effets potentiels ou non du RC. Et là on rentre dans le seul débat possible à notre bas niveau, le débat politique sur les choix pour y faire face ou non. Dans ce cas nous sommes tous égaux, car pour le moment du moins, le bulletin de vote d'un scientifique n'a pas plus de poids et de valeur dans l'urne, que le tien ou le mien (Heureusement ou pas selon les avis des uns et des autres, ce qui est encore un autre débat politique à mener hors de nos forums, mais il existe de nombreux blogs/forums sur le Net où chacun peut exposer sa vision politique sur ces sujets)

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Une question, j'ai envie de faire un graphique reprenant les anomalies de températures de 15,14,13,12,11,10 ans et de l'ai mettre côte à côte. Es ce valable ?

En fait, je n'ai pas trop bien compris : tu veux comparer des moyennes mobiles sur XX ans, ou des tendances sur XX ans ?

Dans le premier cas, même si tu peux bien évidemment le faire sous Excel, tu peux également utiliser ce site particulièrement bien fait qui est Woodfortrees. Tu choisis à droite les séries que tu veux afficher, en réglant les options, et tu peux comparer rapidement les résultats. Par exemple, voici les moyennes mobiles sur 12 ans des données de la NOAA, de Hadley, d'UAH et de RSS : voir ici.

Par contre, c'est en effet dommage, on ne peut pas réaliser de courbes des tendances glissantes sur XX années sur ce site, mais seulement afficher la tendance sur une période N choisie à l'avance. Mais c'est aisément faisable sous Calc ou Excel, n'hésites pas à demander si tu as besoin d'aide à ce niveau default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Les lignes bleues des tendances courtes du premier graphe qui n'est pas de moi, mais de http://www.skepticalscience.com/ , montrent simplement des exemples de tendances courtes qui sont à la baisse ou stables parmi d'autres possibles.

Ce sont justement les faux sceptiques qui choisissent de faire ressortir ces tendances bleues pour tirer des conclusions, sans calculer leur significativité et sans vérifier si elles indiquent un changement significatif dans l'évolution de la T par rapport à la tendance de fond rouge de l'ensemble !

Un extrémiste du RC utilisera les mêmes manipulations que les faux sceptiques en regardant de trop courtes périodes rouges indiquant de fortes hausses de T bien plus importantes que la tendance de fond rouge, alors qu'un véritable sceptique, comme l'est tout bon scientifique, va se concentrer sur la tendance de fond et effectuer les calculs de significativité nécessaires quand il analyse les tendances rouges courtes, tout en ne perdant pas de vue surtout l'essentiel, l'ensemble des démonstrations données par la physique.

Il y a d'ailleurs une autre interprétation possible de ces courbes bleues: c'est de remarquer qu'elles sont de toute manière de plus en plus hautes. Alors des tendances ponctuelles à un refroidissement apparent, ben oui ne serait ce que l'influence solaire déjà citée plus haut.
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A treize vents : merci de votre prompte réponse . Juste encore une chose : les grandeurs tabulées sont-elles bien la variation de T globale de l'année considérée par rapport à la référence (que vous m'avez indiquée ) ? je pense que oui , mais je prééfèrerais que vous me le confirmiez . Mille mercis .

PS1 : Super le site d'exploitaiton des séries chronogiques !

PS2 : (à Christian P ): c'est à peu près ce que je pense , du moins pour l'essentiel . Vous le dites mieux que moi , et en étant mieux argumenté .Les plus jeunes d'entre nous sauront qui , des réchauffistes ou des frigoristes , comme je les appelle ,(car leurs certitudes de type fidéiste ne permettent pas de les qualifier de "sceptiques" , même "faux" .. ) ,et je le dis d'autant plus aisément que je préfèrerais que le RC , anthropique ou pas , s'essouffle , qui , disais-je , des réchauffistes ou des frigoristes auront eu raison (et à quelle échelle de temps !) . Moi , je ne pense pas vivre assez vieux pour le savoir . En ce monde du moins . mais de l'autre côté , il y a des chances que je m'en tape , alors ...

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A treize vents : merci de votre prompte réponse . Juste encore une chose : les grandeurs tabulées sont-elles bien la variation de T globale de l'année considérée par rapport à la référence (que vous m'avez indiquée ) ? je pense que oui , mais je prééfèrerais que vous me le confirmiez . Mille mercis .

C'est en effet le cas, au détail près que sur toutes les séries indiquées les variations sont par mois et non par an default_blushing.gif
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Je vois régulièrement le débat sur cette question du réchauffement climatique anthropique ou non mais....

Je n'y participe plus parce qu'à chaque fois que les choses s'enveniment (C'est la passion du débat et aucune haine à mon avis) et les admin le déclarent hors sujet, menacent d'arrêter la discussion (Et c'est vrai que certains topics le justifie) .

Alors ma question est: Quand y aura t il sur infoclimat un forum dédié pour cela ?

Pour éviter la dérive, il faudrait que chacun des intéressés expose sa vision et que chaque remarque soient discutées point par point. Bien sur cela est déjà fait ailleurs mais il a sa place ici je pense ( infoclimat porte bien son nom!)

Mais depuis que les politiques se sont mêlé à la question ce sujet est devenu n'importe quoi. La porte ouverte à la conspiration, au complot, au business, etc...

Donc j'aimerais que les admins se positionnent clairement sur cette question, peut on avoir un débat scientifique (et une section dédiée) sur infoclimat ?

Ou on laisse cela à d'autres sites ?

De mon humble avis cette question doit être discutée car elle a un rôle important dans la prévision climatique et la météorologie.

Merci à tous en tous cas pour vos dialogues passionnés et intéressants.

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Je vois régulièrement le débat sur cette question du réchauffement climatique anthropique ou non mais....

Je n'y participe plus parce qu'à chaque fois que les choses s'enveniment (C'est la passion du débat et aucune haine à mon avis) et les admin le déclarent hors sujet, menacent d'arrêter la discussion (Et c'est vrai que certains topics le justifie) .

Alors ma question est: Quand y aura t il sur infoclimat un forum dédié pour cela ?

Pour éviter la dérive, il faudrait que chacun des intéressés expose sa vision et que chaque remarque soient discutées point par point. Bien sur cela est déjà fait ailleurs mais il a sa place ici je pense ( infoclimat porte bien son nom!)

Mais depuis que les politiques se sont mêlé à la question ce sujet est devenu n'importe quoi. La porte ouverte à la conspiration, au complot, au business, etc...

Donc j'aimerais que les admins se positionnent clairement sur cette question, peut on avoir un débat scientifique (et une section dédiée) sur infoclimat ?

Ou on laisse cela à d'autres sites ?

De mon humble avis cette question doit être discutée car elle a un rôle important dans la prévision climatique et la météorologie.

Merci à tous en tous cas pour vos dialogues passionnés et intéressants.

Que penserais tu d'un débat sur la spéculation boursiere entre un trader et un petit porteur?
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Je complète ma remarque.

On peut débattre à égalités si on a la formation et les informations. Sinon, c'est une plaisanterie. Je suis désolé mais ce n'est pas du tout une question "d'opinion".

Le pb récurrent dans ces débats, ce n'est pas celui des scientifiques , ni même celui des opposants qui s'appellent eux mêmes sceptiques. Ces derniers ne changeront jamais d'avis.

Le pb, c'est celui du "spectateur" en qq sorte. Comment peut il juger qu'un argument est plus solide qu'un autre?

Si tu as une solution, je crois qu'on serait tous très intéressés.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je vois régulièrement le débat sur cette question du réchauffement climatique anthropique ou non mais....

Je n'y participe plus parce qu'à chaque fois que les choses s'enveniment (C'est la passion du débat et aucune haine à mon avis) et les admin le déclarent hors sujet, menacent d'arrêter la discussion (Et c'est vrai que certains topics le justifie) .

Alors ma question est: Quand y aura t il sur infoclimat un forum dédié pour cela ?

Pour éviter la dérive, il faudrait que chacun des intéressés expose sa vision et que chaque remarque soient discutées point par point. Bien sur cela est déjà fait ailleurs mais il a sa place ici je pense ( infoclimat porte bien son nom!)

Mais depuis que les politiques se sont mêlé à la question ce sujet est devenu n'importe quoi. La porte ouverte à la conspiration, au complot, au business, etc...

Donc j'aimerais que les admins se positionnent clairement sur cette question, peut on avoir un débat scientifique (et une section dédiée) sur infoclimat ?

Ou on laisse cela à d'autres sites ?

De mon humble avis cette question doit être discutée car elle a un rôle important dans la prévision climatique et la météorologie.

Merci à tous en tous cas pour vos dialogues passionnés et intéressants.

Je t'invites à relire la charte spécifique du forum Evolution du Climat, tu y trouveras déjà quelques réponses et la position d'Infoclimat sur la façon de débattre ici :

/topic/40160-reouverture-du-forum-evolution-du-climat/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/40160-reouverture-du-forum-evolution-du-climat/

/topic/40166-charte-specifique-au-forum-evolution-du-climat/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/40166-charte-specifique-au-forum-evolution-du-climat/

Pour faire court, ce que l'on souhaite justement ici ce n'est pas un débat pour ou contre. Ce que l'on souhaite c'est que le forum serve à donner de l'information. Chaque nouvelle information sur ce sujet doit donc s'appuyer sur une étude publiée. Et dans l'idéal, pour que cette information est un cachet "scientifique", que l'étude en question soit validée en comité de lecture, ou pour le moins le fruit d'une analyse détaillée.

Par expérience, un débat comme tu le présentes et comme cela a déjà été fait, ailleurs et ici aussi, n'apporte finalement que très peu d'information, souvent peu de vérité et beaucoup de contradictions et de hors-sujets éparpillés. D'ailleurs ça commence assez mal puisque ce n'est pas le sujet.

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Pour le NCDC de la NOAA :

201101201110.gif

2011 est à +0.53°C +/- 0.09°C, 10ème période Janvier/Octobre la plus chaude, avec 2010 en record à 0.66°C.

Pour le NCEP NCAR :

climindex85170117443291.png

2011 est à 14.510°C, 9ème période Janvier/Octobre la plus chaude, avec 2010 en record à 14.653°C.

Pour l'UAH :

clipboard02cp.jpg

2011 est à 0.154°C, 9ème période Janvier/Octobre la plus chaude, avec 1998 en record à 0.483°C.

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On est loin, désormais, des prévisions alarmistes des premiers rapports du GIEC qui envisageaient une hausse de +3° à +6° des températures planétaires à l'horizon 2100! le chiffre aujourd'hui annoncé par ces mêmes chercheurs est plutôt proche de +2°C. Certains climatologues envisagent même une baisse du climat mondial à partir de la décennie 2020!

Scandaleux. Je vous laisse deviner la source de ce texte.

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On est loin, désormais, des prévisions alarmistes des premiers rapports du GIEC qui envisageaient une hausse de +3° à +6° des températures planétaires à l'horizon 2100! le chiffre aujourd'hui annoncé par ces mêmes chercheurs est plutôt proche de +2°C. Certains climatologues envisagent même une baisse du climat mondial à partir de la décennie 2020!

Scandaleux. Je vous laisse deviner la source de ce texte.

Ceux qui viennent de mettre à jour leurs prévisions saisonnières aujourd'hui et qui annoncent une 2° quinzaine de décembre assez froide ( parce qu'ils ont vu le run de GFS ce matin ) avec de la neige dans les stations pour les vacances de Noël ??? default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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On est loin, désormais, des prévisions alarmistes des premiers rapports du GIEC qui envisageaient une hausse de +3° à +6° des températures planétaires à l'horizon 2100! le chiffre aujourd'hui annoncé par ces mêmes chercheurs est plutôt proche de +2°C. Certains climatologues envisagent même une baisse du climat mondial à partir de la décennie 2020!

Scandaleux. Je vous laisse deviner la source de ce texte.

Rien que la phrase "une baisse du climat" ne veut rien dire. Le climat ne peut pas "baisser" ou "augmenter". Les températures globales sans doute oui, mais le climat est un ensemble de données statistiques permettant de décrire l'état de l'atmosphère. Le jour où un ensemble de données aussi hétérogène que l’ensoleillement, la température, la tension de vapeur moyenne, ... pourra baisser en tant qu'ensemble et non à travers ses parties, les poules auront des dents.

Et forcément, il fallait s'y attendre, tout le monde se rue sur les travaux de Schmittner et al. (2011) alors qu'au fond ils ne présentent pas une révolution. 2.3°C au lieu de 3°C pour le GIEC de sensibilité à un doublement du taux de CO2, ce n'est pas une grosse différence, et dans tous les cas vu la trajectoire actuelle des émissions, ce n'est pas vraiment la valeur précise de la sensibilité climatique qui m'inquiète. Et de là à parler de nombreux climatologues (sic.), c'est franchement exagéré. Rappelons que Schmittner et al. (2011) se base sur le dernier âge glaciaire, et que pour l'instant rien ne permet d'affirmer que cette sensibilité climatique est la même avec des températures plutôt basses ou plutôt élevées. D'où une certaine circonspection de la communauté scientifique vis-à-vis de ces travaux.

Et la variabilité climatique qui fait baisser la température, elle a bon dos. Le GIEC donne des prévisions à 2100 ans avec une variabilité qui est présente, même si imparfaite, en sachant que le GIEC donne bien des prévision sur une échelle spatio temporelle large et pas à l'échelle de la décennie. La variabilité climatique a toujours été prise en compte, et ce n'est pas parce qu'on alterne des périodes de réchauffement et de refroidissement que la Terre ne se réchauffe pas. Jamais personne n'a parlé d'un accroissement monotone où chaque année est plus chaude de x°C que la précédente. L’apothéose est sans doute atteinte quand ils confondent varia' nat' et auto régul'. Le jour où la variabilité naturelle sera une boucle de rétroaction négative, les poules auront une double rangées de dents...

En bref, du grand n'importe quoi.

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Rappelons que Schmittner et al. (2011) se base sur le dernier âge glaciaire, et que pour l'instant rien ne permet d'affirmer que cette sensibilité climatique est la même avec des températures plutôt basses ou plutôt élevées.

En fait, le modèle utilisé par Schmittner et al 2011 sur le dernier maximum glaciaire (UVic, un modèle canadien de complexité intermédiaire) a aussi été utilisé pour la période contemporaine dans un papier à paraître dans le JGR, Olson et al. Or cette fois, le modèle produit pour un doublement CO2 une hausse des T de 2,8 K comme best estimate, et une fourchette à 95% de 1,8-4,9K. C'est-à-dire en gros le best estimate de sensibilité climatique du GIEC. Il n'y a donc en effet aucune raison d'inférer du travail de Schmittner et al 2011 sur le LGM l'idée que la sensibilité à un doublement futur serait modeste, c'est plutôt le enième travail confirmant qu'elle a de grande chance d'être dans la fourchette 2-4,5 K.
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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Suite à la discussion dans le sujet sur le suivi de l'activité solaire, comme c'est HS solaire, je poursuis ici.

Je mets ici, http://meteo.besse83...ignifitrdan.xls , un brouillon Excel (que vous pouvez utiliser et transformer comme vous le voudrez), à la disposition de ceux qui souhaitent vérifier par eux-même la significativité des tendances linéaires des données au pas annuel (Pour éviter que les moins matheux se prennent la tête avec l'auto-corrélation importante au pas mensuel, on a déjà une bonne approximation des IC pour les tendances de T. Pour d'autres données, il faudra vérifier que l'auto-corrélation n'est pas trop significative, sinon les IC ne voudront vraiment rien dire. Là il faut vous dire qu'ils sont déjà un peu sous-estimés, vu qu'il reste des bricoles qu'on ne devrait pas voir dans les résidus.)

Attention, ce n'est valable que pour une même tendance linéaire sans un grand changement significatif de tendance qui nécessitera une segmentation.

Il ne faudra surtout pas coller une série de données qui se retrouverait à cheval sur des segmentations de tendances (on ne serait plus dans la même tendance, donc plus assez dans du linéaire en moyenne et au fil du temps on va récolter de l'auto-corrélation assez significative aussi au pas annuel)

Pour ceux qui ne pratiquent pas souvent Excel, il suffira de coller vos données dans la colonne "anomalie" et de modifier les références des cellules dans les diverses formules et d'étendre en conséquence d'autres colonnes qui entrent dans les calculs (si la série n'a pas la même longueur)

Vous voyez que ce n'est vraiment pas compliqué de calculer l'IC d'une pente, même pour un lycéen de fin de seconde.

Mais avant d'utiliser cette feuille, il faut comprendre comment on détermine assez bien approximativement les années des changements de tendance et donc la segmentation, comme Tamino l'explique très bien ici :

http://tamino.wordpr.../08/13/changes/

Pour affiner la compréhension, il y a un très bon commentaire plus bas ici : http://tamino.wordpr.../#comment-43815

Comme vous le constatez, on ne détermine pas une année de changement selon l'envie des uns et des autres de tirer la tendance à la hausse ou à la baisse, il y a quelques règles minimales à respecter, même si on ne rentre pas dans les calculs les plus rigoureux.

Dans les graphes d'incertitudes des tendances des 3 feuilles du brouillon Excel, on remarquera donc que sans traiter le bruit, le réchauffement est significatif depuis 97 pour GISS

trdgisan75_102011.png

, depuis 94 pour UAH

trduahan79_102011.png

et CRU, mais pour CRU il existe un changement significatif de tendance par moments (si je n'ai pas fait d'erreurs).

trdcruan75_102011.png

Là effectivement sur ces périodes avec cette série, on peut dire qu'on commence à détecter une stabilité statistique dans les données.

En regardant plus finement avec les données mensuelles pour vérifier, il y a stabilité pour les tendances démarrant environ de déc 1996 jusqu'en mars 98, puis à nouveau celles démarrant vers la fin 2000 (En fait toutes les périodes démarrant dans les parties où la ligne en pointillés rouge passe sous l'IC inférieur projeté).

trdcrumens75_102011.png

Le zoom sur la zone du réchauffement significatif et où la tendance change significativement pour indiquer une stabilité :

zoomtrdcrumens75_102011.png

Le changement de tendance n'est pas stable, car on est à la limite, il y a encore trop de bruit sur cette durée trop courte pour que le signal de fond émerge vraiment de la variabilité. On a vu que le grand minimum d'après Santer, c'est de calculer une tendance sur 17 ans et dans cette publication récente de Trenberth ( http://www.mdpi.com/...92/3/9/2051/pdf ) c'est plutôt avec plus de 20 ans. 20 ans c'est le minimum qu'utilise déjà le GIEC.

Ca me semble logique que l'on soit obliger de prendre un peu plus large que ce qu'indiquent les stats, vu que même en traitant les problèmes statistiques au maximum, les techniques statistiques s'appuient sur des estimations de certains problèmes, qui elles-mêmes possèdent des incertitudes et selon le nb d'échantillons et le niveau donné du problème à corriger (par ex l'autoco), on sous-estime encore souvent l'IC malgré la correction théorique appliquée. (On peut voir un exemple avec des simulations sur l'auto-corrélation, http://scienceofdoom...utocorrelation/ )

Pour toutes les autres séries, aucun changement significatif n'est visible, ni pour la tendance de la moyenne des 5 principales séries de T (dont CRU).

Il n'y a aucune raison objective de choisir CRU comme seule référence, ce serait plutôt le contraire, car cette série ne couvre pas tout le globe (et surtout pas l'Arctique qui se réchauffe le plus) et maintenant on dispose de la dernière reconstruction de données Berkeley (non encore validée), qui renvoie une courbe sur cette période, bien plus proche de GISS que de CRU.

Mais en attendant que les scientifiques tranchent, j'utilise la moyenne des 5 séries principales, mais en fait il faudrait choisir une moyenne qui intègre autant de séries qui couvrent le globe dans l'ensemble, que de séries qui ne le couvrent pas totalement, ce qui n'est pas le cas pour la moyenne de 5 séries (1 seule série prend en compte toute la planète).

On remarquera dans le brouillon Excel, dans le graphe de significativité des IC de quelques tendances UAH, que les IC sont plus larges, car les sat sont plus sensibles aux bruits habituels(par ex un nino réchauffe plus et une nina refroidit plus, les T sat que les T des stations) et la série contient moins d'échantillons, mais comme Tamino l'a montré en retirant les principaux bruits à court terme, ces séries sat affichent une tendance au réchauffement encore plus tôt que les autres données à 2 m, donc on peut avoir confiance aux résultats basiques sans traiter le bruit.

Pour le moment, les données pour la tendance à la hausse donnée depuis 1975, restent encore dans la fourchette de la variabilité (bruit) habituelle, il n'y a pas de changement, bien que la série CRU soit à la limite d'indiquer un changement de tendance vers une stabilité, vu qu'elle commence à apparaître statistiquement par moments.

On a vu avec Tamino qu'en traitant les principaux bruits qui jouent à court-terme, le réchauffement est présent dans toutes les séries après 98, y compris depuis 2000 pour CRU, sans aucun changement significatif pour une stabilité, y compris dans la série CRU : http://tamino.files....12/figure06.jpg

Maintenant que tout le monde dispose d'un fichier pour calculer les IC au pas annuel, on ne devrait plus voir d'affirmations dans nos forums, de changement de tendances courtes, sans produire ce style de comparaisons basé sur des calculs, à moins d'utiliser une autre méthode admise aussi par les scientifiques ou de traiter le bruit comme l'a fait Tamino et bien dans d'autres divers blog.

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On avait commencé sur le sujet des prévis saisonnières, on a transité par le topic solaire, et on termine ici. C'est la transhumance hivernale default_laugh.png Merci pour la réponse en tous cas, j'avais vraiment répondu à l'arrache à Julien default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Tiens, j'allais oublier. Je ne sais plus où, je disais que le Novembre de l'UAH allait terminer à 0.22°C. Résultat des courses, +0.12°C, soit une différence de 0.09°C (à cause des arrondis, moi je suis exactement à 0.2166666...°C et l'UAH à 0.123°C, ce qui fait une diff' de 0.0936°C et des brouettes). Pour Décembre, j'annonce 0.18 +/- 0.1°C. Après Décembre, je vais regarder sur mes résidus et je vous dis quoi parce que je trouve que je diverge quand même pas mal.

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Maintenant que tout le monde dispose d'un fichier pour calculer les IC au pas annuel, on ne devrait plus voir d'affirmations dans nos forums, de changement de tendances courtes, sans produire ce style de comparaisons basé sur des calculs, à moins d'utiliser une autre méthode admise aussi par les scientifiques ou de traiter le bruit comme l'a fait Tamino et bien dans d'autres divers blog.

Merci pour ces informations détaillées... donc je ne saisis pas toutes les subtilités statistiques! En fait, je ne me souviens plus d'une donnée de base : l'anomalie (la courbe en noir gras °C/dec), c'est la tendance linéaire sans aucune correction de variabilité naturelle (pas comme par exemple ce qu'a fait Tamino dans le récent Foster et Rahmstorf 2011, en soustrayant du solaire, du volcan et de l'ENSO)?
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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

La courbe noire centrale, ce sont les tendances linéaires standards (colonne G) calculées avec de moins en moins d'années, d'après les anomalies d'origine des organismes (colonne B , sans modifications, du moins en dehors d'erreurs de frappe toujours possibles, car selon leur formatage, je ne colle pas à chaque fois l'ensemble des données depuis 75, je complète et mets à jour à la main (là c'est à jour en octobre 2011).

L'incertitude de la pente est calculée avec la formule habituelle (avec Student) qu'on trouve dans les cours de stats.

C'est justement parce qu' on ne retire aucun bruit, qu'on détecte un réchauffement significatif qu'à partir de 94 ou 97 selon les séries, au lieu des années 2000, 2001 et 2004 chez Tamino où il supprime les principaux bruits connus (on retire de la variabilité, donc on voit plus rapidement le signal de fond, même si cette variabilité est retirée de façon incomplète et imparfaite, car là aussi ce n'est qu'une estimation statistique de la variabilité)

Je suis en train de regarder de près la dernière technique utilisée par Tamino dans sa publication (dernière page), pour tenir compte de l'auto-corrélation ( pour le bruit ARMA (1 ; 1 ) ) qu'il ne donnait pas sur son blog à l'époque où il nous a pondu un cours sur le sujet. Je vois ici que ça élargit un peu les IC, ce qui fait disparaître les périodes de changement significatif pour CRU, mais ce qui rend non significatif le réchauffement sur plus de 17 ans de données non "dé-bruitées" (là il y a réchauffement significatif qu'à partir d'août 1993), ce qui n'est pas négligeable. Je vais approfondir le sujet, car je ne trouve pas normal qu'il y ait autant d'écart entre le pas annuel (sans traitement de l'autoco) et le pas mensuel avec le traitement de Tamino.

N'hésitez pas à poser des questions, si certains ne savent pas utiliser la feuille et comment se lisent les graphes.

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Je ne savais trop où parachuter cela, mais puisque c'est le topic du moment où on cause, et que cela a quand même un rapport (pour les anglophobes et les tartinophobes, il y a la version courte en français en dessous) :

"The question is not whether sea ice loss is affecting the large-scale atmospheric circulation...it's how can it not?" That was the take-home message from Dr. Jennifer Francis of Rutgers University, in her talk "Does Arctic Amplification Fuel Extreme Weather in Mid-Latitudes?", presented at last week's American Geophysical Union meeting in San Francisco. Dr. Francis presented new research in review for publication, which shows that Arctic sea ice loss may significantly affect the upper-level atmospheric circulation, slowing its winds and increasing its tendency to make contorted high-amplitude loops. High-amplitude loops in the upper level wind pattern (and associated jet stream) increases the probability of persistent weather patterns in the Northern Hemisphere, potentially leading to extreme weather due to longer-duration cold spells, snow events, heat waves, flooding events, and drought conditions.

seaice1980-2007.png

Figure 1. Arctic sea ice in September 2007 reached its lowest extent on record, approximately 40% lower than when satellite records began in 1979. Sea ice loss in 2011 was virtually tied with the ice loss in 2007, despite weather conditions that were not as unusual in the Arctic. Image credit: University of Illinois Cryosphere Today.

Summertime Arctic sea ice loss: 40% since 1980

The Arctic has seen a stunning amount of sea ice loss in recent years, due to melting and unfavorable winds that have pushed large amounts of ice out of the region. Forty percent of the sea ice was missing in September 2007, compared to September of 1980. This is an area equivalent to about 44% of the contiguous U.S., or 71% of the non-Russian portion of Europe. Such a large area of open water is bound to cause significant impacts on weather patterns, due to the huge amount of heat and moisture that escapes from the exposed ocean into the atmosphere over a multi-month period following the summer melt.

seaicecomp.png

Figure 2. The extent of Arctic sea ice loss in the summer July - August - September period in 2007 was about 1.4 million square miles (3.6 million square kilometers) greater than in 1980, according to the University of Illinois Cryosphere Today. For comparison, the lost ice coverage (orange colors) was equal to an area about 44% of the size of the contiguous U.S., or 71% of the non-Russian portion of Europe.

Arctic sea ice loss can slow down jet stream winds

Dr. Francis looked at surface and upper level data from 1948 - 2010, and discovered that the extra heat in the Arctic in fall and winter over the past decade had caused the Arctic atmosphere between the surface and 500 mb (about 18,000 feet or 5,600 meters) to expand. As a result, the difference in temperature between the Arctic (60 - 80°N) and the mid-latitudes (30 - 50°N) fell significantly. It is this difference in temperature that drives the powerful jet stream winds that control much of our weather. The speed of fall and winter west-to-east upper-level winds at 500 mb circling the North Pole decreased by 20% over the past decade, compared to the period 1948 - 2000, in response to the extra warmth in the Arctic. This slow-down of the upper-level winds circling the pole has been linked to a Hot Arctic-Cold Continents pattern that brought cold, snowy winters to the Eastern U.S. and Western Europe during 2009 - 2010 and 2010 - 2011.

francis_amplification.png

Figure 3. West-to-east jet stream wind speeds at 500 mb (approximately 18,000 feet or 5,600 meters) in the mid-latitudes (40 - 60°N) over North America between 1948 and 2010. During fall (October - November - December) and winter (January - February - March), jet stream winds weakened by about 20%, from 13 - 14 m/s to 10.5 - 11 m/s. Spring (AMJ) and summer (JAS) winds changed little during this time period.

Arctic sea ice loss may increase the amplitude of jet stream troughs and ridges

The jet stream generally blows from west to east over the northern mid-latitudes, with an average position over the central U.S. in winter and southern Canada in summer. The jet stream marks the boundary between cold polar air to the north and warm subtropical air to the south, and is the path along which rain and snow-bearing low pressure systems ride. Instead of blowing straight west-to-east, the jet stream often contorts itself into a wave-like pattern. Where the jet stream bulges northwards into a ridge of high pressure, warm air flows far to the north. Where the jet loops to the south into a trough of low pressure, cold air spills southwards. The more extreme these loops to the north and south are--the amplitude of the jet stream--the slower the waves move eastward, and consequently, the more persistent the weather conditions tend to be. A high-amplitude jet stream pattern (more than 1000 miles or 1610 km in distance between the bottom of a trough and the peak of a ridge) is likely to bring abnormally high temperatures to the region under its ridge, and very cold temperatures and heavy precipitation underneath its trough. The mathematics governing atmospheric motions requires that higher-amplitude flow patterns move more slowly. Thus, any change to the atmosphere that increases the amplitude of the wave pattern will make it move more slowly, increasing the length of time extreme weather conditions persist. Dr. Francis discovered that during the early 1960s, a natural pattern in the atmosphere called the Arctic Oscillation increased the amplitude of the winter jet stream pattern over North America and the North Atlantic by more than 100 miles, increasing the potential for long-lasting weather conditions. The amplitude of the winter jet fell over 100 miles (161 km) during the late 1960s, remained roughly constant during the 1970s - 1990s, then increased by over 100 miles again during the 2000s. This latest increase in wave amplitude did not appear to be connected to the Arctic Oscillation, but did appear to be connected to the heating up of the Arctic due to sea ice loss. A warmer Arctic allows ridges of high pressure to build farther to the north. Since temperatures farther to the south near the bases of the troughs are not changing much by comparison, the result is that the amplitude of the jet stream grows as the ridges of high pressure push farther to the north. Thus it is possible that Arctic sea ice loss and the associated increases in jet stream amplitude could be partially responsible for some of the recent unusual extreme weather patterns observed in the Northern Hemisphere. This is preliminary research that has yet to be published, and much more work needs to be done before we can confidently link Arctic sea ice loss with an increase in extreme weather, though.

jet_dec13a.gif

Figure 4. A high-amplitude jet stream pattern observed over the U.S. on December 13, 2011. Instead of blowing straight west-to-east, the jet was contorted into a southward-bulging trough of low pressure that brought cold temperatures and a snow storm to Southern California, and a northwards-bulging ridge of high pressure that brought record warm temperatures to portions of the eastern 2/3 of the country. The axis of the jet stream is marked by the strongest winds (green and light blue colors) at the top of the lower atmosphere (200 - 300 mb pressure level.)

Earlier snow cover melt on Arctic land also increases the amplitude of jet stream troughs and ridges

As Earth's climate has warmed over the past 30 years, the Northern Hemisphere has seen a dramatic drop in the amount of snow cover in spring (April, May, and June.) Spring is coming earlier by an average of three days per decade, and the earlier arrival of spring has significantly reduced the amount of snow on the ground in May. Less snow on the ground means the land surface can heat up more readily, and May temperatures in Arctic have increased significantly over the past 30 years. Dr. Francis found that the upper-level wave amplitude has increased by over 100 miles (161 km) in summer over the past decade, and this change appears to be connected to the decline in May snow cover. Thus, reduced May snow cover due to global warming may be causing higher-amplitude jet stream patterns, potentially leading to slower-moving weather patterns that favor extreme weather in summer, such as heat waves, drought, and flooding. Note that significant changes to the upper-level atmospheric circulation in spring were not observed, so springtime extreme weather events like the 2011 flooding and tornadoes in the U.S. cannot be connected to changes in the Arctic sea ice or high-latitude snow cover using this research.

http://www.wunderground.com/blog/JeffMasters/comment.html?entrynum=2003

Pour faire court, une autre recherche (du Dr. Francis), laisse penser que la perte de banquise est liée à un ralentissement du jet stream, et donc à des situations de blocages plus fréquentes. Ce qui rend les événements météos extrêmes plus fréquents. Je ne sais plus qui (Barth ? ) disait sur ce forum qu'on avait déjà vu dans les années 60 ce genre de situations. C'est en effet exact, mais les causes dans les années 60 étaient bien différentes. Il s'agissait d'une AO négative persistante. TreizeVents parlait aussi de l'affaiblissement des vagues de froid. On voit que la faiblesse des vents à 500 hpa est spectaculaire sur l'échelles des 50 dernières années, et confirme que la synop des derniers hivers était un "OMNI", objet météorologique non identifié, mais avec des conséquences vraiment light rapport au potentiel. On note également que cela ne se limite pas qu'à l'Hiver, et cela confirme mon intuition que le joyeux délire planétaire de 2010/2011 est, certes multifactorielles avec un effet ENSO marqué, mais aussi avec des blocages à répétition du au réchauffement. Cela reste en partie mon avis à moi qui n'engage que moi, mais contrairement à ce que voudrait nous faire croire certain, 2010/2011 au niveau "météo de l'extrême" n'a pas d'équivalent connu, et entre l'ENSO, le RC, la perte de banquise (pour mémoire, sait on jamais, mais en gros la moitié des records mensuels pour la banquise ont été raflé par 2010/2011...) cela permet d'avoir une vision globale qui fait sens.

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Christian : Ok merci des précisions (avec moi il faut discuter sur le niveau "lycéen de seconde" dont tu parlais, parce que j'ai absolument aucune pratique de ces traitements de données default_confused1.gif )

Quand tu dis que le réchauffement est "significatif" depuis telle ou telle date (1994, 1997, etc.), j'ai du mal à comprendre ce qui est exprimé. Ce que je vois assez naïvement, c'est un réchauffement significatif depuis le début des données et dans les années plus récentes, un intervalle de confiance qui mord dans le négatif et qui tendrait à diminuer la significativité du réchauffement observé.

Donc je ne dois pas comprendre la démarche, parce que j'aurais commenté tes graphiques en disant que le réchauffement est significatif jusqu'en (1994, 1997, etc.) et non pas depuis. Il ya visiblement un point qui m'échappe dans le sens du traitement statistique.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Tu as très bien compris, je l'ai mal exprimé de cette façon à priori à l'envers, comme on le voit trop souvent ailleurs (c'est l'année la plus récente où on détecte un réchauffement significatif, sous entendu depuis cette année là et les années antérieures. C'est clair que c'est plus simple et plus juste de dire "jusqu'en" que j'utiliserai par la suite, merci ! )

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Tu as très bien compris, je l'ai mal exprimé de cette façon à priori à l'envers, comme on le voit trop souvent ailleurs (c'est l'année la plus récente où on détecte un réchauffement significatif, sous entendu depuis cette année là et les années antérieures. C'est clair que c'est plus simple et plus juste de dire "jusqu'en" que j'utiliserai par la suite, merci ! )

Ah alors je vais peut-être passer en première ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Concernant le travail de Foster et Rahmstorf 2011 (Foster = Tamino pour les non-initiés, qui tient un blog parlant beaucoup du climat), tu n’avais pas bien compris mes objections chez Meteor, et je vais les reformuler ici. Je pense que ce n’est pas HS car c’est typiquement du traitement statistique de données.

Pour résumer, FR2011 cherchent à détecter un signal de fond sur les températures 1979-2011. Pour cela, ils choisissent d'extraire trois "bruits" des données, afin d'obtenir une tendance ajustée. Les bruits en question sont l'ENSO (variations Nino / Nina mesurée par l'indice MEI), le forçage solaire (mesuré par la TSI) et le forçage volcanique (estimé par l'AOD, épaisseur optique des aérosols). Une fois soustrait ces trois variations, ils obtiennent un signal de réchauffement quasi-linéaire sur 1979-2010, de l'ordre de 0,14-0,18 K/dec. Sans faire d'attribution (leur travail n'est pas physique, mais statistique), ils suggèrent que ce signal de fond vient très probablement du forçage anthropique.

Donc, mes interrogations sur ce travail sont les suivantes :

1) Le signal ENSO-MEI comporte des variations de température à la surface de l'océan. Or, ces variations ne sont elles-mêmes pas indépendantes du forçage anthropique attribué au signal de fond plutôt qu'au bruit. Je ne saisis pas la cohérence dans la distinction signal-bruit sur l'ENSO, il me semble que le présupposé est que les causes des amplitudes ENSO sont indépendantes des causes du signal de fond, ce qui me paraît physiquement bizarre (cela voudrait dire que le RCA n'a changé, ne change ni ne changera strictement rien à l'ENSO, mais on se demande pourquoi puisqu'il est admis que le RCA change d manière générale les paramètres de température et circulation océaniques).

2) Sur 32 ans de données étudiées, l'ENSO n'est pas la seule des oscillations susceptibles d'ajouter du bruit à un signal de fond. Si l'on veut vraiment isoler ce signal, pourquoi ne pas élargir la démarche en soustrayant également le bruit des autres oscillations connues, par exemple la PDO et l'AMO? On a l'impression que le travail de débruitage est fait "à moitié", mais sans raison particulière, c'est-à-dire sans considération physique pour démontrer que certaines oscillations sont du bruit de variabilité naturelle et d'autres non.

3) Dans le cas du soleil, le choix de la TSI déduite de Fröhlich 2006 comme marqueur n'est pas plus clair à mes yeux. D'abord, le signal TSI est l'objet de révision récente par Lean et d'autres, donc un travail est un peu ancien ne donne pas forcément les bonnes données. Ensuite et surtout, on ne comprend toujours pas très bien l'origine et le temps d'équilibre des influences solaires sur le climat (c'est encore en "low level of understanding" dans le rapport GIEC). A titre d'exemple, les variations spectrales UV ne sont pas corrélées aux variations totales d'irradiance TSI, et elles semblent pourtant influer le climat par des couplages stratosphère-troposphère assez complexes à travers l'ozone. Donc choisir le bon signal solaire pour débruiter n'est sans doute pas aussi évident que prendre la TSI.

4) Une période courte comme 1979-2010 ne nous indique pas l'état d'équilibre du climat au début de la période étudiée. C'est-à-dire que le climat a probablement un temps de réponse variable à divers forçages, donc quand l'analyse de FR2011 commence en 1979, le climat n'est pas à l'équilibre et il continue à cette époque de répondre à des forçages antérieurs (datant de X mois, années, décennies selon le forçage et le temps de réponse en question). Je ne vois pas comment les auteurs incluent cela dans leur estimation.

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