northern lights Posté(e) 12 août 2018 Partager Posté(e) 12 août 2018 il y a 49 minutes, sebb a dit : pour le moment le RCA a du servir l'humanité plus qu'il ne l'a desservi. Ah bon? Tu aurais des exemples? 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
amalfi Posté(e) 13 août 2018 Strasbourg ouest Partager Posté(e) 13 août 2018 Je suis inquiet depuis bien longtemps, 1973 ça vous va ? Les conclusions des études du Club de Rome m'avaient alarmé, et pour mon entourage je suis clairement du coté des lanceurs d'alerte. Je suis aussi scientifique, et je saisis bien la différence entre climat et événement séculaire ou millénaire. J'ai transmis l'info car elle avait sa place dans ce fil. Je n'ose imaginer ce qu'une année exceptionnelle comme 1540 donnerait de nos jours, sans doute bien pire ! J'aurais aussi pu vous envoyer un lien vers une étude d'une année du 14 ème siècle, lorsque l'Allemagne fut prise sous les eaux, un déluge sans fin (il avait plu plusieurs mois non-stop, modifiant durablement la topographie du pays et faisant de ce peuple le premier consommateur de viande au monde car il n'y avait plus que ça à se mettre sous la dent). Des épisodes exceptionnels ont toujours eu cours mais ce qu'on observe depuis les années 80 est d'une autre nature. Par chez nous la température annuelle moyenne va sans doute dépasser de 3° ce qu'on observait sur la période 1950-1990, avec une augmentation régulière et observable depuis 1990. Qui peut encore nier la modification du climat ? Je ne pensais sincèrement pas que sur ce forum on puisse interpreter mon intervention comme étant une remise en question de la cata qui nous tombe maintenant dessus. 11 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 13 août 2018 Partager Posté(e) 13 août 2018 (modifié) Il y a 20 heures, northern lights a dit : Ah bon? Tu aurais des exemples? Oui, d'ailleurs l'exemple le plus flagrant concerne les besoins vitaux. A chaque fois que le climat est favorable à l'alimentation , il est recensé une explosion démographique. Cette aisance assurée par dame nature, permet de se concentrer sur autre chose comme la recherche, qui permet à son tour d'augmenter l'aisance etc... mais jusqu'à une certaine limite... Au cours des 100 dernières années, on pourrait presque dire que la hausse du CO2 a été une bénédiction pour la biodiversité donc pour l'humanité, peut être uniquement en première lecture comme dit dans l'autre message. Cette bénédiction a cette fameuse limite qui reste difficilement chiffrable. Vous trouverez ici régulièrement des exemples plus précis pour illustrer l'idée générale. Modifié 13 août 2018 par sebb 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 13 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 13 août 2018 Voir aussi la page "about us " du même site http://www.co2science.org/about/position/globalwarming.php Moi les fortes rétroactions négatives je les cherche encore et il vaut mieux ne pas compter sur les nuages : leur rétroaction serait plutôt positive . 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 13 août 2018 56800 Taupont Partager Posté(e) 13 août 2018 il y a 29 minutes, sirius a dit : Voir aussi la page "about us " du même site http://www.co2science.org/about/position/globalwarming.php Moi les fortes rétroactions négatives je les cherche encore et il vaut mieux ne pas compter sur les nuages : leur rétroaction serait plutôt positive . Un extrait avec traduction française : "Et ces avantages ne sont pas de simples prédictions. Ils sont réels. En fait, ils apparaissent déjà dans les enregistrements à long terme des cernes des arbres, qui révèlent une augmentation des taux de croissance des forêts, parallèlement à la progression de la révolution industrielle. On peut également les voir dans la propagation lente mais inexorable des plantes ligneuses dans des zones où seules les herbes poussaient auparavant. En fait, l'atmosphère elle-même témoigne des prouesses croissantes de toute la biosphère dans l'amplitude annuelle croissante de son cycle saisonnier de CO2. Cette «respiration de la biosphère» oscillatoire - son inhalation de CO2, produite par la croissance des plantes terrestres au printemps et en été et son exhalation de CO2, produite par la décomposition de la biomasse en automne et en hiver - a augmenté à la stimulation de la croissance toujours croissante apportée par la hausse continue de la teneur en CO2 de l'air. L'enrichissement atmosphérique en CO2 apporte croissance et prospérité à l'homme et à la nature. " Ah la croissance ! nom et adjectif employé rien que 7 fois dans cette partie de texte ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 13 août 2018 Partager Posté(e) 13 août 2018 C'est un site climato sceptique, il n' y a pas d'ambiguïté la dessus. On y retrouve certes ces rétroactions négatives en mal de soutenance, mais aussi les habituelles confusions d'échelle de temps. Bien au fait de la charte d'infoclimat qui accepte ce qui est communément admis scientifiquement comme base de départ, et me refusant de jeter le bébé avec l'eau du bain, j'ai posté uniquement le lien qui rassemble notamment des études qui confrontent CO2 et évolution du végétal, pour ne pas dire biotop, pour illustrer mon propos. Après si en discutant sur d'à priori bons points du du RCA jusqu'à présent, on ne parvient pas à faire abstraction du débat climato sceptique qui de mon point de vue est scientifiquement has been, alors il faudra probablement interrompre cet échange. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
northern lights Posté(e) 13 août 2018 Partager Posté(e) 13 août 2018 (modifié) sebb, ce groupe, j'en ai déjà entendu parler, et de leurs argumentations aussi, depuis environ début 90 (conférence internationale de climato) Et sachant qu'ils ont reçu du pognon de la part d'exxon, et qu'ils ont fait un paquet de lobbying en étant salariés de western fuels; pour moi, on ne peut pas être à la fois juge et partie Je m’arrête là Modifié 14 août 2018 par northern lights correction fautes 4 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 14 août 2018 Vaucluse Partager Posté(e) 14 août 2018 (modifié) Le 12/08/2018 à 22:02, amalfi a dit : Lu cette semaine dans le "Pour la Science" allemand: l'année 1540 fut bien pire que 2018 (ou même 2003) https://www.spektrum.de/news/europas-vernichtende-jahrtausendduerre/1584414?utm_source=zon&utm_medium=teaser&utm_content=news&utm_campaign=ZON_KOOP C'est en allemand, désolé. Mais pour vous donner une idée avant que vous mettiez le traducteur en route: Pas de pluie durant 11 mois, de l'Italie à la Pologne 1 million de morts, en grande partie dans la Ruhr, suite à la famine qui s'en suivit Pas le moindre orage durant cet été Le lit des fleuves à sec, même en creusant à 1 m 50 (à Lucerne) à Zurich, le vin était moins cher que l'eau (vendanges à partir du 12 août) Le vin titrait près de 20° en Limousin Deux récoltes de cerises en Alsace, la plupart des arbres fruitiers ont refleuri ... Consternant ! A ce moment là , ils n' ont qu' à sortir leur stations météo de 1540 ainsi que leur images satellite ? Ce qui permetta alors de comparer de manière rigoureuse des données objectives. Une mesure précise du contenus en alcool d' un vin en 1540 ? Puis surtout ,en europe, si des arbres fruitiers peuvent produir deux floraisons annuelles , comme on peut l' observer ces 5 à 20 dernières années ,cela était très rare autrefois .Au sujet d' une seconde recolte cela est impossible car la production de fruit ne dépend pas que de la temperature , mais d' autres facteurs comme la luminosité notamment .Un soleil en double serait etonnant, à moins que ce soit aussi ce à quoi essaye de nous faire croire les dits climatosceptique . Modifié 14 août 2018 par CP3 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 14 août 2018 56800 Taupont Partager Posté(e) 14 août 2018 Bon on va revenir plus précisément au sujet parce que là je sens encore que ça va partir en vrille ! L'étude scientifique ( et indépendante !) des statistiques et anomalies climatiques devrait à elle seule suffire ! 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 14 août 2018 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 14 août 2018 Il y a 1 heure, bernardt60 a dit : Bon on va revenir plus précisément au sujet parce que là je sens encore que ça va partir en vrille ! L'étude scientifique ( et indépendante !) des statistiques et anomalies climatiques devrait à elle seule suffire ! Pour ceux qui ont des problèmes de vue. 1 9 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
northern lights Posté(e) 14 août 2018 Partager Posté(e) 14 août 2018 (modifié) Ça, par contre, ça ne me semble pas très heureux Tempés des eaux de surface élevées, ça pourrait faire de "belles blagues" Si ça rentre dans la réalité... https://www.nature.com/articles/s41467-018-05442-8 En français http://www2.cnrs.fr/presse/communique/5675.htm Modifié 14 août 2018 par northern lights 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 15 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 15 août 2018 La prévision est un art difficile surtout quand il s'agit de l'avenir. Ça devient très risqué quand il s'agit de l'avenir très proche. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 15 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 15 août 2018 Après la géo ingénierie la contre géo ingénierie https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2018EF000864 On n'est pas sortis de l'auberge ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 15 août 2018 Partager Posté(e) 15 août 2018 Juillet 2018 en 3e position des mois de juillet les plus chauds pour le GISS (+ 0,78 °C par rapport à la norme 1951/1980). 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 16 août 2018 Vaucluse Partager Posté(e) 16 août 2018 En tous cas , même si la moyenne globale de la temperatue de l' air semble encore proche des records de chaud, cela semble etre different au niveau de la temperature moyenne de la surface des mers et océan .Celle-ci est mesurée bien basse depuis quelques mois d' après au moins une base de référence; le Cdas . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 18 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 18 août 2018 Bonjour L'influence climatique des aérosols dépend fortement de la localisation de leur émission https://www.nature.com/articles/s41467-018-05838-6 A mettre en relation avec cet article de Shindel à propos de la sensibilité climatique https://www.nature.com/articles/nclimate2136 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 août 2018 Partager Posté(e) 18 août 2018 (modifié) Je me suis livré à une petite comparaison. Si on tenait compte du fait que de, par exemple 1976 à 2000, presque tous les aérosols ont été émis dans l'hémisphère nord et presque rien dans l'hémisphère sud, cela impliquerait un forçage moyen sur ces périodes , de 0.32W/m2 dans l'HN et 1.97W/m2 dans l'HS, soit 6 fois plus. Bizarrement le réchauffement de l'HN pdt cette période est de 0.214°C/déc (0.32°C pour les terres, 0.14°C pour les océans) tandis que pour l'HS c'est 0.09°C/décennie (0.17°C pour les terres et 0.08°C pour les océans). Alors, certes certes, une partie de l'explication pourrait venir d'un flux de chauffage océanique plus élevé dans l'HS que dans l'HN, mais tout de même 0.5°C d'élévation pour un forçage moyen de 0.32W/m2, soit un rapport de 1.56K/(W/m2) (qu'on pourra si on veut relier à la sensibilité) Au secours! Bon ceci dit si on calcule pour l'HS, à très gros coups de serpe encore, on a un delta T sur 24 ans de 0.22°C pour un forçage moyen de 1.97W/m2 et donc environ 0.11°C/(W/m2). Soit 14 fois moins que dans l'HN. Well, ceci serait à développer bien sûr, mais finalement cela pourrait être un signe, comme le pensent quelques uns, que le forçage des aérosols troposphériques a été largement surestimé et notamment l'effet indirect qui pourrait être quasiment nul. Attention les calculs ci dessus considèrent que les forçages sont constants de 1976 à 2000, ce qui n'est bien sûr pas le cas. Mais c'est plutôt l'esprit que la forme qu'il faut regarder. Modifié 18 août 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 18 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 18 août 2018 Citation finalement cela pourrait être un signe, comme le pensent quelques uns, que le forçage des aérosols troposphériques a été largement surestimé et notamment l'effet indirect qui pourrait être quasiment nul. Je pense avoir déjà évoqué cette question ici. Ca rejoint d'ailleurs la question de l'influence des rayonnements cosmiques: la variabilité de la microphysique des nuages noie le signal . Le forçage indirect a d'ailleurs été revu à la baisse dans l'AR5 et il pourrait peut être l'être encore en effet. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 18 août 2018 Partager Posté(e) 18 août 2018 il y a une heure, meteor a dit : Well, ceci serait à développer bien sûr, mais finalement cela pourrait être un signe, comme le pensent quelques uns, que le forçage des aérosols troposphériques a été largement surestimé et notamment l'effet indirect qui pourrait être quasiment nul. Dans cette optique, il y'a cette étude qui est sortie récemment aussi, et elle va dans ce sens. Elle se concentre sur toute la période industrielle. "Revised global model simulations predict a 35% reduction in the calculated global mean cloud albedo forcing over the Industrial Era (1750–2000 CE) compared to estimates using emissions data from the Sixth Coupled Model Intercomparison Project." Selon les résultats, la surestimation provient pour une grande part de l’hypothèse d'une atmosphère pré-industrielle trop pure. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 août 2018 Partager Posté(e) 18 août 2018 (modifié) Bon j'ai continué mes investigations dans la limite de mes capacités, peu étendues malheureusement. Avec les données NODC (et toutes leurs imprécisions pour les périodes avant ARGO) j'obtiens un flux de chauffage océanique de 0.41W/m2 pour l'HN et 0.21W/m2 pour l'HS seulement de 1976 à 2000. L'explication ne semble pas venir de là. Ensuite sans doute que le forçage est encore plus localisé aux continents de l'HN, mais dans ce cas comment expliquer une aussi forte montée en température (0.32°C/décennie sur les continents pendant cette période)? Bref, faut avoir les modèles adéquats et être un pro... Get out of there meteor! Modifié 18 août 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 21 août 2018 Partager Posté(e) 21 août 2018 Parfois on a l'impression que certaines études sortent en fonction de la demande: L’influence de l'amplification Arctique sur la circulation estivale aux latitudes moyennes 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 21 août 2018 Nancy Partager Posté(e) 21 août 2018 La période Avril-Août est sans doute la plus chaude depuis le début des mesures en Europe. Source : Etienne Kapikian https://twitter.com/EKMeteo/status/1031540324253016069 https://twitter.com/EKMeteo/status/1031573212734341122 Toujours selon Etienne Kapikian D'autre part cette anomalie de +2.44°C sur avril-juillet est aussi la 2e plus forte anomalie quadrimestrielle pour toute période de 4 mois consécutifs de l'année depuis 1910, seulement devancée par les +2.46°C sur janvier-avril 2014. https://twitter.com/EKMeteo/status/1031614720208453633 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 21 août 2018 56800 Taupont Partager Posté(e) 21 août 2018 https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2018/08/15/qu-est-ce-qui-rechauffe-reellement-la-terre_5342811_4355770.html 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 21 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 21 août 2018 Décidément, les aérosols, c'est comme le sparadrap du capitaine Haddock https://scripps.ucsd.edu/news/research-highlight-climate-model-predicts-faster-warming-north-atlantic-ocean En résumé, les aérosols ont atténué le réchauffement de l'Atlantique Nord et donc, si il y en a moins , ça atténuera moins A mettre en relation avec mon message ci dessus et la courte discussion sur la révision à la baisse de l'effet des aérosols sur les nuages. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 25 août 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 25 août 2018 (modifié) Encore les aérosols ...et leur effet sur les nuages Une confirmation supplémentaire de ce que l'influence des aérosols sur la microphysique des nuages, c'est loin d'être clair https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00382-018-4384-z C'est une recherche de corrélations entre diverses variables microphysiques et les épaisseurs optiques d'aérosols dans 7 régions océaniques. Je vous la fais courte: Citation It is clear from our results, as well as from previous studies, that individual aerosol–cloud interaction pathways do not dominate the relations between variables across regional and temporal scales Modifié 25 août 2018 par sirius Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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