pluviodacqs Posté(e) 25 novembre 2019 Anglet Partager Posté(e) 25 novembre 2019 Autre façon de présenter le mauvais résultat du mois d'octobre. Informations diffusées par Sylvestre Huet qui communique sur une accélération du réchauffement climatique. Il semblerait que la situation soit carrément mauvaise, une dynamique depuis 2001 qui hausse le ton. ► Une autre visualisation de cette accélération se lit dans ce graphique qui présente l’écart à la moyenne des températures à la manière d’un tableau de peintre adepte du carré (écarts mesurés sur la période 1951/1980): 1 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 26 novembre 2019 Haut Doubs Partager Posté(e) 26 novembre 2019 Une accélération observée sur 10 ans ça me rappelle le hiatus mais à l'envers. Il me semble que Christan P a déjà couvert le sujet. Hâtons nous mais lentement 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 27 novembre 2019 Partager Posté(e) 27 novembre 2019 (modifié) Le 16/11/2019 à 18:06, meteor a dit : Il semble en effet, d'après cet article, que les modèles qui intègrent une modification de l'effet des aérosols, notamment l'effet indirect (principalement le 2ème), aient vu leur sensibilité augmenter fortement Un nouveau papier concernant les modèles anglais HadGEM3-GC3.1 et Earth System Model UKESM1 note aussi un effet lié aux aérosols mais qui est loin d'être suffisant pour expliquer la hausse de la sensibilité. On peut notamment lire : Compared to the previous UK physical climate model, HadGEM3-GC2.0, the EffCS has increased from 3.2K to 5.5K due to an increase in (i) CO2 radiative forcing, (ii) surface albedo radiative feedback and (iii) mid-latitude cloud feedbacks. All changes are well understood – especially in the atmosphere (see Bodas-Salcedo et al., 2019) – and due to physical improvements in the model. For example, an improved treatment of greenhouse gas absorption (Pincus et al., 2015; Walters et al., 2019) has led to an increase in CO2 radiative forcing; a reduction in the southern ocean SST bias has increased Antarctic sea-ice extent (Williams et al., 2017) and radiative feedback; the inclusion of a mixed-phase cloud scheme and improved aerosol-cloud interaction processes (Mulcahy et al., 2018) has increased mid-latitude cloud feedback (Bodas-Salcedo et al., 2019). In UKESM1 we identified a CO2 fertilization effect that induces a land surface vegetation and albedo change which enhances the effective sensitivity of the model: the enhanced CO2 favours growth of (darker) trees at the expense of (brighter) grasses, thus reducing the surface albedo and increasing the amount of solar radiation absorbed (e.g. Betts, 2000; Bala et al., 2006; Matthews, 2007; O’Ishi et al., 2007). This effect is a particularly strong effect when co-located with regions of seasonal snow cover, such as an expansion of the boreal forest, since the contrast in the albedo of snow covered land to forest is even greater (e.g. Heinze et al., 2019). Modifié 27 novembre 2019 par Higurashi 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 27 novembre 2019 Partager Posté(e) 27 novembre 2019 (modifié) Oui c'est assez "marrant", si on peut employer cet adjectif, qu'il semble que les différents modèles, dans leur passage du CMIP5 au CMIP6, trouvent des raisons bien différentes (comme cette histoire de l'augmentation du forçage du CO2 ou de la diminution de l'albédo due à la fertilisation du CO2) à cette augmentation très forte de la sensibilité. J'avais déjà mis le lien mais pour EC-Earth par contre on retrouve bien cette histoire de traitement des aérosols à l'exclusion de toute autre cause: "Apart from increases in horizontal and vertical resolution, the EC-Earth model also has substantially changed the representation of aerosols, and in particular it has introduced a more sophisticated description of aerosol indirect effects. After testing the model with some of the recent updates switched off, we find that the ECS increase can be attributed to the more advanced treatment of aerosols, with the largest contribution coming from the effect of aerosols on cloud microphysics (cloud lifetime or second indirect effect). The increase in climate sensitivity is unrelated to model tuning as all experiments have been performed with the same tuning parameters and only the representation of the aerosol effects has been changing. These results cannot be easily generalised to other models as their CMIP5 and CMIP6 versions may differ in other aspects than the aerosol-cloud interaction, but the results highlights the strong sensitivity of ECS to the details of the aerosol forcing. " https://www.geosci-model-dev-discuss.net/gmd-2019-282/ Il va falloir que quelqu'un fasse la synthèse de tout cela. Pourquoi pas le GIEC? Modifié 27 novembre 2019 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flora Posté(e) 27 novembre 2019 Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances Partager Posté(e) 27 novembre 2019 Vu l'importance des CMIP 5 + 6 dans leurs prévisions, bien d'accord. Essentiel de cerner une telle variabilité et de mettre à l'épreuve leurs hypothèses avancées. Elles diffèrent tellement que ça en devient aberrant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 28 novembre 2019 Haut Doubs Partager Posté(e) 28 novembre 2019 (modifié) Les aérosols et la microphysique, c'est un peu (beaucoup ?) le foutoir. Sir John Mason qui fut Directeur du Met Office puis Chairman du Comité scientifique de Programme Mondial de Recherches sur le Climat disait en substance " si le réchauffement dépend de la microphysique, Dieu nous vienne en aide".... il était microphysicien et a écrit un bouquin de référence bien connu en la matière Le deuxieme effet indirect, c'est ce qui résulte du fait que les gouttes sont moins grosses et donc tombent moins, donc il pleut (ou bruine) moins et le nuage persiste plus longtemps. Modifié 28 novembre 2019 par sirius 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 28 novembre 2019 Haut Doubs Partager Posté(e) 28 novembre 2019 (modifié) Ces sensibilité élevées..disons qu'il y a de quoi être circonspect On explique fort bien l'évolution récente des températures avec la sensibilité que Manabe et Wetherald ont trouvée pour un modèle radiatif convectif à humidité relative constante et nuages climatologiques fixés, en tenant compte de l'amortissement par l'océan (95% de la chaleur excédentaire stockée par l'océan et rendue progressivement) (sensibilité à l'équilibre 2,36 °C !) Alors, il manque évidemment des tas de choses là dedans (l'océan est purement statique, pas de rétroaction albédo, CO2 , nuages ) mais convection et rayonnement, c'est le coeur même du climat Modifié 28 novembre 2019 par sirius 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 décembre 2019 Partager Posté(e) 2 décembre 2019 Voir aussi l'avis de Dessler sur le sujet: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 3 décembre 2019 Partager Posté(e) 3 décembre 2019 Température mondiale : 3e mois de novembre le plus chaud, d’après NCEP-NCAR 3 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 3 décembre 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 3 décembre 2019 il y a une heure, Higurashi a dit : Température mondiale : 3e mois de novembre le plus chaud, d’après NCEP-NCAR Il y a pourtant eu un coup de frais particulièrement sensible en milieu de mois, avec une anomalie globale qui a touché un point bas à "seulement" (sic) +0.26° le 13. J'avais alors pensé quand j'avais vu ce décrochage en milieu de mois que ce novembre 2019 allait décrocher du duo 2015/2016 pour plutôt se rapprocher du peloton des années tristement banales type 2012/2017/2010, mais même pas. Et sans cette séquence froide temporaire de 5 jours (du 11 au 15) qui correspond au pic d'intensité de deux vagues de froid sur l'Eurasie et l'Amérique du Nord, l'anomalie de novembre 2019 sur 26 jours serait ressortie à +0.62°, à une encablure de 2016. 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 10 décembre 2019 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 10 décembre 2019 Le 26/11/2019 à 23:27, sirius a dit : Une accélération observée sur 10 ans ça me rappelle le hiatus mais à l'envers. Il me semble que Christan P a déjà couvert le sujet. Hâtons nous mais lentement Oui, l'auteur utilise la même méthode qu'il reprochait aux négativistes avec le plateau, cette fois c'est côté chaud. Il a pourtant été informé de son erreur par des spécialistes du domaine comme par exemple ici, mais je vois à l'instant qu'il persiste dans les commentaires à la suite, où il montre qu'il ne ne sait pas que les barres d'erreurs d'une tendance/10 ans sont bien plus importantes que sur une valeur annuelle ! Citation Robert Vautard @RobertVautard Cher Sylvestre: excuse-moi mais c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire! prendre un trend sur 10 ans, sans barre d'erreurs, et en faire un titre d'article retentissant. Exactement ce qui a été reproché à ceux qui disaient que le réchauffement ralentissait, mais à l'envers. Pour le moment l'accélération significative est sur une bien plus longue durée (ce serait fort qu'elle le devienne que sur 10 ans !), mais elle n'est pas encore assez robuste pour la considérer, aussi d'après Tamino qui n'est pourtant pas le dernier à montrer la persistance et la force du RC pendant que la majorité plongeait dans le faux hiatus :https://tamino.wordpress.com/2019/11/08/global-temperature-update-6/ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 12 décembre 2019 Chauvé (44) Partager Posté(e) 12 décembre 2019 " Les modèles de climat qui nous promettent le changement climatique le plus fort ont raison. C’est la conclusion d’une équipe de chercheurs de Corée du Sud et des Etats-Unis dans un article (1) paru hier dans la revue Sciences Advances. Une conclusion venue… du nord et du passé. " [...] Parmi les modèles, il faudrait donc faire plus confiance à ceux qui prévoient une rétraction plus forte de la banquise arctique. Une conclusion qui semble logique. Masa Kageyama (Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement) souligne que c’est la première fois que cet aspect est étudié systématiquement à partir d’un ensembles de simulations effectuées avec différents modèles. Mais Olivier Boucher, directeur de recherche au Cnrs, spécialiste es-modèles numérique du climat au Laboratoire de météorologie dynamique (Institut Pierre Simon Laplace) nuance ce point de vue. Certes, l’amplification arctique et la rétraction de la banquise jouent un rôle dans le changement climatique planétaire, admet-il, et de ce point de vue, l’affirmation des auteurs lui semble juste. Mais d’autres rétroactions – comme l’augmentation de la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère ou les nuages – sont plus importants à cette échelle globale. Et le lien entre amplification arctique plus forte et une sensibilité plus forte des modèles à l’augmentation de la teneur en CO2 lui semble à confirmer. Surtout que la mesure de l’étendue de la banquise à cette époque lointaine est plus un résultat de simulations numériques qu’une données paléo-climatique. https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/12/12/climat-une-mauvaise-nouvelle-de-6000-ans/ Je ne savais pas trop où mettre cette étude, cela aurait pu également être dans le topic suivi de l'englacement au pôle nord. A transférer si pas pertinent ici, bien que cette étude mentionne des implications au niveau mondial. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 12 décembre 2019 Brest Partager Posté(e) 12 décembre 2019 (modifié) Sur la base de l'exercice de Tamino, je veux bien être convaincu que le signal réel était concave (en accélération) sur 1990-2010, mais je ne crois pas qu'on peut accepter de voir les courbes extrapolées de façon concave sur 1980-1990 et 2010-2019. En tous cas, pas sans justification. Si on réfléchit bien, extrapoler une courbe temporelle sur le bord avant c'est... faire une prévision immédiate. C'est donc un pan entier de recherche scientifique à lui tout seul. Modifié 12 décembre 2019 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 15 décembre 2019 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 15 décembre 2019 je n'ai pas trop le temps en ce moment pour me pencher sur le sujet, mais il me semble que cette premiere quinzaine de decembre, presente une T° globale encore tres élevée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 15 décembre 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 15 décembre 2019 (modifié) il y a une heure, serge26 a dit : je n'ai pas trop le temps en ce moment pour me pencher sur le sujet, mais il me semble que cette premiere quinzaine de decembre, presente une T° globale encore tres élevée. Ah oui maintenant que tu le dis, +0.72° en global sur les 10 premiers jours de décembre à la réanalyse avec +0.87° au dernier relevé quotidien, c'est même un gros coup de chalumeau. Pour comparaison, le mois de décembre le plus chaud et de très loin sur cette base, c'est à dire 2015 en plein super Niño, c'est +0.71° .. A voir cependant si cela durera, la température globale est souvent capable de sautes d'humeur lors de l'hiver boréal. Modifié 15 décembre 2019 par TreizeVents 3 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 15 décembre 2019 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 15 décembre 2019 Merci pour cette réponse chiffrée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 16 décembre 2019 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 16 décembre 2019 (modifié) Le 12/12/2019 à 16:56, Cotissois 31 a dit : Sur la base de l'exercice de Tamino, je veux bien être convaincu que le signal réel était concave (en accélération) sur 1990-2010, mais je ne crois pas qu'on peut accepter de voir les courbes extrapolées de façon concave sur 1980-1990 et 2010-2019. En tous cas, pas sans justification. Si on réfléchit bien, extrapoler une courbe temporelle sur le bord avant c'est... faire une prévision immédiate. C'est donc un pan entier de recherche scientifique à lui tout seul. Je ne vois aucune extrapolation, je ne vois pas où il prolonge les données dans le futur, ce sont des obs, de plus il n'y a qu'une série est qui est significativement en accélération depuis 1980, en prime celle non recommandée pour la climato, ERA5 (Si tu appelles extrapolation le fait d'explorer la courbe quadratique plutôt que la linéaire, ce sont les tests statistiques qui commandent de la regarder dans le cas présent plutôt que la linéaire, car c'est significativement meilleur que la linéaire. De plus physiquement on est sensé observer une accélération un jour ou l'autre, donc une courbure en moyenne, et même si c'est plus tôt qu'attendu (autour de 2050), il faut regarder ça de près quand on commence à l'entrevoir dans les obs). Ensuite il traite le bruit habituellement selon son papier admis par les pairs (traitement admis par le GIEC aussi). Donc avec du bruit en moins dans les données, les IC sont plus petits, on pourra détecter une accélération sur le fond plus tôt qu'avec les données habituelles, mais malgré ça, il n'y a qu'une deuxième série qui montre une accélération significative (NOAA), mais que de peu. De plus si on change l'année ou des mois de départ ou de fin, ça ne l'est plus, donc tout ça fait que ce n'est pas une accélération à laquelle on peut se fier, on ne la considère pas (que ce soit Tamino et autres), mais c'est à surveiller, donc qu'est ce que tu veux de plus clair : que bien que nous soyons proche d'une accélération significative avec parfois de la significativité à la marge, elle n'existe pas encore dans les obs ? La concavité est moins dérangeante que la linéaire en moyenne quand c'est significativement meilleur mais surtout lorsque l’accélération sera devenue robuste (là c'est juste pour la détection de l'accélération, donc on n'a pas à prendre en compte cette concavité visible dans les obs, vu que ce n'est pas robuste. De plus même quand c'est robuste, les IC autour d'une année de changement significatif de tendance, sont parfois très larges, donc ça te fera bizarre. La prochaine accélération significative sera probablement peu courbée et ne sera jamais aussi nette que celle autour de 1970, sinon se serait vraiment très grave et les pires surchauffes prévues dans des modèles CMIP6, seraient dépassées !). Tout ça pour dire qu'on risque encore moins d'observer une accélération significative sur 10 ans comme le rapporte par erreur le journaliste plus sérieux habituellement. Modifié 16 décembre 2019 par ChristianP Ortho 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Léopold Posté(e) 18 décembre 2019 Langres (Les Chataîgners) alt 385 M Partager Posté(e) 18 décembre 2019 Bonjour, j'ai remarqué depuis quelques semaines une anomalie au niveau du gulf stream au 40 e parrallèle. A quoi est due cette forte anomalie positive qui suit le courant au large des USA ? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 21 décembre 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 21 décembre 2019 Le 15/12/2019 à 19:32, TreizeVents a dit : Ah oui maintenant que tu le dis, +0.72° en global sur les 10 premiers jours de décembre à la réanalyse avec +0.87° au dernier relevé quotidien, c'est même un gros coup de chalumeau. Pour comparaison, le mois de décembre le plus chaud et de très loin sur cette base, c'est à dire 2015 en plein super Niño, c'est +0.71° .. On est toujours à +0.71° en global (réanalyse NCEP) depuis le début du mois, a égalité avec l'anomalie de décembre 2015. Je trouve ça complètement hallucinant de réussir à accrocher les sommets de 2015 relevés en plein super Niño, alors qu'on est actuellement au neutre 8 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 22 décembre 2019 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 22 décembre 2019 Il y a 17 heures, TreizeVents a dit : On est toujours à +0.71° en global (réanalyse NCEP) depuis le début du mois, a égalité avec l'anomalie de décembre 2015. Je trouve ça complètement hallucinant de réussir à accrocher les sommets de 2015 relevés en plein super Niño, alors qu'on est actuellement au neutre Oui, c'est remarquable. Depuis ce super nino, j'ai l'impression qu'on est passé à autre chose en terme de climat. Deja, il n'a toujours pas été suivi d'un episode de nina marqué comme cela était le cas les decennies precedentes; et depuis ce pic de T° en 2015/2016 on reste sur des valeurs élevées sans réel fléchissement. Alors certes, comme l'avait evoqué Christian P dans des posts precedents on ne sort pas de la tendance long terme. On etait un peu en dessous du signal moyen avant 2015 et depuis on est legerement au dessus donc à priori rien "d'anormal" en terme d'evolution. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 22 décembre 2019 Partager Posté(e) 22 décembre 2019 Le 10/12/2019 à 21:08, ChristianP a dit : Pour le moment l'accélération significative est sur une bien plus longue durée (ce serait fort qu'elle le devienne que sur 10 ans !), mais elle n'est pas encore assez robuste pour la considérer, ChristianP, comme Tamino lisent bien cette accélération, mais il faut, selon eux (et si je ne déforme pas leur propos) ampliler encore quelques données pour voir si elle est assez robuste et la considérer comme telle C'est sûr que depuis l'après Nino 2015, il nous manque cruellement un "retour à la normale" ; c'est bien cela qui est inquiétant. Il y aurait un emballement sérieux, les températures depuis 3 ans ne seraient pas différentes.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 22 décembre 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 22 décembre 2019 Dans les ordres de grandeur, la prévision est que 2020 devrait être assez proche de la valeur de 2016 sous amphétamines El-Niño. 1998 également sous influence super El-Niño avait été battue en 2002, soit quatre ans plus tard, sur une année neutre niveau ENSO, donc la prévision d'un 2020 au niveau de 2016 malgré un ENSO neutre n'est pas aberrante au premier abord. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 22 décembre 2019 Partager Posté(e) 22 décembre 2019 il y a 21 minutes, TreizeVents a dit : Dans les ordres de grandeur, la prévision est que 2020 devrait être assez proche de la valeur de 2016 sous amphétamines El-Niño. 1998 également sous influence super El-Niño avait été battue en 2002, soit quatre ans plus tard, sur une année neutre niveau ENSO, donc la prévision d'un 2020 au niveau de 2016 malgré un ENSO neutre n'est pas aberrante au premier abord. Oui. Alors si on suit ce graphique : 1-On arrive exactement à +1.2°C / à la période pré-industrielle. Le +1°C dont les médias parlent fréquemment est très largement dépassé... 2-La pente par décennie semble avoir quasi doublée / aux décennies 80 et 90 : on semble maintenant sur du +0.3°C par décennie.. En 2030, ça veut dire 1.5°C, et les 2°C , si la courbe continue à se redresser,... guère après 2040... A ce rythme, avec les continents de l'hémisphère Nord qui se réchauffent plus vite (en France on est sur du 0.4/0.5°C par décennie), un décembre 2019 sera un décembre frais dans....seulement 20 ans.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 22 décembre 2019 Brest Partager Posté(e) 22 décembre 2019 Le 16/12/2019 à 17:00, ChristianP a dit : Je ne vois aucune extrapolation, je ne vois pas où il prolonge les données dans le futur, ce sont des obs, de plus il n'y a qu'une série est qui est significativement en accélération depuis 1980, en prime celle non recommandée pour la climato, ERA5 (Si tu appelles extrapolation le fait d'explorer la courbe quadratique plutôt que la linéaire, ce sont les tests statistiques qui commandent de la regarder dans le cas présent plutôt que la linéaire, car c'est significativement meilleur que la linéaire. De plus physiquement on est sensé observer une accélération un jour ou l'autre, donc une courbure en moyenne, et même si c'est plus tôt qu'attendu (autour de 2050), il faut regarder ça de près quand on commence à l'entrevoir dans les obs). Ensuite il traite le bruit habituellement selon son papier admis par les pairs (traitement admis par le GIEC aussi). Donc avec du bruit en moins dans les données, les IC sont plus petits, on pourra détecter une accélération sur le fond plus tôt qu'avec les données habituelles, mais malgré ça, il n'y a qu'une deuxième série qui montre une accélération significative (NOAA), mais que de peu. De plus si on change l'année ou des mois de départ ou de fin, ça ne l'est plus, donc tout ça fait que ce n'est pas une accélération à laquelle on peut se fier, on ne la considère pas (que ce soit Tamino et autres), mais c'est à surveiller, donc qu'est ce que tu veux de plus clair : que bien que nous soyons proche d'une accélération significative avec parfois de la significativité à la marge, elle n'existe pas encore dans les obs ? La concavité est moins dérangeante que la linéaire en moyenne quand c'est significativement meilleur mais surtout lorsque l’accélération sera devenue robuste (là c'est juste pour la détection de l'accélération, donc on n'a pas à prendre en compte cette concavité visible dans les obs, vu que ce n'est pas robuste. De plus même quand c'est robuste, les IC autour d'une année de changement significatif de tendance, sont parfois très larges, donc ça te fera bizarre. La prochaine accélération significative sera probablement peu courbée et ne sera jamais aussi nette que celle autour de 1970, sinon se serait vraiment très grave et les pires surchauffes prévues dans des modèles CMIP6, seraient dépassées !). Tout ça pour dire qu'on risque encore moins d'observer une accélération significative sur 10 ans comme le rapporte par erreur le journaliste plus sérieux habituellement. Il faudrait que Tamino expose ses résultats en article ou conférence car sur le net il n'a pas de reviewer. De mon point de vue, je ne suis pas spécialiste absolu en analyse de séries temporelles mais ai l'habitude des signaux physiques multi-échelles, je pense que son approche est souvent à haut risque et il faudrait en conséquence éviter toute formulation ressemblant à une conclusion forte. De façon plus fondamentale, je ne comprends pas la démarche de Tamino à vouloir étudier un fit non-linéaire. Si on aime CMIP, alors CMIP3 encourage le fit linéaire. Si on n'aime pas CMIP, alors on doit être encouragé par l'humilité donc la méthode par défaut donc le fit linéaire. A quel moment quelque chose justifie un fit non-linéaire ? Une fois que Tamino s'est mis en tête de placer un fit non-linéaire, il pourra toujours en mettre un et se convaincre qu'il touche à un signal de fond réel. Mais j'aimerais qu'il réponde à ma question précédente. Pourquoi aller chercher un fit non-linéaire ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 22 décembre 2019 Partager Posté(e) 22 décembre 2019 Excuse moi Cotissois, (je ne suis pas modo en plus) mais je me demande ce que peut comprendre de ton post le lecteur lambda.... 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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