Blacksun Posté(e) 7 avril Plaisance du Touch (31) Partager Posté(e) 7 avril (modifié) La valeur moyenne du CO2 à Mauna Loa en mars n'a pas encore été publiée sur le site, mais elle est déjà indiquée sur le graphique. La valeur exacte est de 428.15 ppm (calculée à partir des moyennes journalières). La moyenne sur les 3 premiers mois de 2025 s'établit à 427.30 ppm, contre 424.24 en 2024 et 420.25 en 2023. On observe donc pour l'instant un ralentissement de l'augmentation entre 2025 et 2024 par rapport à l'évolution sur l'année précédente. A voir si cela se confirme, au vu de la variabilité auxquelles ces mesures sont soumises, et si, bien sûr, comme indiqué plus haut, nous pouvons continuer à en bénéficier... Modifié 7 avril par Blacksun 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Discolulu Posté(e) 9 mai Dijon, Bellefond Partager Posté(e) 9 mai Monthly Average Mauna Loa CO2 April 2025: 429.64 ppm April 2024: 426.51 ppm Last updated: May 05, 2025 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 10 mai Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 10 mai Il y a 15 heures, Discolulu a dit : Monthly Average Mauna Loa CO2 April 2025: 429.64 ppm April 2024: 426.51 ppm Last updated: May 05, 2025 +3.1 ppm on reste sur un sacré ryhtme! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 10 mai Haut Doubs Partager Posté(e) 10 mai Oui et c'est surtout dû au fait que les puits de carbone commencent à en avoir ras le bol. Pas de quoi être très optimiste 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nico89 Posté(e) 10 mai Merry la vallée 280m d'alt. Partager Posté(e) 10 mai Il y a ce site pour les amateurs de Co2, avec un capteur au nord de la Finlande. https://en.ilmatieteenlaitos.fi/ghg-concentrations#zRITwUYXFT1bNpaxAGkul 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 11 mai Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 11 mai Il y a 15 heures, Nico89 a dit : Il y a ce site pour les amateurs de Co2, avec un capteur au nord de la Finlande. https://en.ilmatieteenlaitos.fi/ghg-concentrations#zRITwUYXFT1bNpaxAGkul Top merci ! Avec une chronologie remontant a fin 1997 si je comprends bien... Il doit même y avoir moyen de recouper avec les données du Mauna Laua, c était le plus ancien mais effectivement pas le seul 👍 merci pour le lien ! 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Blacksun Posté(e) 16 mai Plaisance du Touch (31) Partager Posté(e) 16 mai Une petite bonne nouvelle et note d'espoir : https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250515-chine-les-émissions-de-co2-en-baisse-au-premier-trimestre-malgré-une-forte-demande-d-électricité Bien sûr, même si cette tendance se confirme, cela peut-être compensé par la hausse des émissions du reste du monde, ou par le fait que les puits de carbone s'affaiblissent. Cela ne se verra donc peut-être même pas avant un bon moment au niveau de l'évolution des concentrations de CO2 dans l'atmosphère. Mais le fait que le principal pays émetteur soit peut-être en passe d'atteindre son pic d'émissions constitue une trop rare bonne nouvelle quant aux perspectives d'évolution du RC... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kjetil Posté(e) 16 mai Aigueblanche - Savoie - 500 m Partager Posté(e) 16 mai il y a une heure, Blacksun a dit : Une petite bonne nouvelle et note d'espoir : https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250515-chine-les-émissions-de-co2-en-baisse-au-premier-trimestre-malgré-une-forte-demande-d-électricité Bien sûr, même si cette tendance se confirme, cela peut-être compensé par la hausse des émissions du reste du monde, ou par le fait que les puits de carbone s'affaiblissent. Cela ne se verra donc peut-être même pas avant un bon moment au niveau de l'évolution des concentrations de CO2 dans l'atmosphère. Mais le fait que le principal pays émetteur soit peut-être en passe d'atteindre son pic d'émissions constitue une trop rare bonne nouvelle quant aux perspectives d'évolution du RC... A noter que même si certains perçoivent comme de la propagande, la Chine continue de très massivement investir dans les énergies renouvelables. Alors évidemment, ils ont toujours des centrales à charbon par dizaines et à gaz, mais il vaut mieux se dire que le changement est en cours plutôt que dans l'autre sens Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 16 mai Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 16 mai (modifié) On arrive à la periode du maximum de CO2 sur notre cadrant hémisphérique et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'envolée de ces 2 dernières années, n'a pas l'air de vouloir ralentir rapidement. Le maxi de l'an dernier de situait sur 427 ppm et actuellement on est stabilisé autour de 430.5 ppm soit donc +3.5 ppm en 1 an!!! On semble donc partir sur une 3eme année consécutive avec une progression >+3 ppm, c'est historique. Modifié 16 mai par serge26 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Blacksun Posté(e) 16 mai Plaisance du Touch (31) Partager Posté(e) 16 mai (modifié) il y a une heure, serge26 a dit : On arrive à la periode du maximum de CO2 sur notre cadrant hémisphérique et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'envolée de ces 2 dernières années, n'a pas l'air de vouloir ralentir rapidement. Le maxi de l'an dernier de situait sur 427 ppm et actuellement on est stabilisé autour de 430.5 ppm soit donc +3.5 ppm en 1 an!!! On semble donc partir sur une 3eme année consécutive avec une progression >+3 ppm, c'est historique. Un rythme un peu plus lent sur les quatre premiers mois de 2025 (427.88 de moyenne) par rapport à la même période de 2024 (424.81, soit + 3.07 ppm) qu'entre les 4 premiers mois de 2024 et ceux de 2023 (421.02 soit +3.79 ppm). Mais une progression toujours historique et beaucoup trop rapide c'est sûr. Le mois de mai va être très probablement le premier à connaître une moyenne mensuelle > 430 ppm. Même dans le cas, assez optimiste, d'une légère baisse de l'augmentation des concentrations dans les prochaines années, les 450 ppm seront là rapidement... Modifié 16 mai par Blacksun 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 16 mai Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 16 mai il y a 3 minutes, Blacksun a dit : Un rythme un peu plus lent sur les quatre premiers mois de 2025 (427.88 de moyenne) par rapport à la même période de 2024 (424.81, soit + 3.07 ppm) qu'entre les 4 premiers mois de 2024 et ceux de 2023 (421.02 soit +3.79 ppm). Mais une progression toujours historique et beaucoup trop rapide c'est sûr. Le mois de mai va être très probablement le premier à connaître une moyenne mensuelle > 430 ppm. Même dans le cas, assez optimiste, d'une légère baisse de l'augmentation des concentrations dans les prochaines années, les 450 ppm seront là rapidement... en supposant que les puits de carbone ne continuent pas à s'effondrer! et que la situation internationale ne se tende pas plus, ce qui pourrait rediriger les budgets 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 16 mai Partager Posté(e) 16 mai il y a 1 minute, serge26 a dit : en supposant que les puits de carbone ne continuent pas à s'effondrer Ne galvaudons pas les termes. Que les puits de carbone aient tendance à absorber une proportion moindre des émissions avec la poursuite du RC est une chose, mais on ne peut décidément pas parler d'effondrement. Pour rappel, les valeurs absolues des flux : 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 16 mai Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 16 mai il y a 59 minutes, Higurashi a dit : Ne galvaudons pas les termes. Que les puits de carbone aient tendance à absorber une proportion moindre des émissions avec la poursuite du RC est une chose, mais on ne peut décidément pas parler d'effondrement. Pour rappel, les valeurs absolues des flux : certe le terme est fort j'avoue, stabilisation de l'absorption est plus juste, et pour la suite?? mystere 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
James Posté(e) 18 mai Partager Posté(e) 18 mai (modifié) Nous sommes en effet dans une augmentation continue du CO2 atmosphérique et une température terrestre globale à +1.5°C déjà dépassée, avec le +2°C qui pourrait venir tout aussi rapidement, peu réjouissant pour l'avenir. Ils restent cependant de l'espoir comme dit plus haut avec la Chine qui stabilise ses émissions (même si l'Inde pourrait quant à elle continuer à polluer, à une échelle différente cependant), et le développement du solaire (au détriment pour le moment des forêts/écosystèmes comme ici au Japon). Aussi à noter que niveau technologique, la capture de carbone n'a pas été un succès comme ClimeWorks l'a montré dans ses récentes nouvelles avec des objectifs bien en deçà des projections, et avec en plus des émissions ! Cela pourrait refroidir les investisseurs dans les technologies de capture de carbone autres, et donner du grain à moudre aux climatosceptiques/anti-CCU. Modifié 18 mai par James Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 18 mai Vaucluse Partager Posté(e) 18 mai Enfin peut-etre un début de solution . Les tergiversations de certains ( et notamment du champion à la houpette ) n' y pourront rien . Le retour du pic pétrolier | OilPrice.com 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 22 mai Perpignan Partager Posté(e) 22 mai Le 18/05/2025 à 04:39, James a dit : Aussi à noter que niveau technologique, la capture de carbone n'a pas été un succès comme ClimeWorks l'a montré dans ses récentes nouvelles avec des objectifs bien en deçà des projections, et avec en plus des émissions ! Cela pourrait refroidir les investisseurs dans les technologies de capture de carbone autres, et donner du grain à moudre aux climatosceptiques/anti-CCU. C'est bien là un des problèmes majeurs de l'espèce humaine en ce 1er quart du XXIème siècle : le technosolutionnisme. Comment le cerveau humain peut penser qu'il sera plus efficace que les océans et les forêts pour absorber puis stocker le CO2? Le 16/05/2025 à 19:14, Higurashi a dit : Ne galvaudons pas les termes. Que les puits de carbone aient tendance à absorber une proportion moindre des émissions avec la poursuite du RC est une chose, mais on ne peut décidément pas parler d'effondrement. Pour rappel, les valeurs absolues des flux : On s'étonne de la hausse à un rythme de 3ppm/an de la teneur en CO2 de l'atmosphère. Or il semble bien que la réponse soit dans les 2 graphique au dessus. Il semble bien y avoir une stagnation de la capacité d'absorption des terres depuis 2010 et des océans depuis 2015. S'ils ne peuvent plus absorber, chaque molécule de CO2 émise se retrouve donc dans l'atmosphère... 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 22 mai Partager Posté(e) 22 mai Il y a 4 heures, slo a dit : On s'étonne de la hausse à un rythme de 3ppm/an de la teneur en CO2 de l'atmosphère. Or il semble bien que la réponse soit dans les 2 graphique au dessus. Il semble bien y avoir une stagnation de la capacité d'absorption des terres depuis 2010 et des océans depuis 2015. S'ils ne peuvent plus absorber, chaque molécule de CO2 émise se retrouve donc dans l'atmosphère... On ne peut pas raisonner comme ça. Non seulement il y a une variabilité décennale des puits, mais les flux absolus dépendent également des émissions. Donc si la croissance des émissions ralentit, celle des flux absolus ralentit également. Ce qui compte pour la question posée est la fraction des émissions qui se stocke dans l'atmosphère. Or celle-ci est pour l'heure remarquablement stable, ce qui ne serait pas le cas si les puits ne suivaient plus le rythme. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 22 mai Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 22 mai il y a 11 minutes, Higurashi a dit : On ne peut pas raisonner comme ça. Non seulement il y a une variabilité décennale des puits, mais les flux absolus dépendent également des émissions. Donc si la croissance des émissions ralentit, celle des flux absolus ralentit également. Ce qui compte pour la question posée est la fraction des émissions qui se stocke dans l'atmosphère. Or celle-ci est pour l'heure remarquablement stable, ce qui ne serait pas le cas si les puits ne suivaient plus le rythme. Question (peut etre bete mais j'assume!). Si la fraction qui se stocke dans l'atmosphere est stable, on devrait retrouver la meme stabilité dans la hausse de concentration dans l'atmosphere non? donc on devrait rester à +1 ppm/an comme dans les années 60, qu'est ce qui explique qu'on a une croissance? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 22 mai Partager Posté(e) 22 mai il y a 4 minutes, serge26 a dit : Si la fraction qui se stocke dans l'atmosphere est stable, on devrait retrouver la meme stabilité dans la hausse de concentration dans l'atmosphere non? Non car une fraction constante d'une quantité croissante donne bien une valeur croissante. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 22 mai Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 22 mai il y a 50 minutes, Higurashi a dit : Non car une fraction constante d'une quantité croissante donne bien une valeur croissante. oui ok j'ai mal interprété ton graphe🙃 (c'etait bien une question bete😁) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 22 mai Perpignan Partager Posté(e) 22 mai Il y a 1 heure, Higurashi a dit : On ne peut pas raisonner comme ça. Non seulement il y a une variabilité décennale des puits, mais les flux absolus dépendent également des émissions. Donc si la croissance des émissions ralentit, celle des flux absolus ralentit également. Ce qui compte pour la question posée est la fraction des émissions qui se stocke dans l'atmosphère. Or celle-ci est pour l'heure remarquablement stable, ce qui ne serait pas le cas si les puits ne suivaient plus le rythme. On sait très bien que les émissions globales de CO2 augmentent. On voit les flux vers les océans et les terres se stabiliser à un point haut. On voit les teneurs en CO2 de l'atmosphère augmenter. On a donc un flux (nos émissions) et 2 stocks : les océans et terres d'un côté et l'atmosphère de l'autre côté. On sait aussi que les stocks dans les océans et les terres ne peuvent pas croitre à l'infini (comme un entrepôt fermé, on ne peut pas pousser les murs). Quant à l'atmosphère, c'est open bar. Donc, sachant que les émissions continuent de croitre et qu'un des stock (limitatif) n'augmente plus alors que l'autre (non limitatif) augmente un peu plus vite que les années précédente, on peut imaginer (c'est juste un exercice de pensée) fort logiquement que les stocks limitatifs sont arrivés à saturation. Et que chaque tonne de CO2 se retrouve totalement dans l'atmosphère et non plus pour partie (quelque part entre 75 et 50%). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 22 mai Partager Posté(e) 22 mai N'hésitez pas à consulter le rapport du Global Carbon Project, car je pense que vous mélangez différentes choses. https://www.globalcarbonproject.org/ Actuellement, la fraction des émissions qui se stocke dans l'atmosphère est stable (figure 10.a), la fraction des émissions absorbée par le puits continental est stable (figure 10.b) et celle absorbée par le puits océanique est stable également (figure 10.c). Donc, pour l'heure, les puits suivent le rythme des émissions, comme indiqué dans le présent rapport. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 22 mai Haut Doubs Partager Posté(e) 22 mai Y a qq chose qui cloche là dedans. Qq chose qui m'échappe peut être D'après https://academic.oup.com/nsr/article/11/12/nwae367/7831648?login=false que co signe Philippe Ciais Citation In 2023, the CO2 growth rate was 3.37 ± 0.11 ppm at Mauna Loa, which was 86% above that of the previous year and hit a record high since observations began in 1958, while global fossil fuel CO2 emissions only increased by 0.6% ± 0.5%. This implies an unprecedented weakening of land and ocean sinks, and raises the question of where and why this reduction happened. Here, we show a global net land CO2 sink of 0.44 ± 0.21 GtC yr−1, which is the weakest since 2003. Je me goure ? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 22 mai Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 22 mai il y a une heure, sirius a dit : Y a qq chose qui cloche là dedans. Qq chose qui m'échappe peut être D'après https://academic.oup.com/nsr/article/11/12/nwae367/7831648?login=false que co signe Philippe Ciais Je me goure ? Le raisonnement me semble logique, en effet à part les puits et les émissions, dur de trouver autre chose qui affecte la concentration en CO2 sorti de ces éléments-là de bilan Une autre étude - dont je trouve l'approche très intéressante car basée sur la variation intra-annuelle liée à la biosphère pour évaluer l'état des puits de carbonne biologiques, et donc sur les relevés purs et non des estimations d émissions/absorption sujettes a des marges d erreur - semble pointer aussi un problème côté puits de carbonne : https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/wea.7668 Première publication pour le moment, ça ne parle pas de la dissolution chimique par les océans qui est un autre point L abstract est, je trouve, simple mais particulièrement frappant : "Le taux de séquestration naturelle du CO₂ de l'atmosphère par la biosphère terrestre a atteint un pic en 2008." Et en chiffres résumés : "Les concentrations atmosphériques augmenteront plus rapidement qu'auparavant, proportionnellement aux émissions annuelles de CO₂ , car la séquestration naturelle diminue actuellement de 0,25 % par an. L'augmentation atmosphérique actuelle de +2,5 ppm de CO₂ par an aurait été de +1,9 ppm de CO₂ si la biosphère avait maintenu son taux de croissance des années 1960. Cet effet accélérera le changement climatique et souligne le lien étroit entre les urgences climatiques et naturelles. " Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 22 mai Partager Posté(e) 22 mai (modifié) il y a une heure, sirius a dit : Y a qq chose qui cloche là dedans. Qq chose qui m'échappe peut être D'après https://academic.oup.com/nsr/article/11/12/nwae367/7831648?login=false que co signe Philippe Ciais Je me goure ? Il n'y a pas nécessairement de contradiction vu que la temporalité n'est pas la même. On sait que le puits continental est extrêmement variable d'une année à l'autre, avec notamment une baisse lors des années El Niño. Attention aussi à la formulation de l'abstract. En lisant la première phrase on pourrait croire que les puits continentaux et océaniques ont connu une mauvaise année, alors que l'étude montre l'inverse pour l'océan. Modifié 22 mai par Higurashi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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