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Suivi de la composition gazeuse de l'atmosphère


_sb

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Posté(e)
Pont Sainte Maxence (Oise-60); 40m
Il y a 8 heures, SpinH a dit :

Je crois que l'avant dernier point correspond à septembre 2022, le dernier à octobre.

Les autres septembre semblent être toujours au dessus du pic précédent (en tout cas sur ce graphique), mais pas celui de 2022.

 

(c'est en tout cas comme ça que j'interprète la remarque de Serge L.)

En fait non, c'est bien le dernier point qui est septembre 2022. Du coup l'interprétation que je faisais marche pour août mais pas septembre, et encore, uniquement pour 2020 et 2021. Du coup je ne sais pas trop ce que Serge a voulu dire.

Peut-être voulait-il dire que l'augmentation de la concentration entre août et septembre 2022 est moins importante qu'entre les aoûts et septembres des années précédentes ? 

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si l'on fait l'effort de se mettre 5 minutes à la place des "décideurs", on comprend vite qu'ils sont dans une quasi impossibilité de changer quoi que ce soit en matière  d'émission de CO2.

Tiens justement , certes l'article est payant mais le résumé suffit à lui-même, où on voit encore une fois que les belles paroles c'est une chose pour bien endormir les populations, les actes bien aut

Paraît qu'on pourra bientôt s'acheter des "coolling crédits", pour la libération d'un gramme de mélange soufré dans la stratosphère. Ce n'est pas une blague en plus! https://www.numerama.com

Images postées

Je comprends aussi que les 30 dernières augmentation en comparaison relative N-1 était des records et que septembre 2022, bien qu'en augmentation,  marque le pas...

 

ch4_gr_gl.png

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En 2022, la concentration annuelle moyenne mondiale de CO2 et CH4 était plus élevée qu’en 2021 et continue sa progression. 

Le CO2 moyen était de 416.7 ppm et 1894 ppb pour le CH4. Ces valeurs sont les plus élevées enregistrées mais la hausse pour le CO2 est comparable aux années précédentes alors que la hausse du CH4 est bien supérieure aux 10 dernières années mais pas aussi élevée que les niveaux records de 2020 et 2021.


En 2022, les concentrations de CO2 ont augmenté de 2.1 ppm, tandis que le CH4 12 ppb. 

 

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  • 4 weeks later...

CO2 pour le mois de janvier 23 : 419.47 ppm contre 418.19 ppm en janvier 22.


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Le CH4 poursuit sa légère baisse pour le 2ème mois consécutif mais reste à un niveau élevé record avec une valeur de 1920.34 ppb pour octobre 22 contre 1908.12 ppb en octobre 21.

 

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NOAA- P.Jacobson.

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Merci @Serge L, pour la mise à jour mensuelle du suivi du CO2. 

je complète avec l'évolution au global pour Novembre 2022, l'hémisphère sud ayant une concentration plus faible , 

Novembre 2022 = 417,80ppm

Novembre 2021 = 415,59ppm

co2_trend_gl.png.82c46e4909830fcd42ae3d31189657c6.png

 

J'ai à ce titre, retrouvé le visuel de la reconstitution de l'évolution de la concentration en CO2 entre hémisphère nord et hémisphère sud. 

 

Autre question, sur la sensibilité climatique : j'entends souvent dire que les 2° de réchauffement c'est pour un doublement de la concentration en GES par rapport à l'ère industrielle. 

 

- Est-ce un doublement par rapport au niveau préindustriel du CO2 (270ppm) ou tout GES compris ? je pose la question car sur le site il y a le calcul AGGI Annual Greenhouse Gaz Index, et là, il calcule un Taux CO2eq = 508ppm. 

 

 

Bref, je suis pas sur de moi sur ce coup là....

 

 

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Posté(e)
Sainte-Maure-de-Touraine (37)
Il y a 2 heures, Discolulu a dit :

Autre question, sur la sensibilité climatique : j'entends souvent dire que les 2° de réchauffement c'est pour un doublement de la concentration en GES par rapport à l'ère industrielle. 

 

- Est-ce un doublement par rapport au niveau préindustriel du CO2 (270ppm) ou tout GES compris ? je pose la question car sur le site il y a le calcul AGGI Annual Greenhouse Gaz Index, et là, il calcule un Taux CO2eq = 508ppm. 

 

Rare est ma participation sur ce sujet mais j'étudie régulière la physique et la chimie de notre atmosphère. 

 

de nombreux constituants n'ont pas d'effet climatique direct majeur et ne sont donc pas inclus dans les régulations visées par le protocole de Kyoto. Cependant, les perturbations radiatives sont également à prendre en compte et devient être considérées dans ces réglementations, sous peine de voir leur contribution relative par rapport au CO2 augmenter dans le futur.  

 

Il existe plusieurs modules qui sont :

Les modèles de circulation générale de l'atmosphère (MCGO)

Les modèles de chimie-transport (CTM)

Les modèles globaux de la circulation des océans (MCGO)

Et les modèles de banquise et ceux représentants les effets de la végétation et des sols. 

 

Idéalement, il s'agit de couplet l'ensemble de ces modules pour constituer un modèle global apte à simuler le système climatique et l'ensemble des interactions entre ces différents "compartiments". Ce couplage global nécessite d'abord que les différents modules soient évalués et notamment par comparaison avec le climat observé. Une fois cette première phase réalisée, il faut définir les scénarios d'émissions de gaz sources et d'aérosols, simuler l'évolution correspondante de la composition atmosphérique et calculer les forçages radiatifs associés. Le choix de ces scénarios dépendent des hypothèses de croissance démographique et de développements économiques, sociaux et technologiques que l'on retient et constitue une incertitude majeure sur l'évolution simulée. On utilsie alors, pour la prochaine centaines d'années par exemple, une fourchette possible d'évolution se traduisant par une enveloppe du forçage radiatif total. Les modèles globaux couplés du climat (actuellement une dizaine) sont alors intégrés sur base de ces scénarios. L'étude des scénarios climatiques nécessite des intégrations numériques sur plusieurs dizaines d'années. 

 

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Le CO2 constitue à lui seul 52% de l'effet de serre, mais l'autre moitié de ce forçage fait intervenir la chimie atmosphérique. Les aérosols ont également un rôle majeur à jouer dans ces perturbations, bien que leur temps de vie dans l'atmosphère soient beaucoup plsu court que celui des GES comme le CO2, CH4 ou encore N2O, les forçages négatifs (ou positifs dans le cas des aérosols absorbants)  dont ils sont responsables sont considérables. 

 

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Synthèse de durée de vie de plusieurs composés chimiques dans l'atmospère

 

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Il y a 6 heures, Discolulu a dit :

Autre question, sur la sensibilité climatique : j'entends souvent dire que les 2° de réchauffement c'est pour un doublement de la concentration en GES par rapport à l'ère industrielle. 

 

- Est-ce un doublement par rapport au niveau préindustriel du CO2 (270ppm) ou tout GES compris ? je pose la question car sur le site il y a le calcul AGGI Annual Greenhouse Gaz Index, et là, il calcule un Taux CO2eq = 508ppm. 

 

 

 

Déjà, ce n'est pas 2°C mais 3°C, voire 3.2°C (moyenne des modèles CMIP5) en cas de doublement de la teneur en CO2, càd en présence d'un forçage de 3.7W/m2.

Actuellement le forçage est de l'ordre de 2.40W/m2 par rapport au préindustriel, y compris les aérosols.

La température d'équilibre avec un tel forçage serait voisine de 2°C.

Il faut faire le distinguo entre température transitoire et température d'équilibre.

La différence entre les deux provient de l'inertie thermique des océans.

Actuellement on n'est pas à l'équilibre ce qui explique, en (grande?) partie, qu'on ne soit pas à 2°C mais plutôt vers 1.1°C.

Modifié par meteor
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Citation

Autre question, sur la sensibilité climatique : j'entends souvent dire que les 2° de réchauffement c'est pour un doublement de la concentration en GES par rapport à l'ère industrielle. 

 

- Est-ce un doublement par rapport au niveau préindustriel du CO2 (270ppm) ou tout GES compris ? je pose la question car sur le site il y a le calcul AGGI Annual Greenhouse Gaz Index, et là, il calcule un Taux CO2eq = 508ppm. 

 

En toute rigueur, on devrait définir la sensibilité climatique par rapport au forçage radiatif donc en °C/(W/m2)

Depuis que Arrhenius  s'est amusé à doubler la quantité de CO2 dans l'atmosphère en pensant que ça arriverait sans doute mais dans un petit millénaire , on a gardé l'habitude de l'exprimer pour un doublement de la quantité de CO2 (typiquement de 280 à 560 ppm)

Une sensibilité climatique de 3°C , c'est 0,8°C/(W/m2) et, exprimé ainsi, on ne se pose plus la question de savoir si c'est le CO2 seul ou le CO2 + les autres GES et aérosols, c'est le forçage radiatif total qui compte

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  • 1 month later...

CO2 en février 2023 de 420.41 ppm, celui-ci était de 419.28 ppm en février 2022.


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Concernant le CH4, la légère baisse continue pour le 3e mois consécutif mais la valeur au final reste record.

En novembre 2022, 1923.57 ppb, novembre 2021 c’était 1909.73 ppb.

 

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NOAA-P.Jacobson.

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  • 3 weeks later...
Posté(e)
Plaisance du Touch (31)
Le 28/03/2023 à 08:54, Discolulu a dit :

https://www.nature.com/articles/s41558-023-01629-0

 

Les zones humides participent plus à l'augmentation récente du CH4 que les sources anthropiques ...

Boucle de rétroaction. 

 

On tient là un point essentiel.

On voit bien sûr énormément de graphes issus des travaux du GIEC, depuis des années, particulièrement en ce moment suite à la sortie du rapport de synthèse, avec les différents scenarii RCP en émissions, forçages induits et augmentation de températures...

Par contre, il s'agit toujours d'émissions de GES d'origine anthropique, si je ne me trompe pas, peut-être par manque d'étude précises encore sans doute ?

Il ne faudrait pas qu'un scenario RCP 6.0, qui semble être la trajectoire minimale que suit l'humanité aujourd'hui, se transforme en l'horrible RCP 8.5, à cause de ces fameuses boucles de rétroaction sur le CO2 (incendies) ou sur le méthane (zones humides, permafrost), que nous avons enclenchées et contre lesquelles nous ne pourrons pas faire grand chose...

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Il y a longtemps que les rétroactions sont étudiées et exposées, notamment dans les différents rapports du GIEC, comme le dernier AR6 (chapitres 5 et 7 de scientific basis).

Bon après on peut toujours imaginer les trucs les plus horribles, genre clathrates de méthane.

Pour l'instant j'ai en mémoire que les rétroactions gazeuses augmenteraient le réchauffement de 15% environ, maximum, dans le cas du RCP8.5, en 2100.

Mais ça a peut-être changé depuis.

 

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Posté(e)
Plaisance du Touch (31)
il y a 26 minutes, meteor a dit :

Il y a longtemps que les rétroactions sont étudiées et exposées, notamment dans les différents rapports du GIEC, comme le dernier AR6 (chapitres 5 et 7 de scientific basis).

Bon après on peut toujours imaginer les trucs les plus horribles, genre clathrates de méthane.

Pour l'instant j'ai en mémoire que les rétroactions gazeuses augmenteraient le réchauffement de 15% environ, maximum, dans le cas du RCP8.5, en 2100.

Mais ça a peut-être changé depuis.

 

Oui, j'ai trouvé, le GIEC a estimé en 2009 le stock de carbone organique contenu dans le permafrost global à 1400 - 1600 gigatonnes, soit 4 fois les émissions totales depuis le début de l'ère industrielle... Imaginez que ne serait-ce que 10% soit libéré....

Pour les clathrates, ce serait sans doute encore bien pire, un scenario apocalyptique ...

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 46 minutes, Blacksun a dit :

Oui, j'ai trouvé, le GIEC a estimé en 2009 le stock de carbone organique contenu dans le permafrost global à 1400 - 1600 gigatonnes, soit 4 fois les émissions totales depuis le début de l'ère industrielle... Imaginez que ne serait-ce que 10% soit libéré....

Pour les clathrates, ce serait sans doute encore bien pire, un scenario apocalyptique ...

Les dernière estimations du giec ont revu l impact de fonte du pergelisol à la baisse si je ne me trompe, il est aussi profond donc il est extrêmement peu probable qu il fondé dans sa totalité avant une période très très longue... Multigenerationelle et multi séculaire largement 

Les clathrates c est bien pire et cette quantification la n est pas prise en compte dans les modèles car c est une grande inconnue, tant en terme de volumes se libérant possiblement qu en terme d échéance, la recherche en est à ses balbutiements la dessus

Mais permafrost oui c est quand même une source additionnelle non négligeable bien évidement 

 

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Posté(e)
Sainte-Maure-de-Touraine (37)
Le 29/03/2023 à 19:43, LuckyFrenchy117 a dit :

 

Malheureusement je mettrais bien une pièce dessus perso... 🙄

Ce serait bien de voir plus de travaux concernant les rétroactions naturelles.

Genre un inventaire de toutes les rétroactions positives et négatives et une estimation, aussi grossière soit elle, de leur impact respectif.

 

Les effets indirects et les  rétroactions de la chimie sur le climat peuvent être positifs s'ils correspondent à une augmentation du forçage radiatif, ou négatif s'ils engendrent un forçage négatif. Les effets indirects sont difficiles à quantifier à l'échelle globale et les incertitudes sur ces processus sont largement supérieures à celles liées aux forçages radiatfis directs. Les composés comme le CO ou encore le NOx (Oxyde d'Azote), le forçage radiatif indirect associé à la production photochimique d'Ozone troposphérique fait apparaître de fortes hétérogénéités spatiale et temporelle qu'il convient de prendre en compte pour étudier la réponse du système climatique. 

 

La quantification des perturbations radiatives indirects recquiert l'utilisation de modèles 3D de la chimie atmosphérique et du transport des polluants permettant de simuler l'évolution de la composition chimique de l'atmosphère à l'échelle globale. Ces modèles pourraient être utilisés de la même manière que ceux que nous utilisons pour prévoir le temps qu'il va faire, à la différence près qu'il est nécessaire de permettre une rétroaction de l'évoultion des distributions de constituants chimiques gazeux et particulaires sur le modèle, au travers du rayonnement solaire. Toute variation du flux solaire UV atteignant la troposphère provoque une modification de la production de OH (radical hydroxyde), la diminution d'Ozone observée dans la stratosphère entraîne une augmentation des flux UV. Plusieurs études ont calculé qu'une diminution de 1% de la colonne d'ozone pouvant entraîner une augmentation de OH d'environ 0.8%.

 

La prise en compte de la rétroaction de la chimie sur la dynamique retarde la disparition du trou d'ozone, ce qui est en meilleur accord avec les observations : les conditions météo et le taux total de chlore stratosphérique correspondent à ceux du milieu des années 1990. Le déficit d'ozone au sein du VP permet le maintien des basses températures et contribue à retarder sa déstabilisation avec le retour du rayonnement solaire au printemps antarctique. 

 

Si certains ont des liens pour approfondir la question ça m'intéresse également !

 

Le 28/03/2023 à 08:54, Discolulu a dit :

Les zones humides participent plus à l'augmentation récente du CH4 que les sources anthropiques ...

 

Dans la mesure ou 15 à 20% de OH sont détruit par le CH4, toute augmentation de celui-ci dans l'atmosphère entraîne une diminution de OH et donc un allongement de vie du Méthane. Dés lors, la perturbation imposée par une augmentation des émissions de CH4 semblera perdurer plus longtemps dans l'atmosphère à cause de cette rétroaction. Par ailleurs, comme le CH4 est un précurseur de l'ozone, toute augmentation de CH4 sera également accompagnée d'un accroissement de l'ozone, l'oxydation de méthane est responsable d'une production photochimique de vapeur d'eau. Cette production de vapeur d'eau engendre un forçage radiatif positif. Le forçage radiatif total (direct + indirect) associé à une augmetation de méthane est 1.7 fois supérieur au seul effet direct de ce gaz. 

 

Il faut distinguer la production de méthane et son émission dans l'atmosphère, qui est régulée par les conditions de diffusion vers la surface. La traversée d'une zone contenant de l'oxygène se traduit généralement par une forte réoxydation du méthane en dioxyde de carbonne, ce qui réduit parfois de façon importante l'émission de méthane dans l'atmosphère. 

 

Le sol des forêts inondées tropicales est une source principale naturelle de production de méthane biogénique, tout comme les sources anthropiques comme les ruminants domestiques, les rizières, les décharges d'ordures, lacs et barrages...). Les sols secs aérés et riches en matières organique sont des puits de méthane en raison de bactéries qui absorbent le méthane atmosphérique. 

 

ch05_07.thumb.jpg.2b8a932047d68a323a4273bf3998a7a5.jpg 

Représentation schématique des processus d'émission , de diffusion, de transport et de réoxydation du méthane dans un écosystème. 

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Monthly Average Mauna Loa CO2

March 2023:     421.00 ppm
March 2022:     418.81 ppm
Last updated: Apr 05, 2023

Avec un mois de Mars enregistré à 421ppm... 2023 expédie le record mensuel de 2022 en mai et juin ex-aequo à 420,99ppm...

 

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Nouveau record pour la période pour le CH4 avec 1924.99 ppb pour décembre 22.

En décembre 21 cette valeur était de 1908.84 ppb.

 

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IMG_3506.jpeg.eea004be682252e2d084dfd4a4226053.jpeg

Graphique P.Jacobson / NOAA.

 

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  • 2 weeks later...

C'est peut-être plus intéressant de suivre la valeur globale, en rappelant que les observations à Mauna Loa sont perturbé par l'éruption actuelle.

 

grosse valeur quotidienne enregistrée mais après il y a une donnée non valide.... j'hésite donc

 

Recent Daily Average Mauna Loa CO2

April 16:   Unavailable
April 15:   424.30 ppm
April 14:   423.00 ppm
April 13:   422.62 ppm
April 12:   423.23 ppm
Last Updated: April 17, 2023
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
il y a 59 minutes, Discolulu a dit :

C'est peut-être plus intéressant de suivre la valeur globale, en rappelant que les observations à Mauna Loa sont perturbé par l'éruption actuelle.

 

grosse valeur quotidienne enregistrée mais après il y a une donnée non valide.... j'hésite donc

 

Recent Daily Average Mauna Loa CO2

April 16:   Unavailable
April 15:   424.30 ppm
April 14:   423.00 ppm
April 13:   422.62 ppm
April 12:   423.23 ppm
Last Updated: April 17, 2023

Ca va faire un petit moment maintenant que l'éruption est terminée.

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il y a 12 minutes, serge26 a dit :

Ca va faire un petit moment maintenant que l'éruption est terminée.

ok, pas fait attention, mais le relevé est toujours déplacé à Maunakea

 

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  • 2 weeks later...

Semaine d'avril stratosphérique !!

424,38ppm

 

 

Et record journalier  à 425,01ppm...

 

Recent Daily Average Mauna Loa CO2

April 28:   425.01 ppm
April 27:   424.58 ppm
April 26:   424.34 ppm
April 25:   424.78 ppm
April 24:   423.96 ppm
Last Updated: April 29, 2023

 

Weekly average CO2 at Mauna Loa

Week beginning on April 23, 2023:   424.38 ppm
Weekly value from 1 year ago:   420.19 ppm
Weekly value from 10 years ago:   399.32 ppm
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  • 2 weeks later...

Peut-être le pic annuel, il faudra suivre le mois de mai et si les semaines à plus de 424ppm s'enchaînent...

 

Monthly Average Mauna Loa CO2

April 2023:     423.28 ppm
April 2022:     420.23 ppm
Last updated: May 09, 2023
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Après le nouveau record absolu du CO2 en avril 23, la valeur moyenne annualisée du CH4 est à son taux le plus bas depuis plus d’ 1 an avec 159.8 ppb. 

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En janvier 23, c’est 1921.74 ppb contre 1907.44 pb en janvier 22 ce qui constitue tout de même une valeur plus élevée que l’année passée à la même période. 

 

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P.Jacobson - NOAA.

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  • 3 weeks later...

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