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Evolution des glaciers dans le monde


Sam82

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Ce sujet est destiné à recueillir les discussions relatives à l'évolution des glaciers dans le monde. Merci d'éviter les messages ne rentrant pas dans le cadre de ce thème.

Bons échanges à tous.

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Assez impressionnant sous ce point de vue accéléré.    

Changement cumulé de la masse des glaciers dans le monde (en tonnes par m²) - données préliminaires maintenant disponibles jusqu'en 2018 (https://wgms.ch/faqs/ ).     https://twitt

Évolution de la limite basse du glacier Viedma à la frontière Argentine/Chili entre 2013 et 2019.     

Images postées

A ma connaissance, le site le plus complet sur ce sujet est le World Glacier Monitoring Service, http://www.geo.unizh.ch/wgms/index.html . Les données sont très complètes, ce qui malheureusement entraine des mises à jour pas vraiment en temps réel.

Le labo GLIMS fournit une base de glaciers, moins importante, mais plus fréquemment mise à jour : voir http://glims.colorado.edu/glacierdata/, et http://glims.colorado.edu/glacierdata/asterintro.php pour la visu sous Google Earth.

Le NSIDC fournit également une excellente page de mappage de glaciers sur Google Earth (chiffres et photos). Voir les liens "Glaciers" et "Glims-Aster".

Ah, en français... je ne sais pas s'il y a des sites pointus ? A part la page http://www.ecologie.gouv.fr/Projet-Interreg-ClimChAlp.html sur le site de l'ONERC (Observatoire National sur les effets du réchauffement climatique).

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Bonsoir Sur le N° 63 de nov 2008 de la revue : la météorologie , il y a un article sur les glaciers , titre : Recul des glaciers de montagne: que nous apprennent les satellites ?

Une étude sur les glaciers de montagne et des petites calottes glaciaires . L'antartique et le Groenlande sont étudiers séparément .

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Je connais ce site là:

http://glaciology.ethz.ch/messnetz/glacierlist.html

Pour les glaciers suisses (ce qui fait tout de même un bon nombre des glaciers de l'europe occidentale)

Beaucoup sont en recule mais, la quantité de précipitation , le début des années 2000 a été très négatif dans ce domaine quel impacte cela peut-il avoir sur les glaciers ?
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Je connais ce site là:

http://glaciology.ethz.ch/messnetz/glacierlist.html

Pour les glaciers suisses (ce qui fait tout de même un bon nombre des glaciers de l'europe occidentale)

Sympa ce site, je ne le connaissais pas, merci default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Comme l'a dit Greradlh, la plupart sont en décrue, et ceux qui sont stables, voire en crue sur la dernière année, accusent tout de même un net recul sur les dernières années, et en général depuis le milieu des années 80.

Maintenant, si on prend un peu le temps de regarder les évolution sur une grande partie des glaciers recensés sur le site, on s'aperçoit que chaque glacier réagit de manière différente à chaque période. On remarque une grande fluctuation des évolutions pour des périodes identiques - je pense en particulier à la période des années 70 - à priori en fonction de sa superficie, et surtout de son exposition.

A ce titre, à part conclure que les glaciers Suisses sont en recul sensible depuis un peu plus d'une vingtaine d'années, on ne peut tirer de grandes généralités.

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Beaucoup sont en recule mais, la quantité de précipitation , le début des années 2000 a été très négatif dans ce domaine quel impacte cela peut-il avoir sur les glaciers ?

Les glaciers sont alimentés par les précipitations. Si tu vas sur Google Earth et que tu regardes par exemple la mer de glace, tu verras des zébrures. Il s'agit d'une alternance entre neige sale de l'été (grise à cause des pierres et poussières) et neige propre de l'hiver (bien blanche). Tu peux ainsi repérer les hivers bien neigeux en vue aérienne.

C'est une bonne remarque que tu fais, car ce n'est pas seulement la température qui peut faire reculer un glacier, mais aussi la diminution de son alimentation.

Si il fait -20° tout l'hiver mais qu'il ne neige pas, le glacier recule... Si il fait -1° et qu'il neige tout l'hiver, le glacier avance.

Tout le problème est de savoir lequel de ces deux paramètres joue le plus. C'est vraiment pas évident, ça nécessite une étude climato détaillée, pour chaque glacier, et il semble difficile d'en tirer quelque chose de global.

En tout cas, manque de précipitation comme élévation de la température sont des changements climatiques, reste à savoir si ce sont des conditions exceptionnelles ou anormales, au cas par cas...

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J'en profite de voir cette conversation sur l'humidite pour apporter ma contribution:

J'avais deja remarque par le passe que le PAG si il etait marque par des hivers froids, etait surtout marque par une grande humidite. J'ai eu a noel un livre appelle "le climat et ses exces". On y trouve un tableau recapitulatif des tnn et txx annuelles a Paris depuis 1701.

Certains chiffres sont eloquents:

TNN de 1701: -1.8

TNN de 1707: -3.4

TNN de 1708: -3.4.

TNN de 1719: -3.1

TNN de 1720: 0.0

TNN de 1724: 0.0

TNN de 1727: -2.8

TNN de 1733: -3.4

TNN de 1735: -3.1.

En bref, ces tnn sont extremememnt hautes, et 1720 et 1724 detiennent d'ailleurs le record a Paris, plus bas qu'en 1975 ou 2000 etc...

En revanche on remarque aussi quelques txx annuelles extremement basses:

TXX de 1701: 23.7

TXX de 1702: 28.1

TXX de 1703: 24

TXX de 1708: 26.2

TXX de 1709: 21.2

TXX de 1711: 28.7

TXX de 1716: 22.8

TXX de 1721: 28.7

TXX de 1722: 28.7

TXX de 1740: 28.2

En gros des txx extremememnt basses; a titre d'exemple, en 1977, un des etes les plus maussades du 20e siecle, la txx fut de 29 degres.

Or, les causes pour voir des tnn aussi elevees et des txx aussi basses paraissent assez claires: exit l'effet urbain, c'est bien l'influence hyper oceanique de cette periode qui a limiter de maniere dramatique les amplitudes entre l'hiver et l'ete.

Plus que le froid, c'est donc l'humidite qui aura marque cette premiere partie du 18e siecle. D'ailleurs en ete, pour le citoyen lambda froid colle avec humidite [impression de froid], meme si en realite ca n'est pas toujours le cas. Ceci pourrait expliquer les recits a l'epoque "d'annees sans ete", et la croissance fulgurante des glaciers qui ne fondaient pas en ete et qui avancaient bien en hiver grace a la neige.

PS: on trouve aussi une telle periode froide au debut du 19e siecle, avec pas mal de maxis annuels inferieurs a 30 degres.

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C'est pas illogique en effet que ce type de temps explique une grosse croissance des des glaciers. Mais est- ce que cette croissance "fulgurante" passée pourrait expliquer le recul actuel par une sorte de retour à la normale. Un rééquilibrage?

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Dans un premier temps oui, mais il faudra voire jusqu'ou fondent les glaciers... Si ils fondent jusqu'a leur niveau de l'optimum medieval, alors oui on pourra qualifier ca d'un reequilibrage, mais si au contraire leur baisse ne s'arrete pas et qu'ils finissent par presque disparaitre...

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Dans un premier temps oui, mais il faudra voire jusqu'ou fondent les glaciers... Si ils fondent jusqu'a leur niveau de l'optimum medieval, alors oui on pourra qualifier ca d'un reequilibrage, mais si au contraire leur baisse ne s'arrete pas et qu'ils finissent par presque disparaitre...

L'optimum médiéval serait considéré comme "l'étiage" maxi des glaciers?
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Les glaciers sont alimentés par les précipitations. Si tu vas sur Google Earth et que tu regardes par exemple la mer de glace, tu verras des zébrures. Il s'agit d'une alternance entre neige sale de l'été (grise à cause des pierres et poussières) et neige propre de l'hiver (bien blanche). Tu peux ainsi repérer les hivers bien neigeux en vue aérienne.

C'est une bonne remarque que tu fais, car ce n'est pas seulement la température qui peut faire reculer un glacier, mais aussi la diminution de son alimentation.

Si il fait -20° tout l'hiver mais qu'il ne neige pas, le glacier recule... Si il fait -1° et qu'il neige tout l'hiver, le glacier avance.

Tout le problème est de savoir lequel de ces deux paramètres joue le plus. C'est vraiment pas évident, ça nécessite une étude climato détaillée, pour chaque glacier, et il semble difficile d'en tirer quelque chose de global.

En tout cas, manque de précipitation comme élévation de la température sont des changements climatiques, reste à savoir si ce sont des conditions exceptionnelles ou anormales, au cas par cas...

En fait les observations du XXème siècle et la modélisation du XXIème siècle montrent que la tendance de température est beaucoup plus claire que la tendance de précipitations. Les variations de précipitations peuvent expliquer les variations d'une année à autre de la surface d'un glacier, mais à long terme la principale cause du recul des glaciers est la remontée de leur ligne d'équilibre. L'augmentation des températures fait remonter la limite pluie-neige moyenne dont dépend fortement l'altitude de la ligne d'équilibre du glacier, et donc sa surface.
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Sur le N°67 de novembre 2008 de la Météorologie . L'article sur le recul des glaciers de montagne l'auteur explique qu'il y a un fort recul des glaciers en longueur et en épaisseur à altitude moyenne ,mais pas en haut altitude : 3000m . Etude faite sur les glaciers du mont blanc de 1979 à 2003 , soit : glacier du Tour , d'Argentière , mer de Glace , des Bossons , de Talèfre .

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  • 3 weeks later...

Je pense que cette année ça doit être légèrement mieux par endroits , les températures en ce début d'hiver on été anormalement basses ou ?

Christophe .

Et sûrement, mais il faut regarder la tendance sur plusieurs décennies... Je n'ai que 24 ans et j'ai vu le glacier des bossons a chamonix reculer depuis mon enfance... Difficile de croire qu'un bon hiver, qui n'est pas fini d'ailleurs, suffise à inverser durablement la tendance.

D'ailleurs, combien faudrait il de bons hivers?

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Et sûrement, mais il faut regarder la tendance sur plusieurs décennies... Je n'ai que 24 ans et j'ai vu le glacier des bossons a chamonix reculer depuis mon enfance... Difficile de croire qu'un bon hiver, qui n'est pas fini d'ailleurs, suffise à inverser durablement la tendance.

D'ailleurs, combien faudrait il de bons hivers?

Bonjour,

Pour inverser la tendance au recul, il faut surtout des hivers humides pour apporter le maximum de neige dans les zones d'alimentation du glacier et des été frais.

Avoir des hivers froids ne change pas grand chose puisque de toute façon les glaciers fondent très peu en hiver. De plus les hivers froids sont souvent secs.

Ol_bugs

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Bonjour,

Pour inverser la tendance au recul, il faut surtout des hivers humides pour apporter le maximum de neige dans les zones d'alimentation du glacier et des été frais.

Avoir des hivers froids ne change pas grand chose puisque de toute façon les glaciers fondent très peu en hiver. De plus les hivers froids sont souvent secs.

Ol_bugs

ok merci, et en même temps c'est logique.

Est ce qu'on connait ce qui pourrait être considéré comme une valeur normale pour un glacier? Est ce que c'est définissable, vu que les variations climatiques de périodes diverses ont profondément fait évoluer l'englacement.

Finalement, on n'est jamais que dans du relatif si on ne connait pas le niveau "normal".

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ok merci, et en même temps c'est logique.

Est ce qu'on connait ce qui pourrait être considéré comme une valeur normale pour un glacier?

Pour répondre à ta question, il faut déjà définir ce que signifie une valeur normale pour un glacier.

Pour moi, une valeur normale n'a pas de signification. Un glacier s'adapte au conditions climatiques, lorsque ces conditions sont stables, un équilibre est atteint; la surface et l'épaisseur du glacier varient peu tant que les conditions climatiques restent stables.

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Le CNRS, décidément, se "lâche" sur les publications cette semaine.

Le glacier de la Cordillière Royale en Bolivie a fortement diminué depuis 1975.

La publication conclue sur les conséquences hydrologiques de cette fonte du glacier.

http://www.insu.cnrs.fr/a2891,bolivie-evol...ources-eau.html

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Le CNRS, décidément, se "lâche" sur les publications cette semaine.

Le glacier de la Cordillière Royale en Bolivie a fortement diminué depuis 1975.

La publication conclue sur les conséquences hydrologiques de cette fonte du glacier.

http://www.insu.cnrs.fr/a2891,bolivie-evol...ources-eau.html

Il s'agit d'une publication dans le cadre d'une thèse du LGGE à Grenoble. L'intérêt de cette étude est notamment la mise en place d'une méthodologie inédite en Amérique du Sud pour l'estimation des bilans de masse (photogramétrie aérienne), qui a été confrontée à des méthodes plus classiques comme les mesures d'ablation/accumulation, sur les glaciers surveillés. L'avantage de cette nouvelle méthode est qu'elle peut être appliquée sur des surfaces nettement plus grandes. Du coup il est devient possible d'estimer l'impact sur la ressource en eau dans la région de la Paz, ce qui n'est pas possible avec uniquement des mesures locales.
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La fonte des pôles s'accélère

(Québec) L'année 2008 a beau avoir été la plus froide depuis 2000, soulignait la NASA lundi, les impacts des changements climatiques sont plus préoccupants que jamais, selon une compilation de recherches menées par plus de 1000 scientifiques à l'occasion de l'Année polaire internationale (API).

Les données de la NASA sont concordantes avec celles de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) : ce léger refroidissement a été causé par une forte présence du phénomène La Niña dans le Pacifique.

Les sceptiques du réchauffement planétaire ont sauté sur cette baisse mondiale ces derniers mois, sans toutefois noter que 2008 fait partie de la liste des 10 années les plus chaudes depuis 150 ans. Cette tendance au réchauffement fait fondre les glaces des pôles et accélère les changements, selon plus de 160 recherches multidisciplinaires menées à l'occasion de l'API.

«Il apparaît désormais clairement que les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique perdent de leur masse, entraînant une hausse du niveau de la mer. L'Antarctique connaît un réchauffement bien plus généralisé qu'on ne le croyait avant le début de l'API, et il s'avère aujourd'hui que le rythme de disparition de la glace s'accélère au Groenland», lit-on dans le rapport État de la recherche polaire, dévoilé mercredi.

Les glaciers de l'Antarctique perdent environ 103 milliards de tonnes par année, l'équivalent de la perte de masse du Groenland. La conjugaison de ces fontes contribue à la hausse du niveau des océans, qui augmente beaucoup plus rapidement que prévu.

«Il s'agissait d'une question urgente il y a trois ans, et je crois que ça l'est encore plus maintenant, a déclaré le directeur de l'API, David Carlson. Notre message est sans ambiguïté : ce qui se passe aux pôles a une incidence sur le reste du monde et nous concerne tous.»

Les chercheurs ont également découvert que, lors des étés de 2007 et de 2008, l'étendue de la banquise permanente de l'Arctique a atteint un minimum record depuis le début des observations par satellite, il y a 30 ans, en baisse d'un million de kilomètres carrés. Les expéditions ont aussi mis en évidence une vitesse de dérive des glaces sans précédent dans le bassin de l'Arctique.

Autre fait troublant, les observations ont permis de mesurer l'augmentation de la température du pergélisol : de 1 à 2 °C au nord de la Russie au cours des 30 à 35 dernières années et de 0,5 à 2 °C en Alaska. En fondant, le pergélisol libère du méthane, un gaz à effet de serre (GES) 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2).

Ces fracassantes découvertes font suite à une étude de l'Académie nationale américaine des sciences, dévoilée lundi. Celle-ci postule que la communauté scientifique internationale a sous-estimé les risques que pose même un changement minime des températures mondiales sur l'humanité et l'environnement.

«L'API coïncide avec une période déterminante pour l'avenir de la planète», a déclaré hier Michel Jarraud, le secrétaire général de l'OMM. «Les nouveaux indices mis au jour par les campagnes de recherche viendront renforcer l'assise scientifique des futures politiques.»

Les tractations sur ces futures politiques mondiales culmineront en décembre, à Copenhague. Les dirigeants de la planète seront réunis au Danemark pour s'entendre sur une formule de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui prendra le relais du Protocole de Kyoto. Spécialistes et écologistes fondent beaucoup d'espoir sur ces discussions puisqu'il s'agira des premières avec Barack Obama à la table. Le président a replacé la lutte aux changements climatiques au programme des États-Unis et a démontré un réel souci environnemental depuis son accession à la présidence. Avec AFP et AP

Le rapport : http://www.wmo.ch/pages/mediacentre/press_...dex_fr.html#ipy

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actual...s-saccelere.php

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

Bon, je vais apporter des nuances à cet article :

Les données de la NASA sont concordantes avec celles de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) : ce léger refroidissement a été causé par une forte présence du phénomène La Niña dans le Pacifique.

Comme quoi la nature a encore beaucoup d'effets sur les anomalies de T°. Les modèles s'en étonnent toujours autant
Les sceptiques du réchauffement planétaire ont sauté sur cette baisse mondiale ces derniers mois, sans toutefois noter que 2008 fait partie de la liste des 10 années les plus chaudes depuis 150 ans.

Évidemment que ce n'est pas une Nina de 1 an qui va faire baisser les T° au niveau des années 1950......
L'Antarctique connaît un réchauffement bien plus généralisé qu'on ne le croyait avant le début de l'API,

Alors ils s'appuient clairement sur le rapport de Steig & al (aidé par son copain Mann (qu'on ne présente plus)) qui annonce que l'Antarctique s'est réchauffé. Plusieurs choses :

- Le rapport Steig se basent sur des données de 1957 à 2005 ce qui donnent un trend de 0.1°C par décennie (si je ne me trompe pas). Or si on analyse mieux la question, il s'avère que ce réchauffement s'est fait en 2 phases : un trend positif jusqu'aux alentours de 1980. Mais depuis, les T° de l'Antarctique stagnent, voir baissent depuis 2005. Dans un contexte de RC global, ça peut paraitre curieux

- Ce rapport est contesté par beaucoup de personnes, notamment par Steve Mcintyre (la personne qui a trouvé entres autres l'entourloupe de la Crosse de Hockey). Il s'avère notamment que plusieurs stations de mesures ont eu des comportements bizarres durant leur vie. En effet, certaines d'entre elle ont été recouvertes de neige durant des années. Forcement les enregistrements sont biaisés à la hausse. Pire Steig a même combiné 2 stations météo pour aboutir à un relevé largement sur estimé, poussant à la hausse les anomalies globales (Voir ICI et ICI)

- Enfin il semblerait que le panel choisi de stations météo fasse la part belle à celle qui se trouvent sur la péninsule Antarctique, c'est à dire la région qui, elle, se réchauffe sans équivoque depuis des décennies, mais cette région ne représente qu'une partie minime du continent.

Les glaciers de l'Antarctique perdent environ 103 milliards de tonnes par année, l'équivalent de la perte de masse du Groenland.

J'aimerais bien avoir des précisions sur ce chiffre. Ça représente exactement quoi ? La quantité de glace expulsé au niveau du front glaciaire ? La différence entre la perte et le gain ? Comment l'ont ils estimé ??
Les chercheurs ont également découvert que, lors des étés de 2007 et de 2008, l'étendue de la banquise permanente de l'Arctique a atteint un minimum record depuis le début des observations par satellite, il y a 30 ans, en baisse d'un million de kilomètres carrés. Les expéditions ont aussi mis en évidence une vitesse de dérive des glaces sans précédent dans le bassin de l'Arctique.

C'est la seule chose qui est certaine dans certaine dans cet article
Autre fait troublant, les observations ont permis de mesurer l'augmentation de la température du pergélisol : de 1 à 2 °C au nord de la Russie au cours des 30 à 35 dernières années et de 0,5 à 2 °C en Alaska. En fondant, le pergélisol libère du méthane, un gaz à effet de serre (GES) 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2).

Et donc ? Ça semble se réchauffer et alors ? Si la T° du pergélisol passe de -10 à -8°C, ça change quoi ? [...]. Ils ont constaté un phénomène naturel et ponctuel qu'ils ont interprété comme le début de la déstabilisation des clarathes. Oui pourquoi pas... Mais est-ce local ou régionnal ? Durant combien de temps, 1 jour, 1 semaine, 1 mois ? Est-ce banal ou exceptionnel ? Là on n'a pas de réponse évidemment...***modéré***
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La fonte des pôles s'accélère

... «Il apparaît désormais clairement que les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique perdent de leur masse, entraînant une hausse du niveau de la mer. ...

Sur quelle base est fondée l'affirmation de la hausse du niveau de la mer ?Les données que je connais sont celles de ce site. qui ne montrent pas d'augmentation récente manifeste dans les deux-trois dernières années.

Peut-être y en a-t-il d'autres ?

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

Alors ils s'appuient clairement sur le rapport de Steig & al (aidé par son copain Mann (qu'on ne présente plus)) qui annonce que l'Antarctique s'est réchauffé.

Je vais apporter des précisions concernant mon précédent post (puisqu'on se doit d'apporter des arguments "scientifiques") et sur le fameux rapport Steig & al qui fait couler beaucoup d'encre, notamment celle de la presse qui reprend à tour de bras sa conclusion, à savoir que l'Antarctique s'est réchauffé. Aujourd'hui, le blog d'Anthony Watts (élu meilleur blog scientifiques de l'année) fait un début de synthèse des principales critiques que l'on peut faire sur ce rapport, en s'appuyant sur les 1er travaux de Steve McIntyre (élu meilleur blog scientifique de l'année dernière). C'est ici (attention, lecture technique)
Plusieurs choses :

- Le rapport Steig se basent sur des données de 1957 à 2005 ce qui donnent un trend de 0.1°C par décennie (si je ne me trompe pas). Or si on analyse mieux la question, il s'avère que ce réchauffement s'est fait en 2 phases : un trend positif jusqu'aux alentours de 1980. Mais depuis, les T° de l'Antarctique stagnent, voir baissent depuis 2005. Dans un contexte de RC global, ça peut paraitre curieux

- Ce rapport est contesté par beaucoup de personnes, notamment par Steve Mcintyre (la personne qui a trouvé entres autres l'entourloupe de la Crosse de Hockey). Il s'avère notamment que plusieurs stations de mesures ont eu des comportements bizarres durant leur vie. En effet, certaines d'entre elle ont été recouvertes de neige durant des années. Forcement les enregistrements sont biaisés à la hausse. Pire Steig a même combiné 2 stations météo pour aboutir à un relevé largement sur estimé, poussant à la hausse les anomalies globales (Voir ICI et ICI)

- Enfin il semblerait que le panel choisi de stations météo fasse la part belle à celle qui se trouvent sur la péninsule Antarctique, c'est à dire la région qui, elle, se réchauffe sans équivoque depuis des décennies, mais cette région ne représente qu'une partie minime du continent.

1. Il s'avère que la tendance au réchauffement enregistré par Steig de 1957 à 2006 est une reconstruction. Pour cela, il se base dans une 1er temps sur les enregistrements des stations météo automatiques installées depuis 1980. Les températures de 1957 à 1979 sont donc des reconstructions, basées sur un algorithme, RegEM.2. La tendance au réchauffement s'est donc bien faite en 2 phases : 1957-1979, la reconstruction de Steig détecte +0.14°C/décennie. Après 1980 (c'est à dire les données enregistrées par les stations météo), la tendance est au refroidissement avec -0.06°/décennie

3. Steig a utilisé l'algorithme RegEM avec 3 tendances (c'est pour simplifier car çà devient technique et seuls des statisticiens peut expliquer exactement ce que cela veut dire). Or cela arrange bien l'auteur car cela lui permet d'obtenir le résultat qu'il souhaite, c'est à dire un réchauffement significatif de l'Antarctique (au delà des marges d'erreurs traditionnelles).

4. Pour calculer la tendance après 1980, il semble que sa reconstruction fasse la part belle aux stations météo de la péninsule antarctique, représentant 15 des 42 stations (35%) pour un territoire couvrant 5% du continent. Or cette partie de l'Antarctique est la région qui subit le plus fort réchauffement.

2jeffs-steig-image1.png

5. Steve McIntyre a choisi de faire tourner RegEm avec 7 paramètres (donc plus précis) au lieu de 3. Voilà le résultat :

2jeffs-steig-image7.png2jeffs-steig-image8.png

6. Toujours pour calculer la tendance après 1980, Steig semble avoir fait une moyenne des T° enregistrées par les stations météo sans pondération/ajustement du fait de leur concentration dans certaines régions. En appliquant une méthode plus logique de maillage telle que celle utilisée par James Hansen GISStemp, on obtient évidemment une tendance beaucoup moins nette au réchauffement (0.08°C/décennie au lieu de 0.14°C/décennie)

2jeffs-steig-image9.png2jeffs-steig-image10.png2jeffs-steig-image11.png

Voilà donc les résultats ajustés par Steve McIntyre. On remarque toujours une tendance au réchauffement mais beaucoup moins nette et surtout insignifiante vu les marges d'erreurs qu'on peut légitimement attribuées du fait du faible nombre de stations météo présentes sur le terrain, de leur mauvaise répartition et de leur entretien (cf la résurrection de certaines d'entres elles (et non les moindres)) et surtout que cela reste une reconstruction, avec des données médiocres. On peut noter que Steig fait aussi de la rétention d'informations en ne voulant pas communiquer entre autres les données recueillies par satellite.

1er chiffre : Reconstruction 1957 to 2006 trend - 2ème chiffre : 1957 to 1979 trend (pre-AWS) - 3ème chiffre : 1980 to 2006 trend (AWS era)

Steig 3 PC : +0.14 deg C./decade ; +0.17 deg C./decade ; -0.06 deg C./decade

New 7 PC : +0.11 deg C./decade ; +0.25 deg C./decade ; -0.20 deg C./decade

New 7 PC weighted : +0.09 deg C./decade ; +0.22 deg C./decade ; -0.20 deg C./decade

New 7 PC wgtd imputed cells : +0.08 deg C./decade ; +0.22 deg C./decade ; -0.21 deg C./decade

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