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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

la mise à jour des données PIOMASS d'ici une semaine vont être très intéressantes pour nous dire si le volume estimée a été impacté par ces anomalies énormes. Il y a de fortes chances que oui, puisque je l'avais déjà noté pour les données de janvier.

mais quelles seront les proportions pour février.......

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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

GFS-025deg_NH-SAT1_T2_anom.png

Pas étonnant de la déroute de la banquise. +6, 46 d'anomalie en arctique aujourd'hui. Du rarement vu!

Je savais que la banquise arctique souffrait en été mais même si cela se passe en hiver, où va t'on?

Surement que el nino joue un rôle la dedans mais est ce que les prévisions les plus pessimistes ne sont t'elles pas dépassées? à ce rythme, on devrait voir de notre vivant la disparition quasi totale de la banquise arctique en été.

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Bonjour,

Merci pour les graphiques TreizeVents, on dépasse donc tout ce qui a été observé en terme d'anomalies (au moins depuis le début des reanalyses CFS (depuis 1979)) à cette saison. C'est édifiant et très inquiétant.

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Invité Sky Blue

on devrait voir de notre vivant la disparition quasi totale de la banquise arctique en été.

Horizon 2040-2050 si la courbe actuelle se poursuit.bored.gif

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Bonjour à tou(te)s,

J'avais déjà posté sur le sujet voici quelques mois, sans pouvoir mettre ici les figures Excel (maintenant que je suis adhérent, je devrais pouvoir le faire, je vais essayer dès que j'aurai un peu de temps).

Selon la tendance "actuelle" (je veux dire 90's - 00's), on arrive par extrapolation linéaire à la disparition de la banquise estivale vers 2060, alors que la même extrapolation pour les deux points 80's - 90's donnait 2100.

Comme de toute évidence, c'est en train de s'accélerer, 2060 est un maximum, et sauf retournement qui tiendrait du miracle, ça devrait donc survenir avant.

Donc mon estimation (beaucoup plus "brute de décoffrage", évidemment) rejoint celle de Sky, tirée des courbes "officielles".

Ceci dit sans préjuger d'un éventuel effondrement brutal (mon fameux "effet de seuil" wink.png )

Contrairement au titre d'un morceau du Clash, ici le futur semble bien écrit ! crying.gif

Zonal 45

PS :

- j'ai pris les données japonaises

- pour la banquise hivernale, la diminution est apparemment linéaire, jusqu'à présent. Elle perd en moyenne 0.3% par an. Bon là, ça vaut ce que ça vaut !Je vous laisse faire néanmoins le calcul.

Bonjour à tou(te)s,

J'avais déjà posté sur le sujet voici quelques mois, sans pouvoir mettre ici les figures Excel (maintenant que je suis adhérent, je devrais pouvoir le faire, je vais essayer dès que j'aurai un peu de temps.

Selon la tendance "actuelle" (je veux dire 90's - 00's), on arrive par extrapolation linéaire à la disparition de la banquise estivale vers 2060, alors que la même extrapolation pour les deux points 80's - 90's donnait 2100.

Comme de toute évidence, c'est en train de s'accélerer, 2060 est un maximum, et sauf retournement qui tiendrait du miracle, ça devrait donc survenir avant.

Donc mon estimation (beaucoup plus "brute de décoffrage", évidemment) rejoint celle de Sky, tirée des courbes "officielles".

Ceci dit sans préjuger d'un éventuel effondrement brutal (mon fameux "effet de seuil" wink.png )

Contrairement au titre d'un morceau du Clash, ici le futur semble bien écrit !

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Sans remettre en cause les très bon post ci-dessus, 2060 me parait être aussi un grand maximum pour la disparition de la banquise estivale, tout comme 2017/2019 est aussi improbable (quoique ces derniers mois etant tellement hors normes que.........tout peut etre envisageables sick.gif )

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Bon, eh bien la réponse de Ciel d'Encre me donne l'occasion de préciser ma position (qui n'engage que moi).

Et ça ne va pas être forcément facile dans la mesure où je ne peux toujours pas poster de diagrammes (il va falloir que je résolve ça) sneaky2.gif ou blushing.gif faites votre choix (ça doit être plutôt la seconde !)

D'abord on ne parle ici que d'estimations, donc avec des marges d'erreurs inhérentes significatives, sans préjuger de celles liées à la mesure par les satellites...

De plus, le terme de disparition est inapproprié. Il est bien évident que si, disons en 2049, les satellites mesurent 0 en été, et si la météo est de la partie, il peut très bien avoir 1/2 million de km2 l'été 2050. Et ça peut (ça VA, selon moi) durer comme ça x années. La disparition finale sera quoiqu'il arrive progressive. Et de toute façon, si la météo est favorable, on pourra toujours avoir éventuellement une banquise résiduelle l'été 2290, parce ça aura été une année exceptionnelle. Mais sans aucune valeur statistique.

1953, c'est pour moi beaucoup trop ancien, la climatologie n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. La science est une remise en cause constante, et c'est grâce au boulot des scientifiques de 1953 que la climato a pu avancer. Et ce sera pareil dans le futur.

Alain Coustou : le mail que tu cites est édifiant : il donne 2017 environ comme une POSSIBILITE, à comparer surtout avec les estimations auxquelles il fait référence (milieu XXIIè siècle).

Donc selon moi on ne peut pas raisonner en termes "il a raison, il a tort", c'est beaucoup trop restrictif. On ne peut pas envisager la "disparition" de la banquise estivale comme une porte de coffre-fort qu'on ferme d'un seul coup.

Maintenant mon point de vue, qui encore une fois n'engage que moi.

Actuellement, la baisse s'accélère, on est donc dans un diagramme X-Y : années - extent/area (ce qu'on veut) sur une courbe convexe.

Or par expérience, ce genre de processus obéit presque toujours dans sa phase finale à une décroissance exponentielle (type radioactivité, nombre de supercentenaires dans la population, ...), une courbe illustrant un processus dans lequel on diminue de x% par unité de temps. Ca me donne l'occasion de préciser que j'ai écrit une énormité tout à l'heure, je vais y revenir en fin de message.

Cette décroissance exponentielle s'illustre par une courbe concave dans le même diagramme.

Donc il va falloir passer d'une courbe convexe à une courbe concave, et ç'est là que je pense qu'il y aura une décroissance verticale (le fameux "effet de seuil") préludant à la "disparition" finale de la banquise estivale.

Et imaginons (hypothèse d'école, mais qui me semble parfaitement réaliste), que cet effet de seuil se produise vers la fin de la décennie (le point d'inflexion entre les deux types de courbes), et que la décroissance exponentielle s'étale jusqu'en 2050. Tout le monde aura eu raison ! Le tout étant de savoir ce qu'on entend par "disparition".

Et puis, et c'est finalement peut-être ce qui nous intéresse au premier chef, à partir de quel stade le processus influencera (s'il le fait !) de façon drastique notre météo ? Là on est dans l'inconnu.

Voili voilà.

Zonal 45

PS : l'énormité : Sur la banquise hivernale. Je n'ai évidemment pas le droit de dire qu'elle perd x% per unité de temps, c'est la définition même d'une décroissance exponentielle, alors que j'ai dit qu'elle était linéaire. Ce que je voulais dire, c'est qu'elle perd actu 45000 km2 (de mémoire) par an, ce qui représente 0.3%du stock actuel. Par contre, si j'avais précisé dans mon post : 0.3% par an du stock actuel, c'était bon...

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Oui enfin...sur ce forum même, il a quelques années, un certain Alain Coustou (très compétent, passionnant, et paix à son âme car il est décédé), nous annonçait la date de 2017-2019 pour une disparition complète de la banquise estivale...Certes, on ne doit exclure aucun scénario, mais l'extrapolation sur la base d'une tendance sur un laps de temps donné demeure assez "casse g****e". La date (symbolique) de 2017 semblant être, à priori, une échéance (aujourd'hui) très peu probable.

Message de 2006 :

J'ai chez moi un ouvrage datant de 1953 qui, sur la base de la tendance de l'époque au (fort) réchauffement climatique, estimait une disparition de la banquise arctique estivale possible d'ici la fin du XXème siècle... On sait maintenant ce qu'il en a été de la valeur de cette prédiction.

On rétorquera que la science de l'époque était beaucoup moins avancée que l'actuelle. L'argument est imparable. Mais j'assure aussi que la science actuelle est également beaucoup moins avancée que celle de demain... (sauf effondrement brutal de notre civilisation, à ne pas exclure non plus).

En conclusion : ne faisons pas dire n'importe quoi aux courbes.

Que se serait-il passé si la communauté internationale avait prit très au sérieux cette étude de 1953 ?

Et bien nous n'aurions pas le climat que nous subissons aujourd'hui.

Vous l'avez aimé tant que ça l'hiver de cette année ?

Pas d'inquiétude, dans 5 10 ou 15 ans vous en aurez un encore plus chaud.

Excusez moi pour mon énervement, mais l'enjeu aujourd'hui n'est pas de mettre à mal les prévisions trop catastrophiques d'hier ; le problème est bien ailleurs.....

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Sur les simulations retenues pour des émissions de GES assez constantes, la moyenne d'ensemble touche la zone de "disparition estivale" vers 2060. En tenant compte des oscillations, on pourrait donc avoir des années avec "disparition estivale" avant 2050. C'est proche et loin à la fois.

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Que se serait-il passé si la communauté internationale avait prit très au sérieux cette étude de 1953 ?

Et bien nous n'aurions pas le climat que nous subissons aujourd'hui.

Vous l'avez aimé tant que ça l'hiver de cette année ?

Pas d'inquiétude, dans 5 10 ou 15 ans vous en aurez un encore plus chaud.

Excusez moi pour mon énervement, mais l'enjeu aujourd'hui n'est pas de mettre à mal les prévisions trop catastrophiques d'hier ; le problème est bien ailleurs.....

Je ne pense pas que bp de personnes aient aimé cet hiver dont surtout les hivernophiles.

C'est aussi bien possible que non d'avoir un hiver encore plus chaud d'ici 15 ans car regardes pour battre l'hiver 1989/90 il a tout de même fallut attendre 26 ans malgré le réchauffement qu'on subit depuis tout ce temps là. C'est comme l'été 2003 qui est le plus chaud n'a pourtant pas encore été battu 12 ans après (heureusement dans un sens) alors que les étés grimpent plus et plus rapidement que les hivers.

Williams

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La question n'est pas qu'en 1953 la communauté scientifique ait été prise ou pas au sérieux. Elle était prise au sérieux, mais le principe de l'époque était le productivisme, l'industrialisation exponentielle, le rapport à l'environnement était totalement différent d'aujourd'hui. La conscience écologiste est venue bien plus tard, dans les années 1970 et 1980, lorsque nos sociétés ont pris la mesure que ce modèle économique et social (déjà en crise) pouvait conduire à des catastrophes.

D'autre part, ces projections de 1953 étaient basées sur l'évolution récente des années 1940 et début 1950, un moment où le réchauffement climatique a subi une forte accélération. Les scientifiques ne pouvaient prévoir que les années 60 et 70 verraient une stagnation voire une légère diminution de la température globale annihilant la débâcle de la banquise. La complexité des interactions régissant le climat était encore moins maîtrisée qu'aujourd'hui...et les moyens de modélisation très archaïques. Doit-on pour autant estimer que nos moyens actuels sont suffisants pour prévoir avec une assurance insolente la trajectoire future...? Il y a un monde.

Serions nous à ce point puissants que nous pourrions agir sur le climat comme sur le thermostat d'un radiateur ? Soyons sérieux. À plus forte raison dans les années 50, où les sociétés industrialisées ne se posaient pas les mêmes questions qu'aujourd'hui. Il ne faudrait pas faire d'anachronisme.

Il ne s'agit pas d'aimer ou de ne pas aimer. Le climat de la planète ne se règle pas comme un thermostat. Il change à un rythme qu'on est incapable de maîtriser.

Ce n'est pas du tout mon propos. Simplement, il faut se souvenir qu'une prévision n'est qu'une production dépendante de nos connaissances actuelles...

La banquise finira par disparaître, c'est la seule certitude. À l'échelle des temps géologiques, cela s'est produit plus d'une fois.

.

En effet, excusez moi; tout va bien....

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Invité Sky Blue

La banquise finira par disparaître, c'est la seule certitude. À l'échelle des temps géologiques, cela s'est produit plus d'une fois.

En conclusion : ne faisons pas dire n'importe quoi aux courbes.

.

Oui, mais la on parle de disparition potentielle liée aux excès de GES dans l'atmosphère.

Je préfère quand mêmes les courbes aux dogmes de certains, je ne parle pas de toi Yann.

2012 paraissait exceptionnelle, suivons 2016 .

Après, il est fort possible que je ne connaisse pas la banquise libre de glace de mon vivant, sauf si je deviens centenaire.scared.gif

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La banquise finira par disparaître, c'est la seule certitude. À l'échelle des temps géologiques, cela s'est produit plus d'une fois.

.

Oui, mais la banquise devrait disparaître à échelle humaine l'été entre 2030 et 2100. Puisque les prévisions vont dans ce sens, et les observations en prennent le chemin, l'imprévu hors cataclysme concède donc une probabilité sur laquelle il n'est pas pertinent de resté bloqué.

L'ET peut paraître large, mais à échelle géologique, c'est comme si elle disparaissait en une journée.

Après, il est fort possible que je ne connaisse pas la banquise libre de glace de mon vivant, sauf si je deviens centenaire.scared.gif

Il faudra déménager l'été alors chris.gif

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PS : l'énormité : Sur la banquise hivernale.[...] : 0.3% par an du stock actuel, c'était bon...

Et oui, mais le souci, c'est que l'extent moyen de septembre perd 13.4% par décennie, si c'était 0.3% pour tous les mois soit 3% à la décennie, on pourrait laisser plus de place à la variabilité naturelle.

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Je ne dis pas que les autres changements se sont déroulés à l'échelle géologique. Je dis qu'à l'échelle géologique sont déjà survenus des changements très rapides. Par exemple, la fin de la dernière glaciation s'est traduite par une remontée du niveau marin atteignant en moyenne 1 mètre/siècle...c'est à dire 50cm en 50 ans...10cm/10 ans...1cm/an...et durant une durée de surcroît très longue puisqu'au final le niveau de l'océan s'est élevé de 120 mètres. On imagine le rythme du réchauffement et de la déglaciation d'alors !

Peux tu citer tes sources

Moi ce que j'ai me donne selon les sources entre 0.3 et 0.6mm/an.........ce qui n'est pas rien..

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Selon une étude sur le corail de 2012, on aurait même atteint 40mm/an sur une période au sein d'une plus longue période de déglaciation (il est mentionné 500 ans) de +10mm/an, bien loin de nos 3 mm actuels. Reste qu'il s'agissait de l'oscillation de Böling, l'Atlantique aurait relâcher la soupape d'un coup.

Mais les eaux profondes étaient plus chaudes à cette époque, que les eaux de surface (je ne parle pas des 10 premiers mètres), je ne sais pas ce que vaut le chiffre, mais il est question de +3°C d'écart.

Or il me semble que cet écart n'est pas observé à l'heure actuel.

Je ne suis pas calé en paléo et ce n'est pas le sujet, mais j'avais lu je ne sais plus où, que la meilleure période pour effectuer un comparatif à la situation actuelle se situerait vers -400 000 ans.

Mais le comparatif est de toute façon partiel, puisque à cette époque, bitume, suie, puits de pétrole etc... devaient se faire plus rares. Ceci dit, cela nous rappel que l'effet de seuil n'est pas à laisser tomber dans l'oubli, le nombre de joules qui s'ajoutent dans l'air est presque négligeable par rapport à celui des océans.

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Oui enfin...sur ce forum même, il a quelques années, un certain Alain Coustou (très compétent, passionnant, et paix à son âme car il est décédé), nous annonçait la date de 2017-2019 pour une disparition complète de la banquise estivale...Certes, on ne doit exclure aucun scénario, mais l'extrapolation sur la base d'une tendance sur un laps de temps donné demeure assez "casse g****e". La date (symbolique) de 2017 semblant être, à priori, une échéance (aujourd'hui) très peu probable.

D'une certaine manière, je trouve qu'au contraire Alain Coustou a été assez remarquablement visionnaire sur bien des aspects dans ses messages de l'époque. Il a pêché un peu par excès de pessimisme, on peut être d'accord la dessus, en avançant la date de 2017/2019 pour une disparition de la banquise - encore que, honnêtement et même si je ne l'espère certainement pas, vu comment cela évolue la haut je n'irais pas une seule seconde parier aujourd'hui qu'on n'aura pas atteint le stade de l'Arctique "libre de glace" d'ici 2019.

A l'époque, quand Alain Coustou a avancé ses prévisions d'un effondrement possible de la banquise à l'horizon 2020, cette hypothèse était jugée très négativement par la communauté scientifique, aucun rapport officiel ne se serait risqué à la considérer ne serait-ce que plausible, et si tu as pu remonter dans les archives du forum tu as du voir aussi à quel point les sceptiques d'alors (dont certains sont d'ailleurs encore là aujourd'hui à nous dire que tout va bien depuis 2007 2012 la banquise est en train de se reconsolider) l'ont traité plus bas que terre. Quand on compare ce qu'ont été les observations réelles au regard des modélisations qui figuraient dans les rapports du GIEC de l'époque, on ne peut certainement pas dire que les hypothèses avancées par Alain étaient si loufoques :

[align=center]post-2200-0-47544600-1456687792_thumb.jpg[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Ce graphique s'arrête à 2012 (je n'en n'ai pas trouvé de version actualisée), mais même si les années 2013 et 2014 ont été bien moins creuses que 2012 (même niveau à peu près que 2009) elles se situent quand même au niveau des prévisions extrêmes les plus basses. Franchement, même si encore une fois Alain pouvait être assez et même parfois trop extrême dans certains de ses points de vue, le fait est que les observations des dernières années ont été bien plus proches de ses prédictions que de celles du GIEC - et je ne parle même pas des sceptiques de l'époque qui défendaient que c'était déjà trop de penser que la banquise pourrait disparaître avant la fin du siècle et qui traitaient d'alarmistes tout ceux qui prétendaient le contraire.

Pour enfoncer encore plus le clou, il faut aussi relever que les données d'épaisseur ne sont pas forcément très parlantes d'une situation : on peut avoir la même surface de glace sur deux années, mais si l'une des deux a une épaisseur moyenne deux ou trois fois moins élevée, ce n'est pas la même chose en terme de solidité. C'est pour cela qu'il est plus intéressant de s'intéresser aux données de volume, et justement ces données montrent qu'on n'est vraiment pas passés loin d'aller au crash définitif :

[align=center]piomas-trnd6.png[/align]

[align=center] [/align]

Voici quelle était la situation en 2012 en ce qui concerne le minimum annuel en volume de glace. On voit bien que le potentiel de catastrophe définitive était une option clairement possible sur 2014/2017 sans inversion de la tendance (parce que bon je ne vous apprendrais rien en vous disant que s'il n'y a plus de volume, la surface restante est de zéro). L'hypothèse d'Alain Coustou avec sa disparition pour 2017/2019, qui était jugée "totalement non crédible" en 2006, était en 2012 au statut de "pouvant être atteinte encore plus tôt que prévu".

Par chance, les conditions météorologiques au printemps et en été ont été particulièrement favorables à une fonte réduite en 2013 et 2014, ce qui nous a offert un répit plus que salutaire, et ont éloigné de quelques années le spectre d'un effondrement total. 2015 ayant été une année plus normale, avec la sanction immédiate d'un retour à la tendance à vouloir perdre un bon millier de kilomètres cube par an :

[align=center]piomas-trnd1.png[/align]

[align=center] [/align]

Même s'il y a eu répit, on voit que les projections de tendances, même si elles valent ce qu'elles valent, vont encore quasiment toutes percuter le plancher zéro entre 2020 et 2025. Cela reste pas si éloigné de la prévision d'Alain qui donnait 2017/2019, prévision qu'il avait faite à une époque où il faut le rappeler les tendances retenues par le GIEC estimaient que ce seuil serait atteint au pire d'ici 2050 dans les prévisions les plus pessimistes.

Je ne sais pas à titre personnel si on atteindra le seuil de l'Arctique libre de glace en 2019, en 2021, pas avant 2030 ou si on aura encore de la glace en 2100, mais ce que je sais clairement, c'est que de toutes les hypothèses que l'on pouvait lire en 2005 et 2006 sur l'avenir de la banquise à +10/+15 ans, ce sont celles d'Alain Coustou qui ont définitivement été les plus proches de la réalité. A noter d'ailleurs, niveau volume, que vu ce que l'Arctique est en train d'encaisser sur cet hiver on est sur les rails (pour le moment, mais cela pourra encore s'inverser) d'une perte massive de glace de même intensité que celle de 2010 (qui s'était d'ailleurs produite entre la fin d'hiver et le printemps, pas en été).

Graphe.jpg.34c4aaef73991fd7e2cc6a864e631

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Et oui, mais le souci, c'est que l'extent moyen de septembre perd 13.4% par décennie, si c'était 0.3% pour tous les mois soit 3% à la décennie, on pourrait laisser plus de place à la variabilité naturelle.

Certes, on est d'accord, mais en l'occurrence il s'agit de la banquise hivernale (les 0.3%).

Sinon c'est vrai, lorsque ce sujet faisait partie de mes domaines de recherche (il y a une quinzaine d'années), le stade isotopique 11 (il y a 400 ka) était considéré comme le meilleur analogue de la situation actuelle. D'où à l'époque des projets de recherche innombrables sur le sujet.

Aujourd'hui, je ne travaille plus sur le sujet, mais j'ai cru comprendre que l'analogie entre le stade 11 et l'actuel était mis en doute.

Fin du HS

Zonal 45

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C'est aussi bien possible que non d'avoir un hiver encore plus chaud d'ici 15 ans car regardes pour battre l'hiver 1989/90 il a tout de même fallut attendre 26 ans malgré le réchauffement qu'on subit depuis tout ce temps

Williams

C'est possible que non....c'est possible que oui aussi.

On écrase cette année 89/90 de 0.5°C, et il a fallu 26 ans.

Tous les 5 ans, on aurait pu battre 89/90 de 0.1°C supplémentaire...

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Je sens comme un vent d'alarmisme ici laugh.png

Personnellement je suis un peu sceptique whistling.gif concernant certaines conclusions hasardeuses d'une disparition définitive de la banquise arctique estivale avant 2020.

En effet, comme dans d'autres domaines, nous avons peu de recul concernant les oscillations multi décennales de cette banquise.

Quand je lis ceci par exemple, il semblerait bien qu'il y ait corrélation assez nette entre banquise arctique et AMO.

Nous sommes depuis le milieu des années 70 dans la phase de remontée des températures de l'Atlantique Nord et c'est ce qui pourrait expliquer le fait que les modèles aient sous estimé la baisse actuelle.

Ceci n'exonère pas le signal de long terme d'y être pour quelque chose, mais il faut être prudent avec les extrapolations.

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La probabilité que la banquise disparaisse l'été dés 2020 apparaît faible, mais on a atteint des niveaux qui ne permettent plus de l'exclure, je pense que c'est le sens des messages qui t'apparaissent alarmistes.

2 années météo type 2012 de suite et il il est possible qu'il n'y ait plus de glace. En ce sens on ne peut pas en vouloir à Alain Coustou de ne pas avoir été un bon météorologue saisonnier.

Pour l'AMO, le souci maintes fois discuté, c'est que si une corrélation entre la glace et l'amo existe, c'est donc avant tout une corrélation avec l'anomalie de sst. Et le signal de l'amo est toujours d'actualité, mais perd du poids, une fois extraite, l'oscillation semble devenir faible au regard de l'évolution de la sst de la zone.

Donc forcément, plus son poids est minimisé, plus on est en droit de se demander si les corrélations du passées sont toujours d'actualité, avec ce sursis espéré ces prochaines années avec le changement de phase qui peut être à déjà débuté d'ailleurs.

AMO_fig123_ldf0.gif

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C'est possible que non....c'est possible que oui aussi.

On écrase cette année 89/90 de 0.5°C, et il a fallu 26 ans.

Tous les 5 ans, on aurait pu battre 89/90 de 0.1°C supplémentaire...

C'est justement ce que je te dis car ta phrase "C'est possible que non....c'est possible que oui aussi" a le même sens que la mienne " C'est aussi bien possible que non ".

Car il faut voir que les records ne sont pas battus régulièrement, avec les mêmes valeurs...

Donc on est du même avis.

Williams

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La probabilité que la banquise disparaisse l'été dés 2020 apparaît faible, mais on a atteint des niveaux qui ne permettent plus de l'exclure, je pense que c'est le sens des messages qui t'apparaissent alarmistes.

2 années météo type 2012 de suite et il il est possible qu'il n'y ait plus de glace. En ce sens on ne peut pas en vouloir à Alain Coustou de ne pas avoir été un bon météorologue saisonnier.

Pour l'AMO, le souci maintes fois discuté, c'est que si une corrélation entre la glace et l'amo existe, c'est donc avant tout une corrélation avec l'anomalie de sst. Et le signal de l'amo est toujours d'actualité, mais perd du poids, une fois extraite, l'oscillation semble devenir faible au regard de l'évolution de la sst de la zone.

Donc forcément, plus son poids est minimisé, plus on est en droit de se demander si les corrélations du passées sont toujours d'actualité, avec ce sursis espéré ces prochaines années avec le changement de phase qui peut être à déjà débuté d'ailleurs.

AMO_fig123_ldf0.gif

Je suis d'accord, c'est d'ailleurs une des conclusions de l'étude que j'ai citée.

En ce qui concerne la situation actuelle, je me demande dans quelle mesure elle est liée à la formidable anomalie chaude en Arctique, du jamais vu je crois.

La question qu'on peut se poser est si nous avons passé un genre de seuil et si cette situation va perdurer dans les prochaines années.

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