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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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il y a 6 minutes, franckdemline a dit :

Ma remarque est simple.

Dans une serre exposée au soleil, la température montera forcément jusqu'à un maximum au alentours d'une cinquantaine de degrés.

Ce maximum d'effet est peut-être déjà atteint au niveau équatorial.

 

Je ne pense pas que ce soit une bonne analogie. Tu présentes l'exemple d'un système qui atteint l'équilibre. L'effet de serre additionnel c'est comme ajouter des couches de verre en plus à ta serre et donc créer momentanément un déséquilibre. Aucun problème pour faire monter la température -du moins l'accumulation d'énergie- dans ce cas. 

Avec une illustration peut être que ce sera plus explicite; aux tropiques ça chauffe beaucoup... mais en altitude (c'est le hot spot tropical, liée à la convection qui transporte l'énergie -en grande proportion sous forme latente- de la surface vers le sommet). En arctique par contre, le réchauffement est concentré en basse couche.

 

95621055re.png

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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

Qu'en est-il du maximum possible ?

La lune n'a pas d'atmosphère donc pas d'effet de serre, sa température est de 127°C le jour et de -173°C la nuit.

En moyenne elle est bien à -18°C comme la terre sans effet de serre.

L'effet de serre et notre atmosphère nous protège bien du froid et du chaud puisque nous n'évoluons qu'entre -50 et +50°C.

Le maximum de 50°C ne devrait pas bouger si on admet que les 1 à 3°C d'élévation se font au niveau des températures les plus froides.

Modifié par franckdemline
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Ca dépend de la concentration des GES, dans le système solaire, Venus à l'effet de serre le plus puissant, avec 460°C à sa surface, malgré un lointain soleil. Bon il faut dire que le taux de CO2 est de 96.5% (0.05% sur terre), et que sa pression est 91 X supérieure à la nôtre. 

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Vénus est à 108 x 106 km du soleil la Terre est à 150 x 106 km et surtout il n'y a aucun champ magnétique sur Vénus ce qui fait que cette planète est frappée de plein fouet par le rayonnement solaire.

La comparaison est difficile.

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La constante solaire sur Vénus est donc (150/108)^2, cad, 2,25 fois celle de la Terre mais l'albédo de Vénus est très élevé à cause des nuages qui l'entourent en totalité. (0,75)

L'énergie solaire absorbée est donc de 1360*2,25*(1-0,75) =  191 W/m2 au lieu de 238 W/m2 sur la Terre.

Je ne vois pas en quoi l'absence de champ magnétique influence le rayonnement solaire , enfin pas directement en tout cas.

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il y a une heure, sirius a dit :

La constante solaire sur Vénus est donc (150/108)^2, cad, 2,25 fois celle de la Terre mais l'albédo de Vénus est très élevé à cause des nuages qui l'entourent en totalité. (0,75)

L'énergie solaire absorbée est donc de 1360*2,25*(1-0,75) =  191 W/m2 au lieu de 238 W/m2 sur la Terre.

Je ne vois pas en quoi l'absence de champ magnétique influence le rayonnement solaire , enfin pas directement en tout cas.

 

 

L'albédo de Vénus est de 0,65 :shy:.

L'effet de serre de Vénus se serait emballé du fait que la vapeur d'eau a été détruite par les vents solaires à la fois électriques, magnétiques avec une forte présence d'ultraviolets.

Ainsi, les océans se seraient vidé laissant la place aux autres gaz alimentant ce même effet de serre.

Le champ magnétique est important pour la survie de notre atmosphère, en l'état, car ils atténuent les vents solaires magnétiques et électriques.

La proximité du soleil expliquant la forte présence d'ultraviolets destructeur de la molécule d'eau.

De plus, Vénus tourne très lentement sur elle même (un peu moins de 2 tours par année terrestre), mais son atmosphère est en rotation rapide (environ 100 rotations par année terrestre) ce qui augmente l'uniformité des températures en surface (Vénus est un four à chaleur tournante :D).

http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/planetes-telluriques.xml

https://fr.wikipedia.org/wiki/Atmosphère_de_Vénus

https://media4.obspm.fr/H2O/pages_eau-cosmos/eau-venus-mars_impression.html

 

 

 

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Tu confonds l'albédo géométrique qui est celui qui correspond à un angle de phase nul et l'albédo de Bond qui correspond à l'albédo intégré sur tous les angles de phase.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Albédo_de_Bond

C'est l'albédo de Bond qu'on utilise pour le bilan radiatif d'une planète, l'albédo géométrique étant plutôt une valeur correspondant à des conditions d'observation particulières.

http://lasp.colorado.edu/~espoclass/ASTR_5835_2015_Readings_Notes/Titov_Et_Al-EVTP.pdf

Citation

L'effet de serre de Vénus se serait emballé du fait que la vapeur d'eau a été détruite par les vents solaires à la fois électriques, magnétiques avec une forte présence d'ultraviolets.

Oui, il y a plus d'UV sur Vénus que sur la Terre mais ce n'est pas à cause du vent solaire, c'est tout simplement parce que Vénus est plus près du soleil

Citation

Le vent solaire est un flux de plasma constitué essentiellement d'ions et d'électrons qui sont éjectés de la haute atmosphère du Soleil. C

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vent_solaire

 

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Oui et le décrochage est net par rapport à ces dernieres années!

Tout semble se mettre en place pour tomber le record de 2012 cette année! sauf si tres improbables conditions extremement favorables cet été

Modifié par serge26
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Posté(e)
Pont de dore (63) 330 m
Il y a 4 heures, serge26 a dit :

Oui et le décrochage est net par rapport à ces dernieres années!

Tout semble se mettre en place pour tomber le record de 2012 cette année! sauf si tres improbables conditions extremement favorables cet été

Rien n'ai prouvé peut-être que que l'on sera en septembre au-dessus des normes, en antarctique on est bien passé d'extension record ces dernière années à une baisse très forte cette année. Je trouve que depuis de nombreuse années il fait nettement plus froid chez moi hormis les trois derniers hiver, gardons espoir.

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Les banquises arctique et antarctique ont une variabilité et une inertie qui ne sont pas comparables.

Comme le laisse entendre serge, si les conditions sont défavorables durant la débâcle il y'a une forte probabilité que l'on aille titiller le record. Enfin même si on en est pas encore là, une chose est sûre, c'est que l'on finira bas comme toutes ces dernières années. Conditions favorables ou pas. 

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 1 heure, jeantou63 a dit :

Rien n'ai prouvé peut-être que que l'on sera en septembre au-dessus des normes, en antarctique on est bien passé d'extension record ces dernière années à une baisse très forte cette année. Je trouve que depuis de nombreuse années il fait nettement plus froid chez moi hormis les trois derniers hiver, gardons espoir.

En ce qui me concerne, malheureusement pour le bassin arctique il y a aucun espoir. 

C'est triste à dire mais l'evolution depuis le record de 2007 est sans équivoque. 

Apres si tu penses qu'en septembre on peut revenir sur la mediane 1979/2016, il faudra que tu m'expliques comment.

Modifié par serge26
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Il y a 2 heures, jeantou63 a dit :

Rien n'ai prouvé peut-être que que l'on sera en septembre au-dessus des normes, en antarctique on est bien passé d'extension record ces dernière années à une baisse très forte cette année. Je trouve que depuis de nombreuse années il fait nettement plus froid chez moi hormis les trois derniers hiver, gardons espoir.

Excuse moi, mais cette remarque n'a pas sa place sur un forum tel qu'IC qui a un certain niveau.

Plutôt que de trouver qu'il fait plus froid chez toi, va voir les relevés, et tu verras qu'en France, l'année 2015 été la plus chaude jamais enregistrée.

"Terminer septembre au dessus des normes" : elle est où cette étude qui prévoit une chute de 15°C (au moins) en Arctique pendant les 6 mois à venir pour récupérer 30 ans de recul de la glace ?

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Quelques soucis à se faire les prochaines années concernant la continuité des données de suivi des banquises. L'année dernière le Nsidc a commencé à avoir des problèmes avec son capteur F-17, ce qui les a obligé à opérer une transition vers le capteur F-18. Le capteur F-19 a également été perdu, réduisant ainsi au nombre de deux les capteurs actifs dans le suivi de la banquise (F-16 et F-18). Ces derniers sont assez vieux et ont déjà dépassé la durée de fonctionnement pour laquelle ils étaient prévus. De leur côté l'agence Japonaise (Jaxa) dispose bien d'un capteur mais celui-ci arrivera à ses 5 ans en mai prochain. Il y'a donc nécessité de mettre en place de nouvelles missions, déjà proposées par les Etats-unis, l'agence japonaise et l'agence spatiale européenne mais ces nouveaux instruments ne seront certainement pas opérationnels avant au moins 2022. Le risque d'avoir un "trou" dans les données entre 2017 et 2022 est donc important même si, le cas échéant, le Nsidc et la Nasa tenteront autant que possible de le limiter (via l'utilisation des images visibles ou IRs par exemple). 

 

Figure5.png

http://nsidc.org/arcticseaicenews/

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Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

La télédétection pourrait être une option viable.

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il y a 21 minutes, Martini a dit :

La télédétection pourrait être une option viable.

 

C'est à dire ? Par rapport aux infos juste au-dessus on voit bien que le manque de nouveaux capteurs se fait sentir, ce qui conduit le Nsidc à parler d'un risque de "trou" dans les données. Il va falloir croiser les doigts et espérer que les capteurs actuels ne lâchent pas d'ici 2022. 

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Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

J'étais entrain de vous répondre comme quoi l'analyse des territoires est très fiable via la télédétection en utilisant l'IR et le spectre de la lumière visible et que c'est de cette façon que l'on peut étudier à grande échelle l'évolution de la végétation et de son couvert par exemple et que l'analyse d'une "grande masse blanche" est de l'ordre du faisable.

 

Sauf que j'ai un doute sur l'utilisation de l'IR sur un territoire sans réflexion solaire comme l'est l’arctique en hiver.

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On est d'accord que la détection de la banquise via le visible ou l'IR est plus problématique que via les micro-ondes (utilisées depuis 1972). Cela va forcément détériorer la qualité des données mais à vrai dire y'a pas trop le choix si les instruments micro-ondes lâchent. Par contre le problème qui se pose avec l'IR ce n'est pas le manque de rayonnement solaire mais la présence des nuages et la fonte de la glace en été qui la rend plus difficile à distinguer de l'eau (dans le canal micro-onde les nuages sont quasiment invisibles et la distinction entre eau et glace est beaucoup plus simple). 

Modifié par Higurashi
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Invité Sky Blue

L'état du grand corps malade nordique est catastrophique, c'est pas nouveau mais très marqué cet hiver encore et pourtant à la seule analyse de l'AO par exemple on pourrait en déduire d'un hiver relativement peinard avec un indice de neutre à positif sur la durée, juste un petit coup de mou du 5 au 15/02/2017.

Comme quoi cet indice devient peu représentatif de la situation réelle du bassin.

La réalité est tellement atypique que les indices déraillent comme la QBO par exemple, les oscillations sont perturbées par tant d'anomalies.

La variabilité naturelle faite par ces oscillations s'en trouve elle même perturbée par cet intrus.(RC)

En conclusion, ca yoyote grave de la cafetière.!!!

 

15512_ao_15032017.gif

Modifié par Sky Blue
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Et on prend l'eau douce où ??

Parce-que l'eau de mer est salée alors que la banquise ne l'est pas.

En mettant de l'eau salée ça reviendrait à aider la banquise à fondre plus vite, encore, lorsque les températures remontent.

Il ne me semble pas très sain de jouer aux apprentis sorcier.

La planète est victime d'une surpopulation qui change fondamentalement l'écosystème et le climat, une seule solution : Réduire la population et tout se règlera naturellement.

A l'inverse, "tripatouiller" le climat, ou la surface de la planète, et continuer à faire exploser la "sacrosainte croissance" si chère aux économies de marché nous mènera inéluctablement dans le mur.

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