Vincent_L Posté(e) 3 octobre 2008 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Partager Posté(e) 3 octobre 2008 On commémore aujourd'hui les 20 ans de la catastrophe du 3 Octobre 1988 où Nîmes fut ravagée par ses cadereaux en furie. Près de 500 mm en quelques heures sur les garrigues au Nord de la ville et 9 victimes à la clé... Plusieurs expos sont organisées en ville. A cette occasion plusieurs repères de crues sont également posés dans les rues. Midi Libre a fait une édition spéciale de 10 pages. On peut retrouver les photos sur leur site internet : http://www.midilibre.com/DIAP_210.php5 Une video exceptionnelle (archives des pompiers du Gard) est en ligne : http://www.dailymotion.com/video/x6y6hg_il...les-eaux-a_news Ce soir éditions spéciale sur France 3 Languedoc Roussillon. D'autres données plus tard, je manque cruellement de temps (et de connexion internet) mais si des personnes ont des compléments, n'hésitez pas à alimenter le sujet. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 3 octobre 2008 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Pas de complément "utile" à donner, mais juste pour signaler que la vidéo est effectivement exceptionnelle, limite boulversante, je ne savais pas qu'il y avait eu autant d'images de cet évènement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 octobre 2008 Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Passage au journal de TF1 ce midi =) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 3 octobre 2008 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 20 ans déjà /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ! Ca fait partie de mes premiers souvenirs marquants de catastrophe liée à la météo... Il y avait bien eu quelques abondantes chutes de neige quelques années avant, mais ce n'était pas réellement catastrophique. Je me souviens que les images (nombreuses comme le dit Chris) avaient bouleversé le pays à l'époque. Il y a quelque temps, lc30 qui était présent sur ce forum, avait travaillé sur cet épisode... Dommage qu'il ne passe plus par ici, il était intarissable ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
manteaublanc Posté(e) 3 octobre 2008 Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Vidéo impressionnante, en effet, je ne l'avais jamais vue celle ci /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CFR Posté(e) 3 octobre 2008 Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 octobre 2008 Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Merci pour la carte =) A peine 20 mm sur Alès ; Je ne manquerais pas l'édition spéciale de ce soir sur France 3 . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jepeto86 Posté(e) 3 octobre 2008 Frontenay rohan rohan Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Merci pour ces liens, vraiment impressionnante cette vidéo /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paparazzi Posté(e) 3 octobre 2008 Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Salut, Souvenir marquant que ce 3 octobre 1988. Je regarderai la vidéo ce soir, mais j'ai encore en tête des images de cette catastrophe, en particulier celle d'un bus renversé dans le lit d'un cours d'eau, ou encore de ruelles dans le centre ville de Nîmes où s'étaient entassées des voitures sur plusieurs mètres de haut. Cette catastrophe avait été très médiatisée et avait marqué le début d'une longue prise de conscience sur les méfaits de l'urbanisation sauvage et de l'entretien des fameux cadereaux. Merci pour les liens /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 3 octobre 2008 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Auteur Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Salut, Souvenir marquant que ce 3 octobre 1988. Je regarderai la vidéo ce soir, mais j'ai encore en tête des images de cette catastrophe, en particulier celle d'un bus renversé dans le lit d'un cours d'eau, Justement ce n'était pas vraiment (quoi que, naturellement si à la base ) le "lit d'un cours d'eau" mais le boulevard Pompidou (ancienne avenue du Cadereau) /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait le cadereau d'Alès (un des ravins qui descendent des garrigues en direction de Nîmes) est canalisé et enterré à l'entrée de Nîmes au début du bvd Pompidou (c'est derrière là où j'habite actu) sauf qu'en cas de crue majeure, il déborde et tout déboule sur le boulevard en pente... C'est lui qui a été le plus actif en 1988 avec le noyau de précipitations à 420 mm au Mas de Ponge. Photolive de ce cadereau d'Alès, après le gros orage du 11 septembre dernier. En 1988 il devait passer 2 ou 3 mètres d'eau sur la chaussée d'où j'ai fait la photo. Pour moi aussi, c'est un souvenir marquant à la télé, d'autant plus qu'étant en Lozère on était sur les mêmes informations régionales de France 3 donc on avait vu beaucoup d'images. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 octobre 2008 Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Justement ce n'était pas vraiment (quoi que, naturellement si à la base ) le "lit d'un cours d'eau" mais le boulevard Pompidou (ancienne avenue du Cadereau) /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait le cadereau d'Alès (un des ravins qui descendent des garrigues en direction de Nîmes) est canalisé et enterré à l'entrée de Nîmes au début du bvd Pompidou (c'est derrière là où j'habite actu) sauf qu'en cas de crue majeure, il déborde et tout déboule sur le boulevard en pente... C'est lui qui a été le plus actif en 1988 avec le noyau de précipitations à 420 mm au Mas de Ponge. Photolive de ce cadereau d'Alès, après le gros orage du 11 septembre dernier. En 1988 il devait passer 2 ou 3 mètres d'eau sur la chaussée d'où j'ai fait la photo. Pour moi aussi, c'est un souvenir marquant à la télé, d'autant plus qu'étant en Lozère on était sur les mêmes informations régionales de France 3 donc on avait vu beaucoup d'images. Merci pour ces explications ! J'attend avec impatiente l'édition spéciale , qui se déroule à quel heure ? 18 H 30 ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jbaf Posté(e) 3 octobre 2008 Drancy (93), à environ 50 mètres d'altitude Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Voici un lien de l'INA -journal du 3 Octobre 1988 (avec explication de L.Cabrol /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ): http://www.ina.fr/archivespourtous/index.p...der+&vue=jn -journal du 4 Octobre 1988 (dégâts impressionnant): http://www.ina.fr/archivespourtous/index.p...der+&vue=jn Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe30 Posté(e) 3 octobre 2008 Saint-Quentin-la-Poterie (30) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Halucinant de voir ces images Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 3 octobre 2008 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Auteur Partager Posté(e) 3 octobre 2008 L'édition spéciale de France3 c'est à 18h50 et 19h50 il me semble. Télé miroir (chaîne locale) a également diffusé un documentaire hier mais je l'ai loupé. Je pense qu'ils vont le rediffuser... Sinon il y a une expo sur l'évènement et les mesures de protection prises depuis au Carré d'Art durant tout Octobre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe30 Posté(e) 3 octobre 2008 Saint-Quentin-la-Poterie (30) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Je fairais pareil que toi gardois , il doit durer seulement quelques minutes . Une question : C'est nîmes courbessac ou Nîmes garons qui y'a eu le plus gros cumuls ? Merci beaucoup , Christophe . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cyclone30 Posté(e) 3 octobre 2008 Nîmes centre (30) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 J'étais sur que quelqu'un allait faire un sujet /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> . J'ai acheté le midi-libre de la journée pour faire un petit dossier, mais bon maintenant que vous avez les images, je vais ne mettre que le texte /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Il faut que j'aille d'aileurs au carré d'art ou il y a une expo comme l'a dit Vincent. J'ai tout à fait le temps entre les cours. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 3 octobre 2008 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Auteur Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Je fairais pareil que toi gardois , il doit durer seulement quelques minutes . Une question : C'est nîmes courbessac ou Nîmes garons qui y'a eu le plus gros cumuls ? Merci beaucoup , Christophe . Pour les cumuls il y a la carte de CFR au dessus : environ 220 à Garons et 268 à Courbessac. Mais le plus gros est tombé sur les garrigues au Nord de la ville avec 420 mm estimés (pluvio qui a débordé) au Mas de Ponge (NO) peut être et sans doute près de 500 mm sur quelques micro bassins versants. Rappelons ce lien : http://www.languedoc-roussillon.ecologie.g...rables/even.htm Choisir l'évènement correspondant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
genepis Posté(e) 3 octobre 2008 Habite à Séchilienne les Rivaux (550 m) et tj une station à Vizille (280m) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Merci pour les liens, impressionnant ! C'est également un souvenir très présent pour ma part, d'un point de vue médiatique, je me rappelle avoir suivi tous les journaux de 13h et 20h de cette époque ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ggene 30 Posté(e) 3 octobre 2008 Anduze (Gard, piémont Cévenol) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Pour ma part pas de souvenirs, j'avais à peine deux ans au moment de cet événement mais ça reste l'un des épisodes des plus violent avec celui de septembre 2002 pour notre département. En tout cas les images du sdis sont vraiment hallucinantes avec le boulevard Pompidou transformé en torrent, c'est assez incroyable ce que peut provoquer un orage stationnaire dans un milieu urbain...... même en ayant vécu septembre 2002 ces images me parraissent toujours aussi impressionnantes, Quel épisode! Merci Vincent pour la création de ce sujet! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cyclone30 Posté(e) 3 octobre 2008 Nîmes centre (30) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 "L'apocalypse", titre du journal Midi-Libre édité le 4 octobre 1988. Celui-ci est donc repris pour cette édition spéciale en ce 3 octobre 2008, 20 ans après la catastrophe dont tous les Nîmois se souviennent. Il est 4 heures ce 3 octobre 1988 quand ce fonctionnaire boucle son service de nuit. Et il n'a jamais vu ça. La ville, qu'il a traversée en voiture pour regagner son domicile, est habillée de lumière. Les éclairs ininterrompus assiègent Nîmes tous azimuts . « Chérie, dit-il à sa femme, tandis qu'il se couche à ses côtés, il fait jour en pleine nuit. Je crois qu'il va se passer quelque chose de grave ! » De grosses gouttes d'abord. Puis le rideau tombe, zébré d'éclairs. Un rideau d'eau. Épais, brutal, il claque sur les toits, les cours, le bitume. Le flux jaillit des garrigues, des gouttières, des caniveaux. Se répand sur le bitume et dévale à une vitesse folle (jusqu'à 7 m/s) de toutes parts de l'amphithéâtre naturel, ces sept antiques collines qui verrouillent Nîmes la Romaine, au nord. C'est d'ailleurs la clé de cette catastrophe, par son ampleur, ses dégâts, son traumatisme durable : les précipitations ont été les plus abondantes sur les hauteurs. Les cumuls de pluie y ont été les plus invraisemblables. Plus de 400 mm en à peu près huit heures (le record, 420 mm au Mas de Ponge). Alors qu'au sud immédiat de l'agglomération, elles sont souvent deux fois moindres (182 mm aux Charmilles). Soit 200 mm, peu ou prou, ce qui est déjà énorme, le tiers des précipitations d'une année ! Largement suffisant déjà pour inonder, y engendrer des dégâts conséquents, dans des villages environnants, au Cailar et à Codognan notamment. Météo France n'avait vraiment pas vu le coup venir. Les ingénieurs avaient tablé sur 80 mm en 36 heures. Pas de quoi affoler grand monde. Non plus les pompiers qui n'avaient pas de quoi entrer en vigilance. Mais voilà, en ces premières heures du 3 octobre 1988, le vent est nul, la douceur inhabituelle. Les nuages s'accumulent au-dessus de Nîmes : un bouchon d'au moins huit kilomètres d'épaisseur, sur 35 de long et 10 de large. Une nappe en suspension, gorgée d'eau. Un gigantesque réservoir qui s'est crevé, sur place. À 6 heures, les précipitations ont cessé partout dans le département. Sauf à Nîmes. L'aube est là, le sinistre s'empare de la ville qui paraît encore endormie. En tenailles, les flots vont resserrer leurs étreintes par les cadereaux historiques, ces sages oueds endormis que les hommes n'auraient jamais dû galvauder, urbaniser au plus près. Depuis l'est, par le cadereau d'Alès. « Le cadereau arrive, le cadereau arrive ! », s'époumone, juché sur une moto dont les roues ouvrent les flots, un témoin qui devance encore la fantasia de boue, de tôles automobiles malaxées et charriées comme fétu de paille, de citernes de fioul qui roulent et empuantissent l'atmosphère. Cette vague, ces vagues, qui vont submerger le Pompidou (ex-avenue du Cadereau, c'est dire...), y culbuter un autocar scolaire. Ces lycéens seront tirés d'affaire, un à un, hélitreuillés à bord des appareils des pompiers. Le chauffeur, lui, y a perdu la vie, victime de son courage. A l'ouest, le cadereau d'Uzès dévale la route d'Uzès prolongée par la rue Vincent-Faïta. Vers 7 heures, il trouvera comme grand exutoire l'îlot Richelieu. Ce quartier dessiné au XVIIIe siècle, à nul autre pareil par son plan urbanistique tiré au cordeau et organisé en pâtés d'immeubles qui abritent des cours communes, saute comme un verrou. Là, le niveau d'eau qui atteignait un mètre cinquante route d'Uzès double subitement. Jusqu'à trois mètres à la proue de l'entrelacs de ces ruelles serrées et populaires. Le jour se lève, les rues Richelieu, Papin, Catinat, Flamande, etc., voient, ou en tout cas subissent, cet outrage insoutenable. La boue calcaire investit tout, bafoue les rez-de-chaussée peuplés d'habitants aux faibles ressources et souvent âgés. Certains, bloqués-là, tout en bas, croiront vivre leurs dernières minutes tandis que l'eau monte, monte. Les cuisses, la taille, le menton... La catastrophe exposera d'ailleurs au grand jour la grande précarité de ce quartier. Vingt ans plus tard, cependant, elle est toujours d'actualité cette pauvreté-là... Au centre, le canal de la Fontaine précipite dans ses abysses des automobiles par dizaines et puis dég****e en cataractes. Plus bas, le chantier du futur Carré d'art engloutit, dans son profond trou creusé pour y couler les fondations, un demi-million de mètres cubes. C'est beaucoup mais, dans ce cataclysme, si peu : il est établi que 15 millions de mètres cubes d'eau ont envahi la cité pour la meurtrir. Le bilan est lourd. Neuf personnes ont perdu la vie. Il y a ce couple riverain du Jean- Jaurès, piégé dans sa cave où il était descendu pour sauver quelques affaires de leur enfant perdu dans un accident. Un bilan humain cependant qui semble alors à tous étrangement léger, à la lueur de l'horreur, partout visible. Longtemps, l'impression crasse alimentera la rumeur tenace selon laquelle beaucoup de morts ont été cachés. La rumeur de Nîmes, comme la baptisera et l'étudiera le sociologue Jean-Marie Marconot. À 11 heures, le ciel se dégage. Il ne pleut plus, enfin. La ville sort d'un mauvais cauchemar pour plonger dans un autre. Nue, souillée de boue, de gravats... 45000 personnes vont être déclarées sinistrées après l'orage millénaire. C'est le pic de la catastrophe, survenu en tout début de matinée. Avec un débit de 450m cubes/seconde, l'équivalent de la Seine à Paris, le cadereau d'Alès, gonflé par celui de Camplanier, déferle. Un fleuve boueux, démonté, s'empare alors de l'avenue Georges-Pompidou. Il emporte tout sur son passage. Véhicules, citernes de gaz ou de fioul, arbres, poteaux, chaussées, canalisations... A dos de flots, les autos ont forcé la porte des consuls... La tôle flétrie et les eaux boueueses outragent la cité jusque dans son symbole le plus fort. Cependant, les solides monuments romains n'ont pas été endommagés par le déluge. Ils surnagent dans la cité dévastée. C'est un document exceptionnel qui permet de saisir, de palper, la catastrophe. Par ce qu'elle a de brutal et de phénoménal. La vague surgit soudain rue Richelieu, dans le quartier éponyme. Cet îlot au plan urbain singulier à Nîmes a été terriblement sinistré dans la catastrophe. Le puissant cadereau d'Uzès l'a submergé: jusqu'à trois mètres de hauteur d'eau dans ces ruelles sérrées et populaires. Plus qu'ailleurs sans doute, les habitants, souvent âgés et aux ressources faibles, ont souffert. Les autos en perdition dans les flots ont été précipitées dans le canal de la Fontaine. Les plongeurs des pompiers vont le sonder. A peu près cent véhicules sont retirés du réceptacle de la source Nemausa. On peut crier au miracle: aucune victime à déplorer dans ce cimetière de voitures. Dans l'habitacle des voitures abandonnées ici ou là par les flots, on redoute bien sûr, à chaque fois, d'y rencontrer la mort. Au total, 1200 véhicules ont été emportés par les flots. Dans cette cour d'immeuble du quartier Richelieu, c'est la désolation. L'eau a dévasté les rez-de-chaussée. Elle s'est retirée mais la boue s'accroche à tout. Que sauver du désartre? Ensemble, les habitants font front, s'épaulent, pour évacuer les gravats, nettoyer. Dans chaque rue de l'îlot Richelieu, on regroupe toutes les affaires irrécupérables (meubles, vêtements, bibelots...) que les pelleteuses chargeront dans les bennes des camions. Torrent d'eau et de boue sur la route d'Uzès. Un homme ayant trouvé refuge sur un abribus. Les secours l'ont récupéré en lui jetant une corde avant que l'abribus ne soit emporté par les flots. Barrage de voitures rue Etoile. Une rue de Nîmes inondée. (Pas d'infos sur cette rue). Inondation dans la rue Dhuoda ( à l'entrée du lycée technologique Dhuoda ). Decharge de voitures près de la rue Richelieu. Ligne de chemin de fer Nîmes-Le Vigan. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe30 Posté(e) 3 octobre 2008 Saint-Quentin-la-Poterie (30) Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Merci cyclone pour ton petit reportage . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paparazzi Posté(e) 3 octobre 2008 Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Récit captivant et chargé d'émotion, merci de nous l'avoir retranscrit /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les photos sont stupéfiantes et me font remonter plein de souvenirs car à l'époque, ma mère avait acheté le Paris-Match dédié à ce drame dans lequel figuraient certains clichés parus dans le Midi-Libre d'aujourd'hui. Quant à la vidéo: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Traker 19 Posté(e) 3 octobre 2008 Draillant 629m - 74 Partager Posté(e) 3 octobre 2008 Merci Cyclone pour ta contribution. Les clichés montrent vraiment le caractère exceptionnel qu'avait pris cette crue éclair. Le cliché avec l'homme bloqué sur l'abris bus me laisse vraiment sans voix. Ce matin là, avec l'arrivée des eaux, un sentiment d'apocalypse devait se répendre dans les rues Nîmoises. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
orage30 Posté(e) 3 octobre 2008 Partager Posté(e) 3 octobre 2008 bonsoir a tous, 20 ans apres le drame météorologique sur la ville de nîmes. les journaux locaux on fait paraitre dans leurs éditions de ce vendredi 3 oct 2008 un dossier sur cette journée apocalyptique ! voici sur le site de France3 Sud des vidéos : FRANCE3 SUD voila c'est vidéo sont sur mon pc et seront mis en ligne prochainement sur le site. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean91 Posté(e) 4 octobre 2008 Palaiseau(91) Partager Posté(e) 4 octobre 2008 On peut également regarder le journal télévisé du 3 Octobre 1988 sur le site de l'INA et des quelques jours suivants sans doute vu que cet évènement a du occuper l'actualité plusieurs jours je pense Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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