boubou07 Posté(e) 14 janvier 2022 Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 14 janvier 2022 oui, on dirait que c'est tendu en ce moment ! d'ailleurs, quand je lit (souvent) des messages qui regrettent les hivers d'antan et le "vrai froid" , je me dis que si on avait un "vrai hiver" à la mode des années 80 ou des années 50, avec la population actuelle et la part de l'électrique dans le chauffage, ce serait une vrai catastrophe... d'autant plus que nous sommes encore plus dépendant de l'électricité qu'avant puisque tout fonctionne maintenant par informatique. on ne pourrait même plus acheter à manger ou faire quoi que ce soit dans un quartier/village dont le courant serait coupé pour cause de délestage. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ludo13470 Posté(e) 14 janvier 2022 Carnoux en Provence (13) 340m d'altitude Partager Posté(e) 14 janvier 2022 Sans remonter aux hivers d'antan (1985-1987 voire 1963-1956), actuellement une vague de froid type 2012 ne passerait pas vis à vis du réseau électrique. On est ces jours-ci avec une pointe de 82-83GW. Pour passer cette pointe, il faut importer selon le moment de la journée entre 5 et 8GW. La capacité maximale des interconnections est de 13GW. Et pour rappel, la pointe historique de 2012 était de 102 GW. Depuis, bien sûr, l'électrification des usages s'est poursuivie. C'est la raison de la surveillance accrue par RTE des hivers jusqu'en 2025. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 janvier 2022 Partager Posté(e) 17 janvier 2022 (modifié) Le 14/01/2022 à 09:05, boubou07 a dit : oui, on dirait que c'est tendu en ce moment ! d'ailleurs, quand je lit (souvent) des messages qui regrettent les hivers d'antan et le "vrai froid" , je me dis que si on avait un "vrai hiver" à la mode des années 80 ou des années 50, avec la population actuelle et la part de l'électrique dans le chauffage, ce serait une vrai catastrophe... d'autant plus que nous sommes encore plus dépendant de l'électricité qu'avant puisque tout fonctionne maintenant par informatique. on ne pourrait même plus acheter à manger ou faire quoi que ce soit dans un quartier/village dont le courant serait coupé pour cause de délestage. Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 vers 3h du matin la foudre est tombée sur le Mont à la faveur d'un orage de grêle ; le lendemain accès gratuit en attente de l'électricien : les caisses étaient sans courant; il y a 50 ans on aurait fait payer. Pour l'instant, peu de cloche froide au sol et un air chaud en altitude, mais aucun vent, adieu éoliennes, et troisième jour de suite sans aucun rayon à mon collège, adieu solaire. Un Paris Moscou est dangereux, mais une simple cloche l'est autant (le record de 1879 en France, c'est une cloche, pas un Moscou Paris). Modifié 17 janvier 2022 par Bruno 49 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 6 février 2022 Partager Posté(e) 6 février 2022 (modifié) L'hiver continue à être thermiquement miraculeux en France, et ça vaut mieux parce que nous ne sommes pas tirés d'affaire : Le réseau électrique français restera sous vigilance jusqu'à la fin de l'hiver Le gestionnaire du réseau électrique national (RTE) a actualisé ses perspectives d'approvisionnement en électricité pour la fin de l'hiver. Il maintient sa vigilance annoncée en novembre, en raison d'un nombre élevé de réacteurs à l'arrêt, même s'il note que « les prévisions météorologiques sur la période sont favorables ». Et en plus les réacteurs arrêtés sont massivement dans le nord-est, où l'hiver est évidemment hyper clément en général😂. L'article évoque un plan de délestage, mais depuis les années 70, j'espère qu'on sait délester un réseau devenu aussi enchevêtré et dense que le nôtre. Par exemple, comment on déleste les échanges informatiques sur lesquels fonctionnent de très nombreux systèmes de sécurité, de maintenance, et l'ensemble ou presque des moyens de paiement? On a des plans bien sûr, mais nous ne les avons jamais testés en temps réel... Modifié 6 février 2022 par Bruno 49 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude33 Posté(e) 6 février 2022 Saint-Germain-Du-Puch (33) Partager Posté(e) 6 février 2022 Il va falloir investir dans des poêles à granulés. Et encore pas n'importe lesquels car la plupart ne fonctionnent pas correctement sans électricité 🙄 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) 7 février 2022 Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 7 février 2022 Il y a 22 heures, Claude_L a dit : Il va falloir investir dans des poêles à granulés. Et encore pas n'importe lesquels car la plupart ne fonctionnent pas correctement sans électricité 🙄 Le poêle à buches est de ce coté nettement plus sur. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 1 mars 2022 Partager Posté(e) 1 mars 2022 (modifié) Un grand OUF avec cette fin d'hiver ratée! d'autant que si on résume, en ce premier jour de printemps météo : pas assez de fuel ni de gaz (conflit avec les Russes), pas assez d'électricité (conflit avec les écolos sur la sévérité de la maintenance nucléaire) l'hiver prochain. On va, j'espère, mettre à profit les 8 mois qui nous restent avant les prochaines froidures pour trouver une parade...mais ça sent la sobriété contrainte! pour rappel : le gaz ne se transporte pas aisément sur les mers, et ce transport est hors de prix (usine de liquéfaction au départ, maintien sous -163° sur des navires, usine de regazéification à l'arrivée - délai de construction : 3 ans...). Rien ne vaut un gazoduc hélas! or plus on a d'éolien et de solaire, plus il faut du gaz pour passer la pointe nocturne ou sans vent. L'Allemagne, notamment, va morfler... Modifié 1 mars 2022 par Bruno 49 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 2 mars 2022 56800 Taupont Partager Posté(e) 2 mars 2022 Il y a 12 heures, Bruno 49 a dit : Un grand OUF avec cette fin d'hiver ratée! d'autant que si on résume, en ce premier jour de printemps météo : pas assez de fuel ni de gaz (conflit avec les Russes), pas assez d'électricité (conflit avec les écolos sur la sévérité de la maintenance nucléaire) l'hiver prochain. On va, j'espère, mettre à profit les 8 mois qui nous restent avant les prochaines froidures pour trouver une parade...mais ça sent la sobriété contrainte! pour rappel : le gaz ne se transporte pas aisément sur les mers, et ce transport est hors de prix (usine de liquéfaction au départ, maintien sous -163° sur des navires, usine de regazéification à l'arrivée - délai de construction : 3 ans...). Rien ne vaut un gazoduc hélas! or plus on a d'éolien et de solaire, plus il faut du gaz pour passer la pointe nocturne ou sans vent. L'Allemagne, notamment, va morfler... Ramener les problèmes d'arrêt des centrales nucléaires à seulement ça, je trouve le raccourci bien rapide quand même Bruno ! Je ne vais pas en débattre ici car ce serait HS, j'indique juste ce lien : https://bonpote.com/les-centrales-nucleaires-vont-elles-resister-au-changement-climatique-1-2/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 mars 2022 Partager Posté(e) 2 mars 2022 (modifié) Il y a 7 heures, bernardt60 a dit : Ramener les problèmes d'arrêt des centrales nucléaires à seulement ça, je trouve le raccourci bien rapide quand même Bruno ! Je ne vais pas en débattre ici car ce serait HS, j'indique juste ce lien : https://bonpote.com/les-centrales-nucleaires-vont-elles-resister-au-changement-climatique-1-2/ Il y a raccourci parce que je ne souhaitais pas développer un hors-sujet sur ce topic. En revanche, je n'ai pas compris le rapport avec le lien que tu m'as donné, qui ne parle pas du tout des arrêts techniques de sûreté et de leur seuil de déclenchement, mais de la capacité des centrales nucléaires à s'adapter au réchauffement, adaptation qui semble au reste seulement problématique pour gérer une canicule si consommation de climatisation systématique et massive dans le pays. Avec la recommandation, évidente, de mettre le paquet sur les centrales en bord de Manche pour être libéré des risques sur le refroidissement tout en ne risquant pas de tsunami (pour les marées de tempête, n'importe quelle digue à une hauteur suffisante y pourvoit, Paluel n'a strictement rien subi en février 90 alors que son littoral, du cauchois à la Picardie, était submergé). Ce que prévoit le gouvernement actuel après avoir tergiversé (fermeture de Fessenheim). Nous avons frôlé des délestages massifs cet hiver alors que nous n'avons pas fait d'entraînement dans ce domaine, uniquement parce que nous avons jugé une corrosion dans un système de secours plus dangereuse qu'un black-out ; cet hiver doux nous a sauvés, mais n'est nullement garanti chaque année. Je ne vois guère d'autre raison à cela que la volonté de l'IRSN de jouer le zéro défaut, et je ne vois pas d'autre raison à ces seuils de sécurité incroyablement plus sévères que dans le reste de l'industrie chimique que la crainte écologiste. Les événements ukrainiens ne font qu'aggraver notre choix de dépendre de back-up gaziers pour développer le renouvelable intermittent. Nous avons six mois pour revoir la copie, et le ministre de l'économie et de la protection du climat écologiste allemand commence à prendre le chemin de Canossa : Prolonger le nucléaire : le tabou saute en Allemagne face à la ... https://www.latribune.fr › ... › Energie & Environnement J'ai vécu tout cet hiver dans la peur d'un black-out, je n'ai pas envie de devoir compter chaque année sur la bonté des cieux en Europe occidentale pour éviter ça...sans que l'on me donne pour cela une raison plus dangereuse techniquement que des vastes coupures de courant dans un monde où l'électricité est tout simplement vitale, bien plus que les catastrophes éventuelles provoquées par sa production sur tel ou tel site. Il y a un moment où il faut classer les dangers : nous ne pouvons plus compter seulement sur le gaz, ni sur l'intermittence, encore moins sur le charbon. Et nous n'avons pas de pétrole. Enfin, l'hydro-électricité est au sommet de son potentiel. Donc ou nous devenons sobres avec une extrême brutalité (en clair on éteint le courant à 19 heures à chaque vague de froid, mais qui gagne une élection sur cette base ?), ou nous prenons ce que nous avons pour avoir le temps de devenir sobres de façon à ce que ce soit politiquement acceptable pour une majorité des électeurs. Modifié 2 mars 2022 par Bruno 49 1 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 2 mars 2022 56800 Taupont Partager Posté(e) 2 mars 2022 il y a une heure, Bruno 49 a dit : Il y a raccourci parce que je ne souhaitais pas développer un hors-sujet sur ce topic. En revanche, je n'ai pas compris le rapport avec le lien que tu m'as donné, qui ne parle pas du tout des arrêts techniques de sûreté et de leur seuil de déclenchement, mais de la capacité des centrales nucléaires à s'adapter au réchauffement, adaptation qui semble au reste seulement problématique pour gérer une canicule si consommation de climatisation systématique et massive dans le pays. Avec la recommandation, évidente, de mettre le paquet sur les centrales en bord de Manche pour être libéré des risques sur le refroidissement tout en ne risquant pas de tsunami (pour les marées de tempête, n'importe quelle digue à une hauteur suffisante y pourvoit, Paluel n'a strictement rien subi en février 90 alors que son littoral, du cauchois à la Picardie, était submergé). Ce que prévoit le gouvernement actuel après avoir tergiversé (fermeture de Fessenheim). Nous avons frôlé des délestages massifs cet hiver alors que nous n'avons pas fait d'entraînement dans ce domaine, uniquement parce que nous avons jugé une corrosion dans un système de secours plus dangereuse qu'un black-out ; cet hiver doux nous a sauvés, mais n'est nullement garanti chaque année. Je ne vois guère d'autre raison à cela que la volonté de l'IRSN de jouer le zéro défaut, et je ne vois pas d'autre raison à ces seuils de sécurité incroyablement plus sévères que dans le reste de l'industrie chimique que la crainte écologiste. Les événements ukrainiens ne font qu'aggraver notre choix de dépendre de back-up gaziers pour développer le renouvelable intermittent. Nous avons six mois pour revoir la copie, et le ministre de l'économie et de la protection du climat écologiste allemand commence à prendre le chemin de Canossa : Prolonger le nucléaire : le tabou saute en Allemagne face à la ... https://www.latribune.fr › ... › Energie & Environnement J'ai vécu tout cet hiver dans la peur d'un black-out, je n'ai pas envie de devoir compter chaque année sur la bonté des cieux en Europe occidentale pour éviter ça...sans que l'on me donne pour cela une raison plus dangereuse techniquement que des vastes coupures de courant dans un monde où l'électricité est tout simplement vitale, bien plus que les catastrophes éventuelles provoquées par sa production sur tel ou tel site. Il y a un moment où il faut classer les dangers : nous ne pouvons plus compter seulement sur le gaz, ni sur l'intermittence, encore moins sur le charbon. Et nous n'avons pas de pétrole. Enfin, l'hydro-électricité est au sommet de son potentiel. Donc ou nous devenons sobres avec une extrême brutalité (en clair on éteint le courant à 19 heures à chaque vague de froid, mais qui gagne une élection sur cette base ?), ou nous prenons ce que nous avons pour avoir le temps de devenir sobres de façon à ce que ce soit politiquement acceptable pour une majorité des électeurs. Il n'y a effectivement pas de lien , la capacité des centrales nucléaires à s’adapter au changement climatique me paraissant plus en phase aux sujets que l'on accepte de traiter sur le forum Infoclimat . Néanmoins moi aussi je me demande ce qu'aurait donné un hiver de type 62-63 ou 85 , surtout dans la région où je suis maintenant même s'il y a beaucoup d'éoliennes, je n’irai pas plus loin car le sujet sur la sûreté nucléaire et les raisons des centrales à l'arrêt me paraissent bien plus complexes que de les ramener à un seul responsable ( et je ne suis pas un khmer vert ) et éminemment trop politiques pour en débattre ici . 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 4 mars 2022 56800 Taupont Partager Posté(e) 4 mars 2022 https://assets.rte-france.com/prod/public/2022-02/BP50_Principaux résultats_fev2022_Chap13_analyse societale_0.pdf 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 avril 2022 Partager Posté(e) 2 avril 2022 (modifié) Baisse des températures : alerte sur le réseau électrique Face à la vague de froid et à une production nucléaire au plus bas, RTE alerte quant à un déséquilibre entre la consommation et la production d'électricité. La situation « pourrait être tendue » ce lundi, met en garde le gestionnaire du réseau, qui appelle les ménages à modérer leur consommation. On en est à ne plus produire assez sans importer pour un coup de froid des plus classiques en avril! Modifié 2 avril 2022 par Bruno 49 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco44 Posté(e) 2 avril 2022 asserac 44 Partager Posté(e) 2 avril 2022 Est ce qu'il y a des preuves concrète dans cette annonce? J'ai du mal a croire que cela soit aussi tendu que ça... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 avril 2022 Partager Posté(e) 2 avril 2022 il y a 27 minutes, marco44 a dit : Est ce qu'il y a des preuves concrète dans cette annonce? J'ai du mal a croire que cela soit aussi tendu que ça... Extraits que je croyais lisibles dans le lien : Selon le gestionnaire du réseau, la consommation d'électricité pourrait atteindre 73.000 MW vers 9 heures. La production nationale devrait être de seulement 65.000 MW au même moment, mais la France devrait pouvoir importer jusqu'à 11.000 MW pour passer ce cap, estime RTE. « RTE n'envisage toutefois pas de coupure d'électricité lundi matin, sauf si des aléas devaient survenir ce week-end », précise l'entreprise, qui actualisera ses analyses dimanche. Le déclenchement du signal Ecowatt s'explique par la vague de froid associée à un contexte de production nucléaire basse, à une période de l'année où EDF place une partie de ses réacteurs nucléaires en maintenance. Actuellement, 27 réacteurs nucléaires sont indisponibles sur 56. La centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) vient en outre de fermer, même si elle peut éventuellement être remise en fonction l'hiver prochain. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 2 avril 2022 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 2 avril 2022 Ou directement via rte : https://www.rte-france.com/actualites/baisse-temperatures-rte-active-signal-orange-national-ecowatt-lundi-4-avril-2022 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 avril 2022 Partager Posté(e) 2 avril 2022 Merci Sebaas! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thundik81 Posté(e) 2 avril 2022 Ici dans le Cloud Partager Posté(e) 2 avril 2022 Il y a 1 heure, Sebaas a dit : Ou directement via rte : https://www.rte-france.com/actualites/baisse-temperatures-rte-active-signal-orange-national-ecowatt-lundi-4-avril-2022 Côté vigilance, à quand l'infra-départementale chez RTE https://www.monecowatt.fr/ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco44 Posté(e) 3 avril 2022 asserac 44 Partager Posté(e) 3 avril 2022 @Bruno 49 Mon interrogation était justement sur cette problématique. Est ce la météo de ces derniers jours qui nous mets dans cette situation avec une vague de froid toute relative ou le fait que l'on a que la moitié de notre capacité a produire. Bon je sais c'est compliqué dans débattre ici sans être HS ce qui n'est pas mon intention. Pour le coup je suis bien content d'être complétement autonome en électricité en ce moment. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 avril 2022 Partager Posté(e) 3 avril 2022 (modifié) il y a une heure, marco44 a dit : @Bruno 49 Mon interrogation était justement sur cette problématique. Est ce la météo de ces derniers jours qui nous mets dans cette situation avec une vague de froid toute relative ou le fait que l'on a que la moitié de notre capacité a produire. Bon je sais c'est compliqué dans débattre ici sans être HS ce qui n'est pas mon intention. Pour le coup je suis bien content d'être complétement autonome en électricité en ce moment. Très clairement c'est la deuxième réponse : cf supra (Ludo) le record de consommation de février 2012 était de 102 000 MW et l'interconnexion ne peut dépasser 13 000 ; mais le nucléaire n'est pas seul en cause directement, s'il y a moins de gaz mobilisable désormais, notamment en Allemagne qui en a de gros besoin, ce n'est pas que pour pallier l'intermittence : l'Allemagne et le Benelux n'ont pas de possibilités hydrologiques, l'arrêt du nucléaire ne fait qu'y aggraver une contrainte naturelle plus rude qu'en France pour gérer l'heure de pointe, où la production hydraulique est le meilleur levier. Sinon, ce sera le charbon allemand ou polonais, bien pire que le gaz en mise en danger sanitaire comme en bilan carbone. Il faut insister sur le fait que l'Allemagne ne peut recevoir aucun méthanier d'ici deux ans faute de la moindre usine de "déliquéfaction", l'appoint des USA sera sans effet pour eux, nous devrons leur faire transiter le gaz via nos propres terminaux méthaniers et ils ne suffiront pas (le gouvernement le sait, qui veut en construire un autre au Havre). Quelles qu'en soient les raisons, descendre à 65 000 MW en production domestique mobilisable, c'est une situation de catastrophe potentielle au premier hiver dur à venir. Après, quelle contrainte de sécurité a-t-on la possibilité d'alléger ou pas en période d'urgence, le débat est technique, mais il sera incontournable même face à un hiver simplement moyen. Modifié 3 avril 2022 par Bruno 49 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bob_Gre Posté(e) 3 avril 2022 Saint-Fons 69190 Partager Posté(e) 3 avril 2022 Il y a 4 heures, Bruno 49 a dit : l'interconnexion ne peut dépasser 13 000 Les interconnexions sont bien exploitées aujourd'hui puisque ce matin, la France importait près de 13.5 GW ! Par ailleurs, notons que cette valeur, en plus de constituer un record annuel (battant celui d'hier), constitue un record ABSOLU ! Le précédent record datait du 20 décembre 2021, montrant que cette saison "hivernale" met le réseau électrique français sous tension ! La composante thermosensible du réseau électrique français est d'ailleurs bien visible aujourd'hui, on consomme 33% de courant de plus que dimanche dernier à la même heure ! 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bob_Gre Posté(e) 4 avril 2022 Saint-Fons 69190 Partager Posté(e) 4 avril 2022 La consommation électrique dépasse les 71 GW actuellement et atteint les niveaux du 8 mars dernier en France (matinée bien froide sur une grande moitié Nord-Est du pays). Les importations se limitent à 10 GW ce matin, mais la situation doit quand même être tendue au regard des prix : Quelqu'un sait ce qu'il s'est passé pour que le kWh hors-taxe sur le marché de gros de 3 €/kWh ? C'était très vraisemblablement la matinée la plus froide d'avril (voire de l'hiver pour certaines stations) et désormais, nous nous dirigeons statistiquement jusqu'en août vers de probables records bas de consommation ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 4 avril 2022 Partager Posté(e) 4 avril 2022 (modifié) Extrit des Echos.fr de ce jour : « On a assez de production pour répondre à la consommation », a rassuré RTE lundi en milieu de matinée. RTE n'a donc pas eu à débrancher des industriels volontaires, à réduire la puissance sur le réseau, voire à engager des coupures de courant ciblées. Si ces scénarios catastrophes ont pu être évités, c'est grâce d'abord à une consommation plus faible que prévu. Dimanche soir, RTE prévoyait une pointe de consommation de l'ordre de 73 GW vers 9h. Finalement, elle a été atteinte à 8h45 et s'est limitée à 71,6 GW. Pour le gestionnaire de réseau, c'est le signe que son appel aux gestes citoyens - décaler la charge de son téléphone ou le cycle de sa machine à laver - lancé samedi a fonctionné. « Tous ces éco-gestes ont permis une baisse de 800 MW, soit l'équivalent de deux fois la consommation de la ville de Montpellier et quasiment la puissance d'un réacteur nucléaire », note RTE. De fait, c'est la deuxième fois que ce mécanisme d'alerte est activé et la dernière fois les résultats étaient bien plus modestes : 300 MW avaient été économisés en janvier 2021. L'autre levier sur lequel la France a compté, c'est la production d'électricité de réserve. Compte tenu de la très faible disponibilité du parc nucléaire d'EDF (29 réacteurs sont disponibles sur un total de 56), les barrages ont particulièrement été mis à contribution, avec un pic de production à 5,5 GW atteint lundi matin. Tout comme les capacités de production d'électricité au fioul, avec un pic de production à 1,245 GW. Enfin, les importations d'électricité ont aussi été très sollicitées. Ce contexte a toutefois fait littéralement exploser les prix de l'électricité en France pour les fournisseurs n'ayant pas acquis à l'avance suffisamment d'électrons pour faire face à la demande. Si, traditionnellement, l'Hexagone bénéficie d'un prix plus attractif que ses voisins grâce à son parc de réacteurs nucléaires, c'est désormais l'extrême inverse qui se produit alors que les réacteurs d'EDF n'ont jamais aussi peu produit. Le record de prix historique de 2009, à 3.000 euros le MWh sur le marché à court terme de l'électricité en France, a failli être battu avec un pic à 2987.78 € le MWh atteint à huit heures lundi matin. C'est toutefois un prix extrême : comme le rappelle Julien Teddé chez le courtier Opera Energie, le record de 2009 était lié à un « dysfonctionnement de la bourse de l'énergie ». Pendant ce temps-là, les prix oscillaient entre 120 et 450 euros en Allemagne, en Suisse, en Espagne ou encore en Italie ou en Angleterre… « Compte tenu du manque de marges sur le réseau électrique français, les prix ont très largement divergé avec le reste de l'Europe », confirme Nicolas Goldberg, du cabinet Colombus Consulting. Paradoxalement, pour les consommateurs, ce contexte est encore relativement indolore. Compte tenu du gel tarifaire mis en oeuvre par le gouvernement, la hausse des prix de l'électricité sera limitée à 4 % cette année . Le sujet devrait toutefois revenir en boomerang dans les mois qui viennent. Selon les délibérations récentes de la Commission de régulation de l'énergie, un rattrapage lié au gel des tarifs impose une hausse des prix de 7 % début 2023. Surtout, la flambée des prix qui s'annonce pour l'hiver prochain compte tenu des problèmes de disponibilité du nucléaire et des tensions sur l'approvisionnement en gaz ne vont rien n'arranger. Modifié 4 avril 2022 par Bruno 49 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude33 Posté(e) 4 avril 2022 Saint-Germain-Du-Puch (33) Partager Posté(e) 4 avril 2022 [HS] Fort heureusement, tout le monde ne s'est pas séparé de son véhicule thermique, et tout le monde n'a pas branché sa Tesla / e-208 / Zoe au réseau en même temps. Et tout le monde n'a pas recyclé sa chaudière au fuel / gaz et tourné vers la droite le rhéostat de son chauffage électrique. Bref, fort heureusement tout le monde n'a pas cédé à la com ... Mais bon quand on incite à l'énergie électrique, faudrait pouvoir assurer derrière, et là c'est le mauvais exemple ☹️ [/HS] 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
nicololo Posté(e) 4 avril 2022 360m à Abreschviller Contrefort des Vosges au pied du donon Partager Posté(e) 4 avril 2022 Moi j'ai chargé mon Ve hier après midi Et je me suis chauffé en utilisant la fonction v2h ce matin quand il faisait moins7! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hugo_HK Posté(e) 5 août 2022 Hong Kong Partager Posté(e) 5 août 2022 salut, Quelques mesures prises en Espagne pour enrayer la crise énergétique avant l'hiver: Un débat a été déclenché après que le gouvernement espagnol a décidé d’empêcher les bureaux, magasins et autres lieux de mettre la climatisation en dessous de 27°C en été. Il s’inscrit dans le cadre des plans de réduction de la consommation énergétique du pays et de limitation de la dépendance au gaz russe. Le décret, publié mardi matin, empêchera également le réchauffement de dépasser 19°C pendant l’hiver. Les règles seront obligatoires dans tous les bâtiments publics et commerciaux, y compris les bars, les cinémas, les théâtres, les aéroports et les gares. Il est étendu sous forme de recommandation aux foyers espagnols. https://reelnouvelles.com/actualite/controverse-alors-que-lespagne-interdit-a-la-climatisation-de-descendre-en-dessous-de-27-c/ ca fait jaser comme on pouvait s'y attendre... Personnelleemnt je pense que ca va dans la bonne voie... J'imagine que la raison pour la quelle il n'y a pas de limites pour les foyers, c'est qu'il n'y a pas de moyens de verifier. Donc si il fait vraiment froid il faudra rationner. 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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