paysdaix Posté(e) 17 décembre 2015 Bordeaux Partager Posté(e) 17 décembre 2015 3 le Rc aura pour conséquence quasi certaine l'augmentation des sécheresses dans les zones déjà arides (cf Sahel par ex) ou limites (cf le pourtour Mediterranéen par exemple) 4 La population de l'Afrique va continuer à exploser pour doubler d'ici 2050 (environ 1,2 milliard aujourd'hui) et peut être atteindre 4 milliards en 2100 or (voir ci dessus), ce continent est peut être (sans doute?) celui qui souffrira le plus du changement climatique. Oui pour 1/ et 2/ mais pour 3/ et 4/, avec des "peut-être", "quasi certain" ou les "probables" injectés à toutes les phrases du post de Albederan, je pourrais très bien paraphrasé tes points "simples" 3/ et 4/ ainsi, sans dénaturer le fond : 3. le RC peut avoir pour conséquence la diminution des sécheresses dans les zones déjà arides 4. ...le continent africain est sans doute (peut-être?) celui qui souffrira le moins du changement climatique tout de suite, l'argumentaire prend une toute autre tournure. D'ailleurs, si le climat était dans un cycle de refroidissement sévère, je comprendrais mieux qu'on craigne la recrudescence des sécheresses mais pas dans notre RC actuel. Après, que le surplus d'eau ne profite pas à tous équitablement, c'est possible (oui, je préfère l'adjectif "possible" au "probable")... mais pourquoi toujours prendre pour argent comptant le scenario catastrophe ? (quitte à employer les édulcorants sémantiques "probable", "quasi certain" etc. pour se dégager quelque peu). Sur le pourtour méditerranéen, typiquement, aucune tendance à un surplus de sécheresse n'est identifiée. Dans le Sahel, très sec ces 10 dernières années, j'avais souvenir que dans les années 2000, un renforcement des moussons s'était fait sentir. Quelles sont les tendances réelles à l'échelle des 30 dernières années ou plus, à voir... Puis, de toutes façons, y a des zones immenses d'Afrique où le climat consiste à être sec (rr<10mm/an). Donc le RC ne pourra pas le rendre plus sec encore voire aura quand même du mal à le rendre plus humide car pas assez intense... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 17 décembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Ce n'est donc pas qu'une simple question de politique. Et quant aux guerres, elles n'ont pas pour seules causes la volonté de puissance des uns ou des autres . J'ai parlé de "Politique au sens large" et plus particulièrement, de "Géopolitique". Que l'Afrique souffre de famines (ce dont tu parles), ce n'est pas que la faute des Africains, c'est aussi la notre. Je vais être cruel, mais il faut appeler les choses par leurs noms : Lorsque l’Éthiopie meurt de faim, les Pays riches tels que le notre se mobilisent parce que l'image d'un enfant squelettique en train de mourir, gâche nos dimanches de "bien pensants" gavés d'abondantes victuailles. Les mobilisations qui en découlent amènent des quantités de nourriture, détournées en partie par les forces guerrières militaires, le solde, donné à la population, redonne vigueur à un peuple en souffrance. Sauf que lorsqu'on amène cette profusion de denrées, aucun accompagnement n'est fait. Aucune structure concrète n'est amenée pour faire en sorte que les peuples cessent de se reproduire alors qu'ils ne peuvent pas se nourrir là où ils habitent. Grâce à nos généreux dons (qui nous donnent bonne conscience), les habitants de ces Pays reprennent quelques forces et se reproduisent, à l'infini. Quelques années après, on recommence le même cinéma, mais avec le double d'habitants. Ainsi, l’Afrique comptera plus de 3 Milliards d'habitants en 2050 alors que son seuil d'autosuffisance alimentaire sera dépassé depuis longtemps. La Chine (dont la plus grosse ressource est un peuple discipliné et courageux) a compris cet état de fait depuis plus de 30 ans, parce-que son régime totalitaire a imposé l'économie de marché et le contrôle des naissances. Mais ne rêvons pas, sans cette gestion très rigoureuse, la famine serait là-bas aussi. Les Pays d'Afrique ne savent pas le faire parce que les ressources, autres qu'alimentaire, sont trop nombreuses (Or, Diamants, Gaz, Pétrole, Fer, Uranium etc.) et les intérêts financiers trop nombreux. Tout ça pour dire que le problème des, ressources alimentaires à venir, n'existe pas. Et surtout, il n'a strictement rien à voir avec le climat. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 17 décembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 17 décembre 2015 D'ailleurs, si le climat était dans un cycle de refroidissement sévère, je comprendrais mieux qu'on craigne la recrudescence des sécheresses mais pas dans notre RC actuel. Oui, bien sur !! Le scénario catastrophe ce serait effectivement un refroidissement climatique. Le R.C n'est peut être pas une chance mais il reste "moins pire" qu'un refroidissement. Les ressources en eau douce sont amenées par l'énergie latente de notre atmosphère (en tous cas, tant que la gravité terrestre existera). Augmenter cette énergie augmente les ressources globales en eau douce. Sauf que pour alimenter la végétation (qui nourrit la planète) il faut aussi beaucoup de CO2 et là, le RC anthropique tombe bien également. Je suis parfaitement d'accord avec toi, rien à craindre du RC lorsqu'on parle alimentation planétaire. La tendance actuelle à tout noircir (les anglo-saxons appellent cela le Bashing) pollue les débats. Positivons !! Hier soir (16 décembre), j'ai éteint le chauffage à la maison, ma consommation d'énergie va baisser, les émissions de CO2 aussi /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" /> /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" /> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 17 décembre 2015 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Je vais être cruel, mais il faut appeler les choses par leurs noms : Lorsque l’Éthiopie meurt de faim, les Pays riches tels que le notre se mobilisent parce que l'image d'un enfant squelettique en train de mourir, gâche nos dimanches de "bien pensants" gavés d'abondantes victuailles. Les mobilisations qui en découlent amènent des quantités de nourriture, détournées en partie par les forces guerrières militaires, le solde, donné à la population, redonne vigueur à un peuple en souffrance. Sauf que lorsqu'on amène cette profusion de denrées, aucun accompagnement n'est fait. Aucune structure concrète n'est amenée pour faire en sorte que les peuples cessent de se reproduire alors qu'ils ne peuvent pas se nourrir là où ils habitent. Grâce à nos généreux dons (qui nous donnent bonne conscience), les habitants de ces Pays reprennent quelques forces et se reproduisent, à l'infini. ça c'est une approche à la Malthus que je n'apprécie guère. Le vrai problème de l'Afrique n'est pas sa natalité, c'est le fait que nous inondons depuis des décennies son marché de nos surplus agricoles (que ce soit via le marché ou sous forme de dons), et que nous réduisons ainsi à néant toute chance qu'une production locale s'organise. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 17 décembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 17 décembre 2015 La surnatalité est le problème de la planète dans son ensemble. Les économies de marché s'appuient sur les enfants pour alimenter la croissance. Regarde l’Inde, elle n'est plus capable d'évoluer aussi vite que ses voisins asiatiques parce-que ses structures géographiques sont limitées et saturées. Les routes, les chemins de fer, les voies navigables sont impossibles à développer à cause de la surpopulation. Quant au fait que nous inondons l’Afrique de nos denrées, je suis bien d'accord avec toi c'est un tort. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 17 décembre 2015 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Sur la faim en Afrique je crains fort que tout le monde ait apporté une part de vérité ce qui ne rend pas l'avenir facile: -il y a un problème de surpeuplement lié tant à l'Islam qu'au christianisme catholique (contraception interdite) qu'au christianisme évangélique (valorisation de la famille nombreuse et refus de l'avortement comme les 2 autres religions) mais aussi à la pauvreté (plus on est pauvre plus on a des enfants pour en garder quelques uns vivants). -il y a une violence tribale ou interethnique encore considérable comme l'atteste le génocide rwandais. Certes les frontières des Etats sont artificielles mais sont-elles si naturelles en Europe? il y a aussi une violence islamique propagée par le Soudan depuis des décennies de la Corne africaine au Nigéria. -il y a des entreprises capitalistes qui s'appuient parfois sur des gangs ou la corruption de bureaucraties locales pour exploiter les ressources minières là où l'Etat de droit est faible (RDC) et il y a un sous-paiement chronique des matières premières (cf ce que signalait une vidéo de bernard sur le prix payé au Niger pour son uranium). -et le RC ajoute aux difficultés : car les mondes intertropicaux et méditerranéens auront toujours des pluies non pas forcément plus faibles mais de plus en plus erratiques ce qui n'aide pas du tout l'irrigation quelles qu'en soient les modalités. Or à l'exception de la bande équatoriale, ces deux climats dominent l'Afrique. Peu importe aux Africains que les pluies s'accroissent en hiver dans la zone tempérée boréale ou au sud du Chili ou de la Nouvelle-Zélande... -en revanche, l'Afrique est le continent le mieux placé pour se tirer d'affaire si on lâche les fossiles grâce à un potentiel solaire (et parfois hydraulique par exemple le château d'eau abyssinien ou les seuils du Zambèze) monumental. Surtout avec les besoins en chauffage les plus faibles du monde! L'Afrique est avec l'Europe le continent qui a le plus besoin que la COP21 réussisse. Même si d'autres problèmes très graves n'en relèvent pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
maxicobra Posté(e) 17 décembre 2015 Saint Valery en Caux (côte 76) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 J'ai parlé de "Politique au sens large" et plus particulièrement, de "Géopolitique". Que l'Afrique souffre de famines (ce dont tu parles), ce n'est pas que la faute des Africains, c'est aussi la notre. Je vais être cruel, mais il faut appeler les choses par leurs noms : Lorsque l’Éthiopie meurt de faim, les Pays riches tels que le notre se mobilisent parce que l'image d'un enfant squelettique en train de mourir, gâche nos dimanches de "bien pensants" gavés d'abondantes victuailles. Les mobilisations qui en découlent amènent des quantités de nourriture, détournées en partie par les forces guerrières militaires, le solde, donné à la population, redonne vigueur à un peuple en souffrance. Sauf que lorsqu'on amène cette profusion de denrées, aucun accompagnement n'est fait. Aucune structure concrète n'est amenée pour faire en sorte que les peuples cessent de se reproduire alors qu'ils ne peuvent pas se nourrir là où ils habitent. Grâce à nos généreux dons (qui nous donnent bonne conscience), les habitants de ces Pays reprennent quelques forces et se reproduisent, à l'infini. Quelques années après, on recommence le même cinéma, mais avec le double d'habitants. Ainsi, l’Afrique comptera plus de 3 Milliards d'habitants en 2050 alors que son seuil d'autosuffisance alimentaire sera dépassé depuis longtemps. La Chine (dont la plus grosse ressource est un peuple discipliné et courageux) a compris cet état de fait depuis plus de 30 ans, parce-que son régime totalitaire a imposé l'économie de marché et le contrôle des naissances. Mais ne rêvons pas, sans cette gestion très rigoureuse, la famine serait là-bas aussi. Les Pays d'Afrique ne savent pas le faire parce que les ressources, autres qu'alimentaire, sont trop nombreuses (Or, Diamants, Gaz, Pétrole, Fer, Uranium etc.) et les intérêts financiers trop nombreux. Tout ça pour dire que le problème des, ressources alimentaires à venir, n'existe pas. Et surtout, il n'a strictement rien à voir avec le climat. Pour la dernière phrase: Si ça a avoir avec le climat l'agriculture. C'est une question d'effet d’albédo en fonction de ce qu'il pousse! Je plaisante bien entendu. Je suis relativement d'accord avec toi sur bon nombre de tes messages. J'ai due mal à avoir confiance en nos gouvernements (à l'échelle mondiale), quand encore l'Arabie Saoudite en à strictement rien à ciré du RC tant elle vend son pétrole, et les américains qui changent dans le texte de l'accord COP21 les "shall" en "should"... On ne peut rester que spectateur face à ce triste spectacle! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 17 décembre 2015 Haut Doubs Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Sur le pourtour méditerranéen, typiquement, aucune tendance à un surplus de sécheresse n'est identifiée. Moi, je me réfère à l'AR5, chapitre 2 , cad les observations pas les prévisions: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 17 décembre 2015 Haut Doubs Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Pour ceux qui disent que nourrir tout le monde ce n'est qu'un problème politique, voir http://www.fao.org/docrep/015/i1688f/i1688f00.pdf, ce n'est peut être pas si évident que ça. De toute manière on fait comment pour produire autant avec moins d'énergie fossile utilisable par l'agriculture ...qui est responsable de 13 % des émissions de GES au niveau global et 21% en France ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dam29 Posté(e) 17 décembre 2015 Derrière la baie de DZ Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Bonjour, Non je ne le crois pas car de tous temps les denrées n'ont fait que baisser en termes de coûts. En parallèle, le nombre de terres en jachère n'a fait qu'augmenter. En parallèle, le nombre d'habitants à nourrir n'a, lui aussi, jamais cesser d'augmenter. Et c'est normal, entre 1850 et 1920, 80% de la population travaillait de près ou de loin dans l'agriculture. Dans les années 60, ce n'était plus que 20%, de nos jours, environ 5%. La différence, c'est qu'entre 1850 et nos jours, la mécanisation agricole a fait sa révolution et la chimie également. Si, à ça, tu ajoutes la conquête de terres agricoles réalisées dans les déserts ou autres terres historiquement stériles, tu vois bien que la tendance est à la baisse des prix. Le dessalement d'eau de mer n'a jamais été aussi aisé et efficace qu'actuellement, ne serait-ce que par l'osmose inverse, technique gourmande en énergie, mais tout le monde sait que ce n'est pas le problème du manque qui nous inquiète mais plutôt celui de l'excès de consommation Je ne parle pas des Toundras et Taïgas qui vont, peut-être amener encore un peu plus de terres cultivables grâce au réchauffement de la planète. Même si je ne cautionne absolument pas cette société, je ne suis pas du tout inquiet quant aux nourritures à venir. Elles seront variées, abondantes et accessibles. Je trouve ton jugement un peu superficiel... Les denrée ont un coût que l'on ne voit pas puisque une partie est payé via l'impôt, cette partie retourne aux agriculteurs par les aides directes de la PAC, aux industriels agro et sur les territoires pour financer par exemple une usine de dénitrification ou pour aller chercher l'eau plus profondément puisque les nappes de surface sont plutôt polluées par les phyto. Déjà ton kilo de légumes prend quelques dizaines de centimes que tu ne vois pas. Une année comme 2015 par exemple, avec une sécheresse du sol marquée cet été, les pâtures, les fauches ne donnent pas grand chose dans les bassins de production en lait-viande qui ont été impactés par cette sécheresse, et les cultures d'été (ensilage - grains) sont bien moins bonnes. Si y'a des compensations, qui va payer? Bien vu, ça passe par l'impôt... Comme l'autonomie en protéine du pays pour l'élevage est loin, très loin d'être à niveau, on dépend en plus d'importation donc des fluctuations de culture d'autres continents. Eux aussi ont des soucis de météo un peu plus aléatoires que par le passé. En culture légumière, on est passé à 2 doigt de perte de rendement non négligeable sur les pommes de terres cette année et de souci de plantations des légumes d'hiver (choux - poireaux). Heureusement le bord de manche reste encore "stable", mais pour combien de temps? Depuis 3 semaines, à cause de la douceur, on récolte 2 X plus de choux qu'il n'en faudrait (prix au raz des pâquerettes), les poireaux, eux, vont suivre cette tendance puisque a priori les séries de fin d'automne et d'hiver vont se catapulter sur les bassins de production Normand, du Nord, de Belgique, des Pays-Bas... Bref, quand on a de la production, ça peine aussi puisque le climat n'aide pas non plus à respecter les plannings de récolte pour se caler sur la consommation. Avec tous ces exemples, déjà, ça coince pour 2015. Les entreprises agricoles sont relativement fragiles, c'est pourquoi, encaisser des années pourris n'est pas si simple, et ça tendance à faire le ménage parmi les entreprises les plus faibles. Quand il faudra en plus dire aux agriculteurs qu'il faut arrêter de griller de l'humus dans le vent et qu'il va falloir stoker du carbone dans les sols et sur pied (arbre), certains vont encore parler fort... Même dans un pays comme le notre, c'est difficile. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 17 décembre 2015 Brest Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Oui pour 1/ et 2/ mais pour 3/ et 4/, avec des "peut-être", "quasi certain" ou les "probables" injectés à toutes les phrases du post de Albederan, je pourrais très bien paraphrasé tes points "simples" 3/ et 4/ ainsi, sans dénaturer le fond : 3. le RC peut avoir pour conséquence la diminution des sécheresses dans les zones déjà arides 4. ...le continent africain est sans doute (peut-être?) celui qui souffrira le moins du changement climatique Tout est une anticipation de risques, suivant des méthodes qui sont là pour convaincre de ce qui est le plus à surveiller et à éviter. Se convaincre, c'est différent de "voir avec certitude l'avenir dans une boule de cristal". Sans don de voyance, les scientifiques veulent être honnêtes : ils placent des conditionnels et des repères de confiance partout. Ces repères de confiance suffisent à convaincre tout le monde dirigeant et une bonne partie du monde économique et financier. C'était exactement le but. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 17 décembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Je trouve ton jugement un peu superficiel... Les denrée ont un coût que l'on ne voit pas puisque une partie est payé via l'impôt, cette partie retourne aux agriculteurs par les aides directes de la PAC, aux industriels agro et sur les territoires pour financer par exemple une usine de dénitrification ou pour aller chercher l'eau plus profondément puisque les nappes de surface sont plutôt polluées par les phyto. Déjà ton kilo de légumes prend quelques dizaines de centimes que tu ne vois pas. Une année comme 2015 par exemple, avec une sécheresse du sol marquée cet été, les pâtures, les fauches ne donnent pas grand chose dans les bassins de production en lait-viande qui ont été impactés par cette sécheresse, et les cultures d'été (ensilage - grains) sont bien moins bonnes. Si y'a des compensations, qui va payer? Bien vu, ça passe par l'impôt... Comme l'autonomie en protéine du pays pour l'élevage est loin, très loin d'être à niveau, on dépend en plus d'importation donc des fluctuations de culture d'autres continents. Eux aussi ont des soucis de météo un peu plus aléatoires que par le passé. En culture légumière, on est passé à 2 doigt de perte de rendement non négligeable sur les pommes de terres cette année et de souci de plantations des légumes d'hiver (choux - poireaux). Heureusement le bord de manche reste encore "stable", mais pour combien de temps? Depuis 3 semaines, à cause de la douceur, on récolte 2 X plus de choux qu'il n'en faudrait (prix au raz des pâquerettes), les poireaux, eux, vont suivre cette tendance puisque a priori les séries de fin d'automne et d'hiver vont se catapulter sur les bassins de production Normand, du Nord, de Belgique, des Pays-Bas... Bref, quand on a de la production, ça peine aussi puisque le climat n'aide pas non plus à respecter les plannings de récolte pour se caler sur la consommation. Avec tous ces exemples, déjà, ça coince pour 2015. Les entreprises agricoles sont relativement fragiles, c'est pourquoi, encaisser des années pourris n'est pas si simple, et ça tendance à faire le ménage parmi les entreprises les plus faibles. Quand il faudra en plus dire aux agriculteurs qu'il faut arrêter de griller de l'humus dans le vent et qu'il va falloir stoker du carbone dans les sols et sur pied (arbre), certains vont encore parler fort... Même dans un pays comme le notre, c'est difficile. Malgré tout, le seul problème récurrent au niveau agroalimentaire est la baisse des prix qui fait mourir les exploitations. En 1976 tu n'entendais parler que de cette sécheresse qui avait fait flamber les prix des légumes et des céréales (et générée ce fameux "impôt sécheresse"). Depuis, jamais plus les prix ont flambé à cause du climat. Pire encore, lorsque la France fait de mauvaises récoltes céréalières, les prix baissent parce qu'ailleurs, les récoltes ont été bonnes. Le marché est "MONDIAL" les prix sont sans cesse tirés vers le bas quelque soit la sécheresse ou les inondations en France. Que dire des marchés du Porc dont les médias ont fait la une pendant des jours et des jours .... Les prix ont tellement baissés que les Porc finissent par mourir sans être mangés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 17 décembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Bernardt60, ne prends pas ça mal, car tu sembles gentil, mais certaines de tes interventions ne servent à rien, surtout cette dernière /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" /> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
aircraft Posté(e) 17 décembre 2015 Relevés à Laval Sur Vologne (448m) depuis le 01/01/2013 Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Pour ceux qui disent que nourrir tout le monde ce n'est qu'un problème politique, voir http://www.fao.org/docrep/015/i1688f/i1688f00.pdf, ce n'est peut être pas si évident que ça. De toute manière on fait comment pour produire autant avec moins d'énergie fossile utilisable par l'agriculture ...qui est responsable de 13 % des émissions de GES au niveau global et 21% en France ? mais donc 2/3 sont stockés par les puits de carbone que sont les cultures mais surtout les prairies... (contrairement aux émissions de GES des industries ou de l'automobile) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 17 décembre 2015 56800 Taupont Partager Posté(e) 17 décembre 2015 J'ai supprimé tous mes messages , tout du moins sur les dernières pages puisqu'ils ne servent à rien ! Désolé de vous avoir troublé dans votre débat auquel je ne mérite pas de participer apparemment ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 17 décembre 2015 Haut Doubs Partager Posté(e) 17 décembre 2015 mais donc 2/3 sont stockés par les puits de carbone que sont les cultures mais surtout les prairies... (contrairement aux émissions de GES des industries ou de l'automobile) Bah non, c'est pas stocké justement puisque on s'en sert mais la question n'est pas là: il faut diminuer les émissions et il faut le faire tout en produisant plus. On fait comment? J'ai supprimé tous mes messages , tout du moins sur les dernières pages puisqu'ils ne servent à rien ! L'avis n'est pas nécessairement partagé par tous et tu n'es pas le seul dans ce cas mais on est de toutes façons de plus en plus loin du sujet initial. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebinnis Posté(e) 17 décembre 2015 Frontonas (230 m) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 interview de Nicolas Hulot : qu'en retirez-vous ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 17 décembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Beaucoup de lecture intéressante ce soir ! même si on s'éloigne un brin du topic... Pour résumer mon opinion sur vos posts, je reprendrai une phrase de Bruno49 "Sur la faim en Afrique je crains fort que tout le monde ait apporté une part de vérité ce qui ne rend pas l'avenir facile..." et je reprends volontiers à mon compte une vision plus large de Claude Lévi-Strauss, c'était en 2005, lors d'une de ses dernières apparitions à la télévision française, il déclare, reprenant en des termes très proches un sentiment qu'il avait déjà exprimé plusieurs dizaines d'années plus tôt : « Ce que je constate : ce sont les ravages actuels ; c'est la disparition effrayante des espèces vivantes, qu'elles soient végétales ou animales ; et le fait que du fait même de sa densité actuelle, l'espèce humaine vit sous une sorte de régime d'empoisonnement interne – si je puis dire – et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence. Ce n'est pas un monde que j'aime» ...bon finalement pas si loin que ça du sujet. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 18 décembre 2015 Haut Doubs Partager Posté(e) 18 décembre 2015 interview de Nicolas Hulot : qu'en retirez-vous ? Qu'il dit (fort bien) ce que certains ne cessent de dire (moins bien) ici. On a gagné une bataille mais pas la guerre ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 décembre 2015 Partager Posté(e) 19 décembre 2015 On a gagné une bataille mais pas la guerre ! Tant qu'à parler stratégie militaire, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'une capitulation en rase campagne. Si on se satisfait d'intentions, de promesses, de discours creux, de congratulations, là oui ce fut une sacrée bataille. Moi désolé je ne vois pas de choses concrètes qui pourraient faire que cette COP21 aurait apporté même un petit plus. Il y a eu une anecdote marrante sur ce qui aurait pu faire capoter ce bel accord à la dernière minute. On avait osé mettre un verbe au futur, c'était "devront" je crois, et Kerry a eu un hoquet nerveux et a exigé l'emploi du conditionnel. C'est devenu "devraient". Tout un symbole de ce qu'il y a dans cet accord et je ne comprends pas cet aveuglement à voir du positif là où il n'y a que zéro. A moins qu'on estime que c'est positif à partir du moment où ce n'est pas négatif mais même là je vois beaucoup de négatif personnellement dans la façon dont on a fait la propagande d'un accord aussi creux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 19 décembre 2015 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 19 décembre 2015 Je reprends . J'ai écouté non seulement l'émission Agora (F Inter) mise en lien par bernard mais l'Agora du dimanche 6. Un économiste membre de la commission économique du GIEC y a soulevé face à un philosophe et une cadre ONG les risques liés à l'implication citoyenne: -il ne trouve aucun collègue en Pologne pour défendre les conclusions du GIEC à cause du charbon et il ne pense pas qu'il y ait une majorité de citoyens en Pologne non plus. Il extrapole à l'Inde en doutant que les anti-charbons (qui existent) l'emportent dans l'opinion. Il observe que l'implication citoyenne c'est aussi les succès du tea party sur les congressistes US. Il n'est pas allé jusqu'à dire que finalement c'est plus facile de discuter avec la dictature chinoise, mais il aurait pu aller jusque là sans que ce fût une sottise. -il soutient la démarche de l'ONG pour réorienter les investissements vers la décarbonation, mais pas uniquement en suscitant des investissements nouveaux, il affirme que le GIEC réclame que les vilains comme Exxon Total etc. soient aux négociations car on doit négocier la question de l'investissement avec eux sinon leur lobbying passera auprès de l'opinion qui râle contre Total quand les prix de l'essence augmentent et qu'ils font du pognon, très marginalement pour des raisons environnementales. Bref que pour contrer les lobbys fossiles, il faudra les convaincre de changer d'avis faute de perdre la bataille climatique. Car il leur sera aisé de dénoncer l'Etat qui rend le pétrole cher et le charbon inexploitable. Et pour convaincre de changer d'avis, il faut discuter pied à pied avec eux en leur donnant des portes de sorties (notamment modifier les stocks prudentiels, c'est à dire faire varier par les conférences monétaires les réserves monétaires inexploitables des banques en fonction de la carbonation des projets qu'elles financent. Ce qui suppose que les marchés y aient quelque intérêt). Avec tout ça je dois deux bouteilles de champagne à bernard, (encore que notre économiste était bien seul contre les deux autres invités et les deux questionneurs, disons une demi-bouteille de plus!), oui Inter n'est pas incapable de sortir des sentiers battus . Concernant Hulot à LCI (merci à sebinnis), je pense là encore que des pseudo-conflits sont en fait des vérités complémentaires, qu'il y aurait moyen d'accorder Hulot et Jancovici sur le nucléaire : je suis entièrement d'accord avec Hulot sur le fait que en Afrique, le nucléaire est une ânerie parce qu'il prend trop de temps et trop d'argent pour construire des réseaux, alors que les renouvelables sans réseaux sont une priorité. En revanche, c'est précisément pour la même raison qu'Hulot me semble ignorer l'intérêt du nucléaire dans les pays ayant déjà les réseaux, en sachant qu'en revanche les renouvelables posent des problèmes très coûteux aux réseaux existants, c'est le drame de la transition antinucléaire de l'Allemagne. Je pose une réserve de nature politique (non politicienne bernard, relax!) au "do it yourself" du renouvelable sans réseaux pour auto-consommation. Je serais à fond en tant que consommateur (le pied!), mais habituer les gens à vivre sans dépendre d'un ou de plusieurs arbitres n'est pas forcément une solution viable dans l'organisation d'un Etat, et sans un Etat fort aujourd'hui, je pense que les risques d'insécurité pour gérer des conflits de n'importe quelle nature sont importants. Tout particulièrement en Afrique. Mais ce n'est qu'une réserve j'admets tout à fait que l'urgence qui commande de maintenir (voire légèrement renforcer) le nucléaire dans les pays riches pour valoriser les réseaux existants est la même qui commande de ne pas le développer dans les pays pauvres, quitte à admettre l'éparpillement des sources de production d'énergie ; pour les émergents comme toujours c'est du cas par cas en fonction de leur taux d'émission globale de carbone. L'urgence est la même pour notre biosystème, (là Hulot est un orateur nécessaire) mais les solutions varieront forcément et parfois du tout au tout selon les endroits. Il faut le reconnaître même si ça renforce encore la complexité des décisions internationales. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 19 décembre 2015 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 19 décembre 2015 Tant qu'à parler stratégie militaire, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'une capitulation en rase campagne. Si on se satisfait d'intentions, de promesses, de discours creux, de congratulations, là oui ce fut une sacrée bataille. Moi désolé je ne vois pas de choses concrètes qui pourraient faire que cette COP21 aurait apporté même un petit plus. Il y a eu une anecdote marrante sur ce qui aurait pu faire capoter ce bel accord à la dernière minute. On avait osé mettre un verbe au futur, c'était "devront" je crois, et Kerry a eu un hoquet nerveux et a exigé l'emploi du conditionnel. C'est devenu "devraient". Tout un symbole de ce qu'il y a dans cet accord et je ne comprends pas cet aveuglement à voir du positif là où il n'y a que zéro. A moins qu'on estime que c'est positif à partir du moment où ce n'est pas négatif mais même là je vois beaucoup de négatif personnellement dans la façon dont on a fait la propagande d'un accord aussi creux. Je préfère la deuxième hypothèse : si c'était une capitulation, ça veut dire qu'on arrêterait tout ce qui est en cours dans le renouvelable et le nucléaire (le non fossile) pour aller de nouveau à fond dans le charbon le pétrole et le gaz. En fait ce n'est pas une capitulation, c'est l'affirmation que l'armée anticarbone va accroître la mobilisation de ses effectifs, tout en sachant que pendant ce temps là on n'a pas encore arrêté l'ennemi et que dans les décennies qui viennent on va seulement ralentir sa progression. Et comme on est dans la métaphore militaire, la propagande est ce qu'elle est en cas de combat avec des journaux qui informent l'arrière de ce qui va et pas de ce qui ne va pas. Sur ce point, j'ai aussi rouspété alors que l'encre n'était pas encore sèche. Je crois vraiment que le bilan lapidaire du "Guardian" cité par sirius était le meilleur jugement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 décembre 2015 Partager Posté(e) 19 décembre 2015 Je préfère la deuxième hypothèse : si c'était une capitulation, ça veut dire qu'on arrêterait tout ce qui est en cours dans le renouvelable et le nucléaire (le non fossile) pour aller de nouveau à fond dans le charbon le pétrole et le gaz. En fait ce n'est pas une capitulation, c'est l'affirmation que l'armée anticarbone va accroître la mobilisation de ses effectifs, tout en sachant que pendant ce temps là on n'a pas encore arrêté l'ennemi et que dans les décennies qui viennent on va seulement ralentir sa progression. Et comme on est dans la métaphore militaire, la propagande est ce qu'elle est en cas de combat avec des journaux qui informent l'arrière de ce qui va et pas de ce qui ne va pas. Sur ce point, j'ai aussi rouspété alors que l'encre n'était pas encore sèche. Je crois vraiment que le bilan lapidaire du "Guardian" cité par sirius était le meilleur jugement. euh je parlais de la COP21, pas de ce qu'on appelle, de façon un peu prétentieuse, la transition énergétique, plus ou moins en cours un peu partout déjà bien avant la COP21. concernant donc la COP21 il s'agit bien d'une capitulation puisque les organisateurs français n'ont cessé de préciser, à tue-tête, que ce serait un accord contraignant ou que ce ne serait pas un accord. où est la contrainte? sur le fond on n'arrivera pas à une transition énergétique crédible en se basant sur le vent et le soleil. voir pour s'en convaincre l'exemple de l'Allemagne qui a investi des sommes folles dans un renouvelable par définition intermittent et ne pouvant fonctionner, pour eux, qu'avec l'aide du charbon. cela a déjà été dit ici je pense mais il faut rappeler tout simplement que la technologie est loin, très loin, d'être prête pour assurer la décarbonisation de l'économie. Il n'y a bien évidemment que le nucléaire multiplié par 20 ou 30 par rapport à maintenant pour y arriver + les batteries + les nouveaux procédés sans émissions de CO2 e pour la chimie au sens large, pour l'agriculture, etc. etc. et pour le nucléaire, évidemment aussi, il va falloir évoluer vers la surgénération et la fusion. c'est plutôt un genre d'effort international dans ce sens qu'il aurait fallu décider, pas ce qui s'est terminé par cette comédie ridicule. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 19 décembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 19 décembre 2015 interview de Nicolas Hulot : qu'en retirez-vous ? Bonsoir sebinnis, Une première partie qui ressemble beaucoup aux souhaits exprimés ici... en mieux... (dixit Sirius ) avec un accent mis sur les risques sanitaires dûs au RC qui vont contraindre les états à réagir. Une seconde partie plus intéressante à laquelle je ne souscris qu'en partie: sur le nucléaire où SON "absolument pas" n'est pas techniquement réaliste, là je n'adhère pas du tout, on ne peut pas abandonner l'actuel ni le futur, ni les recherches dans les nouvelles énergies nucléaires (fusion, filière thorium...); on sait ce que celà coûte que d'abandonner pendant 25 ans son savoir faire dans ce domaine (pbs EPR entre autres). pour le reste Bruno a bien développé . Bravo pour sa vision d'implantation des panneaux photovoltaïques, mais bon encore un bémol pour son idée de stockage de la production d'électricité renouvelable dans des supercondensateurs, là aussi j'ai un doute, question recharge rapide c'est bien, mais coté volume occupé c'est une autre affaire (énergie de 60wh par litre pour un supercondensateur au graphène) ; sans compter qu'un simple gros condensateur industriel quand il "claque" ça décoiffe ! En remplacement des batteries de véhicules électriques, oui, pourquoi pas. Petite déception, seulement 310 vues pour cette vidéo, il en reste donc peu si on enlève les ICéens . Bonne soirée. EDIT: meteor, j'aurai bien "liké" ton dernier post si j'avais pu en exclure les 2 derniers mots Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TeKRunneR Posté(e) 20 décembre 2015 Partager Posté(e) 20 décembre 2015 Malgré tout, le seul problème récurrent au niveau agroalimentaire est la baisse des prix qui fait mourir les exploitations. En 1976 tu n'entendais parler que de cette sécheresse qui avait fait flamber les prix des légumes et des céréales (et générée ce fameux "impôt sécheresse"). Depuis, jamais plus les prix ont flambé à cause du climat. ... Le marché est "MONDIAL" les prix sont sans cesse tirés vers le bas quelque soit la sécheresse ou les inondations en France. Peux-tu indiquer sur quoi tu te bases pour affirmer que les prix des denrées alimentaires sont en baisse constante? Parce que d'après ce graphique de la FAO, c'est loin d'être le cas : Il y a bien eu une baisse très forte cette année par rapport à 2014, mais avant cela il y a quand même eu une hausse très importante (environ +50% en termes réels entre 2003 et 2007). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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