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Hausse alarmante des émissions de CO2 dans le monde


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Cette information n'apparaît pas dans le web.

Quelle est sa référence ?

Merci

J'ai participé lundi 21 mai à une table ronde sur "L'évolution du climat terrestre" avec Philippe Bertrand et Jérome De La Noé (Directeurs de recherche au CNRS et climatologues) et Gilles Favreau (délégué de l'ADEME pour l'Aquitaine).C'est ce dernier qui m'a appris que les 5000 premiers taxis à air comprimés (commande totale 40 000) étaient déjà en service à Mexico, chose que j'ignorais.

Avant d'en faire état sur InfoClimat, j'ai fait une vérification par Google recherche avancée en tapant "air comprimé", "taxis" et "Mexico". J'ai obtenu quelques centaines de pages de références (en français) et confirmation qu'il y avait bien eu commande de 40 000 taxis à moteurs à air comprimé (modèle Guy Nègre) pour Mexico.

Au total, plus de 80 000 taxis devraient être progressivement remplacés dans cette ville par des modèles à air comprimé (autonomie : 200 km, temps de recharge : 3 minutes). Et des centaines de voitures type Citycat auraient été commandés par des particuliers, toujours au Mexique.

En France, pays de l'ingénieur inventeur du procédé, on a comme d'habitude raté le coche...

Alain

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Les plus actifs

Je suis un peu surpris que l'on ne parle pas des records de froids qui touchent actuellement l'Afrique australe, c'est dans infoclimat en plus, et je constate que les partisans du réchauffement climatique n'y sont pas curieusement...

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_flowers.gifdefault_w00t.gifdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

En plus c'est pas la première fois, l'année dernière y'a aussi eu un hiver rigoureux en Afrique australe...

Bref juste pour dire qu'il n'y-a pas que la chaleur dans la vie....

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Posté(e)
Boussens (sud 31)

Au fait Atmosphère, Allègre n'est pas un mathématicien, ni un spécialiste du climat.

Il est de plus bien trop occupé à d'autres tâches pour pouvoir tenir un raisonnement scientifique digne de ce nom.

En effet, comme un sportif, un scientifique doit s'entraîner en permanence pour être au top.

C'est loin d'être le cas, à l'évidence, au vu des énormités débitées au km, de ce monsieur.

Allègre est géologue...Je ne vois pas pourquoi on l'invite à participer à de tels débats sur un sujet qu'il ne maîtrise pas ! default_w00t.gif
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Allègre est géologue...Je ne vois pas pourquoi on l'invite à participer à de tels débats sur un sujet qu'il ne maîtrise pas ! default_ermm.gif

D'un autre côté je trouve que c'est très bien qu'Allègre soit la vitrine sceptique française.

Et puis n'oublions pas que les médias ont besoin d'audience et un Allègre, au parler simple et populiste, est l'invité rêvé.

On va quand même pas faire péter l'audimat avec H Le Treut!

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En France, pays de l'ingénieur inventeur du procédé, on a comme d'habitude raté le coche...

Oui enfin je crois qu'on l'a raté et qu'on le rate volontairement le coche, depuis le temps qu'on nous promait des voitures plus propres... pourtant les technologies sont belles et bien au RDV et les ingénieurs français ne sont surement pas en retard sur ce point, mais il faut croire que les lobbys pétroliers continues à peser de tout leur poids sur nos politiques et apparament ça n'a pas l'air de vouloir bouger... ?
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Plantons tous des Arbres.

Un arbre absorbe 25 Kg de Co2/an il me semble (je ne suis pas sûr)

C'est une Alternative parmis tant d'autres.

De toute façon, il faut agir, même avec de petits gestes à notre échelle.

Il ne faut pas dire, L'inde et la Chine cassent tout nos efforts, ils rejettent tellement que tout est fichu.

Continuons nos petits gestes et donnons envie aux autres, à notre entourage d'en faire autant (quitte à être pénible)

Perso, Pas d'Aérosol à la maison, covoiturage dès que je peux, je vais bosser de temps en temps à vélo (Colmar - Mulhouse = 76 Km aller - retour).

Plus un sac plastique pour les courses, vive les paniers !

Pas de truc qui pendouille dans les ******** pour que ça sente bon avec de l'eau verte ou bleu.

Je vais pisser dehors sur un arbre (ça adore l'Azote le végétal) et ça évite 5L d'eau pour un p'tit pissou.

Liquide vaisselle et machine biologique (pas plus cherqu'un Gama)

Triage du carton, plastique, verre et Organique pour le compostage.

Le bébé, on va prendre des Langes lavable (1 bébé c'est 1 tonne de couche jetables en déchet !) (et en plus les langes c'est moins cher aussi sur le long terme).

Faire gaffe de ne pas acheter des objet trop emballé.

Pour les jouets des gamins, prenez du bois, stop au plastique !

ET PUIS, ON EST PAS OBLIGE DE SE RENDRE DEPENDANT DU SUPERFLUX QUE LE SYSTEME NOUS IMPOSE !

FINALEMENT, ON A PLEIN DE TRUCS QUI NE SERVENT A RIEN.... ON EST ESCLAVE DE TROP DE CHOSES.

MINIMISONS !

Tout ces petits geste sont maintenant systématique et franchement, ça ne prend pas plus de temps et ne coûte pas plus cher (même moins !)

Donc, continuons dans cette voie, ne baissons pas les bras sous pretexte que les USA ou la Chine s'en foutent...

CE QU'IL FAUT C'EST AGIR, DONC, AGISSONS !

Si nous transformons nos modes de consommations, le marché du "propre" s'agrandira et les Chinois ou les States devrons aussi s'aligner à produire du propre et changer de mode de pensé. C'est peut être utopique mais moi j'y crois.

Sur ce, bonne journée à tous et continuons de faire un max d'effort !

JU

je te dis bravo ! je vais faire un copié-collé de ce texte...
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J'ai participé lundi 21 mai à une table ronde sur "L'évolution du climat terrestre" avec Philippe Bertrand et Jérome De La Noé (Directeurs de recherche au CNRS et climatologues) et Gilles Favreau (délégué de l'ADEME pour l'Aquitaine).

C'est ce dernier qui m'a appris que les 5000 premiers taxis à air comprimés (commande totale 40 000) étaient déjà en service à Mexico, chose que j'ignorais.

Avant d'en faire état sur InfoClimat, j'ai fait une vérification par Google recherche avancée en tapant "air comprimé", "taxis" et "Mexico". J'ai obtenu quelques centaines de pages de références (en français) et confirmation qu'il y avait bien eu commande de 40 000 taxis à moteurs à air comprimé (modèle Guy Nègre) pour Mexico.

Au total, plus de 80 000 taxis devraient être progressivement remplacés dans cette ville par des modèles à air comprimé (autonomie : 200 km, temps de recharge : 3 minutes). Et des centaines de voitures type Citycat auraient été commandés par des particuliers, toujours au Mexique.

En France, pays de l'ingénieur inventeur du procédé, on a comme d'habitude raté le coche...

Alain

Merci pour cette réponse qui m'a plus qu'intéressé.Hélas en creusant un peu plus j'ai été douché.

Cyril Nègre, fils de Guy Nègre, responsable du bureau d'études de MDI depuis 1993 a déclaré dans un entretien rapporté le 1er mars 2007 :

A ce jour 39 contrats d'options de licence ont été signé à travers le monde pour la fabrication de nos produits CATs (Compressed Air Technology Systems) ainsi qu'une licence exclusive de notre technologie pour le marché indien.

Combien de personnes possèdent un travail actuellement directement grâce à votre société en France et au niveau international ?

Actuellement MDI emploie une vingtaine de personnes. Par la suite chaque unité de production comptera 75 employés... Début de production à Carros dans 18 mois.

Quoi qu'il en soit, c'est une affaire à suivre.

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"

Oui enfin je crois qu'on l'a raté et qu'on le rate volontairement le coche, depuis le temps qu'on nous promait des voitures plus propres... pourtant les technologies sont belles et bien au RDV et les ingénieurs français ne sont surement pas en retard sur ce point, mais il faut croire que les lobbys pétroliers continues à peser de tout leur poids sur nos politiques et apparament ça n'a pas l'air de vouloir bouger... ?

"

Voitures propres >> moins de rentrees d'argent gràce à la Tipp ...

J'ai donc de sérieux doutes sur l' ambition réelle de développer de véritables machines à scier l'arbre

du financement de l' état.

A+

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Merci pour cette réponse qui m'a plus qu'intéressé.

Hélas en creusant un peu plus j'ai été douché.

Cyril Nègre, fils de Guy Nègre, responsable du bureau d'études de MDI depuis 1993 a déclaré dans un entretien rapporté le 1er mars 2007 :

A ce jour 39 contrats d'options de licence ont été signé à travers le monde pour la fabrication de nos produits CATs (Compressed Air Technology Systems) ainsi qu'une licence exclusive de notre technologie pour le marché indien.

Combien de personnes possèdent un travail actuellement directement grâce à votre société en France et au niveau international ?

Actuellement MDI emploie une vingtaine de personnes. Par la suite chaque unité de production comptera 75 employés... Début de production à Carros dans 18 mois.

Quoi qu'il en soit, c'est une affaire à suivre.

Cela me ferait bien plaisir qu'un pays émergeant devienne le leader de la voiture propre... Quand on devient conservateur au point de ne plus décerner les principaux enjeux planétaires, on subit vite le retour de bâton... Puisque nos pays ne veulent pas le faire, préfèrent s'étouffer de dividendes de la rente pétrolière et laissent les commandes au lobbies ce qui est le symbole même de la démission politique, il n'y a pas de raisons que d'autres n'en profitent pas ! Et le premier qui le fera risque bien de décrocher le jackpot, alors tant pis pour nous et tant mieux pour des pays qui sont défavorisés et exploités depuis trop longtemps et feront l'avenir : la planète ne pourra que vous remercier et je serai le premier à m'acheter une voiture à air comprimé indienne !Florent.
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la planète ne pourra que vous remercier et je serai le premier à m'acheter une voiture à air comprimé indienne !

L'air comprimé indien, il sera fabriqué avec quelle énergie ? Du nucléaire ou du charbon ?

L'air comprimé n'est qu'un vecteur d'énergie, pas une source. Il pose de gros problèmes de stockage de la chaleur produite durant la compression (adiabatique), dont dépend finalement le rendement du système.

Et si c'est pour au final le "brancher" sur des centrales à charbon, l'annonce du taux d'augmentation du CO2 atmosphérique particulièrement élevé ces dernières années va devenir un grand classique annuel de nos médias. Personne ne peut s'en réjouir.

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L'air comprimé indien, il sera fabriqué avec quelle énergie ? Du nucléaire ou du charbon ?

L'air comprimé n'est qu'un vecteur d'énergie, pas une source. Il pose de gros problèmes de stockage de la chaleur produite durant la compression (adiabatique), dont dépend finalement le rendement du système.

Et si c'est pour au final le "brancher" sur des centrales à charbon, l'annonce du taux d'augmentation du CO2 atmosphérique particulièrement élevé ces dernières années va devenir un grand classique annuel de nos médias. Personne ne peut s'en réjouir.

Effectivement, le bilan CO2 des voitures à air comprimé doit intégrer les GES éventuellement émis pour produire l'électricité nécessaire à la compression de l'air. Il sera certainement moins bon en Inde qu'en France, étant donnés les choix énergétiques de ce pays. Voilà pourquoi il devient de plus en plus urgent de développer des systèmes de production d'électricité non basés sur l'utilisation de combustibles fossiles. Encore une fois les tours aérogénératrices (tours vortex), le géothermique et dans une moindre mesure le solaire, l'éolien et l'hydraulique pourraient constituer une solution au problème soulevé.

Alain

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L'air comprimé indien, il sera fabriqué avec quelle énergie ? Du nucléaire ou du charbon ?

L'air comprimé n'est qu'un vecteur d'énergie, pas une source. Il pose de gros problèmes de stockage de la chaleur produite durant la compression (adiabatique), dont dépend finalement le rendement du système.

Et si c'est pour au final le "brancher" sur des centrales à charbon, l'annonce du taux d'augmentation du CO2 atmosphérique particulièrement élevé ces dernières années va devenir un grand classique annuel de nos médias. Personne ne peut s'en réjouir.

oui tu as parfaitement raison zazou.

Concernant le rendement il est annoncé comme étant le rendement de compression isotherme et pas adiabatique.

Idem pour la détente.

En fait la chaleur cédée au milieu extérieur, lors de la compression isotherme, serait in fine récupérée dans l'air ambiant.

Bon cela est tout théorique et quand on regarde de plus près cela ne tient guère la route.

Aucun compresseur ni surtout moteur à détente n'est isotherme.

Il y a une impossibilité technique.

De plus les réserves d'air comprimé doivent être énormes et l'air et les réservoirs qui le contiennent, mine de rien, çà pèse.

De plus comme tu le dis très justement l'air comprimé n'est qu'un vecteur.

Et pour comprimer il faut de l'électricité.

Concernant le temps de recharge de 3 mn ce n'est concevable que si l'on dispose de réserves d'air comprimé énormes dans des emplacements bien précis.

Mais si on veut faire de l'air comprimé avec des sources individuelles il faut bien plus de temps.

Non le moteur à air comprimé n'est certainement pas victime des lobbys pétroliers.

Il est tout simplement victime de la thermodynamique.

Il me semble d'ailleurs que les concepteurs des MDI commencent à abandonner tout doucement le MAC pour se tourner vers un hybride MAC/essence.

Mais ce moteur à AC qui a au moins 1 siècle d'âge n'est certainement pas l'avenir du transport.

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De plus comme tu le dis très justement l'air comprimé n'est qu'un vecteur.

Et pour comprimer il faut de l'électricité.

Et en l'état actuel des choses, le bilan énergétique complet est bien meilleur avec une transformation de l'énergie électrique en énergie mécanique (avec cycles charge-décharge de batteries) qu'en utilisant l'électricité pour comprimer l'air qui lui même produit de l'énergie mécanique.

Et au final, combien faut-il d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques et de centrales nucléaires pour faire rouler le parc automobile mondial actuel, via des batteries ou de l'air comprimé ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Entre les observations de l'augmentation récente du taux d'accroissement du CO2 atmosphérique, l'observation que le puits de CO2 dans l'océan austral s'est réduit au cours des derniers 25 ans, et les déclarations de George Bush suite aux propositions d'Angela Merkel sur le post-Kyoto, va fallloir nous trouver autre chose qu'un concept "air comprimé" vieux de 125 ans, version "moderne" de la poudre de perlinpinpin.

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Et en l'état actuel des choses, le bilan énergétique complet est bien meilleur avec une transformation de l'énergie électrique en énergie mécanique (avec cycles charge-décharge de batteries) qu'en utilisant l'électricité pour comprimer l'air qui lui même produit de l'énergie mécanique.

Et au final, combien faut-il d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques et de centrales nucléaires pour faire rouler le parc automobile mondial actuel, via des batteries ou de l'air comprimé ? default_w00t.gif

Entre les observations de l'augmentation récente du taux d'accroissement du CO2 atmosphérique, l'observation que le puits de CO2 dans l'océan austral s'est réduit au cours des derniers 25 ans, et les déclarations de George Bush suite aux propositions d'Angela Merkel sur le post-Kyoto, va fallloir nous trouver autre chose qu'un concept "air comprimé" vieux de 125 ans, version "moderne" de la poudre de perlinpinpin.

En effet.

Et même pour répondre au problème de pollution de l'air à Mexico, qui est probablement pour beaucoup dans le choix des moteurs à air comprimé des taxis de cette ville, des moteurs électriques auraient été préférables.

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Et en l'état actuel des choses, le bilan énergétique complet est bien meilleur avec une transformation de l'énergie électrique en énergie mécanique (avec cycles charge-décharge de batteries) qu'en utilisant l'électricité pour comprimer l'air qui lui même produit de l'énergie mécanique.

Et au final, combien faut-il d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques et de centrales nucléaires pour faire rouler le parc automobile mondial actuel, via des batteries ou de l'air comprimé ? default_w00t.gif

Entre les observations de l'augmentation récente du taux d'accroissement du CO2 atmosphérique, l'observation que le puits de CO2 dans l'océan austral s'est réduit au cours des derniers 25 ans, et les déclarations de George Bush suite aux propositions d'Angela Merkel sur le post-Kyoto, va fallloir nous trouver autre chose qu'un concept "air comprimé" vieux de 125 ans, version "moderne" de la poudre de perlinpinpin.

oui d'accord.

Pour relativiser ce que j'ai dit plus haut concernant le concept MDI ou voiture à air comprimé, s'il est hors de question de le généraliser à l'ensemble du parc routier, il est certainement possible de le réserver à certains déplacements à faible vitesse et donc très faible puissance, en milieu urbain pollué par exemple.

Mais là comme tu le dis, il subit la concurrence féroce du moteur électrique avec batteries.

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Entre les observations de l'augmentation récente du taux d'accroissement du CO2 atmosphérique, l'observation que le puits de CO2 dans l'océan austral s'est réduit au cours des derniers 25 ans, et les déclarations de George Bush suite aux propositions d'Angela Merkel sur le post-Kyoto, va fallloir nous trouver autre chose qu'un concept "air comprimé" vieux de 125 ans, version "moderne" de la poudre de perlinpinpin.

Il n'y a PAS "d'augmentation récente du taux d'augmentation du CO2 atmosphérique". Il y a une augmentation récente du taux d'augmentation des émissions de CO2, ce qui est différent, cette dernière démontre d'ailleurs bien l'échec cuisant du protocole de Kyoto à réduire les émissions (la bourse d'échange de carbone s'est effondrée, le prix de la tonne de CO2 est passé de 30 € il y a moins d'un an à ... 30 cents). George Bush a bon dos! Si les pays Européens ne ratent pas de 15% leur objectif Kyoto (pour l'instant, mais ça va s'empirer et l'Europe n'a absolument aucun moyen de respecter Kyoto), on serait moins ridicule pour donner des leçons aux Américains, Chinois et Indiens.Quant à "l'observation de la diminution du puits de CO2 dans l'océan austral depuis 25 ans", ça risque d'être du même tonneau que la baisse de la circulation thermohaline de 30% annoncée en grande fanfare il y a 1 an (et réfutée depuis) vu que la réalité semble démontrer le contraire : le CO2 atmosphérique augmente de 2ppm/an en moyenne depuis 50 ans de manière quasiment constante.
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Quant à "l'observation de la diminution du puits de CO2 dans l'océan austral depuis 25 ans", ça risque d'être du même tonneau que la baisse de la circulation thermohaline de 30% annoncée en grande fanfare il y a 1 an (et réfutée depuis) vu que la réalité semble démontrer le contraire : le CO2 atmosphérique augmente de 2ppm/an en moyenne depuis 50 ans de manière quasiment constante.

Il n'y a pas là-dedans d'argumentation scientifique.

L'étude de Corinne Le Quéré précise que l'ordre de grandeur de la diminution du puits de l'océan austral est de 0.08GtC/an.(voir article dans Nature du 17/05/07)

Ceci correspond donc à moins de 1% des émissions anthropogéniques annuelles.

En conséquence ce n'est évidemment pas visible à partir de la mesure des concentrations.

De plus l'argument qui consiste à dire que, parce qu'une étude sur la circulation océanique a été mal interprétée, toutes les autres études sont "du même tonneau", est complètement irrecevable.

Il y a actuellement, et d'après cette étude, présomption d'une saturation, plus rapide que prévue, du puits océanique austral et ce sans préjuger de l'évolution des autres puits, notamment de la biosphère terrestre.

C'est tout ce que l'on peut dire à ce sujet.

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En conséquence ce n'est évidemment pas visible à partir de la mesure des concentrations.

Ah bon, ce n'est pas visible à partir des observations, uniquement à partir des modèles, tu me rassures! Parce que quand je lis sur un site du Ministère de la Recherche,,,, : " L'océan Austral ne peut plus absorber de CO2" en même temps que "Cette partie de l'océan absorbe chaque année environ 15 % du CO2 émis par les activités humaines", ça m'a fait hyper peur. Si même le gouvernement se met maintenant au titrage de tabloid, où est ce qu'on va !Quant à "l'étude de Mme le Quéré", ce n'est pas une étude mais une simulation basée sur des données et sur une "inverse method", en clair, un modèle qui suppose qu'il y a plus de vent à cause du RC donc PLUS de brassage de l'eau donc moins d'absorption de CO2, modèle qui reste à être validé. Nuance.

Ca me rappelle une autre étude qui a fait grand bruit et discutée il y a quelques mois ici-même sur la baisse de productivité des phytoplanctons, étude qui suppose qu'avec un RC, il y a plus de stratification et donc ... MOINS de brassage de l'eau.

Brassage de l'eau, brassage de l'air...

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Ah bon, ce n'est pas visible à partir des observations, uniquement à partir des modèles, tu me rassures! Parce que quand je lis sur un site du Ministère de la Recherche,,,, : " L'océan Austral ne peut plus absorber de CO2" en même temps que "Cette partie de l'océan absorbe chaque année environ 15 % du CO2 émis par les activités humaines", ça m'a fait hyper peur. Si même le gouvernement se met maintenant au titrage de tabloid, où est ce qu'on va !

Quant à "l'étude de Mme le Quéré", ce n'est pas une étude mais une simulation basée sur des données et sur une "inverse method", en clair, un modèle qui suppose qu'il y a plus de vent à cause du RC donc PLUS de brassage de l'eau donc moins d'absorption de CO2, modèle qui reste à être validé. Nuance.

Ca me rappelle une autre étude qui a fait grand bruit et discutée il y a quelques mois ici-même sur la baisse de productivité des phytoplanctons, étude qui suppose qu'avec un RC, il y a plus de stratification et donc ... MOINS de brassage de l'eau.

Brassage de l'eau, brassage de l'air...

Ce qui vient d'un site gouvernemental n'est pas la garantie de la perfection.

En général, c'est tout de même plus sûr, mais pas toujours.

Ce que je comprends de la méthode c'est qu'on a procédé à des mesures de concentration atmosphérique au niveau des côtes antarctiques et dans des îles de l'océan austral.

Qu'en fonction de ces analyses on en a déduit le "puits" océanique des eaux avoisinantes.

Qu'on a trouvé ainsi que le débit d'absorption avait tendance à atteindre une limite.

Que ce phénomène serait du à l'augmentation des vents au large de l'Antarctique créant un upwelling local ramenant des eaux plus riches en CO2 et donc moins capables d'absorber.

Cela irait effectivement dans le sens d'un brassage accru de l'océan, dans cette zone pour le moins.

Il est d'ailleurs possible qu'une des conséquences du RC soit un renforcement des vents en certaines zones.

Ce renforcement pouvant être un moteur de la circulation océanique même profonde car constituant le "pull" alors que la plongée thermohaline constitue le "push" (voir article dans le Nature du 24/05/07)

au sujet de l'étude de Le Quéré:

extrait Nature 17 mai 2007.

"Researchers led by Corinne Le Quéré of the Max Planck Institute of Biochemistry in Martinsried, Germany, took data from 11 coastal monitoring stations in Antarctica and on islands in the Southern Ocean to measure the amount of carbon dioxide being stored and released by the ocean. They then compared this measurements of global atmospheric carbon dioxide levels to work out the change in the performance of the carbon sink.

Winds of change

The main cause of the changes seems to be a relatively rapid increase in average wind strengths over the Southern Ocean, Le Quéré and her team report. These stronger winds, thought to be driven by the depletion of the ozone layer over Antarctic regions, churn up the ocean and bring more dissolved carbon up from the depths.

This was unexpected, says Le Quéré. But when the researchers plugged their data into a computer model and removed these stronger winds, they did indeed find that much of the observed reduction in the carbon sink disappeared."

abstract dans Science

"Submitted on October 11, 2006

Accepted on May 2, 2007

Saturation of the Southern Ocean CO2 Sink Due to Recent Climate Change

Corinne Le Quéré 1*, Christian Rödenbeck 2, Erik T. Buitenhuis 3, Thomas J. Conway 4, Ray Langenfelds 5, Antony Gomez 6, Casper Labuschagne 7, Michel Ramonet 8, Takakiyo Nakazawa 9, Nicolas Metzl 10, Nathan Gillett 11, Martin Heimann 2

Based on observed atmospheric CO2 concentration and an inverse method, we estimate that the Southern Ocean sink of CO2 has weakened between 1981 and 2004 by 0.08 PgC/y per decade relative to the trend expected from the large increase in atmospheric CO2. This weakening is attributed to the observed increase in Southern Ocean winds resulting from human activities and projected to continue in the future. Consequences include a reduction in the efficiency of the Southern Ocean sink of CO2 in the short term (~25 years) and possibly a higher level of stabilization of atmospheric CO2 on a multicentury time scale. "

désolé pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais mais je le comprends moi-même tellement mal default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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  • 2 weeks later...

Dans le dernier "résumé pour décideurs", le GIEC annonce:

"La concentration du dioxyde de carbone en 2005 dépasse de loin les variations naturelles durant les 650 000 dernières années (180 à 300 ppm),

déduites des carottes de glace."

Je me demande comment on peut comparer le taux de CO2 d'une année à celui d'une période aussi longue. C'est exactement comme si là, maintenant, je comparais la température ambiante (25°C) à l'ensemble des températures MOYENNES de toutes les années depuis 1900...

Je ne sais pas quelle est la "résolution" de lecture des carottes glaciaires pour déterminer la courbe d'évolution du CO2 depuis 650 000 ans. Mais une résolution au millénaire près me semblerait déjà excellente (on aurait alors 650 points.)

Or dans cet exemple, il n'est pas possible de distinguer les variations du taux de CO2 sur une période inférieure à 1000 ans. Autrement dit, personne ne peut prétendre qu'il n'y a pas eu, entre 300 000 et 299 000 BP par exemple, des variations de CO2 pouvant largement dépasser les 380 ppm d'aujourd'hui.

Désolé si cette question a déjà été traitée ici, et dans ce cas merci de m'orienter vers des sources qui donnent des éléments de réponse.

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Dans le dernier "résumé pour décideurs", le GIEC annonce:

"La concentration du dioxyde de carbone en 2005 dépasse de loin les variations naturelles durant les 650 000 dernières années (180 à 300 ppm),

déduites des carottes de glace."

Je me demande comment on peut comparer le taux de CO2 d'une année à celui d'une période aussi longue. C'est exactement comme si là, maintenant, je comparais la température ambiante (25°C) à l'ensemble des températures MOYENNES de toutes les années depuis 1900...

Je ne sais pas quelle est la "résolution" de lecture des carottes glaciaires pour déterminer la courbe d'évolution du CO2 depuis 650 000 ans. Mais une résolution au millénaire près me semblerait déjà excellente (on aurait alors 650 points.)

Or dans cet exemple, il n'est pas possible de distinguer les variations du taux de CO2 sur une période inférieure à 1000 ans. Autrement dit, personne ne peut prétendre qu'il n'y a pas eu, entre 300 000 et 299 000 BP par exemple, des variations de CO2 pouvant largement dépasser les 380 ppm d'aujourd'hui.

Désolé si cette question a déjà été traitée ici, et dans ce cas merci de m'orienter vers des sources qui donnent des éléments de réponse.

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Ce que je comprends de la méthode c'est qu'on a procédé à des mesures de concentration atmosphérique au niveau des côtes antarctiques et dans des îles de l'océan austral.

Qu'en fonction de ces analyses on en a déduit le "puits" océanique des eaux avoisinantes.

Qu'on a trouvé ainsi que le débit d'absorption avait tendance à atteindre une limite.

Que ce phénomène serait du à l'augmentation des vents au large de l'Antarctique créant un upwelling local ramenant des eaux plus riches en CO2 et donc moins capables d'absorber.

Cela irait effectivement dans le sens d'un brassage accru de l'océan, dans cette zone pour le moins.

Il est d'ailleurs possible qu'une des conséquences du RC soit un renforcement des vents en certaines zones.

Ce renforcement pouvant être un moteur de la circulation océanique même profonde car constituant le "pull" alors que la plongée thermohaline constitue le "push" (voir article dans le Nature du 24/05/07)

au sujet de l'étude de Le Quéré:

Qu'on arrête de nous bassiner avec la réduction du puits océanique ou sa transformation en source;

Au crétacé il y avait 3000 ppm de CO2 dans l'air, les océans étaient plus chaud en surface comme au fond et la vie pullullait dans les océans: dépot de craie dans les mers peu profondes et dépôt de roches mères pétrolières (la plupard datent de cette période)

Alors si le Quéré modélise un degazage plus important des eaux antarctiques à cause du brassage par le vent qui ramène du CO2 des profondeurs , peut-être que ce brassage ramènera aussi les éléments nutritifs qui manquent dans ces eaux , de façon à ce que l'IFREMER n'ai plus besoin d'envoyer ses bateaux ensemencer le pourtour de l'Antarctique avec du minerai de fer.

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Qu'on arrête de nous bassiner avec la réduction du puits océanique ou sa transformation en source;

Au crétacé il y avait 3000 ppm de CO2 dans l'air, les océans étaient plus chaud en surface comme au fond et la vie pullullait dans les océans: dépot de craie dans les mers peu profondes et dépôt de roches mères pétrolières (la plupard datent de cette période)

Alors si le Quéré modélise un degazage plus important des eaux antarctiques à cause du brassage par le vent qui ramène du CO2 des profondeurs , peut-être que ce brassage ramènera aussi les éléments nutritifs qui manquent dans ces eaux , de façon à ce que l'IFREMER n'ai plus besoin d'envoyer ses bateaux ensemencer le pourtour de l'Antarctique avec du minerai de fer.

Au Crétacé il faisait plus chaud et il y avait plus de CO2, certes.

Mais les écosystèmes étaient adaptés à cette situation.

En général, lorsqu'on laisse le temps à la vie de s'adapter, elle s'adapte, pourvu que les conditions ne changent pas trop vite et que les paramètres physiques qui la rendent possible soient respectés.

Il semble bien d'ailleurs que ce sont les trop rapides variations qui aient causé les extinctions de masse, mais cela mériterait un sujet en paléo par des gens qualifiés dans ce domaine.

Donc il serait souhaitable de réfléchir au fait que la connaissance des process naturels qui pilotent le cycle du carbone sont indispensables pour prévoir la courbe temporelle d'évolution du climat en réponse au forçage anthropique.

L'étude de le Quéré fait partie de cette tâche.

Quant au fait que l'upwelling d'eaux profondes augmente en certains points, tant mieux.

Cela peut en effet amener plus d'éléments favorables à la vie marine et peut apporter une certaine modération du climat.

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Au Crétacé il faisait plus chaud et il y avait plus de CO2, certes.

Mais les écosystèmes étaient adaptés à cette situation.

En général, lorsqu'on laisse le temps à la vie de s'adapter, elle s'adapte, pourvu que les conditions ne changent pas trop vite et que les paramètres physiques qui la rendent possible soient respectés.

Il semble bien d'ailleurs que ce sont les trop rapides variations qui aient causé les extinctions de masse, mais cela mériterait un sujet en paléo par des gens qualifiés dans ce domaine.

Donc il serait souhaitable de réfléchir au fait que la connaissance des process naturels qui pilotent le cycle du carbone sont indispensables pour prévoir la courbe temporelle d'évolution du climat en réponse au forçage anthropique.

L'étude de le Quéré fait partie de cette tâche.

Quant au fait que l'upwelling d'eaux profondes augmente en certains points, tant mieux.

Cela peut en effet amener plus d'éléments favorables à la vie marine et peut apporter une certaine modération du climat.

Pour ce qui est de la température et du niveau de la mer la dernière déglaciation a montré des variations bien plus importantes que pour le siècle passé et pour le siècle à venir on en reparlera dans 100 ansPour ce qui est du CO2, je pense qu'on n'aura jamais de preuve directe de variation globale aussi rapide que de nos jours avec les carottes de glace; mais certains volcanologues pensent que pendant des crises d'expansion des océans , ou des émissions de traps , les taux d'émission de CO2 pouvaient avoisiner ceux qu'on a en ce moment
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