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Sécheresse 05. Situation générale et suivi.


Jean-Michel10
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le feu bactérien n'est pas causée par la sècheresse mais par une bactérie, ce n'est pas un stress hydrique, mais une maladie bactèrienne de la plante.

Si mes souvenirs d'ancien BTS sont exactes, le nom scientifique de cette bactérie est (echynocloa crus galli)!

oui mais la sécheresse peut être un facteur aggravant pour les maladies des végétaux en général (pour le feu bactérien je n'en sais rien je te fais confiance).Dans le sud-ouest des espèces comme les bouleaux et de nombreux conifères (autres que les cèdres qui ont l'air particulièrement résistants) ont subi de très lourdes pertes en 2003.

Il est clair que 2005 risque, pour eux, d'être le coup de grâce.

Nous sommes en plein dans la saison de croissance des nouvelles pousses des arbres adultes comme des très jeunes arbres.

Pour ces derniers au système racinaire très peu développé la sécheresse que nous connaissons depuis le 18/05 (5.8 mm depuis cette date) va avoir des conséquences catastrophiques.

J'ajouterais ,gâteau sur la cerise , que les vents ont tourné au nord-est ramenant un air très sec.

Il faisait à Muret à 17H 27°C pour une HR de 24% ,ce qui n'est pas exceptionnel mais est tout de même bien sec.

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Alarme à relativiser : toute la France ne souffre pas autant de la sécheresse, mais dans certaines zones, elle atteint des niveaux inquiétants (nord du Bassin Parisien, Ouest atlantique, sud-ouest du Massif Central)

Extraits de Météo France :

Bilan hydrologique

"Le déficit de précipitations constaté durant la saison hydrologique sur la majorité du territoire entraîne un remplissage des nappes souterraines sensiblement inférieur à la normale sur de nombreuses régions. Seules les nappes les plus réactives ont profité des précipitations les plus récentes.

Au 1er juin 2005, la carte d’humidité des sols présente toujours un bilan contrasté."

Sécheresse 2004/2005 : bilan au 1 juin 2005 de Meteo France

Florent.

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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

2003 a été dramatique : par ici, des pans entiers de montagne ont séché : j'essaierai de poster une photo prochainement.

Depuis le déficit pluviométrique est important et régulier, mais on ne peut pas encore parler de sécheresse par ici, car les champs sont encore verts et hydratés, même si ça commence à virer au jaune peu à peu, sous l'effet de la bise persistante cette année.

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Alarme à relativiser : toute la France ne souffre pas autant de la sécheresse, mais dans certaines zones, elle atteint des niveaux inquiétants (nord du Bassin Parisien, Ouest atlantique, sud-ouest du Massif Central)

Extraits de Météo France :

Bilan hydrologique

"Le déficit de précipitations constaté durant la saison hydrologique sur la majorité du territoire entraîne un remplissage des nappes souterraines sensiblement inférieur à la normale sur de nombreuses régions. Seules les nappes les plus réactives ont profité des précipitations les plus récentes.

Au 1er juin 2005, la carte d’humidité des sols présente toujours un bilan contrasté."

Sécheresse 2004/2005 : bilan au 1 juin 2005 de Meteo France

Florent.

A relativiser d'accord mais lorsqu'on est dans une région dont l'écart à la moyenne est entre 25 et 50 % (concenant l'humidité des sols) et que la première décade de juin a vu 3 gouttes et que la deuxième décade s'annonce aussi sèche et ce avant l'été ,on a pas trop envie de relativiser.Il est vrai que quand on est soit même dans une région plus favorisée on peut être plus serein et siffloter comme un serin après une bonne pluie (le rêve actuellement default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> )
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Tournefeuille (31)

La préfecture du Maine-et-Loire accentue ses mesures de gestion de la ressource en eau. Elle a édité hier un communiqué de presse. D'autres départements doivent surement faire de même. Il est intéressant de noter que dans ce communiqué est pris en compte la prévision des sept prochains jours en matière de précipitations qui vont s'avérer en l'occurence très faible voire nulles.

Communiqué :

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En Charente Maritime où la situation est préoccupante et le risque d'incendie élevé, des mesures de restriction ont été récemment reconduites, notamment dans la région de la Sèvre Niortaise, avec interdiction de tout ce qui est de l'utilisation "de confort" et restriction de l'arrosage.

C'est quand même préoccupant de voir que les pluies de mai dernier n'ont pas changé grand chose au problème.

Et ce qui me pose davantage de questions, c'est de voir que dans le cadre de la candidature de La Rochelle comme ville olympique pour les épreuves de voile, et pour le championnat du monde de Tornado, des dérogations ont été accordées (remplissage de bassins, nettoyage des bateaux...). V. édition de Sud Ouest d'hier.

C'est peut-être une "goutte d'eau" (si j'ose dire !) et l'enjeu immédiat est de taille c'est vrai, mais bon je trouve la chose symboliquement discutable... default_huh.png

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Posté(e)
St André de Cubzac (33)

Dans le département de l'Indre, les mesures se renforcent aussi. Il y a même une rivière au Nord du département (l'Herbon) où le débit de l'eau est déjà inférieur au seuil critique!

Chez moi, on a tondu l'herbe seulement... 2 fois cette année! Elle commence même à jaunir à certains endroits

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Sécheresse exceptionnelle en Espagne

Source: http://permanent.nouvelobs.com/europe/20050613.OBS9953.html

L'Espagne connaît cette année la pire sécheresse depuis 60 ans. Les pertes dans la production agricole seront élevées d'après le ministère de l'Agriculture.

 

 

L 'Espagne connaît depuis cet hiver la pire période de sécheresse depuis 60 ans. Dans certaines régions, les réservoirs d'eau ne sont plus remplis qu'à 20% de leur capacité et les rivières ont perdu un tiers de leur volume. Une telle situation entraîne inexorablement le dépérissement des récoltes.

Les millions de touristes qui se rendront sur les côtes espagnoles cet été ne pâtiront peut-être pas de la sécheresse mais une grande partie du pays en est victime.

Le Portugal connaît la même situation aussi difficile. Près de 70% du pays souffrent de la sécheresse.

"Actuellement, nous sommes à un moment critique", estime Juan Manuel Pascual Torres, 40 ans, cultivateur de melons et de poivrons à Elche, non loin d'Alicante. "S'il ne pleut pas de manière importante rapidement, la situation sera vraiment problématique".

Dans cette région, les cultivateurs n'ont la permission d'arroser que huit minutes par jour. Juan Manuel Pascual Torres n'écarte pas la possibilité d'abandonner ses récoltes pour chercher du travail dans une usine de chaussures. Il avait déjà changer de métier dans les années 90, quand une autre longue sécheresse avait affecté le pays.

Les pertes, au niveau national, sont estimées pour l'instant à 1,6 milliard d'euros. Ce chiffre comptabilise les récoltes perdues et le fourrage qu'on ne peut plus donner aux animaux. Le ministère de l'Agriculture prévoit une perte de 25% de la production de céréales cette année au niveau national et des récoltes moitié moindre que la normale dans certaines régions du sud et de l'est du pays.

Les orangeraies et les vignobles, qui ont déjà souffert de gelées l'hiver dernier, risquent de ne fournir qu'une maigre vendange à l'automne.

"S'il ne pleut pas rapidement, je vais être à environ 30.000 euros dans le rouge, et je ne sais pas comment je vais m'en sortir", soupire Joaquin Bretons, 41 ans, père de deux enfants, propriétaire de champs de pois chiches et d'orge près de Caudete, entre Alicante et Albacete. Les tiges, qui devraient mesurer un mètre de haut, émergent à peine au-dessus de leurs sillons. 

[... ...]

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Il est vrai que quand on est soit même dans une région plus favorisée on peut être plus serein et siffloter comme un serin après une bonne pluie (le rêve actuellement sad.gif )

En l'occurence je suis le serin siffloteur, en effet les cartes MF (lien donné par Meteor) sont assez impressionnantes pour montrer "l'état de grace" dans lequel se trouve la region Clermontoise et particulierement la Limagne.

Les cartes les plus impressionnantes sont celles des ecarts à la normale en precipitations sur la periode de recharge (1 oct - 31 mars), et l'ecart a la moyenne de l'humidite de sols au 1er juin.

D'ailleurs pour tout dire, je n'avais encore jamais vu la vegetation arbustive afficher une telle densite de feuillage en Limagne (Les noyers sont souvent 2 fois plus denses que d'hab), et l'herbe sur les bas cotés des routes à poussé comme je n'avais pas vu depuis bien longtemps.

Chez moi, on a tondu l'herbe seulement... 2 fois cette année! Elle commence même à jaunir à certains endroits

Justement, deja 5 tonte chez moi depuis le printemps, contre 5 dans TOUTE l'année en 2004 (la plus humide depuis au moins 1994), et UNE SEULE de toute l'année 2003. Depuis 6 ans on avait jamais depassé 5 tontes annuelle.

Apres avoir souffert d'une secheresse quasi permanante depuis la fin des année 80 jusqu'en fin 2003, depuis decembre 2003 c'est une resurection, je retrouve quelque chose que j'avais connu tout gamin, il y a plus de 15 ans : la "non-secheresse". Quel bonheur ....

Mais j'espere une chose, c'est que vous n'aurez pas à supporter vous aussi 15 ans de quasi-secheresse dont 9 années consecutives avant de retrouver une pluvio normale... Car c'est vraiment trop long !

Amicalement,

François

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Ici concernant l'eau , la Marne est assez basse pour une mi-juin il manque a peu pres 40-50cm d'eau a cette meme période mais elle reste navigable , mais c'est pour les rivieres plus petite , il manque a peu pres 60cm d'eau ..... default_laugh.png

La terre est tres seche à cause du vent de ces derniers jours, l'herbe est seche et commence a etre jaune par endroit , et il y a pas mal de feuilles seches tombé des arbres .... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Invité Guest

a l inverse des autres region,la franche comté est plus humide que la normale jusqu a maintenant.il n ya quasiment jamais de secheresse ici,c est un phenomene rare.178 mm en avril,120 en mai,et plus de 50 en juin deja...

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Posté(e)
Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m

Ici l'herbe est depuis longtemps jaune dans les jardins non arrosés et sur les bords de route et certains arbres même commencent à jaunir. Heureusement que c'est une région surtout de vignes qui nécessitent surtout du soleil.

Le département d'Indre et Loire s'est mis tardivement en restrictions d'usage de l'eau. Ce qui me tue, c'est que je continue à voir des gens arroser leur pelouse en plein soleil (d'ailleurs, plein soleil ou pas, une pelouse peut rester jaune un moment et redevenir verte quand la pluie revient).

Je note par contre un effort de certains agriculteurs qui arrosent tôt le matin.

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Posté(e)
43 - Saint-Géron/Village de Combadine

Etat de grâce aussi en NW43 où la pluviométrie d'un juin normal est déjà atteinte. Comme dit FR63, grande densité des feuillages, exceptionnelle même. Je vais devoir pour la première fois en 13 ans pratiquer une taille en vert de la haie qui borde les fils à linge... Abondance de foin aussi !

Petit bémol : les chênes commencent leur "refeuillaison" après avoir été ravagés par les chenilles... Ce qui donne à des versants un aspect de début de printemps !

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En gros jusqu'au 23 juin il devrait faire beau un peu partout et pas pleuvoir. Quand je vois que je releve que 23,50 mm, si il pleut pas jusqu'au 23 juin il sera tombé 2 fois moins que la normale default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais comme des orages pourraient avoir lieu apres du 24 au 27/06 peut etre que ca pourra legerement remonter la pente et encore difficilement.

Ici aussi les champs commencent a jaunir.

Williams

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A Grenoble, les orages et surtout les pluies sympathiques (et étonnemement durable) du début de la semaine on fait du bien... et on a toujour nos montagnes pour faire chateau d'eau, meme les années de sécheresse...

Ceci dit une semaine à 35°C et voilà le stress hydrique de retour... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

j'ai pas envie de revoir les flanc montagneux comme en 2003....

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Posté(e)
Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

Pour le département de la Loire (Ouest Rhône-Alpes, Est Massif-Central), voici un copier-coller du quotidien local la Tribune le Progrès, édition du 20 juin :

Le département à l'abri de la sécheresse

La sécheresse sévit déjà dans plusieurs départements de France. Heureusement, la Loire ne devrait pas souffrir de restrictions dans les semaines à venir : ses réserves d'eau sont au plus haut.

Quand l'eau fait cruellement défaut... La France surveille sa météo. Depuis l'épisode caniculaire de l'année 2003, le pays tout entier tremble à l'approche de chaque nouvelle période estivale. Et guette le spectre d'une nouvelle sécheresse.

Au début du mois de juin, quinze départements, devaient d'ores et déjà limiter leurs usages de l'eau. Au rang des plus touchés on dénombre la Charente, la Charente -Maritime, les Deux-Sèvres et la Vienne qui sont astreints à des restrictions totales.

Néanmoins, dans cette poussée de chaleur, la Loire se distingue. Le département enregistre même un léger excédent pluviométrique. Entre les mois de septembre et mai, il est ainsi tombé 581 millimètres d'eau, contre une moyenne de 490. « Cette situation fait suite aux fortes précipitations des mois d'octobre 2004 et d'avril 2005 », explique Christophe Isson, technicien-météorologue. Sur ces seules périodes, les relevés pluviométriques sont deux fois supérieurs à la normale.

Un sol chargé

En dépit de ces importantes précipitations, toutes les réserves d'eau souterraines de la région n'ont pu se recharger. Toutefois, dans la Loire « les nappes ne donnent pas d'inquiétudes », annonce Anne Martelat, en charge des eaux souterraines à la DIREN-Rhône-Alpes (Direction régionale de l'environnement).

Pour les agriculteurs, « on déclenche généralement une alerte à l'irrigation autour du 15 juin », précise Bernard Rivoire, du service hydraulique et environnement à la chambre d'agriculture de la Loire. Mais cette année, la mesure devrait être retardée. Ainsi, à l'exception de l'extrême sud du département, il est tombé ces derniers jours, entre 15 et 45 millimètres de précipitations. « On a même constaté une légère remontée de plusieurs ruisseaux et rivières », confie Bernard Rivoire.

Les barrages au plus haut

Par ailleurs, cet été les particuliers ne devraient pas rencontrer de difficultés pour les diverses utilisations de l'eau. Ainsi, 75 % des Ligériens sont approvisionnés en eau potable par des barrages. « Et leur niveau de remplissage est satisfaisant, voir très satisfaisant », déclare Michel Ferrant, ingénieur chef du service santé, environnement à la DDASS. En moyenne, les barrages ligériens (et alti-ligériens puisque par exemple Saint-Etienne dépend pour une bonne partie de son eau potable du barrage de Lavalette sur le Lignon vellave) stockent entre quatre et huit mois d'eau potable « Et pour la seule ville de Saint-Étienne, les réserves sont supérieures à un an », souligne Michel Ferrant. Les Ligériens, qui ne bénéficieraient pas de ces ressources, sont alimentés par des puits ou des sources. Cette situation concerne notamment le massif du Pilat, les monts du Forez, ou encore le mont de la Madeleine.

Ces zones sont considérées comme sensibles, parce qu'elles correspondent à des milieux arides. Néanmoins, à l'image du reste du département, elles ne sont pas confrontées à une situation de sécheresse. Toutefois, pour anticiper sur les aléas de la météo, le département prépare, pour la fin du mois, un arrêté cadre. Un plan, qui détermine la mise en place des restrictions par types d'usages, pour économiser l'eau, si l'été devenait très chaud.

MARIE COUTURIER

Le vocabulaire de l'été

Sécheresse : celle-ci est déclarée à partir du moment où les ressources en eau ne suffisent plus à satisfaire l'ensemble des usages.

Canicule : dans la Loire, Météo France place le département en état de vigilance dès que les températures minimales sont supérieures à 20 °C et les températures maximales, supérieures à 35 °C.

Usages de l'eau : on distingue quatre types d'usages : domestique, agricole, industriel, le principal usage demeurant l'eau potable.

Source : La Tribune Le Progrès

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Le site de Météo-France propose un suivi de la sécheresse actuelle :

Sécheresse 2004/2005 : bilan au 21 juin 2005

en particulier, bilan hydrologique (au 21 juin) :

Compte tenu de l’absence persistante de pluies significatives, l’état des sols superficiels ne s’est pas amélioré au cours des derniers jours.

Si la situation est relativement stationnaire sur le tiers sud du pays, un assèchement généralisé des sols est observé sur une très large moitié nord depuis dix jours.

Au 21 juin 2005, la sécheresse superficielle est exceptionnelle sur la Somme, l’Oise, l’Aisne, la Marne, l’Aube, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, l’Indre-et-Loire, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Charente-Maritime, la Charente et le Tarn-et-Garonne.

Les sols sont aussi particulièrement secs sur le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Sarthe, l’Eure-et-Loire, le Loiret, l’ensemble de l’Ile-de-France, le Loir-et-Cher, l’Indre, la Gironde, le Lot-et-Garonne, le Gers, la Haute-Garonne, le Tarn, l’Aveyron et les Bouches-du-Rhône.

Enfin, certains départements jusqu’à présent peu concernés par la sécheresse superficielle ont vu leur situation se dégrader sensiblement ces derniers jours. C’est notamment le cas des Côtes d’Armor, de l’Orne, du Nord, des Ardennes, du Cher, de la Nièvre, de l’Yonne et du Bas-Rhin.

Carte des rapports à la moyenne de l'indice d'humidité des sols au 21 juin 2005

Notez que cette sécheresse est qualifiée d'exceptionnelle sur certains départements... default_whistling.gif

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La sécheresse s' est étendue considérablement sur le territoire..... default_whistling.gif

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Par ailleurs comme déjà précisé dans un précédent post:

Le ministre a précisé que la ville de "Niort (Deux-Sèvres) risquait de manquer d'eau potable cet été et certaines îles du Ponant" en Bretagne "devraient être bientôt approvisionnées par des citernes". Dans son département de la Charente-Maritime, "en mars les cours d'eau étaient à leur niveau habituel de la mi-août".

Source: http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=...ml&typeNews=sci
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Invité Guest

Nous arrivons à la fin de cette 1ère partie de l'année et il n'est tombé que 137mm dans le sud varois, contre 350mm à la normale, soit un déficit de 65%. La végétation est dans un stress hydrique énorme, les pins, arbre résistant à la secheresse, en soufrent eux même, (quelques pins morts observés). Cours d'eau des environs totalement à sec. Prolifération d'araignées et même des apparition d'une espèce réputé dangereuse: des veuves noires, normalement vivant dans le sud de l'Italie et de l'Espagne. J'ai pu en appersevoir autour de chez moi. j'en avais jamais vu au paravant.

http://www.dinosoria.com/veuve_noire.htm

Bon voila, toujours aucune dégradation pluvio-orageuse prévue pour le pourtour méditerranéen.

Source LCI: le Gard serai completement à sec....

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source LDI : leGard serait complètement à sec !

C'est typique de l'information parisienne qui relève du lieu commun.

Il est très fréquent que le Gardon soit à sec entre Dions et Collias, car les circulations karstiques sont importantes depuis le village de Ners jusqu'à Collias.

Chaque année on voir le Gardon à sec au cours de l'été... Et inversement on le voit en crue comme en 2002. Les journalistes ont toujours ce "marronier" de la sécheresse du gardon.

pour le Vidourle, en 2003 j'ai fait des photos en plein dans le lit au niveau de Saint Laurent d'Aigouze, le débit devaiy être de l'ordre de 10 litres par seconde .

toutes les rivières méridionales, de faible bassin versant, sont susceptibles d'être à sec. Il en est de même dans d'autres pays méditerranéens ( Italie-Grèce- etc...) car en raison de ces faibles bassins versants, les rivières sont très courtes, avec des pentes très fortes ce qui accentue encore le régime torrentiel ( voir par exemple l'Arno à Florence)

--

lc30

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Bilan au 30 juin pour Bordeaux.

La seconde quinzaine de juin a été nettement mieux arrosée que la première quinzaine grâce aux orages parfois violents.

Ces violentes pluies orageuses n’ont pas permis, bien évidemment, d’enrayer loin de là la sécheresse.

Le déficit pluviométrique cumulé sur plusieurs mois reste toujours exceptionnel.

Plus faibles cumuls des précipitations de septembre à juin :

1er rang: 467,6mm en 1921/1922

2eme rang: 471,7 mm en 1948/1949

3eme rang: 474,6mm en 2004/2005

4eme rang: 491,6mm en 2001/2002

Plus faibles cumuls des précipitations de janvier à juin :

1er rang: 215,6mm en 1976

2eme rang: 229 mm en 1938

3eme rang: 242,8mm en 1953

4eme rang: 247,8mm en 2005; 48% de déficit par rapport à 71/00.

5eme rang: 252,7mm en 1921

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La sécheresse est en train de prendre sérieusement l'eau dans le nord de la France en ce début de mois de juillet : les cumuls mensuels sont déjà très forts par endroit suite au passage de la vague pluvio-orageuse du 03 au 04 juillet.

Les déficits hydriques pourraient rester d'actualité dans certains secteurs de l'ouest du pays et dans le sud. Retour à la normale prévu à l'automne. Selon mes recherches en prévisions saisonnières, les abords de la méditerranée devraient être très arrosés et en larges excédents à partir de la fin de l'été.

Florent.

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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

a paris je pense (paris ouest surtout), la secheresse est beaucoup moins voire plus d'actualité, mais cela est sans doute provisoire

En effet, avril a été normal, mai un peu déficitaire, juin très excedentaire (87mm ici). 17mm pour juillet pour le moment.

(ne pas se fier aux relevés de paris république, qui sous estime les quantités de précipitation tombées).

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La secheresse continue surtout dans les région du sud . Ce week end, en allant aa mont aigual, j'ai vu plusieurs feu de foret faire des, ravage; et meme provoquer des pyrocumulus! . Donc comme il ne pleut pas , ces risques d'incendie se généralise au fil des semaine.

Pour l'instant, a Lyon, on n'est pas tres concerné par la secheresse.

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