metre3 Posté(e) 8 août Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 8 août C'est sur que les Lillois doivent se demander pourquoi ils n'auraient pas le droit à une période séche alors que les Ariegeois (Aude et PO ne sont pas loin) prendraient bien un peu de cet eau en excès sur le nord et alors que l'écart en valeur absolue n'est que de 80 mm ! 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 8 août st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 8 août il y a 2 minutes, metre3 a dit : C'est sur que les Lillois doivent se demander pourquoi ils n'auraient pas le droit à une période séche alors que les Ariegeois (Aude et PO ne sont pas loin) prendraient bien un peu de cet eau en excès sur le nord et alors que l'écart en valeur absolue n'est que de 80 mm ! pour chez moi le cumul est deux fois moins important que la réalité donc pas fiable le bidule 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) 8 août Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 8 août (modifié) il y a 23 minutes, sylver19 a dit : pour chez moi le cumul est deux fois moins important que la réalité donc pas fiable le bidule Je sais pas comment est calculé la valeur départementale Le calcul est un calcul via le radar MF et assez peu précis à priori mais Brive n'affiche que 620-640 mm depuis le 1er janvier (source MF via Keraunos), alors que le reste du département c'est 900 mm et plus ! Modifié 8 août par metre3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mikel1971 Posté(e) 12 août Limoges Partager Posté(e) 12 août Après 8 mois de "saison des pluies" On relève une pluviométrie très faible depuis de 22 juillet. En 20 jours on relève moins de 1 mm de précipitation à limoges. ce trend à l'air de vouloir se confirmer dans les jours et semaines à venir. Sur 1 mois (13/7-13/8) on ne compte pas plus de 12.3 mm de pluie. Allons nous vers un fonctionnement à 2 saisons? 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 15 août Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 15 août Le niveau des nappes au 1er août est très satisfaisant sur la majeure partie du pays. Les nappes du LR, Corse et sud Alsace sont cependant sous les normales. 17% sont sous les normales ( 72% en 2023 ). Juillet 2024 se classe au 2e rang des mois de juillet les plus humides pour les nappes depuis 30 ans. 77% des nappes sont actuellement orientées à la baisse ( normal pour la saison ), 10% sont à la hausse. La situation reste préoccupante sur le 66, 11 et Corse. Comparatif avec août 2023: https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-aout-2024#:~:text=Les niveaux sont généralement très,plus contrastées et moins favorables. Le bilan hydrologique de MF est disponible depuis quelques jours : https://meteofrance.fr/sites/meteofrance.fr/files/files/editorial/bsh_eau_sol_202408.pdf 1 12 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
JOJO_KERMIT Posté(e) 4 septembre 15 km à l'est de Dijon Partager Posté(e) 4 septembre Petite comparaison pour l'humidité des sols (indice SWI) pour fin aout entre 2022-2023-2024 A noté que le millésime 2022 est excellent pour le vin dans toutes les régions ! 3 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 4 septembre Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 4 septembre il y a 2 minutes, JOJO_KERMIT a dit : Petite comparaison pour l'humidité des sols (indice SWI) pour fin aout entre 2022-2023-2024 A noté que le millésime 2022 est excellent pour le vin dans toutes les régions ! petite remarque intéressante concernant le Nord-Est, La partie Est de la Lorraine est à la limite du rouge ( sol sec) conséquence d'une pluviométrie bien déficitaire cet été sur cette zone car l'instabilité et les orages ont été totalement discrets et il faut probablement remonter très très loin pour retrouver ce genre d'exemple. En tout cas à ma connaissance depuis que je fais la météo soit depuis l'année 2000, c'est la première fois que j'observe ce phénomène donc ce qui prouve que c'est très rare et que ca doit arriver une fois tous les..... donc il est certains que ca se produira pas de la même manière en 2025 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Storm41 Posté(e) 4 septembre Tour-en-Sologne (41) Partager Posté(e) 4 septembre il y a 53 minutes, mike a dit : donc il est certains que ca se produira pas de la même manière en 2025 Alors non ce n'est pas si simple que ça, tu peux très bien observer la même chose l'an prochain, même si la proba est mince, elle est non nulle. On peut très bien tirer plusieurs fois sur une même situation sur un secteur donné mais avec des paramètres qui viennent à différer sur la situation synoptique. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 9 septembre Perpignan Partager Posté(e) 9 septembre Des nouvelles de la désertification de la plaine du Roussillon (station MF de Perpignan Rivesaltes) à fin août 2024 : Août : 5.4mm (Norme 1991-2020 : 22.7mm, -76.2%) Depuis le 1er janvier : 231.6mm (Norme 1991-2020 : 325.7mm, -28.9%) Sur 12 mois glissants : 301.4mm (Norme 1991-2020 : 578.3mm, -47.9%) Sur 24 mois glissants : 569.3mm (Norme 1991-2020 : 1 156.6mm, -50.8%) Avril 2024 (85.6mm pour une norme 91-20 à 66.1mm, +29.5%) nous sort toujours du marasme. La situation est sensiblement la même qu'en 2022. 8 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
JOJO_KERMIT Posté(e) 11 septembre 15 km à l'est de Dijon Partager Posté(e) 11 septembre En 15 jours l'humidité des sols a considérablement augmenté sauf là ou vous savez malheureusement Voici la comparaison de l'écart à la normale entre le 24/08 et le 9/09 4 6 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 15 septembre Toulouse Partager Posté(e) 15 septembre Pour compléter le bilan de l'été je voulais faire un point sur le niveau de (non-)sécheresse que l'on a pu observer à peu près partout sur le territoire national cette saison, hormis chez les irréductibles gaulois catalans du Roussillon. Ceci dans le but de remettre cette saison 2024 dans son contexte de plus long terme. En bilan hydrique (RR - ETP), on finit plutôt en excédent par rapport à la tendance long terme (même si plutôt en léger déficit par rapport à la moyenne long terme), bien plus favorable que les 2 précédents étés, et plutôt dans la ligne de 2021 : Si on décompose ce bilan en RR et ETP séparément, contrairement à ce que beaucoup pourraient penser ce ne sont pas les précipitations qui le tirent, car elles ont été proches de la tendance long terme (elle-même assez stationnaire d'ailleurs, là encore contrairement à ce que beaucoup croient), mais c'est bien l'ETP qui a été sensiblement plus faible que la tendance long terme : Été peu desséchant donc, et à 1 sigma sous la tendance long terme on peut même estimer que dans le climat actuel, il est dans les 15% des étés les moins desséchants. Si on veut rentrer dans le détail, on peut même chercher quel paramètre a le plus pesé dans ce bilan, l'évapotranspiration potentielle dépendant de la température, du vent, de l'ensoleillement et de l'humidité relative. Sur la température, on a été assez proche de la tendance long terme, un peu en dessous, donc légèrement favorable à ce bilan de faible ETP Pour le vent, même constat, proche de la tendance, un peu en dessous -> légèrement favorable à une faible ETP Sur l'ensoleillement, là encore, assez proche de la tendance mais un peu en dessous -> également légèrement favorable à une faible ETP Finalement, c'est l'humidité relative qui a pesé le plus, en ayant été significativement plus élevée que la tendance, qui est à long terme en baisse rapide en été. Cela ayant été dû cette année à des masses d'air régulièrement très chargées en vapeur d'eau avec des températures restant raisonnables. En fin de compte ce qu'il faut retenir c'est que cet été fut une pause bienvenue sur la sécheresse chronique qui s'installe en saison chaude, et il ne faut pas s'attendre à avoir une situation aussi favorable les prochaines années. La tendance long terme nous indique que ce genre d'été sera peu habituel, et même de moins en moins, dans le futur. 8 13 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 15 septembre Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 15 septembre Il y a 5 heures, Arkus a dit : Pour compléter le bilan de l'été je voulais faire un point sur le niveau de (non-)sécheresse que l'on a pu observer à peu près partout sur le territoire national cette saison, hormis chez les irréductibles gaulois catalans du Roussillon. Ceci dans le but de remettre cette saison 2024 dans son contexte de plus long terme. En bilan hydrique (RR - ETP), on finit plutôt en excédent par rapport à la tendance long terme (même si plutôt en léger déficit par rapport à la moyenne long terme), bien plus favorable que les 2 précédents étés, et plutôt dans la ligne de 2021 : Si on décompose ce bilan en RR et ETP séparément, contrairement à ce que beaucoup pourraient penser ce ne sont pas les précipitations qui le tirent, car elles ont été proches de la tendance long terme (elle-même assez stationnaire d'ailleurs, là encore contrairement à ce que beaucoup croient), mais c'est bien l'ETP qui a été sensiblement plus faible que la tendance long terme : Été peu desséchant donc, et à 1 sigma sous la tendance long terme on peut même estimer que dans le climat actuel, il est dans les 15% des étés les moins desséchants. Si on veut rentrer dans le détail, on peut même chercher quel paramètre a le plus pesé dans ce bilan, l'évapotranspiration potentielle dépendant de la température, du vent, de l'ensoleillement et de l'humidité relative. Sur la température, on a été assez proche de la tendance long terme, un peu en dessous, donc légèrement favorable à ce bilan de faible ETP Pour le vent, même constat, proche de la tendance, un peu en dessous -> légèrement favorable à une faible ETP Sur l'ensoleillement, là encore, assez proche de la tendance mais un peu en dessous -> également légèrement favorable à une faible ETP Finalement, c'est l'humidité relative qui a pesé le plus, en ayant été significativement plus élevée que la tendance, qui est à long terme en baisse rapide en été. Cela ayant été dû cette année à des masses d'air régulièrement très chargées en vapeur d'eau avec des températures restant raisonnables. En fin de compte ce qu'il faut retenir c'est que cet été fut une pause bienvenue sur la sécheresse chronique qui s'installe en saison chaude, et il ne faut pas s'attendre à avoir une situation aussi favorable les prochaines années. La tendance long terme nous indique que ce genre d'été sera peu habituel, et même de moins en moins, dans le futur. Merci ! Sur ton premier tableau, est ce que tu aurais la valeur de l écart type ? Merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 15 septembre Toulouse Partager Posté(e) 15 septembre il y a 54 minutes, Matpo a dit : Merci ! Sur ton premier tableau, est ce que tu aurais la valeur de l écart type ? Merci Je ne suis pas sur de bien comprendre, mais si tu parles de l'écart à la tendance de l'été 2024 sur le premier graphique (bilan hydrique), c'est +0.5 sigmas Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 15 septembre Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 15 septembre il y a une heure, Arkus a dit : Je ne suis pas sur de bien comprendre, mais si tu parles de l'écart à la tendance de l'été 2024 sur le premier graphique (bilan hydrique), c'est +0.5 sigmas Je parlais pas de ça 😅 mais merci quand même Je voulais dire de combien de mm sur le bilan hydrique un été doit-t-il être déficitaire par rapport a la moyenne long terme (et non par rapport à la la tendance long terme) pour être déficitaire de un sigma ? C était pour ça ma question "quelle est la valeur d un sigma sur le graphique" Merci Louis 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 16 septembre Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 16 septembre merci pour se résumé instructif, mais j'ai tout de même un peu de mal avec le principe de comparer avec les hypothétiques futurs étés... la "tendance" était déjà affirmée en 2020 et derrière on a 2 étés sur 4 peu desséchants (2021 et 2024) j'ai du mal à ne pas voir ça plutôt comme une loterie, vu comment ça part dans tous les sens... (mis à part la Tm globale bien entendu) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 16 septembre Partager Posté(e) 16 septembre Il y a 3 heures, boubou07 a dit : merci pour se résumé instructif, mais j'ai tout de même un peu de mal avec le principe de comparer avec les hypothétiques futurs étés... la "tendance" était déjà affirmée en 2020 et derrière on a 2 étés sur 4 peu desséchants (2021 et 2024) j'ai du mal à ne pas voir ça plutôt comme une loterie, vu comment ça part dans tous les sens... (mis à part la Tm globale bien entendu) Oui, Boubou La loterie tu l'as sur les graphiques d'Arkus. Or la hausse de la température globale accentue irrémédiablement le caractère desséchants de nos étés. Sur le graphique, oui on voit les étés 21 et 24....mais, et depuis 1960, il y en avait eu 16 de plus humides. Par contre, les étés secs le sont de plus en plus : 1976 devait être la sècheresse du siècle ; 2022, l'a déjà reléguée. La loterie est toujours là et le sera toujours, mais elle se fait autour d'une moyenne où, à cause essentiellement des températures, il va manquer de plus en plus souvent d'eau... 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
meteo17100 Posté(e) 16 septembre Saintes Partager Posté(e) 16 septembre (modifié) 💧 État des nappes d’eau souterraine au 1er septembre 2024 pour le département de la Charente-Maritime 𝗤𝘂𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 ? L’état des nappes est très satisfaisant sur la majeure partie du territoire, après une recharge hivernale excédentaire malgré un été majoritement sec. Du côté de la Charente-Maritime, nos nappes sont à un niveau "haut" et en baisse. La saison de recharge aura lieu à partir d'octobre comme touts les ans, on attend de bonnes conditions de nappes pour cette hiver étant donné toute l'humidité disponible actuellement. Source de la carte , BRGM Modifié 16 septembre par meteo17100 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 16 septembre Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 16 septembre (modifié) Il y a 7 heures, th38 a dit : Oui, Boubou La loterie tu l'as sur les graphiques d'Arkus. Or la hausse de la température globale accentue irrémédiablement le caractère desséchants de nos étés. Sur le graphique, oui on voit les étés 21 et 24....mais, et depuis 1960, il y en avait eu 16 de plus humides. Par contre, les étés secs le sont de plus en plus : 1976 devait être la sècheresse du siècle ; 2022, l'a déjà reléguée. La loterie est toujours là et le sera toujours, mais elle se fait autour d'une moyenne où, à cause essentiellement des températures, il va manquer de plus en plus souvent d'eau... je comprends. ce que je voulais dire c'est qu'il me semble hasardeux de faire des comparaisons avec des étés qui ne sont pas encore arrivés... je suis d'accord qu'avec plus de chaleur, il y a davantage d'évapotranspiration et plus de stress hydrique. mais il peut aussi y avoir plus de précipitations, la question étant de savoir si ceci compense cela... il faut dire que j'ai une vision un peu biaisé, j'habite au pied d'un massif (le Tanargue) où il est tombé un peu plus de 2000 mm sur les 8 premiers mois de 2024... et depuis 2020 inclu (mis à part l'ovni 2022) je fais les plus belles saisons d'apiculture de ma carrière (commencée il y a 15 ans) grâce à l'abondance des pluies et la profusion de fleurs et de miel qui va avec, le souci étant la concurrence car tout le monde dans la région fait du miel en quantité donc l'assèchement des étés en ce qui me concerne... mais je suis bien conscient que ce n'est pas partout pareil. mon impression (sachant que mon métier dépend à 90% de la météo) c'est un grand n'importe quoi, du froid quand la douceur devrait arriver, du chaud quand la fraîcheur devrait arriver, des trombes d'eau quand il devrait faire sec (exemple parfait ce mois de mars, statistiquement le 3e mois le plus sec de l'année, le Tanargue prend 900 mm...) etc... donc pour moi c'est le caractère extrême des phénomènes qui prévaut, dans un sens comme dans l'autre (ce qui vient de se passer en Europe de l'est le montre bien) pour les tendances, ma foi en l'humain et en ses modèles, ne me permet pas d'y croire plus que ça... (à l'inverse pour ce qui est de la capacité à faire n'importe quoi et à tout bousiller, ma foi en l'humain est inébranlable) Modifié 16 septembre par boubou07 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 16 septembre Toulouse Partager Posté(e) 16 septembre Il y a 20 heures, Matpo a dit : Je parlais pas de ça 😅 mais merci quand même Je voulais dire de combien de mm sur le bilan hydrique un été doit-t-il être déficitaire par rapport a la moyenne long terme (et non par rapport à la la tendance long terme) pour être déficitaire de un sigma ? C était pour ça ma question "quelle est la valeur d un sigma sur le graphique" Merci Louis Ok désolé, j'avais effectivement compris de travers ! Donc l'écart-type du bilan hydrique estival c'est 60 mm, si tant est que ça ait une signification sur un indicateur qui agrège des données de toute la France. Pour rendre ça plus parlant on peut dire que ça correspond environ à 1 mois de pluie en été. Il y a 12 heures, boubou07 a dit : merci pour se résumé instructif, mais j'ai tout de même un peu de mal avec le principe de comparer avec les hypothétiques futurs étés... la "tendance" était déjà affirmée en 2020 et derrière on a 2 étés sur 4 peu desséchants (2021 et 2024) j'ai du mal à ne pas voir ça plutôt comme une loterie, vu comment ça part dans tous les sens... (mis à part la Tm globale bien entendu) La tendance se fait sur le temps long, à partir de données sur plusieurs décennies, parce que le climat évolue progressivement, sauf cataclysme (météorite, éruption de supervolcan, etc ...). Ce ne sont pas 1 ou 2 années récentes qui la remettent en cause, dans un sens comme dans l'autre. Ensuite d'une année à l'autre il y a de la variabilité comme depuis toujours, mais sur le long terme la direction est claire. Sur le bilan hydrique les été humides d'aujourd'hui correspondent aux étés normaux du passés. Et sur l'ETP on peut même dire que les étés peu desséchants d'aujourd'hui correspondent aux étés assez desséchants du passé. 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 16 septembre Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 16 septembre Il y a 3 heures, Arkus a dit : Ok désolé, j'avais effectivement compris de travers ! Donc l'écart-type du bilan hydrique estival c'est 60 mm, si tant est que ça ait une signification sur un indicateur qui agrège des données de toute la France. Pour rendre ça plus parlant on peut dire que ça correspond environ à 1 mois de pluie en été Merci ! Dans le tableau de l'évolution des bilans hydriques, on voit qu en tendance, on a perdu environ un écart type en "moyenne instantanée" C est la que je voulais en venir, c est conséquent En agriculture par exemple, ou les previsionnels d irrigation peuvent être calculés classiquement sur la base statistique des bilans hydrique (affinés avec les coefficients culturaux) ça fait autant à prévoir en irrigation (sans rentrer dans la question du changement/adaptation des cultures) en sus, 600m3 hectare, c est pas rien Merci pour tes graphes éloquents ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
retour Posté(e) 17 septembre Corcelles-les-Monts (21): 497m; Morey-Saint-Denis (21): 302m; Busseaut (21): 300m Partager Posté(e) 17 septembre Il y a 15 heures, Matpo a dit : Merci ! Dans le tableau de l'évolution des bilans hydriques, on voit qu en tendance, on a perdu environ un écart type en "moyenne instantanée" C est la que je voulais en venir, c est conséquent En agriculture par exemple, ou les previsionnels d irrigation peuvent être calculés classiquement sur la base statistique des bilans hydrique (affinés avec les coefficients culturaux) ça fait autant à prévoir en irrigation (sans rentrer dans la question du changement/adaptation des cultures) en sus, 600m3 hectare, c est pas rien Merci pour tes graphes éloquents ! Je rappelle juste que les surface irriguées en agriculture en France ne représente que 6.8% de la SAU (1.8M ha dont 1/3 rien que pour le mais) Donc 93.2% ne sont pas irrigués et jouent à la loterie avec les précipitations naturelles... Et comme le montre le graph, elles n'ont pas en moyenne tendance à baisser. Il y a 18 heures, Arkus a dit : Ok désolé, j'avais effectivement compris de travers ! Donc l'écart-type du bilan hydrique estival c'est 60 mm, si tant est que ça ait une signification sur un indicateur qui agrège des données de toute la France. Pour rendre ça plus parlant on peut dire que ça correspond environ à 1 mois de pluie en été. La tendance se fait sur le temps long, à partir de données sur plusieurs décennies, parce que le climat évolue progressivement, sauf cataclysme (météorite, éruption de supervolcan, etc ...). Ce ne sont pas 1 ou 2 années récentes qui la remettent en cause, dans un sens comme dans l'autre. Ensuite d'une année à l'autre il y a de la variabilité comme depuis toujours, mais sur le long terme la direction est claire. Sur le bilan hydrique les été humides d'aujourd'hui correspondent aux étés normaux du passés. Et sur l'ETP on peut même dire que les étés peu desséchants d'aujourd'hui correspondent aux étés assez desséchants du passé. Il serait intéressant d'indiquer le nombre d'évènement à ecart-type > ou < à 1 Sigma et de voir si il y a un trend de ces évènements plus intenses. Cela dit, je dis peut être une connerie en calcul statistique, l'écart type étant recalculé en reprenant ces valeurs; plus il y en a, plus l'écart type augmentera et réduira de facto la probabilité de dépasser les écarts; a moins de voir vraiment forcer la valeur absolue de la valeur.. En gros est-ce que la valeur de l'écart-type varie plus que la moyenne? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 17 septembre Toulouse Partager Posté(e) 17 septembre Il y a 5 heures, retour a dit : Et comme le montre le graph, elles n'ont pas en moyenne tendance à baisser. Les précipitations ne baissent pas, en revanche les plantes vont avoir besoin de plus en plus d'eau. Il y a 5 heures, retour a dit : Il serait intéressant d'indiquer le nombre d'évènement à ecart-type > ou < à 1 Sigma et de voir si il y a un trend de ces évènements plus intenses. Cela dit, je dis peut être une connerie en calcul statistique, l'écart type étant recalculé en reprenant ces valeurs; plus il y en a, plus l'écart type augmentera et réduira de facto la probabilité de dépasser les écarts; a moins de voir vraiment forcer la valeur absolue de la valeur.. En gros est-ce que la valeur de l'écart-type varie plus que la moyenne? En fait c'est ce qui est déjà montré avec les traits pointillés de part et d'autre de la tendance, ils sont calculés comme l'écart-type glissant des anomalies autour de la tendance. Ici on voit que sur les bilans trimestriels, la variabilité interannuelle reste stable. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Renaud Brochiero Posté(e) 23 septembre Argelès-sur-Mer Partager Posté(e) 23 septembre Bonsoir, Quelques nouvelles des PO où la situation est moins pire que l'année dernière mais où le déficit hydrique persiste. Voici des liens intéressants qui montrent que la sécheresse est devenue chronique : https://actu.fr/occitanie/perpignan_66136/secheresse-dans-les-pyrenees-orientales-deja-plus-de-pluie-en-2024-que-l-annee-derniere_61637532.html https://actu.fr/occitanie/perpignan_66136/les-restrictions-d-eau-prolongees-dans-les-pyrenees-orientales-voici-les-villes-concernees_61559111.html Pour info, voici mes relevés à Argelès sur mer ces dernières années sachant que la moyenne annuelle oscille plutôt entre 800 et 850 mm. 2020 : 965.5 mm 2021 : 556.5 mm 2022 : 543 mm 2023 : 328.5 mm 2024 : 422.5 mm 4ème année consécutive très déficitaire. En espérant un dernier trimestre généreux en terme de pluviométrie. Je me dis qu'il y a de l'espoir quand on voit le rattrapage cette année dans les autres départements méditerranéens français ainsi qu'en catalogne espagnole. La synoptique générale est actuellement favorable, il manque cependant les réglages fins ! 2 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 1 octobre Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 1 octobre (modifié) Pas de sécheresse sur le nord-est cette année bien évidemment, néanmoins un petit comparatif photo du même endroit à 17 ans d'intervalle. Il s'en est passé des choses entre temps. 2024 aura été une année absolument exceptionnelle en terme de pluviométrie, pas spécialement d'un point de vue quantitatif, mais d'un point de vue qualitatif surtout: il n'y aura quasiment pas eu la moindre période de sécheresse, même superficielle, en saison chaude. La végétation aura pu récupérer un peu. Première photo, mi-septembre 2007. Premières couleurs automnales ici ou là, mais végétation bien portante, dense, vigoureuse. Seconde photo, de cet été 2024, début août. Ici, la forêt, pourtant en pleine période de végétation et au terme de plusieurs mois très humides, porte indéniablement les traces des étés récents, à plusieurs reprises souvent catastrophiques niveau précipitations, avec des frondaisons désormais très légères, presque transparentes, des feuillages peu abondants, qui ne parviennent plus à masquer la grande quantité de bois mort encore sur pied, branches ou troncs, le reste se trouvant à terre dans le sous-bois (une bonne chose pour la vie du sol, si tant est que l'humidité soit suffisante pour en faciliter la décomposition) On notera la quasi disparition des callunes au premier plan, régulièrement grillées lors des étés récents, laissant désormais largement la place aux genêts qui profitent ainsi de l'espace libéré. De l'opulence d'alors à une végétation aujourd'hui clairsemée et en souffrance, des paysages et des milieux naturels en pleine mutation, auxquels une année pluvieuse ne changera absolument plus rien. Une évolution qui reste néanmoins très intéressante à suivre, car pleine d'enseignements sur la capacité d'adaptation de la nature. Modifié 1 octobre par Fil67 12 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
slo Posté(e) 2 octobre Perpignan Partager Posté(e) 2 octobre (modifié) Des nouvelles de la désertification de la plaine du Roussillon (station MF de Perpignan Rivesaltes) à fin septembre 2024 : Septembre: 43.0mm (Norme 1991-2020 : 43.0mm, 0.0%) Depuis le 1er janvier : 274.6mm (Norme 1991-2020 : 368.7mm, -25.5%) Sur 12 mois glissants : 303.6mm (Norme 1991-2020 : 578.3mm, -47.5%) Sur 24 mois glissants : 568.2mm (Norme 1991-2020 : 1 156.6mm, -50.9%) Un mois de septembre plie dans la norme, ça faisait longtemps! Avril 2024 (85.6mm pour une norme 91-20 à 66.1mm, +29.5%) nous sort toujours du marasme. La situation est sensiblement la même qu'en 2022. Sur le 3 premiers trimestres, nous sommes au 35ème rang sur les 122 années de mesure complètes, ce qui n'a rien de dramatique a priori. Mais les 3 derniers mois de l'année sont statistiquement les plus pluvieux. S'ils sont dans les normes, on finira autour de 470mm ce qui est correct. Si le dernier trimestre est sec, on va repartir pour 9 mois de craintes tant pour la végétation que pour les nappes phréatiques. Quant à l'Agly, on pourra dire qu'on a vu un fleuve mourir. Modifié 2 octobre par slo 3 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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