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Niveau des océans : suivi et perspectives


TreizeVents

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Donc en fin de compte, aucun chiffre ne démontre un quelconque alarmisme dans l'article de la NASA, que ce soit sur la forme ou sur le fond.

Euh, en l'absence de toute preuve scientifique de ce qu'ils annoncent, pour le moment, c'est bien de l'alarmisme au moins formel, ou de la pub, au choix.

Quand ils auront donné le contenu de la "new research" et les raisons pour lesquelles ils se placent dans la fourchette haute du GIEC (puisque c'est 2100 ou un peu au delà), je réviserai ma position.

Débat clôt pour ma part.

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Un point sur la température des tranches d'eau océaniques et le RC .. à  l'oeuvre.  

https://www.ipsl.fr/Actualites/Actualites-scientifiques/Contribution-de-la-glace-terrestre-a-l-elevation-du-niveau-des-mers

Oui, l'accélération du relèvement marin devient nettement perceptible sur les données satellitaires.  Par pas de 10 ans, sur les 30 dernières années.  

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Euh, en l'absence de toute preuve scientifique de ce qu'ils annoncent, pour le moment, c'est bien de l'alarmisme au moins formel, ou de la pub, au choix.

Quand ils auront donné le contenu de la "new research" et les raisons pour lesquelles ils se placent dans la fourchette haute du GIEC (puisque c'est 2100 ou un peu au delà), je réviserai ma position.

Débat clôt pour ma part.

Pour ma part, je remarque que vous n'avez pas montré beaucoup d'entrain, ni à rechercher des données pour justifier vos accusations, ni à reconnaitre les erreurs que je vous ai pointées.

Ainsi :

- votre qualificatif d'inutilité scientifique de l'article de la NASA était basé sur une légère erreur de traduction de celui de futura-science.

- votre accusation d'alarmisme était d'abord basée sur une interprétation erronée des paroles de Nerem, comme je l'ai développé aux posts #141 et #146 .

- puis elle s'est bizarrement déplacée pour se baser sur une ignorance des raisons qui ont fait que des experts (Nerem, Rahmstorf, Grinsted et l'ensemble des ceux de l'étude de Horton et al 2013 à l'unisson) ont depuis revu l'estimation AR5 de 2012/13 à la hausse, alors que Rahmstorf explique pourtant que c'est dû aux récentes découvertes sur la réponse dynamique des calottes polaires (dont je pense que certaines études sur l'instabilité de l'Antarctique sont mentionnées ici par exemple).

Et finalement, je m'étonne de la contradiction entre d'une part, penser que personne n'est qualifié ici pour dire si c'est crédible ou non d'un côté, et d'autre part taxer d'alarmisme (et donc de manque de crédibilité) l'avis partagé d'experts par défaut, tant que tout cela ne sera pas soumis au vôtre.

Le débat est donc clos pour ma part également.

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Météor, si tu trouves que l'article de la NOAA est "alarmiste", j'imagine ce que tu pourrais penser de ce genre de commentaires avec par exemple :

The timing of this SLR is in doubt. The authors put it “by the end of the century” whereas it can be argued that, with the Arctic Ocean liable to become seasonally free of sea ice within a few years, several metres of SLR from Greenland is possible by 2050.
Bon, il s'agit bien entendu ici d'une vision particulièrement extrême, qui ne doit certainement pas être considérée comme faisant consensus - mais j'imagine que la au moins le terme "alarmiste" a une justification !
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Comme je l'avais posté en page 7, les marégraphes de la planète ne confirment pas l'élévation annoncée, quelle soit passée ou actuelle.

A moins que ces derniers soit en défaut, ce qui m'étonnerait.

Les relevés satellites sont probablement pessimistes (si on se place côté homme et optimistes si on se place côté poissons wink.png) hors ce sont les seuls que nous prenons en compte dans nos discussions.

Les infrastructures construites par l'homme depuis plus d'un siècle confirment également que l'élévation annoncée n'est pas celle des articles les plus négatifs.

Le site où je travaille, est tributaire du niveau des mers, il a été construit en 1963, rien n'a bougé en termes de mesures de niveau. En tous cas, rien de significatif, voire de mesurable.

Le niveau des océans augmente, oui, c'est sûr, mais pas dans les proportions telles qu'annoncées dans les textes les plus "noirs".

Encore une fois, attention, il faut rester prudent avec la nature pour ne pas se prendre, dans 50 ans, des remarques du genre "la fin du pétrole annoncées, dans les années 70, pour l'an 2000 n'était qu'une connerie".

Il faut impérativement rester factuel, avec les mêmes mesures et les mêmes bases de calcul durant toute la période que l'on souhaite étudier. Il y a 100 ans, les satellites n'existaient pas.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Comme je l'avais posté en page 7, les marégraphes de la planète ne confirment pas l'élévation annoncée, quelle soit passée ou actuelle.

A moins que ces derniers soit en défaut, ce qui m'étonnerait.

Les relevés satellites sont probablement pessimistes (si on se place côté homme et optimistes si on se place côté poissons wink.png) hors ce sont les seuls que nous prenons en compte dans nos discussions.

Les infrastructures construites par l'homme depuis plus d'un siècle confirment également que l'élévation annoncée n'est pas celle des articles les plus négatifs.

Le site où je travaille, est tributaire du niveau des mers, il a été construit en 1963, rien n'a bougé en termes de mesures de niveau. En tous cas, rien de significatif, voire de mesurable.

Le niveau des océans augmente, oui, c'est sûr, mais pas dans les proportions telles qu'annoncées dans les textes les plus "noirs".

Encore une fois, attention, il faut rester prudent avec la nature pour ne pas se prendre, dans 50 ans, des remarques du genre "la fin du pétrole annoncées, dans les années 70, pour l'an 2000 n'était qu'une connerie".

Il faut impérativement rester factuel, avec les mêmes mesures et les mêmes bases de calcul durant toute la période que l'on souhaite étudier. Il y a 100 ans, les satellites n'existaient pas.

Tu ne peux pas prendre un marégraphe au hasard, et décréter que parce qu'il n'a rien relevé alors c'est que le mer ne monte pas. Il s'agit d'une moyenne car l'élévation n'est pas uniforme, elle varie selon les régions de l'océan (selon la hauteur de la masse d'eau sous-jacente, la proximité par rapport à l'équateur, l'action des vents et grands tourbillons). Il existe aussi sur de grands pas de temps des différences régionales temporelles liées aux courants et à la configuration des fonds et des côtes. Par ailleurs, les surcotes sont plus importantes dans les détroits exposés à des courants forts, en raison d'un effet de goulet d'étranglement face à l'onde de marée. Ca se mesure sur des marégraphes dans des environnements géologiquement stables et en faire une moyenne sur 3 ans, sinon ça n'apporte strictement rien.

Enfin en 20 ans, de 1990 à 2011, la mer a monté en moyenne de 3,2 mm/an selon données satellites (topex, posséidon), c'est 60 % de plus que les 2 mm par an anticipés par le GIEC pour son scénario moyen.

Pour finir les scénarios extrêmes sont des scénarios exponentielles lié notamment à la fonte "possible" des inlandsis, il n'a jamais été décrété que ce serait rectiligne, donc tu ne peux rien en déduire par rapport au taux d'élévation actuel.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Je complète les propos de Damiens en signalant qu'on voit depuis trois ans le SHOM commencer à revoir à la hausse ses hauteurs d'eau prédites pour les plus hautes marées dans certains ports: le Havre plafonnait à 8.35m et va maintenant jusqu'à 8.55m et Fécamp est passé de 9.05 à 9.25 sans que les marées basses aient été relevées d'autant. On a d'ailleurs un niveau moyen de la mer au Havre qui a été relevé officiellement de 4.87 à 4.96. Les marégraphes ont donc manifestement par endroits commencé à enregistrer des hausses à conditions nautiques et météos égales suffisamment durables pour que les ingénieurs hydrographes militaires gérant le SHOM en aient conclu qu'ils devaient modifier leurs calculs. Je ne suis pas sûr qu'on puisse l'attribuer uniquement à la hausse moyenne du niveau des océans (Damiens rappelle qu'il s'agit de moyenne) mais pour le moment, je n'ai pas observé de corrections des pleines mers à la baisse sur les annuaires de marées depuis 40 ans que je les fréquente. Uniquement des corrections à la hausse ou du statut quo.

A propos, j'ai une question peut-être incongrue compte tenu de mon niveau en physique qui ne monte vraiment pas autant que celui des océans : un océan plus chaud peut-il provoquer des dilatations plus importantes lors des marées donc un marnage légèrement accru? Je constate en effet que les changements signalés plus haut ne touchent que les pleines mers en particulier celles de vive-eau. Les niveaux de basse mer n'ont monté que très légèrement (5 cm en gros).

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A propos, j'ai une question peut-être incongrue compte tenu de mon niveau en physique qui ne monte vraiment pas autant que celui des océans : un océan plus chaud peut-il provoquer des dilatations plus importantes lors des marées donc un marnage légèrement accru? Je constate en effet que les changements signalés plus haut ne touchent que les pleines mers en particulier celles de vive-eau. Les niveaux de basse mer n'ont monté que très légèrement (5 cm en gros).

Une élévation du niveau moyen de la mer n'est pas obligatoirement accompagnée d'une élévation égale des niveaux des basses mers et des pleines mers, selon ce petit dossier de F. Verger.

Et je suppose que c'est davantage lié à la configuration du lieu qu'à une histoire de dilatation thermique, d'autant plus que l'exemple donné du Mont St-Michel montre le cas inverse (pleines mers qui montent moins vite que le niveau moyen).

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  • 4 months later...
  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

Elle est belle cette figure!

J'avais jamais vu.

C'est quoi c'est deux baisses en 2011 et 2014 aux basses latitudes? SST?

En 2011 et plutôt vers mis 2013 ces bosses sont du à la chute de la SST qui est causé par le passage d'un El Nino à un La Nina en 2011. El Niño et La Nina font partie des anomalies dans la circulation qui peuvent changer localement le niveau de la mer par le changement de la pression atmosphérique aussi.

Williams

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En 2011 et plutôt vers mis 2013 ces bosses sont du à la chute de la SST qui est causé par le passage d'un El Nino à un La Nina en 2011. El Niño et La Nina font partie des anomalies dans la circulation qui peuvent changer localement le niveau de la mer par le changement de la pression atmosphérique aussi.

Williams

C'est ce que je pensais, mais alors, pourquoi 98 ne nous saute pas aux yeux comme les deux autres? Different type de nino? Ou bien quelque chose de plus complexe avec un découplage entre intensité ENSO et anomalie de sst?

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C'est ce que je pensais, mais alors, pourquoi 98 ne nous saute pas aux yeux comme les deux autres? Different type de nino? Ou bien quelque chose de plus complexe avec un découplage entre intensité ENSO et anomalie de sst?

Si entre l'El Nino 1997/1998 et le La Nina qui le suit 1999-2000 il n'y a pas une bosse qui nous saute aux yeux c'est du fait que lorsque le niveau de l'océan tropicale du Pacifique diminue après la monté du niveau marin du au El Nino 1998 voilà qu'en Atlantique il y a eu une montée temporaire, sous forme de bosse rouge, qui a contrebalancée la chute du niveau marin lors du La Nina 1999-2000. Donc suite à cela dans l'évolution du niveau marin mondiale il n'y a pas de "bosse" comme vers 2011 et vers 2013.

C'est ce dont je pense suite à ce qu'on voit en regardant tout les graphiques...

Williams

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Bonsoir,

Je m'intéresse au sujet mais je ne suis pas du tout expert, est-ce que l'on pourrait m'expliquer pourquoi l'élévation du niveau des mers est-elle si hétérogène. Certains sites sont même carrément en baisse ? J'ai du mal à comprendre cette hétérogénéité mais surtout le fait que localement le niveau soit en baisse.... Après, je suis bien conscient que la moyenne mondiale soit de +3.3mm/ans donc que la tendance est claire !

http://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends.html

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Bonsoir,

Je m'intéresse au sujet mais je ne suis pas du tout expert, est-ce que l'on pourrait m'expliquer pourquoi l'élévation du niveau des mers est-elle si hétérogène. Certains sites sont même carrément en baisse ? J'ai du mal à comprendre cette hétérogénéité mais surtout le fait que localement le niveau soit en baisse.... Après, je suis bien conscient que la moyenne mondiale soit de +3.3mm/ans donc que la tendance est claire !

http://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends.html

Si cette vitesse d’élévation est loin d’être uniforme vu quand dans certaines régions, la mer a monté plus vite que la moyenne (jusqu’à 20 mm/an), dans d’autres où elle a même baissé atteignant parfois une baisse de plus de 10 mm/an, ces variations régionales des vitesses de variations du niveau de la mer sont causées par la distribution non uniforme du contenu thermique de l’océan, avec les régions plus chaudes coïncidant avec les régions de hausse du niveau de la mer et les régions plus froides coïncidant avec les régions de baisse de niveau. Les phénomènes comme l’oscillation El Nino viennent perturber en effet l’évolution moyenne et régionale de la hausse du niveau de la mer. Et la géographie doit y jouer un rôle aussi.

Williams

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Bonsoir,

Je m'intéresse au sujet mais je ne suis pas du tout expert, est-ce que l'on pourrait m'expliquer pourquoi l'élévation du niveau des mers est-elle si hétérogène. Certains sites sont même carrément en baisse ? J'ai du mal à comprendre cette hétérogénéité mais surtout le fait que localement le niveau soit en baisse.... Après, je suis bien conscient que la moyenne mondiale soit de +3.3mm/ans donc que la tendance est claire !

http://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends.html

Deux éléments pas du tout exhaustifs parce que je n'en sais pas plus:

d'une part l'océan est bosselé, on le sait depuis les mesures satellitaires effectuées en son temps par topex poséidon. Donc la recomposition de ces bosses et creux en fonction des variations des courants selon la variation de température de l'océan, ça peut difficilement être homogène.

D'autre part sur la carte de ton lien, je note que l'abaissement du niveau marin correspond à des zone à eustatisme : le bouclier scandinave et la baie d'hudson continuent leur rebond suite au retrait de l'inlandsis après la dernière glaciation qui mettait une sacrée pression sur le terrain, pression qui continue à se relâcher. Je me demande même si le retrait des glaciers actuels n'ajoute pas une couche à cet effet-rebond, mais là je spécule...Dit autrement, les flèches bleues et violettes ce ne serait pas le niveau marin qui baisse parce que l'océan baisse, mais c'est le continent qui remonterait plus vite que l'océan (un peu comme en baie de st michel mais en profondeur et pas en surface).

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  • 4 weeks later...
Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

L’élévation du niveau des mers pourrait atteindre deux mètres à la fin du siècle

Le Monde |

30.03.2016 à 19h01

|Par Clémentine Thiberge

Si la montée des eaux est inévitable, elle risque également d’être plus importante que prévu – jusqu’à deux mètres d’élévation d’ici la fin du siècle. C’est ce que suggère une étude américaine publiée le 31 mars dans la revue Nature. Les auteurs, Robert DeConto de l’université du Massachusetts et David Pollard de l’université de Pennsylvanie ont modélisé la contribution de l’Antarctique à l’élévation des mers et ont mis en avant la sensibilité de cette calotte glaciaire.

« DeConto et Pollard proposent ici un des modèles les plus sophistiqués qui représente l’écoulement de l’Antarctique dans son ensemble, explique Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et coprésidente du groupe 1 au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), jusqu’ici on ne pouvait pas prendre en compte l’Antarctique dans les prévisions de montée des eaux. »

Pour établir leurs résultats, les chercheurs se sont basés sur deux précédents épisodes de déglaciation. L’un datant du pliocène, voilà quelque trois millions d’années, et la dernière période interglaciaire, il y a 130 000 à 115 000 ans. Durant ces deux « épisodes chauds » le niveau des mers était respectivement de 10 à 30 mètres et de 6 à 9 mètres plus élevé qu’aujourd’hui.

En combinant les données géologiques aux données atmosphériques, les auteurs ont ainsi pu proposer un modèle applicable aux conditions actuelles. Pour les trois scénarios standards, c’est-à-dire une augmentation de température respective de : moins de 2°, de 3° et de 4°, ils ont pu déterminer l’impact du recul de l’Antarctique.

Une augmentation de 1 à 15 mètresLes chercheurs ont ainsi estimé que « si les émissions de gaz continuent àaugmenter au rythme actuel, la fonte de la calotte Antarctique pourrait contribuer à plus d’un mètre d’augmentation du niveau des mers d’ici 2100 et plus de quinze mètres d’ici 2500. »

Cette nouvelle modélisation revoit fortement à la hausse les prévisions du cinquième rapport du GIEC. Celles-ci prenaient en compte la fonte et l’écoulement du Groenland, la dilatation des océans et la fonte des glaciers de montagne. « Mais le GIEC n’avait pas pu tenir compte l’effondrement de la calotte glaciaire au moment de son rapport car les études manquaient, explique Catherine Ritz, chercheuse au laboratoire de glaciologie de Grenoble qui avait établi un modèle similaire en novembre 2015. Cependant le groupe avait déjà reconnu que l’Antarctique constituait un des plus grands risques. »

Selon le dernier rapport du GIEC, dans le meilleur scénario, les océans s’élèveront d’ici à 2100 de quarante centimètres, dans le pire des cas, si les émissions de gaz à effets de serre restent identiques, le niveau des mers monterait d’un mètre. Mais en ajoutant la contribution de l’Antarctique, on arriverait à une augmentation comprise entre 60 cm et 2 m.

Les méthodes utilisées par les membres de cette équipe leur ont permis d’étudier les secteurs instables de l’Antarctique et de prévoir les effondrements des plateaux de glace et des falaises de la calotte. « Il y a dix ans on pensait que l’Antarctique de l’est était stable, ce qu’on a observé depuis tend à prouver le contraire, explique Catherine Ritz. La plus grande incertitude sur l’augmentation du niveau des mers vient désormais de l’Antarctique. »

Les efforts annoncés lors de la COP21 - s’ils sont effectifs - conduiront à une hausse du thermomètre de 2,7 °C, selon la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), voire de 3 à 3,5 °C, d’après le Programme des Nations unies pour l’environnement. Dans ce cas, le modèle américain prévoit une hausse due à l’Antarctique de cinquante centimètres, en plus des prévisions du Giec.

" Cela serait catastrophique pour les côtes et certains archipels qui seront rayés de la carte, alerte Valérie Masson-Delmotte. Mais aussi pour la ville de New York, par exemple, qui a basé son plan de construction sur une hausse du niveau des mers de plus un mètre quarante en pensant avoir une marge d’erreur. Ces nouveaux résultats montrent qu’en cas d’échec des accords de Paris, cette ville sera partiellement inondée. »Coté positif, ce modèle montre qu’en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, l’exposition à une montée des eaux sera diminuée, voire limitée à quelques dizaines de centimètres. Mais pour cela, Le GIEC estime qu’il faut réduire de 40 à 70 % les émissions mondiales d’ici à 2050 et parvenir à la neutralité carbone - zéro émission - à la fin du siècle.

« Ce qui est sûr, souligne Valerie Masson-Delmotte, c’est qu’en cas d’échec de l’accord de Paris, l’Antarctique sera notre principal sujet de préoccupation. »

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Le niveau des eaux des océans grimpe d'environ 3,3 mm par an et s'accélère. Mais d'ici 2100 c'est à dire dans 75 ans le niveau des océans ne peut tout de même pas grimper de 2 m c'est à dire (200/75) de 2,66 cm par an donc 80 fois plus rapide d'un coup !

Puis attention l'Antarctique ne fond pas comme en Arctique et au Groenland du fait que les températures sont bien plus stables dans cette zone qu'au pôle Nord.

La source n'est pas fiable comme cela vient de "Le Monde".

Williams

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Le niveau des eaux des océans grimpe d'environ 3,3 mm par an et s'accélère. Mais d'ici 2100 c'est à dire dans 75 ans le niveau des océans ne peut tout de même pas grimper de 2 m c'est à dire (200/75) de 2,66 cm par an donc 80 fois plus rapide d'un coup !

Puis attention l'Antarctique ne fond pas comme en Arctique et au Groenland du fait que les températures sont bien plus stables dans cette zone qu'au pôle Nord.

La source n'est pas fiable comme cela vient de "Le Monde".

Williams

Contredire en 4 lignes avec un simple calcul un article qui en fait une trentaine c'est quand même un peu court, face aux noms de scientifiques dont il est fait référence dans cet article, la moindre des choses serait d'apporter des arguments plus solides scientifiquement pour nous montrer que tes sources elles sont plus fiables et que tout ce qu'on (Le Monde) nous raconte ne sont que des c......s

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Puis attention l'Antarctique ne fond pas comme en Arctique et au Groenland du fait que les températures sont bien plus stables dans cette zone qu'au pôle Nord.

...mais en injectant des modélisations "pilocéniques", juste pour se faire trembler, on peut tout faire...et puis les références à la COP21, si jamais elle n'est pas respectée, New York sera rasée du globe? vilains américains etc. c'est vraiment de la littérature pour beotiens franchouillards.

Excellent le petit dernier paragraphe "édulcorant", écrit à la va-vite avec des fautes d'orthographes, pour rabaisser la montée des eaux à qq cm.

Mais à quoi tout cela sert-il ?

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Contredire en 4 lignes avec un simple calcul un article qui en fait une trentaine c'est quand même un peu court, face aux noms de scientifiques dont il est fait référence dans cet article, la moindre des choses serait d'apporter des arguments plus solides scientifiquement pour nous montrer que tes sources elles sont plus fiables et que tout ce qu'on (Le Monde) nous raconte ne sont que des c......s

Voyons Bernard, entre une augmentation annuelle de 3,3 mm comme le mesure les satellites depuis un certain temps et une augmentation annuelle de 2,66 cm comme il le faudrait pour atteindre un niveau de 2 m plus haut que maintenant en 2100, ne trouves-tu pas qu'il y a une très grande différence ??? Si c'est non, alors dit nous comment va évoluer ou disons à quelle vitesse va augmenter la hausse du niveau de la mer au fur et à mesure ???

En août 2015 la NASA avait dit :

"Étant donné ce que nous savons maintenant sur la façon dont l'océan se dilate suite à la chaleur et comment les calottes glaciaires et les glaciers ajoutent de l'eau à la mer, il est assez certain que nous sommes enfermés dans au moins 3 pieds [0,9 mètre] de l'élévation du niveau de la mer, et probablement plus », a déclaré Steve Nerem de l'Université du Colorado, Boulder, et le plomb de la mer Level Change Team. "Mais nous ne savons pas si cela se produira dans un siècle ou un peu plus longtemps."

Alors que 7 mois après c'est à une vitesse 2 fois plus rapide qui serrait prévue par d'autres scientifiques, ce qui fait une grosse différence aussi.

Williams

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