Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Le(s) vin(s)


slo

Messages recommandés

Les fêtes arrivent à grands pas... Alors, évidemment, des millions de bouchons de Champagne vont voler dans les semaines qui viennent. Pour commencer, quelques chiffres. En 2020, le Champagne c'est plus de 240 millions de bouteilles vendues (en baisse de presque 18% sur 2019), 54% en France, pour plus de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 

 

Mais comment ces bulles se retrouvent coincées dans la bouteille?? Pour commencer, les vendanges sont faites exclusivement à la main, comme pour tous les vins effervescents en AOC en France. Ensuite les raisins sont pressés et on vinifie un vin blanc classique. Lorsque les vins ont terminé leur fermentation alcoolique et/ou malolactique, ils sont ensuite assemblés, ou pas, et mis en bouteilles. La magie du champagne intervient à ce moment. En effet, lors de la mise en bouteille, la "liqueur de tirage" est ajoutée. Cette liqueur contient du sucre et des levures. Ainsi, une seconde fermentation se fera dans la bouteille, qui, par dégagement de CO2 (oui, on sait, c'est moche), formera les délicates bulles dans votre verre. Les bouteilles sont ainsi mise au repos pendant un minimum de 15 mois et qui peut durer plusieurs (jusqu'à 20) années pour les grandes cuvées. Les bouteilles sont bouchées avec des "bidules" qui sont de simples capsules, les mêmes utilisées pour les bouteilles de bières.

 

Une fois ce repos terminé, il faut expulser les cadavres de levures produits par la seconde fermentation. Les bouteilles sont alors mises "sur pointe" à l'aide de pupitres (très marginal aujourd'hui) ou de gyropalettes. Une fois le dépôt descendu dans le goulot de la bouteille, le dégorgement permet d'expulser ce dépôt. Le goulot de la bouteille est alors plongé dans un bain d'azote liquide pour congelé le bouchon puis la bouteille est ouverte. La pression (entre 5 et 6 atmosphères) créée par la seconde fermentation permet alors d'expulser ce bouchon. Le niveau de la bouteille est alors complété par la "liqueur d'expédition". C'est cette liqueur qui permet une première classification du Champagne : Brut Nature (pas de sucre ajouté, juste du vin), Extra Brut (- de 6g/l de sucre), Brut (entre 6 et 12g/l), Extra-Sec (entre 12 et 17g/l), Sec (entre 17 et 32g/l), Demi-Sec (entre 32 et 50g/l) et Doux (+de 50g/l).

 

Voilà, la bouteille est prête à être ouverte! Mais comment la choisir? Que manger avec? Si votre belle-mère ne veut pas ouvrir sa 6ème bouteille, peut-on la conserver??

 

Comme pour beaucoup de chose qu'on ingère, je déconseille très fortement la grande distribution, y compris les chaines de cavistes comme Nicolas. Le mieux est toujours de s'adresser soit à son caviste préféré, soit au vigneron directement. Mais si vous vous trouvez sans conseil, un petit tuyau. L'étiquette de Champagne contient obligatoire une information supplémentaire par rapport à toutes les autres bouteilles de vin. L'immatriculation du professionnel. Cette immatriculation est composé de 2 lettres qui renseigne sur la catégorie du professionnel puis un numéro permettant son identification. Ces 2 lettres parlent beaucoup. Voici les différentes catégories et ce qu'elles veulent dire :

- RM : Récoltant Manipulant. C'est un vigneron, un vrai, un pur, un dur. Il exploite les vignes, vinifie et met en bouteille. Comme pour tous les vignerons, le meilleur côtoie le... moins meilleur...

- NM : Négociant Manipulant. Il a des vignes, ou pas, et achète, ou pas, des raisins, des moûts ou des vins finis. Par contre, il met en bouteille. Toutes les grandes maisons que vous connaissez (Moët, Krug, Bollinger,...) sont dans cette catégorie. Le pire y côtoie le meilleur.

- CM : Coopérative de Manipulation. C'est la bonne vieille cave coopérative. Une est plutôt pas mal, c'est celle de Mailly-Champagne. Les autres (dont Nicolas Feuillatte) sont de très grosses machines.

- RC : Récoltant Coopérateur. C'est le coopérateur qui se fait payer en partie en bouteilles et qui colle son étiquette sur la bouteille. Bref, vous pouvez trouver le même vin sous différentes étiquettes...

- ND : Négociant Distributeur. Il achète des vins terminés, en bouteille et colle juste son étiquette.

- MA : Marque d'Acheteur. Le fabriquant, quel qu'il soit, colle des étiquettes au nom de l'acheteur.

 

Je vous déconseille très fortement les 2 dernières catégories.

 

Autre chose, lorsque vous voyez des Champagne à moins de 15€ la bouteille en GD, il y a un opérateur dans le processus de fabrication/distribution qui perd de l'argent. Et en général, ce ne sont pas derniers intervenants. En effet, le kg de raisin en Champagne se négocie au minimum à 6€ HT et qu'il en faut 1.2kg pour faire une bouteille, soit 7.20€ HT. A ce prix vous rajoutez l'ensemble des matières sèches (bouchon, bouteille, étiquette, muselet, plaque à muselet, coiffe, carton) ainsi que les marges des différents intervenants et la TVA (2.50€)...

 

Autre chose. Nombreux sont les vignerons de Champagne à se tourner vers l'agriculture biologique et/ou bio-dynamique. N'hésitez-pas.

  • J'aime 4
  • Merci 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 177
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Les plus actifs

Messages populaires

Boisson patrimoniale pour le moins, désaltérante à l'occasion, mythique voir mystique pour quelques-uns, diabolique pour d'autres, le vin fait partie intégrante de la culture française et européenne e

Il vous est sans doute déjà arrivé de trouver un goût bizarre dans un vin. Mais c'était quoi? Un petit tour des principaux défauts qu'on peut trouver dans les vins aujourd'hui...   - le goût

Bonsoir,   un peu d'exotisme ce soir, des asperges vertes de saison ( un de mes légumes préférés ) et de nems maison à l'échine de porc fournie par un producteur du coin. Un casse tête en te

Images postées

Il y a 20 heures, slo a dit :

Les fêtes arrivent à grands pas... Alors, évidemment, des millions de bouchons de Champagne vont voler dans les semaines qui viennent. Pour commencer, quelques chiffres. En 2020, le Champagne c'est plus de 240 millions de bouteilles vendues (en baisse de presque 18% sur 2019), 54% en France, pour plus de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 

 

Mais comment ces bulles se retrouvent coincées dans la bouteille?? Pour commencer, les vendanges sont faites exclusivement à la main, comme pour tous les vins effervescents en AOC en France. Ensuite les raisins sont pressés et on vinifie un vin blanc classique. Lorsque les vins ont terminé leur fermentation alcoolique et/ou malolactique, ils sont ensuite assemblés, ou pas, et mis en bouteilles. La magie du champagne intervient à ce moment. En effet, lors de la mise en bouteille, la "liqueur de tirage" est ajoutée. Cette liqueur contient du sucre et des levures. Ainsi, une seconde fermentation se fera dans la bouteille, qui, par dégagement de CO2 (oui, on sait, c'est moche), formera les délicates bulles dans votre verre. Les bouteilles sont ainsi mise au repos pendant un minimum de 15 mois et qui peut durer plusieurs (jusqu'à 20) années pour les grandes cuvées. Les bouteilles sont bouchées avec des "bidules" qui sont de simples capsules, les mêmes utilisées pour les bouteilles de bières.

 

Une fois ce repos terminé, il faut expulser les cadavres de levures produits par la seconde fermentation. Les bouteilles sont alors mises "sur pointe" à l'aide de pupitres (très marginal aujourd'hui) ou de gyropalettes. Une fois le dépôt descendu dans le goulot de la bouteille, le dégorgement permet d'expulser ce dépôt. Le goulot de la bouteille est alors plongé dans un bain d'azote liquide pour congelé le bouchon puis la bouteille est ouverte. La pression (entre 5 et 6 atmosphères) créée par la seconde fermentation permet alors d'expulser ce bouchon. Le niveau de la bouteille est alors complété par la "liqueur d'expédition". C'est cette liqueur qui permet une première classification du Champagne : Brut Nature (pas de sucre ajouté, juste du vin), Extra Brut (- de 6g/l de sucre), Brut (entre 6 et 12g/l), Extra-Sec (entre 12 et 17g/l), Sec (entre 17 et 32g/l), Demi-Sec (entre 32 et 50g/l) et Doux (+de 50g/l).

 

Voilà, la bouteille est prête à être ouverte! Mais comment la choisir? Que manger avec? Si votre belle-mère ne veut pas ouvrir sa 6ème bouteille, peut-on la conserver??

 

Comme pour beaucoup de chose qu'on ingère, je déconseille très fortement la grande distribution, y compris les chaines de cavistes comme Nicolas. Le mieux est toujours de s'adresser soit à son caviste préféré, soit au vigneron directement. Mais si vous vous trouvez sans conseil, un petit tuyau. L'étiquette de Champagne contient obligatoire une information supplémentaire par rapport à toutes les autres bouteilles de vin. L'immatriculation du professionnel. Cette immatriculation est composé de 2 lettres qui renseigne sur la catégorie du professionnel puis un numéro permettant son identification. Ces 2 lettres parlent beaucoup. Voici les différentes catégories et ce qu'elles veulent dire :

- RM : Récoltant Manipulant. C'est un vigneron, un vrai, un pur, un dur. Il exploite les vignes, vinifie et met en bouteille. Comme pour tous les vignerons, le meilleur côtoie le... moins meilleur...

- NM : Négociant Manipulant. Il a des vignes, ou pas, et achète, ou pas, des raisins, des moûts ou des vins finis. Par contre, il met en bouteille. Toutes les grandes maisons que vous connaissez (Moët, Krug, Bollinger,...) sont dans cette catégorie. Le pire y côtoie le meilleur.

- CM : Coopérative de Manipulation. C'est la bonne vieille cave coopérative. Une est plutôt pas mal, c'est celle de Mailly-Champagne. Les autres (dont Nicolas Feuillatte) sont de très grosses machines.

- RC : Récoltant Coopérateur. C'est le coopérateur qui se fait payer en partie en bouteilles et qui colle son étiquette sur la bouteille. Bref, vous pouvez trouver le même vin sous différentes étiquettes...

- ND : Négociant Distributeur. Il achète des vins terminés, en bouteille et colle juste son étiquette.

- MA : Marque d'Acheteur. Le fabriquant, quel qu'il soit, colle des étiquettes au nom de l'acheteur.

 

Je vous déconseille très fortement les 2 dernières catégories.

 

Autre chose, lorsque vous voyez des Champagne à moins de 15€ la bouteille en GD, il y a un opérateur dans le processus de fabrication/distribution qui perd de l'argent. Et en général, ce ne sont pas derniers intervenants. En effet, le kg de raisin en Champagne se négocie au minimum à 6€ HT et qu'il en faut 1.2kg pour faire une bouteille, soit 7.20€ HT. A ce prix vous rajoutez l'ensemble des matières sèches (bouchon, bouteille, étiquette, muselet, plaque à muselet, coiffe, carton) ainsi que les marges des différents intervenants et la TVA (2.50€)...

 

Autre chose. Nombreux sont les vignerons de Champagne à se tourner vers l'agriculture biologique et/ou bio-dynamique. N'hésitez-pas.

 

Je profite de ton message pour participer au topic que je suis depuis plusieurs mois maintenant, bien qu'il ne soit pas extrêmement actif (merci de le faire vivre ainsi!) 😁

Étant du métier je me permets de préciser quelques points :

 

-lors du tirage (la mise en bouteille), c'est un bidule en plastique + une capsule qui sont apposés sur le col de la bouteille, permettant en effet de bloquer le dépôt issu de la fermentation en bouteille.

-le vieillissement minimum en cave après tirage est de 15 mois pour les BSA (Brut Sans Année, assemblage de plusieurs années de récolte) qui est la cuvée la plus produite est vendue en Champagne (très souvent la moins cher des gammes de vignerons car elle se situe en entrée de gamme). Le vieillissement y est de 3 ans minimum pour les cuvées millésimés. Ce sont des durées de vieillissement obligatoire inscrites dans le cahier des charges de l'AOC.

-excellentes remarques sur l'immatriculation, que peu de monde connaît, qui doit obligatoirement être inscrite sur l'étiquette (ou la contre-étiquette). Cependant, concernant les RC, les Recoltants Coopérateurs, toutes les coops ne fonctionnent pas de la même manière. En effet pour la grande majorité d'entre elles, les adhérents récupèrent leurs bouteilles sur latte (donc à dégorger) ou déjà dégorgées. Mais, quelques une ne font pas de tirage au sein de la coopérative donc les adhérents récupèrent leurs vins pour faire leurs propre assemblages, leur tirage. C'est le cas de la mienne dont j'en fais la promo (Ecueil sur la Montagne de Reims). 😜

-concernant le bio/biodynamie, en effet il est en plein essor en Champagne mais n'a pas eu son année de gloire cette saison viticole dûe à la forte pression mildiou. Les vitis bio ont été très fortement touchés et certains sont même contraint d'abandonner pour pouvoir produire un maximum de raisins l'année prochaine.

Il y a aussi les certifications VDC et HVE, très souvent imposées par les négoces mais qui sont également pour une viticulture plus durable et plus respectueuse (50% de la surface de l'appellation aujourd'hui).

 

Autrement, c'est un excellent résumé du process Champagne ! Bonnes fêtes à tous et faites sauter les bouchons !😁

  • J'aime 1
  • Merci 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, mat51 a dit :

 

Je profite de ton message pour participer au topic que je suis depuis plusieurs mois maintenant, bien qu'il ne soit pas extrêmement actif (merci de le faire vivre ainsi!) 😁

Étant du métier je me permets de préciser quelques points :

 

-lors du tirage (la mise en bouteille), c'est un bidule en plastique + une capsule qui sont apposés sur le col de la bouteille, permettant en effet de bloquer le dépôt issu de la fermentation en bouteille.

-le vieillissement minimum en cave après tirage est de 15 mois pour les BSA (Brut Sans Année, assemblage de plusieurs années de récolte) qui est la cuvée la plus produite est vendue en Champagne (très souvent la moins cher des gammes de vignerons car elle se situe en entrée de gamme). Le vieillissement y est de 3 ans minimum pour les cuvées millésimés. Ce sont des durées de vieillissement obligatoire inscrites dans le cahier des charges de l'AOC.

-excellentes remarques sur l'immatriculation, que peu de monde connaît, qui doit obligatoirement être inscrite sur l'étiquette (ou la contre-étiquette). Cependant, concernant les RC, les Recoltants Coopérateurs, toutes les coops ne fonctionnent pas de la même manière. En effet pour la grande majorité d'entre elles, les adhérents récupèrent leurs bouteilles sur latte (donc à dégorger) ou déjà dégorgées. Mais, quelques une ne font pas de tirage au sein de la coopérative donc les adhérents récupèrent leurs vins pour faire leurs propre assemblages, leur tirage. C'est le cas de la mienne dont j'en fais la promo (Ecueil sur la Montagne de Reims). 😜

-concernant le bio/biodynamie, en effet il est en plein essor en Champagne mais n'a pas eu son année de gloire cette saison viticole dûe à la forte pression mildiou. Les vitis bio ont été très fortement touchés et certains sont même contraint d'abandonner pour pouvoir produire un maximum de raisins l'année prochaine.

Il y a aussi les certifications VDC et HVE, très souvent imposées par les négoces mais qui sont également pour une viticulture plus durable et plus respectueuse (50% de la surface de l'appellation aujourd'hui).

 

Autrement, c'est un excellent résumé du process Champagne ! Bonnes fêtes à tous et faites sauter les bouchons !😁

 

Merci pour les précisions complémentaires!

 

Quelques autres précisions. Parce qu'il ne faut pas oublier que le Champagne est un vin, et un vin de terroir (enfin, pas toujours).

Commençons par les cépages. Les cépages autorisés dans l'AOC Champagne sont au nombre de 7. Par ordre de surface plantée : Pinot Noir (38%), Pinot Meunier (32%), Chardonnay (30%) et beaucoup plus marginalement Arbane, Petit Meslier, Pinot Blanc et Pinot Gris Les 4 derniers cépages représentent moins de 100ha. Seule une poignée de vignerons exploitent les 7 cépages.

La très grande majorité de la Champagne viticole est plantée sur des sols calcaires/argilo-calacaires du bassin parisien. Il y a 4 grands terroirs en Champagne : la Montagne de Reims plantée majoritairement de Pinot Noir, la Vallée de la Marne plantée de Pinot Meunier, la Côte des Blancs où règne le Chardonnay et la Côte des Bar plantée essentiellement de Pinot Noir.

 

Les Champagne de la Montagne de Reims sont reconnus pour leur puissance, ceux de la Vallée de la Marne pour leur rondeur, leur souplesse, ceux de la Côte des Blancs pour leur délicatesse, leur finesse, leur élégance et ceux de la Côte des Bar pour leur fruité et leur rondeur.

 

Sur certaines étiquettes, vous pouvez voir Grand Cru ou Premier Cru. La classification est encore différente qu'en Bourgogne (classement à la parcelle) ou que dans le Bordelais (classement au château). Ici, la classification se fait par village. Le village est entièrement classé. 10 villages dans la Montagne de Reims sont en Grand Cru, 6 dans la Côte des Blancs et 1 dans la Vallée de la Marne. Il y a 44 villages classés en 1er Cru.

 

Le Champagne a une autre particularité. Comme l'a indiqué @mat51, c'est une des rare AOC viticole en France dont la très grande majorité n'est pas millésimée, plus de 80%. En général, un BSA (Brut Sans Année) est l'assemblage de la dernière vendange disponible (majoritaire) et "vin de réserve". Le très grand talent des oenologues champenois dans les grandes maison est justement de toujours trouver l'assemblage qui donnera le même goût à une cuvée. Si le millésime est indiqué sur l'étiquette, bien entendu, il n'y a pas d'assemblage de différents millésimes.

 

Vous pouvez aussi voir "Blanc de Blanc" ou "Blanc de Noir" sur une étiquette. Ceci indique la couleur du raisin utilisé pour cette cuvée. Un "Blanc de Blanc" sera donc issu uniquement de raisins blanc (quasi exclusivement du Chardonnay) et un "Blanc de Noir" sera uniquement issu de raisins noirs (Pinot Noir ou Meunier).

 

Sinon, on mange quoi avec un Champagne?

 

Bah à peu près tout. En effet, différents Champagne peuvent accompagner tout un repas, de l'entrée au fromage (par pitié, arrêtez le Champagne avec le dessert!!!!!). Evidemment, si on souhaite faire un repas tout au Champagne, on évitera les viandes rouges et on visera plutôt la délicatesse que la puissance (quoi que...). Par exemple, on peut imaginer un foie gras avec un BSA de la Montagne de Reims que le côté fruité et puissant viendra chatouiller ou une belle volaille à la crème avec un beau Chardonnay de la Côte des Blancs ou si vous préférez truffer la volaille, un vieux Champagne d'au moins 15 ans issu de Chardonnay...

 

Parce que oui, le Champagne se garde. Et longtemps. Evidemment, il vaut mieux viser les belles cuvées millésimées issues de beaux terroirs réalisée par un vigneron de talent. J'ai eu la chance de goûter un Champagne de 1986 en 2003 ou 2004 et un autre de 2001 à la sortie du 1er confinement. Je vous assure que ça reste gravé dans les mémoires...

 

 

Modifié par slo
  • J'aime 2
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

Ne le prenez pas mal mais je trouve toujours assez amusant ces discours sur les vins. 

dans d'autres pays où j'ai vécu (qui ont d'autres cultures) j'ai entendu la même chose sur le Qât (au Yémen, ou une bouteille de rosé vous vaux un an de prison ferme) et sur le cannabis au Mali et au Surinam.

on vous parle tradition, art de vivre, parfums, variétés rares, terroirs, etc... en occultant toujours l'ivresse qui découle de la consommation.

et ici où ses produits là sont des drogues prohibées ont fait l'éloge du bon vin, en occultant également l'ivresse sans laquelle, je pense, ces produits auraient beaucoup moins de succès...

il me semble que partout, on se cache gentiment derrière la tradition et l'art de vivre pour s'enivrer sans en avoir l'air xD 

ce qui ne remet pas en question, bien entendu, les qualités des produits et le savoir-faire des producteurs.

c'est juste qu'en ayant été de l'autre coté, c'est assez cocasse de voir qu'un produit glorifié ici est une saleté de drogue là-bas et vice-versa !  

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Gambais (78) - Altitude : 100 m et Guyancourt (78) pour le travail
Il y a 1 heure, boubou07 a dit :

Ne le prenez pas mal mais je trouve toujours assez amusant ces discours sur les vins. 

Mais qu'est-ce que l'on va faire de toi @boubou07, non seulement tu n'aimes pas le froid dans le forum MC, mais si en plus tu n'aimes pas le vin, ils vont te pendre ! :D

  • Haha 7
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Naillat, 360m, 23
Il y a 4 heures, Ralala78 a dit :

ils vont te pendre !

Salut,

 

ah non pas ça, par contre je me demande bien ce qu'on pourrait en faire???? 

il est brelot :S!

  • Haha 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, boubou07 a dit :

Ne le prenez pas mal mais je trouve toujours assez amusant ces discours sur les vins. 

dans d'autres pays où j'ai vécu (qui ont d'autres cultures) j'ai entendu la même chose sur le Qât (au Yémen, ou une bouteille de rosé vous vaux un an de prison ferme) et sur le cannabis au Mali et au Surinam.

on vous parle tradition, art de vivre, parfums, variétés rares, terroirs, etc... en occultant toujours l'ivresse qui découle de la consommation.

et ici où ses produits là sont des drogues prohibées ont fait l'éloge du bon vin, en occultant également l'ivresse sans laquelle, je pense, ces produits auraient beaucoup moins de succès...

il me semble que partout, on se cache gentiment derrière la tradition et l'art de vivre pour s'enivrer sans en avoir l'air xD 

ce qui ne remet pas en question, bien entendu, les qualités des produits et le savoir-faire des producteurs.

c'est juste qu'en ayant été de l'autre coté, c'est assez cocasse de voir qu'un produit glorifié ici est une saleté de drogue là-bas et vice-versa !  

 

Tu as raison : si le Champomy avait plus de succès que le Champagne, ça se saurait ! 😁

 

Forcément, l'ivresse qui découle des produits alcoolisés les font apprécier par beaucoup. Mais ici on s'approche de faits psychologiques, psychiques. Ce n'est un secret pour personne, les Hommes aiment se retrouver, se trouver, se rapprocher autour d'un bon verre de vin, par exemple. Cela fait la différence pour moi avec les drogues à fumer, où la dépendance est nettement plus liée à l'individu en lui même. Cela peut être un très long et large débat où on s'éloignerait nettement du sujet, mais je comprends où tu veux en venir. Cependant je pense que les modes de consommation évoluent, et d'après ce que je vois et ce que j'entends autour de moi, les gens ont tendance à faire de plus en plus attention à toutes ces "drogues" tel que tu l'entends. Ce sont sans aucun doute les effets des campagnes de prévention martelées sur les réseaux sociaux et à la télé des dernières années.

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 5 heures, Ralala78 a dit :

Mais qu'est-ce que l'on va faire de toi @boubou07, non seulement tu n'aimes pas le froid dans le forum MC, mais si en plus tu n'aimes pas le vin, ils vont te pendre ! :D

 

j'ai jamais dit que je n'aimais pas le vin ! (ceci dit c'est vrai que je préfère la bière :ph34r:)

je n'ai nullement écris une critique du vin, c'était juste une remarque autour d'un fait : chaque culture considère que le psychotrope local n'est pas une drogue et que les psychotropes des autres le sont. c'est tout. et c'est assez amusant à observer.

si vous saviez ce que j'ai entendu sur le vin au Yémen ! (quand on est français on est de suite accusé d'être un buveur/amateur voire producteur de vin...)

alors que les types qui passent leur après-midi à macher du qât et qui finissent complètement stone (et avec les dents pourries) vous explique que le qât c'est tout un art de vivre, c'est pas de la drogue, c'est pour se réunir, bavarder, etc... 

enfin ça c'était avant la guerre, je ne sais pas s'ils ont encore le loisir de cultiver du qât les pauvres... tellement magnifique ce pays :(

       

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour répondre à @boubou07, @tao, @mat51, @Thundik81 et @Ralala78

 

La nature est mal faite... La fermentation est depuis longtemps un outil pour la conservation. Pas de bol, le fructose/glucose se transforme en alcool. Encore moins de bol, l'alcool nous enivre...

 

Moi je dis que c'est la faute à pas de chance!

  • Haha 4
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 15 heures, boubou07 a dit :

chaque culture considère que le psychotrope local n'est pas une drogue et que les psychotropes des autres le sont. c'est tout. et c'est assez amusant à observer.

si vous saviez ce que j'ai entendu sur le vin au Yémen ! (quand on est français on est de suite accusé d'être un buveur/amateur voire producteur de vin...)

alors que les types qui passent leur après-midi à macher du qât et qui finissent complètement stone (et avec les dents pourries) vous explique que le qât c'est tout un art de vivre, c'est pas de la drogue, c'est pour se réunir, bavarder, etc... 

enfin ça c'était avant la guerre, je ne sais pas s'ils ont encore le loisir de cultiver du qât les pauvres... tellement magnifique ce pays :(

       

 

Je suis bien d'accord avec ça,que ce soit le vin en France,le Khat au Yémen,la noix de Bétel en Papouasie ou le Kratom en Thailande. D'ailleurs les toxicos du Bétel finissent dans un sale état!

Cependant je trouve que ces fragments de culture populaire sont un ton en dessous du vin: bien sûr il y a la dimension sociale que tu évoques mais pas l'univers qui entoure le vin:l'optimisation en fonction des sols,la transformation du raisin,les accords mets-vin ou encore les palettes aromatiques.

 

Le 08/12/2021 à 08:01, mat51 a dit :

-concernant le bio/biodynamie, en effet il est en plein essor en Champagne

 

Le 07/12/2021 à 11:33, slo a dit :

Nombreux sont les vignerons de Champagne à se tourner vers l'agriculture biologique et/ou bio-dynamique.

 

Je croyais que vu le prix du raisin (6€ HT!!) c'était pas rentable de faire du bio car faibles quantités de raisin.

Les surfaces en bio représentent quel poucentage?

 

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 4 minutes, Babarskaja a dit :

 

Je croyais que vu le prix du raisin (6€ HT!!) c'était pas rentable de faire du bio car faibles quantités de raisin.

Les surfaces en bio représentent quel poucentage?

 

 

6% en Champagne contre 17% en France.

 

Arf! Les rendement et le bio, vaste débat... Il est vrai que les premières années, le rendement baisse (30 à 50%), mais ça dépend beaucoup de la façon dont était menée la vigne avant la conversion et les rendements qu'elles faisait. Plus une vigne était sous perfusion, plus la chute sera importante. Mais avant la conversion, si la vigne était conduite "raisonnablement", la chute n'est pas plus importante que la différence d'un millésime généreux à un juste dans la moyenne.

 

En tout état de cause, la différence de rendement, une fois que la claque de la conversion est passée, oscille entre 5 et 20%. Mais il faut surtout voir de combien on part. Rares sont les régions où les rendements maximums autorisés ne sont pas atteints, y compris en bio.

  • J'aime 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 25 minutes, Babarskaja a dit :

 

 

Je croyais que vu le prix du raisin (6€ HT!!) c'était pas rentable de faire du bio car faibles quantités de raisin.

Les surfaces en bio représentent quel poucentage?

 

 

Tout dépend si le vigneron vend ses raisins aux négoces où s'il les garde pour les vinifier lui même. Dans le 1er cas, le prix du raisin bio est plus cher afin de compenser les coûts de production qui augmentent en bio. Les prix au kg se négocient entre les différents acteurs de la Champagne : l'interprofession, les courtiers, les président de coop., les vignerons ...

Dans le second cas où le vigneron bio est récoltant manipulant (donc vinifie son propre raisin), et c'est majoritairement le cas pour les bio en Champagne, il peut jouer sur la rentabilité grâce au prix de sa bouteille qu'il devra nettement augmenter. En effet, on trouvera très rarement du champagne bio en dessous de 20/25€ TTC, et en connaissant certains, ça peut très vite s'envoler.

 

il y a 9 minutes, slo a dit :

 

6% en Champagne contre 17% en France.

 

Arf! Les rendement et le bio, vaste débat... Il est vrai que les premières années, le rendement baisse (30 à 50%), mais ça dépend beaucoup de la façon dont était menée la vigne avant la conversion et les rendements qu'elles faisait. Plus une vigne était sous perfusion, plus la chute sera importante. Mais avant la conversion, si la vigne était conduite "raisonnablement", la chute n'est pas plus importante que la différence d'un millésime généreux à un juste dans la moyenne.

 

En tout état de cause, la différence de rendement, une fois que la claque de la conversion est passée, oscille entre 5 et 20%. Mais il faut surtout voir de combien on part. Rares sont les régions où les rendements maximums autorisés ne sont pas atteints, y compris en bio.

 

Concernant la production en bio, il est vrai que le rendement baisse nettement les premières années. Mais à l'inverse de ce que tu dis, et je vais parler sur ce que j'ai pu voir pour le moment, très rares sont les vignerons bio à retrouver des rendement correct (=égalant ou dépassant l'appellation, le quota autorisée à la vendange). La vigne souffre énormément du fait de la concurrence accrue entre l'herbe et la vigne, à cause également passage incessant des charrues (qui au passage est très mauvais pour la vie du sol) qui abîment les ceps de vigne. Cela dépend aussi énormément du temps et de la main d'oeuvre que le vigneron aura à sa disposition (mais ça, ça ne vaut pas que pour les bios). 

Cependant, il existe des régions viticoles où le bio génère des rendements plus importants : meilleur climat, coteaux moins raides, vignes plus faciles à travailler. Je pense notamment aux vignobles du sud et du sud-est. 

Cela dépend bien évidemment de l'année et surtout des précipitations du printemps et de l'été.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 36 minutes, mat51 a dit :

Concernant la production en bio, il est vrai que le rendement baisse nettement les premières années. Mais à l'inverse de ce que tu dis, et je vais parler sur ce que j'ai pu voir pour le moment, très rares sont les vignerons bio à retrouver des rendement correct (=égalant ou dépassant l'appellation, le quota autorisée à la vendange). La vigne souffre énormément du fait de la concurrence accrue entre l'herbe et la vigne, à cause également passage incessant des charrues (qui au passage est très mauvais pour la vie du sol) qui abîment les ceps de vigne. Cela dépend aussi énormément du temps et de la main d'oeuvre que le vigneron aura à sa disposition (mais ça, ça ne vaut pas que pour les bios). 

Cependant, il existe des régions viticoles où le bio génère des rendements plus importants : meilleur climat, coteaux moins raides, vignes plus faciles à travailler. Je pense notamment aux vignobles du sud et du sud-est. 

Cela dépend bien évidemment de l'année et surtout des précipitations du printemps et de l'été.

 

Le truc, c'est que plus ça va aller, plus les nouveaux passages en bio se feront par des exploitants qui sont de moins en moins convaincus (les plus convaincus le sont déjà depuis un moment). Et le problème c'est que de plus en plus de conversions se font avec des gens qui pensent que le bio c'est comme le conventionnel mais avec des produits phyto en moins. Sauf que ce n'est pas comme ça que ça marche. Avant de passer en bio, il faut une réflexion complète sur son exploitation et sur la façon de la mener.

 

La gestion de l'herbe en est l'exemple parfait, dans les régions où la pluviométrie est suffisante pour qu'elle pousse. Avant, en conventionnel, le viti passait un pré-levée en hiver et gérait la pousse à coup de glyphosate. Soit de façon massive, soit de façon plus subtile en intervenant que sur les "tâches" d'herbe. La conséquence de ça, c'est que la vigne a développé un système racinaire superficiel, très près de la surface du sol, là où se trouvait l'eau. Or, il est vrai, qu'avec l'impossibilité de désherber chimiquement, les années propice à la levée des adventice, ça devient complexe. Et effectivement, la vigne se retrouve se retrouve avec beaucoup moins d'eau disponible puisqu'elle est utilisée par la couverture végétale et donc le rendement en pâti. Cependant, avec cette concurrence nouvelle, la vigne va développer un autre système racinaire, ou plutôt compléter l'ancien, par un système plus profond. Et l'erreur faite pas beaucoup de viti qui passent en bio est justement de vouloir travailler le sol trop profondément. ce travail va casser les racines superficielles et ce sera le double effet kiss-cool : moins d'eau disponible ET moins de racines pour l'absorber. Un des secrets (parce qu'il n'y a pas de solution unique en viti) est justement de travailler de façon très superficielle le sol les premières années où on se passe de chimie pour désherber. Ainsi on conserve les racines superficielles pour capter l'eau restante, mais en même temps, puisqu'il y a moins d'eau, un système plus profond va également se développer. Ainsi, on pourra conserver un rendement acceptable.

 

Modifié par slo
  • J'aime 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il y a 29 minutes, mat51 a dit :

Cependant, il existe des régions viticoles où le bio génère des rendements plus importants : meilleur climat, coteaux moins raides, vignes plus faciles à travailler.

 

Faut dire que les producteurs de la Montagne de Reims partent avec de sacrés désavantages: une montagne de craie orientée au Nord! :D

 

reims.thumb.JPG.1b3ad496114989e32bc9ac26d01f3237.JPG

 

Merci à tous les 2 pour vos précisions. ;)

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

oui merci pour toutes ces précisions.

le sujet m'intéresse beaucoup parce que je pose pas mal de ruches dans des secteurs viticoles du sud-Ardèche pour faire du miel de thym et du miel de lavande.

le problème c'est qu'il y a toujours des vignes à proximité et que je crains toujours les traitements qui même s'ils ne sont pas insecticides, infligent tout de même des dégâts aux abeilles (on n'est pas dans la mortalité immédiate mais dans les soucis plus insidieux type baisse des défenses immunitaires, de la fertilité,etc...)

j'essaye toujours de les poser le plus loin possible du vignoble, quitte à me taper quelques km de chemin caillouteux.

et justement, il y a peu de bio et je remarque que les sols des vignes sont presque toujours vierge d'herbe. l'offre de vin bio est très limité dans le secteur même s'il y a quelques précurseurs bien connus. 

j'ai un copain vigneron qui n'ose pas se lancer bien qu'il y pense depuis des années. la raison est qu'il a beaucoup de soucis phyto, notamment avec les gros orages et les remontées d'humidité sous vent de sud, en fin d'été. ici on est relativement à l'abri du mistral et d'après ce que j'ai compris c'est un obstacle au bio.

j'ai l'impression que la conversion n'est vraiment pas simple et que la peur de la chute de rendement est dissuasive, en particulier avec des années à gelées tardive qui fragilise financièrement les exploitations. 

pourtant il y a du débouchés. beaucoup de gens recherchent du vin bio parce qu'ils n'ont pas envie de boire des résidus de produits phyto...

le vin se vends bien, dans mon magasin de producteur, le vigneron fait des jaloux xD c'est une valeur sûre et on sent que les clients sont à la recherche (surtout par les temps qui courent...) d'une certaine forme de réconfort. sur les marché aussi, les stands de vins ont la cote, je pense que passer en bio peut rester rentable en augmentant ses prix pour compenser la baisse de rendements; mais je peux me tromper...       

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges
Le 08/12/2021 à 11:35, boubou07 a dit :

Ne le prenez pas mal mais je trouve toujours assez amusant ces discours sur les vins. 

dans d'autres pays où j'ai vécu (qui ont d'autres cultures) j'ai entendu la même chose sur le Qât (au Yémen, ou une bouteille de rosé vous vaux un an de prison ferme) et sur le cannabis au Mali et au Surinam.

on vous parle tradition, art de vivre, parfums, variétés rares, terroirs, etc... en occultant toujours l'ivresse qui découle de la consommation.

et ici où ses produits là sont des drogues prohibées ont fait l'éloge du bon vin, en occultant également l'ivresse sans laquelle, je pense, ces produits auraient beaucoup moins de succès...

il me semble que partout, on se cache gentiment derrière la tradition et l'art de vivre pour s'enivrer sans en avoir l'air xD 

ce qui ne remet pas en question, bien entendu, les qualités des produits et le savoir-faire des producteurs.

c'est juste qu'en ayant été de l'autre coté, c'est assez cocasse de voir qu'un produit glorifié ici est une saleté de drogue là-bas et vice-versa !  

image.thumb.png.c486670397f25f0ebb936bb2e10ea031.png

  • J'aime 5
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, slo a dit :

😮

Ceci dit, faut voir sont les vignes!

 

ah là tu me provoques: à la question "où" je réponds souvent par une carte,qui vaut mieux qu'un long (de mes) discours. Donc:

 

terramesnilLOW.thumb.jpg.669ae272e58ff957c8a78d8fdf69165d.jpg

 

La parcelle est entourée de tirets verts,orientation SO sur sol crayeux drainant (craie blanche du Coniacien-Santonien).

 

  • J'aime 1
  • Merci 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Babarskaja a dit :

 

ah là tu me provoques: à la question "où" je réponds souvent par une carte,qui vaut mieux qu'un long (de mes) discours. Donc:

 

terramesnilLOW.thumb.jpg.669ae272e58ff957c8a78d8fdf69165d.jpg

 

La parcelle est entourée de tirets verts,orientation SO sur sol crayeux drainant (craie blanche du Coniacien-Santonien).

 

 

J'ai un peu traîné mes guêtres dans ce coin là dans une autre vie il y a quelques années... Jamais je n'aurais cru y voir de la vigne...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Lamoura combe du lac ( 1170m )

Eh bien mes amis. Vous aviez un besoin énorme de promouvoir le champagne ! Manque de bol je ne suis pas fan de ce dernier et je privilégie d'autres appellations ou l'on fait de bons mousseux qui vallent le détour. Gaillac avec sa méthode gaillacoise, blanquette de limoux, clairette de Die, Cerdon etc... 

Pourtant j'ai essayé et j'essaie encore de trouver le champagne qui me correspond.... Mais il n'y a rien à faire je n'accroche pas. 

Il y a le fils Drappier qui me disait : il y a forcément un champagne pour toi.... C'est que pour le moment tu ne l'as pas trouvé, mais il existe. 

 

Je me suis dit que si jamais je devais trouver mon champagne je finirai complètement alcoolisé à déguster toutes ces bouteilles. Peut être qu'il le fait à chaque client pour augmenter la consommation de Champagne ?! 🤔🤣

 

Comme vous dites, nous arrivons sur les fêtes de fin d'année et il va s'en ouvrir des bouteilles. Alors profiter bien de voir votre famille, vos amis et partager un petit moment avec eux autour d'une bonne bouteille (d'eau si vraiment vous n'avez rien d'autre) de vin. 

Soyez heureux 

  • J'aime 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On ne promeut rien!! 😉 D'ailleurs, je ne suis pas sûr que c'est ici que tout va se jouer pour la Champagne!! 😄

 

Tu as raison, il y a plein de bons vins effervescents en dehors de la Champagne, que ce soit en méthode "traditionnelle", c'est-à-dire comme en Champagne, ou alors en pétillant naturel, comme à Cerdon.

 

Pour t'aider à trouver ton Champagne, Drappier fait de très jolies choses quand même! Mais il y en a plein d'autres!

 

Pour moi, s'il ne devait en rester qu'un, ce serait Selosse. Jacques. C'est le prénom du grand-père. Aujourd'hui c'est Guillaume, le petit fils, qui perpétue la grandeur des Champagnes nés sous son grand-père. C'est quasiment introuvable (8ha seulement) et très cher (compter 100€ pour l'entrée de gamme). Mais les quelques fois où j'ai goûté, je suis rentré en lévitation. Un des plus grands vins qu'il m' a été offert de déguster. Et Dieu sait que j'en ai goûté...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Lamoura combe du lac ( 1170m )
il y a 42 minutes, slo a dit :

On ne promeut rien!! 😉 D'ailleurs, je ne suis pas sûr que c'est ici que tout va se jouer pour la Champagne!! 😄

 

Tu as raison, il y a plein de bons vins effervescents en dehors de la Champagne, que ce soit en méthode "traditionnelle", c'est-à-dire comme en Champagne, ou alors en pétillant naturel, comme à Cerdon.

 

Pour t'aider à trouver ton Champagne, Drappier fait de très jolies choses quand même! Mais il y en a plein d'autres!

 

Pour moi, s'il ne devait en rester qu'un, ce serait Selosse. Jacques. C'est le prénom du grand-père. Aujourd'hui c'est Guillaume, le petit fils, qui perpétue la grandeur des Champagnes nés sous son grand-père. C'est quasiment introuvable (8ha seulement) et très cher (compter 100€ pour l'entrée de gamme). Mais les quelques fois où j'ai goûté, je suis rentré en lévitation. Un des plus grands vins qu'il m' a été offert de déguster. Et Dieu sait que j'en ai goûté...

Drappier je l'ai eu comme étudiant et j'ai goutté ses vins. J'en ai eu d'autres d’étudiants champenois et eux aussi m'ont fait déguster leur vin. J'ai jamais accroché. Mais c'est pas grave, J'ai encore le temps pour le trouver. 😜

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...