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Tendance été 2013


phoenix
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Pour information, la mise à jour de ECMWF saisonnier du mois d'avril va vers un été maussade avec une pression inférieure à la moyenne en France et en Grande-Bretagne et des températures légèrement inférieure à la moyenne sur le trimestre Juin-Juillet-Aout. Espérons que ce modèle se trompe et qu'on soit pas à l'aube d'un été maussade surtout après une saison hivernale très longue, il manquerait plus que ca

j'ai pas le lien du modèle car c'est payant, je viens de lire l'information sur le forum de netweather d'une personne qui y a accès en permanence

pour ma part, je ne sais toujours pas comment va être l'été. C'est vraiment compliqué avec ce ENSO neutre

tout ce que je peux dire c'est qu'on aura les mêmes indices que l'été 2011 ( ENSO neutre/QBO+/Faible activité solaire)

thumbup1.gif

Oui et c'est bien ce à quoi je m'attendais au début de ce sujet wink.png

Néanmoins, en 2011 l'été arrivait après un hiver et un printemps particulièrement sec avec une NAO très positive durant presque toute la période (Février, Mars et Avril) .

Cette année on sort d'un hiver et d'un printemps humide avec une NAO très légèrement positive en Décembre, Janvier puis négative à très négative en Février, Mars jusqu'à mi Avril.

Et, cette année, le phénomène est Eurasien, pas seulement Français.

L'énergie latente sera accumulée en mai/juin au lieu de Février/Mars/Avril comme ce fut le cas en 2011.

De plus, l'enneigement exceptionnel de ce printemps au niveau de l'hémisphère ne risque pas d'avoir favoriser l'accumulation d'énergie latente en Mars et Avril.

C'est pourquoi je pense que tu as raison de comparer 2013 à 2011, mais avec un décalage temporel qui pourrait nous donner :

Mai/Juin chaud et sec suivi de juillet/Août humide et Normal (à frais) pour la saison (décharge de l'énergie accumulée).

Tout ça dans une ambiance de NAO qui pourrait être positive à neutre jusqu'à fin Juin et basculer dans le négatif en Juillet/Août, parce que la tendance de NAO est toujours orientée à la baisse pour encore quelques mois ou années.

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Heu, dans les dernières projections, on serait assez loin d'une nouvelle Nina en vue:

nino34Mon.gif

Il y a eu un petit pic positif début avril puis ca retombe au neutre. ENSO est prévu rester neutre pratiquement toute l'année

Oui mais pourquoi la NOAA nous sort une moyenne de -0.7 pour le premier trimestre 2013 et sur ce graphique ce n'est pas le cas.

Ils sont à coté de la plaque?

http://www.cpc.ncep....ensoyears.shtml

thumbup1.gif

Oui et c'est bien ce à quoi je m'attendais au début de ce sujet wink.png

Néanmoins, en 2011 l'été arrivait après un hiver et un printemps particulièrement sec avec une NAO très positive durant presque toute la période (Février, Mars et Avril) .

Cette année on sort d'un hiver et d'un printemps humide avec une NAO très légèrement positive en Décembre, Janvier puis négative à très négative en Février, Mars jusqu'à mi Avril.

Et, cette année, le phénomène est Eurasien, pas seulement Français.

L'énergie latente sera accumulée en mai/juin au lieu de Février/Mars/Avril comme ce fut le cas en 2011.

De plus, l'enneigement exceptionnel de ce printemps au niveau de l'hémisphère ne risque pas d'avoir favoriser l'accumulation d'énergie latente en Mars et Avril.

C'est pourquoi je pense que tu as raison de comparer 2013 à 2011, mais avec un décalage temporel qui pourrait nous donner :

Mai/Juin chaud et sec suivi de juillet/Août humide et Normal (à frais) pour la saison (décharge de l'énergie accumulée).

Tout ça dans une ambiance de NAO qui pourrait être positive à neutre jusqu'à fin Juin et basculer dans le négatif en Juillet/Août, parce que la tendance de NAO est toujours orientée à la baisse pour encore quelques mois ou années.

Déjà la situation est hémisphérique.

De plus la situation n'a rien avoir avec celle de 2011 si ce n'est les indices ( et encore la QBO+ meurt à l'été 2011 tandis qu'elle démarre actuellement et on sort d'une QBO- favorable à la NAO- durant toute l'année 2012 ).

D'aileurs la NAO- de l'été 2012 est encore plus négative que l'été 2011 ce qui nous a pas empêché d'avoir un été convenable.

En 2011 on sortait d'une saison froide déjà plutôt sèche. Cette année on sort d'une saison froide plutôt humide.

De plus comment pourrait- on avoir un décalage temporelle si on aboutit à juillet/ août comme en 2011.

Tu dis que Mai et Juin seront du même accabit en 2013 que février mars et avril en 2011 ( donc chaud mais décalé).

Mais je te rappel que Mai et Juin ont été chaud en 2011. Tu viens d'oublier le Mois de Mai le plus chaud du siècle en France pour satisfaire ton argument de décalage ce qui est de la mauvaise fois.

D'ailleurs tu commences déjà à faire l'anguille (tactique d'évitement) en prévoyant la NAO possiblement neutre pour Mai et Juin car tu commence à voir que la NAO devient tout de suite mois évidente en été pour la France.

Et bien sur tu conclue sur la "dynamique négative de la NAO". Oui elle a été globalement négative depuis avril 2012 à cause de la QBO- mais ce n'est pas gage qu'elle va le rester tous le restant de l'année.

Tu essayes par toute les tactiques dérivés de réajuster tes prévisions en fonction du vent mais ce qui est impresionnant c'est que tu essayes toujours de retomber sur tes pattes sans aucun état d'âme.

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L'énergie latente sera accumulée en mai/juin au lieu de Février/Mars/Avril comme ce fut le cas en 2011.

De plus, l'enneigement exceptionnel de ce printemps au niveau de l'hémisphère ne risque pas d'avoir favoriser l'accumulation d'énergie latente en Mars et Avril.

C'est pourquoi je pense que tu as raison de comparer 2013 à 2011, mais avec un décalage temporel qui pourrait nous donner :

Mai/Juin chaud et sec suivi de juillet/Août humide et Normal (à frais) pour la saison (décharge de l'énergie accumulée).

Salut , je ne suis pas totalement convaincu par tes prévisions sur la chaleur latente .

C'est peut-être un peu bête mais en 2003 l'énergie latente fut accumulé en mars puis relâché en avril qui fut humide , ensuite l'énergie latente fut accumulé en mai , juin , juillet , août , septembre ....

C'est pour cela que je suis un peu sceptique sur ce que tu nous racontes avec la chaleur latente .

Tu es peut-être un peu trop affirmatif dans tes propos !

De plus , ce qu'il faut surtout surveiller c'est la QBO , l'ENSO...

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Posté(e)
Briançon (05) 1260m

J'ai du mal à saisir ce concept d'anomalie d'énergie latente, Jocelyn.

Je suis d'accord avec ton raisonnement physique, mais en supposant que ton raisonnement soit juste, cette "énergie latente" est rapidement distribuée sur toute l'atmosphère et ne reste pas seulement en basses couches. En plus, le temps de résidence moyen de la vapeur d'eau dans l'atmosphère est (de mémoire) de 8 jours environ, une échelle bien inférieure à la prévision saisonnière.

Les surfaces continentales ne sont pas non plus connues pour être des réservoirs d'énergie latente, contrairement à l'océan.

Enfin orage tu te bases sur des faits non seulement incorrects mais locaux, qui dit prévision saisonnière dit grande échelle...

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Posté(e)
Malmedy ( Province de Liége ) 342m

Oui mais pourquoi la NOAA nous sort une moyenne de -0.7 pour le premier trimestre 2013 et sur ce graphique ce n'est pas le cas.

Ils sont à coté de la plaque?

voici le Tableau de prévisions de l'ENSO 3.4 pour la Suite :

Table 1. Forecast SST Anomalies (deg C) in the Nino 3.4 Region

Seasons (2013-2013)

Model

AMJ

MJJ

JJA

JAS

ASO

SON

OND

NDJ

DJF

Dynamical models

NCEP CFS version 2

0.4

0.2

0.1

0.1

0.1

0.2

0.2

0.1

NASA GMAO model

0

0

0

0.1

0.1

0

0

Japan Met. Agency model

0.2

0.2

0.2

0.2

0.3

Scripps Inst. HCM

-0.7

-0.6

-0.4

-0.1

0

0.2

0.3

0.4

0.4

Lamont-Doherty model

-0.3

-0.3

-0.2

-0.2

-0.2

-0.3

-0.4

-0.5

-0.5

POAMA (Austr) model

-0.2

-0.4

-0.4

-0.4

-0.3

-0.3

-0.3

ECMWF model

0.1

0.3

0.4

0.4

0.5

UKMO model

-0.2

-0.2

-0.1

0

KMA (Korea) SNU model

-0.4

-0.1

0.1

0.3

0.4

0.4

0.4

0.4

0.4

ESSIC Intermed. Coupled model

-0.1

-0.1

0

0.1

0.2

0.2

0.2

0.1

0.1

COLA ANOM

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.4

-0.2

0.1

0.5

0.7

MÉTÉO FRANCE model

-0.2

-0.1

0.1

0.2

0.3

Japan Frontier Coupled model

-0.4

-0.5

-0.4

-0.4

-0.4

-0.3

-0.3

-0.2

-0.1

COLA CCSM3 model

-0.3

0

0.3

0.6

0.7

0.8

0.8

0.8

0.7

CSIR-IRI 3-model MME

0

0

0

0

0

GFDL CM2.1 Coupled Climate model

-0.1

0.1

0.2

0.1

0.1

0

0

0

0.2

Canadian Coupled Fcst Sys

0.3

0.3

0.4

0.4

0.4

0.5

0.5

0.5

0.5

Average, dynamical models

-0.1

-0.1

0

0.1

0.1

0.1

0.1

0.2

0.3

Statistical models

NCEP/CPC Markov model

-0.5

-0.5

-0.5

-0.5

-0.6

-0.6

-0.6

-0.5

-0.4

NOAA/CDC Linear Inverse

-0.7

-0.7

-0.7

-0.8

-0.7

-0.6

-0.6

-0.5

-0.4

-0.6

-0.6

-0.6

-0.6

-0.8

-0.8

-0.9

-0.9

0

NCEP/CPC Can Cor Anal

-0.5

-0.5

-0.5

-0.5

-0.6

-0.6

-0.7

-0.7

-0.7

Landsea/Knaff CLIPER

-0.2

-0.1

-0.1

0

0

0.1

0.1

0.1

0.1

Univ. BC Neural Network

-0.5

-0.6

-0.6

-0.5

-0.5

-0.4

-0.3

-0.2

-0.1

0

0

0.1

0.1

0.1

0.1

0.1

0.1

0.1

TDC - UCLA

-0.1

-0.1

0

0

-0.1

-0.1

-0.2

-0.3

-0.3

Average, statistical models

-0.4

-0.4

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.2

Average, all models

-0.2

-0.2

-0.1

-0.1

0

-0.1

0

0

0

smile.png

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Posté(e)
Malmedy ( Province de Liége ) 342m

Pour Finir avec les Prévisions de l'ENSO voici les prévisions pour les 9 saisons a Venir en % :

- col 1 : % La Nina

- col 2 : % ENSO Neutre

- col 3 : % El Nino

AMJ

16 83

1

MJJ

24 69

7

JJA

24 64

12

JAS

23 61

16

ASO

23 60

17

SON

26 58

16

OND

24 60

16

NDJ

21 63

16

DJF

19 65

16

quelques modèles Statistiques ( parmi eux NOAA/CDC ) prévoient le retour d'une Faible la Nina vers la fin de l'été 2013 . tandis qu'une petite minorité des modèles Dynamiques prévoient un Faible El Nino .

Conclusion : Poursuite d'un Enso Neutre ( Mise a jour Avril 2013 )

source : IRI

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Bonjour , a ne pas oublier qu'on passe par une période ou l'Activité solaire est Faible donc ceci aussi aura des conséquences non négligeables sur la tendance pour l'été 2013 .

Salut,Ne pas confondre l'activité des paramètres de la météo/climato solaire avec le principal facteur utile à suivre pour la météo/le climat de la terre, qui est l'énergie qui nous parvient en provenance du soleil.

L'activité solaire utile est actuellement au niveau de 2003. Il ne me semble pas qu'on se gelait cet été là et pendant tous les étés avec une moindre énergie perçue qu'en 2003 et donc qu'en 2013 (en juillet 2006 par ex où là le nb de taches et l'énergie reçue collait, un des mois de juillet les plus chauds en France)

Donc merci de ne plus rabâcher les mantras des négativistes qui passent leur temps à contredire où à cacher les mesures objectives du paramètre solaire essentiel pour nous. Je l'ai déjà dit dans d'autres forums, les taches solaires pour notre climat, ne sont que des proxy de l'énergie reçue par la terre, faute de capteurs modernes aux époques lointaines. Avec les capteurs modernes, on remarque que ce nb de taches ne colle pas toujours et actuellement avec les mesures bien réelles de l'activité en terme d'énergie utile à la météo/climat de la terre, voir graphe en lien plus bas :

Leif Svalgaard : ...TSI has not declined since accurate measurements by SORCE TIM began in 2003, in fact TSI is now the highest ever measured by SORCE/TIM

http://www.leif.org/...ng-SSN-F107.png

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Ne pas confondre l'activité des paramètres de la météo/climato solaire avec le principal facteur utile à suivre pour la météo/le climat de la terre, qui est l'énergie qui nous parvient en provenance du soleil.

L'activité solaire utile est actuellement au niveau de 2003. Il ne me semble pas qu'on se gelait cet été là et pendant tous les étés avec une moindre énergie perçue qu'en 2003 et donc qu'en 2013 (en juillet 2006 par ex où là le nb de taches et l'énergie reçue collait, un des mois de juillet les plus chauds en France)

On est bien loin de l'activité solaire de 2003 où le flux solaire tournait en moyenne autour de 130 avec un pic proche de 160 l'automne 2003. L'activité actuelle et d'ailleurs dans l'ensemble du maximum solaire du cycle 24 est très proche de celle de l'année 2004 de manière très stable

et c'est inutile de parler de 2006 car on était qu'au début du grand minimum solaire et les effets du soleil sur le climat ont vraiment commencé qu'à partir de 2009 ( jet dévié vers les latitude méridionales constamment ce qui était encore loin d'être le cas avant cela)

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Posté(e)
Arc-sous-Cicon (25), 850m (790-1140m)

et c'est inutile de parler de 2006 car on était qu'au début du grand minimum solaire et les effets du soleil sur le climat ont vraiment commencé qu'à partir de 2009 ( jet dévié vers les latitude méridionales constamment ce qui était encore loin d'être le cas avant cela)

Ca c'est toi qui le dit. Tu pourrais au moins utiliser le conditionnel. On ne peut pas être aussi affirmatif sur le lien entre minimum solaire et les hivers un peu plus froid de ces dernières années, ce n'est pas très sérieux. C'est récurent avec toi, si nombre de tes interventions sont intéressantes, tu est beaucoup trop affirmatif, alors que l'on manque de recul sur tout cela, à peine quelques années ce qui est bien peu en climato.
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voici le Tableau de prévisions de l'ENSO 3.4 pour la Suite :

Table 1. Forecast SST Anomalies (deg C) in the Nino 3.4 Region

Seasons (2013-2013)

Model

AMJ

MJJ

JJA

JAS

ASO

SON

OND

NDJ

DJF

Dynamical models

NCEP CFS version 2

0.4

0.2

0.1

0.1

0.1

0.2

0.2

0.1

NASA GMAO model

0

0

0

0.1

0.1

0

0

Japan Met. Agency model

0.2

0.2

0.2

0.2

0.3

Scripps Inst. HCM

-0.7

-0.6

-0.4

-0.1

0

0.2

0.3

0.4

0.4

Lamont-Doherty model

-0.3

-0.3

-0.2

-0.2

-0.2

-0.3

-0.4

-0.5

-0.5

POAMA (Austr) model

-0.2

-0.4

-0.4

-0.4

-0.3

-0.3

-0.3

ECMWF model

0.1

0.3

0.4

0.4

0.5

UKMO model

-0.2

-0.2

-0.1

0

KMA (Korea) SNU model

-0.4

-0.1

0.1

0.3

0.4

0.4

0.4

0.4

0.4

ESSIC Intermed. Coupled model

-0.1

-0.1

0

0.1

0.2

0.2

0.2

0.1

0.1

COLA ANOM

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.4

-0.2

0.1

0.5

0.7

MÉTÉO FRANCE model

-0.2

-0.1

0.1

0.2

0.3

Japan Frontier Coupled model

-0.4

-0.5

-0.4

-0.4

-0.4

-0.3

-0.3

-0.2

-0.1

COLA CCSM3 model

-0.3

0

0.3

0.6

0.7

0.8

0.8

0.8

0.7

CSIR-IRI 3-model MME

0

0

0

0

0

GFDL CM2.1 Coupled Climate model

-0.1

0.1

0.2

0.1

0.1

0

0

0

0.2

Canadian Coupled Fcst Sys

0.3

0.3

0.4

0.4

0.4

0.5

0.5

0.5

0.5

Average, dynamical models

-0.1

-0.1

0

0.1

0.1

0.1

0.1

0.2

0.3

Statistical models

NCEP/CPC Markov model

-0.5

-0.5

-0.5

-0.5

-0.6

-0.6

-0.6

-0.5

-0.4

NOAA/CDC Linear Inverse

-0.7

-0.7

-0.7

-0.8

-0.7

-0.6

-0.6

-0.5

-0.4

-0.6

-0.6

-0.6

-0.6

-0.8

-0.8

-0.9

-0.9

0

NCEP/CPC Can Cor Anal

-0.5

-0.5

-0.5

-0.5

-0.6

-0.6

-0.7

-0.7

-0.7

Landsea/Knaff CLIPER

-0.2

-0.1

-0.1

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0

0.1

0.1

0.1

0.1

Univ. BC Neural Network

-0.5

-0.6

-0.6

-0.5

-0.5

-0.4

-0.3

-0.2

-0.1

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0.1

0.1

0.1

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0.1

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TDC - UCLA

-0.1

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0

-0.1

-0.1

-0.2

-0.3

-0.3

Average, statistical models

-0.4

-0.4

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.3

-0.2

Average, all models

-0.2

-0.2

-0.1

-0.1

0

-0.1

0

0

0

smile.png

Bon il doit avoir certainement une explication à ce décalage de valeur au niveau de l'indice ENSO.

Apparemment ce graphique serait d'avantage dans les cordes de ce que j'ai vu dans les autres sites.

En tous cas ce -0.7 est assez étrange sur le site de la NOAA.

Pour Finir avec les Prévisions de l'ENSO voici les prévisions pour les 9 saisons a Venir en % :

- col 1 : % La Nina

- col 2 : % ENSO Neutre

- col 3 : % El Nino

AMJ

16 83

1

MJJ

24 69

7

JJA

24 64

12

JAS

23 61

16

ASO

23 60

17

SON

26 58

16

OND

24 60

16

NDJ

21 63

16

DJF

19 65

16

quelques modèles Statistiques ( parmi eux NOAA/CDC ) prévoient le retour d'une Faible la Nina vers la fin de l'été 2013 . tandis qu'une petite minorité des modèles Dynamiques prévoient un Faible El Nino .

Conclusion : Poursuite d'un Enso Neutre ( Mise a jour Avril 2013 )

source : IRI

Oui la tendance montre peu d'excès apparemment, c'est donc la tendance neutre à légèrement négative qui prédomine pour le moment.

Salut,

Ne pas confondre l'activité des paramètres de la météo/climato solaire avec le principal facteur utile à suivre pour la météo/le climat de la terre, qui est l'énergie qui nous parvient en provenance du soleil.

L'activité solaire utile est actuellement au niveau de 2003. Il ne me semble pas qu'on se gelait cet été là et pendant tous les étés avec une moindre énergie perçue qu'en 2003 et donc qu'en 2013 (en juillet 2006 par ex où là le nb de taches et l'énergie reçue collait, un des mois de juillet les plus chauds en France)

Donc merci de ne plus rabâcher les mantras des négativistes qui passent leur temps à contredire où à cacher les mesures objectives du paramètre solaire essentiel pour nous. Je l'ai déjà dit dans d'autres forums, les taches solaires pour notre climat, ne sont que des proxy de l'énergie reçue par la terre, faute de capteurs modernes aux époques lointaines. Avec les capteurs modernes, on remarque que ce nb de taches ne colle pas toujours et actuellement avec les mesures bien réelles de l'activité en terme d'énergie utile à la météo/climat de la terre, voir graphe en lien plus bas :

Pour le moment on est entrain d'atteindre le maximum solaire de ce cycle mais c'est tout de même poussif par rapport au précédent. Un maximum faible doit je pense avoir un impact différent d'un maximum fort comme au début des années 2000.

Ca c'est toi qui le dit. Tu pourrais au moins utiliser le conditionnel. On ne peut pas être aussi affirmatif sur le lien entre minimum solaire et les hivers un peu plus froid de ces dernières années, ce n'est pas très sérieux. C'est récurent avec toi, si nombre de tes interventions sont intéressantes, tu est beaucoup trop affirmatif, alors que l'on manque de recul sur tout cela, à peine quelques années ce qui est bien peu en climato.

Par contre le lien Activité solaire faible/QBO- semble prendre du galon en ce qui concerne les hiver froids en europe.
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J'ai du mal à saisir ce concept d'anomalie d'énergie latente, Jocelyn.

Je suis d'accord avec ton raisonnement physique, mais en supposant que ton raisonnement soit juste, cette "énergie latente" est rapidement distribuée sur toute l'atmosphère et ne reste pas seulement en basses couches. En plus, le temps de résidence moyen de la vapeur d'eau dans l'atmosphère est (de mémoire) de 8 jours environ, une échelle bien inférieure à la prévision saisonnière.

Les surfaces continentales ne sont pas non plus connues pour être des réservoirs d'énergie latente, contrairement à l'océan.

Je pense qu'un peu de théorie devrait m'aider à me faire comprendre

La chaleur latente, c'est l'énergie échangée lors de changement de phase d'un corps (pour rester simple on parlera de corps simple, comme l'eau).

Pour le cas qui nous intéresse (et ça tombe bien wink.png), c'est à dire, le climat, il s'agit donc des changements d'états de l'eau.

Il y a 2 étapes principales en énergie climatique :

  • L’évaporation de surface des océans (et dans une moindre mesure, la surface des terres émergées), c'est ce processus qui refroidit la surface des océans.

Mais c’est aussi le seul moyen d’introduire de la vapeur d’eau dans l'atmosphère.

2. La condensation notamment, dans les nuages.

Lors de la convection, la pression de la vapeur d'eau atteint progressivement celle de la vapeur saturante. Il y a, dans ce cas, condensation de la vapeur en eau (donc, liquide), mais aussi une forte libération de chaleur, qui réchauffe l’atmosphère.

Il y a donc association entre la quantité de vapeur introduite dans l’atmosphère et le flux de chaleur latente (latente = stockée, qui se manifeste après).On sait que les nuages gagnent de l’énergie supplémentaires en absorbant environ 3% du rayonnement solaire mais aussi en captant le rayonnement terrestre, mais qu’ils en perdent en émission, parce qu’ils se comportent en « corps noirs » (et de plus en plus en prenant de l’altitude).

Mais comme la longueur d’onde des nuages varie avec l’altitude, la chaleur latente ne peut pas se diffuser facilement à toutes les altitudes de l’atmosphère.

C’est ainsi que chaque hémisphère régule son climat.

La France est un tout petit bout de l’H.N, ce n’est pas facile d’isolé son avenir saisonnier, mais une chose est certaine, sans chaleur latente, pas de climat du tout wink.png

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On est bien loin de l'activité solaire de 2003 où le flux solaire tournait en moyenne autour de 130 avec un pic proche de 160 l'automne 2003. L'activité actuelle et d'ailleurs dans l'ensemble du maximum solaire du cycle 24 est très proche de celle de l'année 2004 de manière très stable

et c'est inutile de parler de 2006 car on était qu'au début du grand minimum solaire et les effets du soleil sur le climat ont vraiment commencé qu'à partir de 2009 ( jet dévié vers les latitude méridionales constamment ce qui était encore loin d'être le cas avant cela)

thumbup1.gif

Effectivement, le soleil est le seul à alimenter en énergie le climat; il ne faut pas trop en négliger les effets.

Quant à 2006, effectivement, pas vraiment la même chose qu'en 2003, que ce soit en quantitafif ou en qualitatif.

PS :

145128.jpg

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La chaleur latente, c'est l'énergie échangée lors de changement de phase d'un corps (pour rester simple on parlera de corps simple, comme l'eau).

Pour le cas qui nous intéresse (et ça tombe bien wink.png), c'est à dire, le climat, il s'agit donc des changements d'états de l'eau.

Il y a 2 étapes principales en énergie climatique :

  • L’évaporation de surface des océans (et dans une moindre mesure, la surface des terres émergées), c'est ce processus qui refroidit la surface des océans.

Mais c’est aussi le seul moyen d’introduire de la vapeur d’eau dans l'atmosphère.

  • La condensation notamment, dans les nuages.

Lors de la convection, la pression de la vapeur d'eau atteint progressivement celle de la vapeur saturante. Il y a, dans ce cas, condensation de la vapeur en eau (donc, liquide), mais aussi une forte libération de chaleur, qui réchauffe l’atmosphère.

Il y a donc association entre la quantité de vapeur introduite dans l’atmosphère et le flux de chaleur latente (latente = stockée, qui se manifeste après).On sait que les nuages gagnent de l’énergie supplémentaires en absorbant environ 3% du rayonnement solaire mais aussi en captant le rayonnement terrestre, mais qu’ils en perdent en émission, parce qu’ils se comportent en « corps noirs » (et de plus en plus en prenant de l’altitude).

Mais comme la longueur d’onde des nuages varie avec l’altitude, la chaleur latente ne peut pas se diffuser facilement à toutes les altitudes de l’atmosphère.

Je trouve ça très simpliste de raisonner sur la thermodynamique de l'atmosphère en ne prenant en compte qu'un corp pur comme l'eau. Je te rappel que l'atmosphère est grossièrement constitué de 78 % de Diazote de 20.9% de dioxygène, du dioxyde de carbone, de vapeur d'eau et de quelques gaz noble. Ne pense tu pas que eux aussi peuvent participer au réaction physique et chimique?

Ensuite je suis d'accord avec toi sur l'évaporation mais comment calculer la chaleur latente qui se dégage au niveau de l'hémisphère.

Donc si on te suit bien, l'éxcès de neige hémisphèrique actuelle va entrainer une évaporation plus importante qu'à l'accoutumer puis ensuite va dégager une chaleur latente excéssive par saturation de toute cette vapeur d'eau.

Ok mais encore une fois comment sais -tu quand la majorité de cette chaleur latente va se dégager et influencer nos masses d'airs.

Enfin serais tu faché avec les mots? Un physicien rigoureux de ton galon devrait savoir que le passage Gaz=> liquide s'appel la liquéfaction et non la condensation (passage de gaz à solide) mais on te pardonne puisque de toute manière les deux réactions dégagent de la chaleur mais bon je note tout de même le manque de rigueur sur des terme thermochimique et thermodynamique fondamentale.

Et enfin sur les nuages: encore une fois je ne vois pas comment on va s'en sortir avec nos prévision saisonnière.

Calculons la longueur d'onde des nuages puis étudions altitude par altitude la diffusion de la chaleur latente pour établir un flux atmosphérique dominant pour l'été.

Honnetement je m'en sens pas capable et je vois pas comment faire d'ailleurs, ni même comment établir un lien.

EDIT: On va revenir à la prévision de l'été 2013 mais avant il faut quand même arrêter l'usine à gaz. Ton tableau est faux et tous ceux qui s'y conaissent à minimum ici te le diront. De plus il n'est admis par aucune des conventions en thermodynamique.

Pour l'été QBO+/ Faible activité solaire donnerait d'avantage un NAO+ mais je pense qu'il va falloir attendre les SST de Mai comme ça a déjà été dit pour établir une tendance plus fiable. L'été est très complexe a prévoir. De ce fait je t'invinte vivement Jocelyn d'arrêter la désinformation scientifique.

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Pour le moment on est entrain d'atteindre le maximum solaire de ce cycle mais c'est tout de même poussif par rapport au précédent. Un maximum faible doit je pense avoir un impact différent d'un maximum fort comme au début des années 2000.

Justement, le message de Christian était la pour démontrer que paradoxalement, ce cycle solaire n'est pas si poussif que cela.

Dans le fond, si on veut s'intéresser à l'influence que peut avoir l'activité solaire sur notre atmosphère, ce qui compte vraiment c'est l'intensité du rayonnement, la quantité d'énergie que l'on reçoit.

Lorsque l'homme a commencé à s'intéresser aux cycles solaires, il y a de cela plusieurs siècles, on devine bien qu'il ne disposait pas des connaissances techniques actuelles et qu'il lui était par conséquent impossible de mesurer cette quantité d'énergie. Cependant, il a remarqué une chose : cette quantité d'énergie semblait particulièrement bien corrélée à l'apparition de tâches noires sur la surface de notre étoile. Et ces tâches, il pouvait les observer et les compter avec des télescopes et des filtres. Avec le temps, il a ainsi découvert que ces tâches apparaissaient et disparaissaient selon un cycle de 11 ans, avec des variations qui pouvaient conduire tantôt à avoir des cycles forts, tantôt des pauses voire des absences complètes de cycles. Donc, faute de pouvoir mesurer directement l'énergie reçue, on a mesuré le nombre de tâches sur le soleil, et on extrapolé l'énergie présumée reçue à partir de ces mesures.

Pour donner un exemple de la méthode, un peu de la même manière, à une autre époque certains chercheurs se sont efforcés d'extrapoler l'évolution des températures printanières et estivales en particulier en Alsace en prenant en considération les dates de début de vendange chaque année. Parce que à cette époque, si l'homme n'avait pas encore forcément les moyens de mesurer la température de manière fiable, il avait remarqué que les printemps / été chauds favorisaient des vendanges précoces, et inversement pour les printemps / été frais, et qu'une date de début de vendange cela pouvait se mesurer facilement. On voit bien que leur raisonnement était loin d'être faux, et en tout état de cause leur méthode représentait ce qu'il y avait de mieux à leur époque. Avec le temps, on a finalement inventé des moyens de mesurer la température de manière fiable et précise, tout en découvrant que l'extrapolation initiale n'était pas infaillible : on pouvait avoir des vendanges tardives après un printemps / été chaud mais trop sec au moment où il aurait fallu de l'eau pour le développement de la vigne.

Avec le soleil, d'une certaine manière ce que nous vivons actuellement c'est un peu la même révolution que lorsque l'homme a commencé à regarder le thermomètre qu'il venait d'inventer au lieu de regarder la date de début des vendanges. Car jusqu'à présent, nous avions continué de mesurer l'activité de notre étoile à partir du nombre de ses tâches, faute de savoir mesurer directement l'énergie qu'elle nous transmet. Au milieu du siècle précédent, on a aussi commencé à mesurer un autre élément qui a été découvert alors et qui avait la particularité de pouvoir être mesuré avec les instruments d'alors, le flux radio 10,7 cm. On a ainsi observé que ce flux, qui se corrélait également bien avec les cycles solaires, pouvait être un élément de mesure encore plus précis que le nombre de tâches pour évaluer l'activité du soleil. Mais la encore, on ne mesurait pas la quantité d'énergie reçue, l'intensité du rayonnement : on mesurait un élément indirect à partir duquel on a établi des extrapolations.

Et notre révolution, c'est que depuis quelques années l'homme est désormais en possession des moyens lui permettant de mesurer directement l'énergie transmise par le soleil. Il n'extrapole plus l'activité du soleil à partir d'autres éléments, il la mesure réellement. Pendant les premières années, les mesures que l'on a ainsi faites de l'intensité du rayonnement solaire, sont restées fortement corrélées aux mesures du nombre de tâches et du flux radio, ce qui dans un premier temps nous a conforté dans l'idée que nos extrapolations initiales étaient finalement très bonnes.

Sauf que depuis deux ans (on voit à quel point c'est récent, et cela se vit en ce moment même), on constate un décrochement entre l'énergie solaire que l'on mesure directement, et nos deux indicateurs que sont le nombre de tâches et le flux radio. Le nombre de tâches stagne, le flux radio peine à monter en vigueur, et on pourrait se dire "ce cycle est vraiment faible" ... sauf que les mesures de l'énergie reçue montrent que celle-ci a continué d'augmenter depuis deux ans, au point d'atteindre des valeurs très proches de celle du maximum du cycle solaire précédent. Et ça, c'est une surprise de taille qui apporte plus de questions que de réponses.

Est-ce que cela veut dire que l'on a eu tort d'extrapoler l'activité solaire à partir du nombre de tâches et du flux radio ? Non, certainement pas, d'une certaine manière on faisait au mieux avec ce que l'on avait (comme nos anciens qui regardaient les dates des vendanges faute d'avoir un thermomètre), mais on découvre seulement que cette méthode n'était pas infaillible, ou du moins pas aussi exacte qu'on ne le pensait jusqu'à présent. Cela montre que la science progresse, et que nous ne cessons de remettre en cause nos connaissances au fil de nos nouvelles découvertes.

La seule chose que l'on peut dire aujourd'hui, parce qu'on le mesure directement, c'est que l'activité de ce cycle solaire n'est pas plus basse que celle du cycle précédent. Pourquoi, alors que les outils que l'on avait jusqu'à présent (tâches et flux radio) ne concordent pas, cela va être la grande question des prochaines années. Exactement comme un jour, on s'est demandé pourquoi les dates de début des vendanges ne coïncidaient pas parfaitement avec ce nouvel engin baptisé un thermomètre. La seule chose dont on peut être assurés, c'est qu'on a beaucoup plus à y gagner en se posant cette question, qu'en se braquant sur nos tâches et notre flux radio et en rejetant les nouvelles mesures sous prétexte que cela ne colle pas à ce que l'on pensait savoir jusqu'à présent. Parce qu'on n'aurait pas beaucoup évolué, si on avait décidé de casser le thermomètre sous prétexte qu'il ne collait pas au cycle des vignes.

Je suis désolé j'ai fait un hors sujet (et en plus je suis modo, Sebaas me fouettera deux fois pour mon impudence à la prochaine rencontre d'IC), mais je trouvais intéressant -et c'était l'occasion, tu m'as tendu la perche- de bien faire comprendre cette évolution de la science qui se déroule sous nos yeux happy.png

EDIT : et j'ai posté après le rappel à l'ordre que Fred a réalisé pendant que je rédigeais, ce sera donc trois coups de fouets biggrin.png

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Posté(e)
Briançon (05) 1260m

Je pense qu'un peu de théorie devrait m'aider à me faire comprendre

La chaleur latente, c'est l'énergie échangée lors de changement de phase d'un corps (pour rester simple on parlera de corps simple, comme l'eau).

Pour le cas qui nous intéresse (et ça tombe bien wink.png), c'est à dire, le climat, il s'agit donc des changements d'états de l'eau.

Il y a 2 étapes principales en énergie climatique :

  • L’évaporation de surface des océans (et dans une moindre mesure, la surface des terres émergées), c'est ce processus qui refroidit la surface des océans.

Mais c’est aussi le seul moyen d’introduire de la vapeur d’eau dans l'atmosphère.

2. La condensation notamment, dans les nuages.

Lors de la convection, la pression de la vapeur d'eau atteint progressivement celle de la vapeur saturante. Il y a, dans ce cas, condensation de la vapeur en eau (donc, liquide), mais aussi une forte libération de chaleur, qui réchauffe l’atmosphère.

Il y a donc association entre la quantité de vapeur introduite dans l’atmosphère et le flux de chaleur latente (latente = stockée, qui se manifeste après).On sait que les nuages gagnent de l’énergie supplémentaires en absorbant environ 3% du rayonnement solaire mais aussi en captant le rayonnement terrestre, mais qu’ils en perdent en émission, parce qu’ils se comportent en « corps noirs » (et de plus en plus en prenant de l’altitude).

Mais comme la longueur d’onde des nuages varie avec l’altitude, la chaleur latente ne peut pas se diffuser facilement à toutes les altitudes de l’atmosphère.

C’est ainsi que chaque hémisphère régule son climat.

La France est un tout petit bout de l’H.N, ce n’est pas facile d’isolé son avenir saisonnier, mais une chose est certaine, sans chaleur latente, pas de climat du tout wink.png

Merci pour l'exposé, même si j'ai déjà de bonnes notions de thermodynamique.

Cependant, il y a trois choses qui me chiffonnent et qui m'empêchent d'adhérer à ta théorie pour effectuer de la prévision saisonnière:

1) Le temps de résidence de l'eau dans l'atmosphère, celle qui participe à la libération de chaleur latente en se condensant, n'est que de 8 jours. Après, elle tombe ou s'évapore en consommant la même énergie latente. Comment peux-tu extrapoler des flux d'énergie plusieurs mois à l'avance sur une région du globe, alors que d'ici là l'eau dans l'atmosphère se sera renouvelée au moins dix fois?

2) L'énergie latente fournie par la fonte/évaporation ou sublimation de la neige est -il me semble- d'un ordre de grandeur bien inférieur à l'évapotranspiration sur les continents. Peut-être participe t elle localement et temporairement à l'enrichissement de l'énergie latente dans l'atmosphère, mais la principale source d'énergie sur les surfaces continentales reste l'évapotranspiration.

3) Dans ton raisonnement, le seul forçage atmosphérique est purement radiatif, ce qui est une aberration. On ne peut pas faire de prévision sans négliger la composante dynamique du climat (oscillations basse fréquence type ENSO, QBO) ou plus haute fréquence comme MJO ou NAO ou encore le déferlement des ondes de Rossby.

Je sais que mon intervention est un peu hors sujet, mais c'et pour essayer de démontrer qu'il est assez faux de raisonner principalement sur l'enneigement de l'hémisphère nord pour établir une tendance saisonnière.

Ca vaut ce que ça vaut, mais les cartes mensuelles CFS indiquent pour l'Europe un retour du régime NAO-

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Invité Sky Blue

Merci 13Vents pour ce très bel exposé sur les cycles solaires.thumbup1.gif

Cette évolution de la science doit nous interpeller sur l'Astre solaire.

Cela montre que la science progresse, et que nous ne cessons de remettre en cause nos connaissances au fil de nos nouvelles découvertes.

Et notre révolution, c'est que depuis quelques années l'homme est désormais en possession des moyens lui permettant de mesurer directement l'énergie transmise par le soleil. Il n'extrapole plus l'activité du soleil à partir d'autres éléments, il la mesure réellement.

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.....
Ton exposé est très intéressant et par HS car cela veut dire que ça aurait tout de même pour conséquence de modifier les prévisions saisonnières car nous ne sommes plus en minimum mais en maximum solaire (ou quasiment car apparemment l'activité actuelle serait du niveau de 2004) ce qui associé à la QBO ou à l'ENSO donne des résultats différents.
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Merci 13Vents , tu me simplifies le boulot !

Je le répète, l'important c'est l'énergie qui nous parvient et non le nb de taches et/ou le niveau d'autres proxy d'autant plus quand ils ne collent plus avec les mesures modernes et plus précises de l'énergie solaire.

De toutes façons comme on le voit dans le graphe de Leif Svalgaard dans mon message précédent, même en déduisant l'énergie de 2006 à partir du proxy de 2006 où les taches collaient bien à la TSI réellement mesurée, l'énergie solaire de 2006 est significativement plus faible qu'actuellement ( que celle biaisée qu'on déduirait actuellement à partir des taches)

Les mesures réelles de l'énergie lissées sur 12 et 3 mois centrés sur la date concernée :

tsisorce14042013.png

(A partir des données où j'ai remplacé les quelques 0 journaliers, par une moyenne entre les valeurs avant et après les 0 : http://lasp.colorado.edu/sorce/tsi_data/daily/sorce_tsi_L3_c24h_latest.txt )

L. Svalgaard a comparé il y a encore peu, les moyennes des 2 deux mois de mars spécialement pour ceux qui vivent dans le passé et rejettent sans aucune raison objective de vraies et bonnes mesures (jusqu'à preuves scientifiques du contraire ) :

Mars 2003 (moyenne) : 1361.35 W/ m2

Mars 2013 (moyenne) : 1361,58 W/m2

Conclusion : L' activité solaire de mars 2013 nous envoie significativement plus d'énergie qu'en mars 2003 ( Etant donné que la précision de l'instrument est de +-0.07 W/m2 pour un échantillon d'une mesure /50 s , donc la précision est bien meilleure avec la moyenne de tous les échantillons de 50s dans une moyenne mensuelle)

Je ne vois pas où est le hors sujet, vu que certains ici passent leur temps à revendiquer la faiblesse de l'activité solaire pour appuyer leurs prévis, c'est donc quand même normal de pouvoir montrer que cet argument n'est pas valide en permanence même quand il ne colle plus avec la réalité des mesures, depuis un bon moment et pendant un maxi solaire, à moins qu'ils démontrent mathématiquement (faute de le faire physiquement dans un labo) qu'il existe un décalage important entre l'obs d'une puissance solaire moyenne donnée (on ne va pas raisonner au jour le jour avec le bruit énorme à ce niveau) et son action, mais dans ce cas les arguments pour les prévisions saisonnières antérieures qui se basaient sur l'activité faiblarde à l'instant t du mini de l'époque, deviendraient invalides et il ne faudrait pas qu'ils nous refassent le coup de 2008 (et oui s'il y a un décalage important dans l'action du soleil sur la prévis saisonnière donnée, ce n'était pas le mini qui comptait près du moment de l'observation du mini, mais des niveaux d'énergie passés supérieurs. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre en mettant le mini d'activité solaire à toutes les sauces comme agissant aussi bien pendant un maxi solaire que pendant ce même mini solaire, il faut choisir !)

C'est un fait que l'énergie solaire qui nous parvient est actuellement plus faible que pendant le moment du maxi d'autres cycles même en données mesurées, mais elle est très loin d'être négligeable et loin d'être 2 fois plus faible comme certains voudraient le faire croire, comme le montrent le graphe de LS et le mien.

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Invité Sky Blue

Mars 2003 (moyenne) : 1361.35 W/ m2Mars 2013 (moyenne) : 1361,58 W/m2

Comme quoi, certaines certitudes vont ètre ébranlées.
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Je pense qu'un peu de théorie devrait m'aider à me faire comprendre

Comprendre les arguments que vous utilisez oui, mais les valider non.

L'essence des sciences de la Terre c'est l'ordre de grandeur de chaque phénomène.

Si vous ne maîtrisez pas ces échelles gigantesques, vous arriverez à un raisonnement naïf, même si vous savez tout des phénomènes pris 1 à 1.

gaet34 a bien insisté pour dire que l'évapotranspiration de la neige ce n'est pas l'ordre 0 ni même 1, ni même probablement 5, des choses.

Que ça joue à l'ordre 11 probablement, mais comme tant d'autres choses.

Un climatologue associerait à l'ordre 2 voire 1 la neige à l'albédo. Oublier ceci serait une faute d'analyse.

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Comme quoi, certaines certitudes vont ètre ébranlées.

Est ce que on s'est trompé en beauté sur l'activité solaire? Peut être bien.

Ce qui va être d'autant plus difficile à prevoir cette été car on a aucun indice.

L'ENSO est neutre, la QBO est positif mais bon quel impact sur un vortex faiblard estival ?.

L'activité solaire est assez forte finalement et il ne reste plus qu'à voir les températures de l'océan atlantique peut être?

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Posté(e)
Malmedy ( Province de Liége ) 342m

Bonjour , il s'agit pas de l'Activité solaire mais l’Irradiation Solaire Totale qui est une Constante ( 1360 W/m² selon Sorce ) qui Varie légèrement selon le nombre des taches solaires .

moins de taches solaires ------> moins d’énergie ou TSI . ( une légère variation ) cette variation faible du TSI ( malgré qu'elle est en hausse de 3% depuis 100 ans ) ne constitue pas un élément principal pour faire des Prévisions Saisonnières . il sagit encore des interprétations expérimentales

voici les prévisions de Nombre des Sunspots pour cet année et les année a venir

OBSERVED MONTHLY SUNSPOT NUMBERS1995 24.2 29.9 31.1 14.0 14.5 15.6 14.5 14.3 11.8 21.1 9.0 10.01996 11.5 4.4 9.2 4.8 5.5 11.8 8.2 14.4 1.6 0.9 17.9 13.31997 5.7 7.6 8.7 15.5 18.5 12.7 10.4 24.4 51.3 22.8 39.0 41.21998 31.9 40.3 54.8 53.4 56.3 70.7 66.6 92.2 92.9 55.5 74.0 81.91999 62.0 66.3 68.8 63.7 106.4 137.7 113.5 93.7 71.5 116.7 133.2 84.62000 90.1 112.9 138.5 125.5 121.6 125.5 170.1 130.5 109.7 99.4 106.8 104.42001 95.6 80.6 113.5 107.7 96.6 134.0 81.8 106.4 150.7 125.5 106.5 132.22002 114.1 107.4 98.4 120.7 120.8 88.3 99.6 116.4 109.6 97.5 95.0 81.62003 79.5 46.2 61.5 60.0 55.2 77.4 85.0 72.7 48.8 65.6 67.2 47.02004 37.2 46.0 48.9 39.3 41.5 43.2 51.0 40.9 27.7 48.4 43.7 17.92005 31.3 29.2 24.5 24.4 42.6 39.6 39.9 36.4 22.1 8.5 18.0 41.22006 15.4 5.0 10.8 30.2 22.2 13.9 12.2 12.9 14.5 10.4 21.5 13.62007 16.9 10.6 4.8 3.7 11.7 12.0 10.0 6.2 2.4 0.9 1.7 10.12008 3.4 2.1 9.3 2.9 2.9 3.1 0.5 0.5 1.1 2.9 4.1 0.82009 1.5 1.4 0.7 1.2 2.9 2.6 3.5 0.0 4.2 4.6 4.2 10.62010 13.1 18.6 15.4 7.9 8.8 13.5 16.1 19.6 25.2 23.5 21.6 14.52011 19.0 29.4 56.2 54.4 41.6 37.0 43.9 50.6 78.0 88.0 96.7 73.02012 58.3 33.1 64.2 55.2 69.0 64.5 66.5 63.1 61.5 53.3 61.4 40.82013 62.9 38.0 57.9

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Bonjour , il s'agit pas de l'Activité solaire mais l’Irradiation Solaire Totale qui est une Constante ( 1360 W/m² selon Sorce ) qui Varie légèrement selon le nombre des taches solaires .

moins de taches solaires ------> moins d’énergie ou TSI . ( une légère variation ) cette variation faible du TSI ( malgré qu'elle est en hausse de 3% depuis 100 ans ) ne constitue pas un élément principal pour faire des Prévisions Saisonnières . il sagit encore des interprétations expérimentales [...]

Visiblement, tu ne comprends même pas les concepts physiques de base d'irradiance et de transmission d'énergie, mais tes certitudes sont tellement ancrées que de toute façon tu n'essayes même pas de les appréhender. Mais bon, si cela te convient d'avoir la certitude que chez toi l'énergie que transmet l'ampoule de ton salon aux murs de la pièce dépend uniquement du nombre de particules de poussières présentes à la surface de cette ampoule, et que les mesures que l'on pourrait faire de lumière et de chaleur que reçoivent réellement tes murs ne seraient qu'une interprétation expérimentale, tant pis bored.gif
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