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ChristianP

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Tout ce qui a été posté par ChristianP

  1. Pour moi il n'y avait vraiment rien d' étonnant à ce que la NOAA lisse de cette façon, vu que ça fait des années que Hadley pratique à peu près le même genre de lissage, http://www.metoffice.gov.uk/hadobs/hadcrut4/diagnostics.html http://www.metoffice.gov.uk/hadobs/hadcrut3/smoothing.html et qu'on observe souvent des lissages sur des moyennes mobiles sur 11 ans qui sont aussi trop bruités (même si l'effet n'est pas le même), du moins si l'objectif de l'organisme avait été de communiquer sur l'évolution du climat, alors que là c'est l'évolution de la T sur des échelles non climatiques. (un lissage sur 11 ans c'est très bien pour éviter le bruit principal dû au cycle solaire et de pas mal de cas d'ENSO, mais il ne tiendra pas compte du fait que sur des périodes de 11 ans, il existera malgré une variabilité tout à fait dans les bornes habituelles, des surplus de Nina ou de Nino /11 ans et plus, et donc la tendance de l'ENSO sur ces trop courtes périodes dans ces cas, ne sera pas nulle et génèrera un bruit froid ou chaud, visible comme des plateaux, des baisses ou des accélérations qui ne sont pas significatives, pas représentatives du signal moyen sur la période. Enfin s'il était démontré que le dernier surplus de Nina est créé par le RC, ce ne serait plus à considérer comme du bruit, mais comme une rétroaction négative à ne surtout pas retirer pour extraire le signal (il faudrait déterminer avec précision quelle quantité/partie en plus des Nina est à attribuer au RC, ce qui ne sera pas facile,pour ne garder que la partie appartenant la variabilité, ce ne sera pas gagné si le cas se présente !) et donc la dernière pente linéaire affichée sur mon graphe serait visuellement trop à la hausse par rapport au signal de fond) Le problème n'est pas ce lissage, mais le fait que la NOAA ou Hadley ne tiennent pas compte de l'ignorance générale du public sur la façon de lire ce type de graphe et donc sur l'interprétation fausse que certains en font involontairement, en assimilant ces variations sur de courtes périodes à l'évolution du climat (Pour les négativistes des bases scolaires, on sait que ça ne changera rien, ces bases élémentaires n'ont aucune prise sur eux.) Il n'y a tout simplement pas de lissages dans ces graphes qui permettent de diagnostiquer un changement ou non dans l'évolution du climat, donc aucune possibilité de s'en servir pour affirmer que la tendance de fond a changé malgré le plat affiché à la fin. Le lissage sur de courtes périodes comme celles-ci, n'est pas d'une échelle temporelle climatique, on ne peut pas parler d'évolution du climat avec de nombreuses variations courtes affichées, comme la dernière, pas significatives (il suffit de le vérifier mathématiquement, le changement pour un plat n'a aucun sens pour l'échelle climatique) Pour le moment rien ne sort de la variabilité habituelle par rapport à la tendance de fond donnée, ce qui est logique vu que la variabilité habituelle est autrement plus importante sur de courtes périodes, des dizaines de fois plus que la tendance de fond au RC qui génère pour le moment qu'autour de +0.015° par an (et encore si on ne prend pas en compte l'AMO ou autres "bricoles" sur 60/65 ans, donc ça donne près de 0.014° an avec une oscillation de ce niveau, donc logique que le signal soit plat en apparence, malgré aucun changement significatif sur le fond) Quand on regarde ces graphes, Il faut garder en tête les échelles temporelles caractéristiques de ce qu'on suit. Suit-on l'évolution du climat (défini par l'état moyen pour la T sur au moins 30 ans) ou celle de l'effet de la variabilité naturelle à l'intérieur d'un échantillon de climat ? Si c'est l'effet du bruit, pas de problèmes, on regarde à la loupe ces variations de courbes sur de courtes périodes, mais on ne peut surtout pas ensuite se servir de ces courbures non représentatives de la bonne échelle (climatique), pour soutenir que le RC pour la T de l'air, a ralenti, a accéléré, s'est stabilisé, vu que le RC, c'est le réchauffement de l'état moyen, c'est donc le climat entier lui même qu'il faut suivre. Il vaut mieux lisser large pour suivre et parler de l'évolution du climat pour être tranquille avec la variabilité plus ou moins connue et /ou visible actuellement dans les données (donc sur au moins 65 ans pour ceux qui apprécient l'AMO et autres oscillations de ces durées), et ne pas lisser du tout ou peu pour analyser le bruit et son influence à court-terme.
  2. Dans certaines stations principales importantes en UK, il y avait encore l'ancien capteur jusqu'en 08/2005, puis le Kipp et Zonen dont j'ai parlé : http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/stationdata/heathrowdata.txt Là jusqu'en 2007 : http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/stationdata/cambornedata.txt Et là toujours l'ancien : http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/stationdata/eastbournedata.txt http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/stationdata/ J'avais lu qu'en Australie ils ont déterminé une correction bizarre pour l'ancien héliographe. Ils réduisent systématiquement de 20% toute durée journalière qui affiche au moins 6h. Dans les années 2000 il était encore utilisé dans des pays très variés d'après MF et si les modélisateurs qui établissent des cartes internationales de DI à partir des capteurs de DI (même indirectement en utilisant le RG calculé à partir de la DI) n'en ont pas tenu compte, elles ne seront pas correctes s'ils ont calé leur modèle sur des données brutes si déférentes au sol, car j'avais vu que même avec l'ancien capteur, selon les pays, les fabricants différents n'offraient pas la même qualité de boule et de papier+produit, ce qui fait varier le seuil considérablement d'un pays à l'autre, pour un même capteur sur le papier, mais pas dans la réalité. Il n'y a donc pas d'homogénéité des données brutes propres, même à l'époque de la généralisation de l'ancien capteur.
  3. Et oui c'est un graphe avec un lissage faisant ressortir le bruit sur une autre échelle qu'annuelle, sans aucune considération pour l'absence ou la présence des changements significatifs de tendance. C'est un graphe de climatologues qui s'intéressent plutôt au bruit sous 2 formes différentes, très bon pour étudier le bruit, mais très mauvais quand on veut communiquer sur l'évolution du climat et/ou sur le signal de fond sur de plus courtes périodes non climatiques ( mais significatives d'autre chose que du bruit le plus important) vers le public. Ils ont l'air d'avoir lissé un peu comme Hadley, qui eux utilisent un filtre binomial sur 21 ans, donc de fait ils font ressortir de nombreux changements non significatifs, vu que sur 21 ans, c'est comme si on tirait des tendances de 10.5 ans et comme tout le monde le sait maintenant ici, on ne récolte vraiment pas souvent un signal significatif sur ces nano tendances, mais le plus souvent du bruit. La tendance n'ayant pas changée significativement depuis 1975, pour voir le fond et non l'effet des bruits principaux, on ne doit pas afficher de ruptures jusqu'à ce qu'on observe un changement significatif (ce qui ne se décrète pas au pifomètre ou à l'oeil) Dans certains cours, il est indiqué que pour vérifier si le lissage est assez représentatif de la bonne échelle, il doit coller assez bien au lissage par moyenne mobile sur l'échelle caractéristique du paramètre donné, qui est pour la T du climat, comme chacun le sait, sur une moyenne d'au moins 30 ans pour le niveau global (pour un point de mesure donné, c'est insuffisant en général dans les terres et on le voit quand c'est le cas, avec la moyenne qui est trop agitée et on n'a pas de changements significatifs pour des changements d'orientation nets et profonds) La dernière tendance significative NOAA est de 19 ans (sur 94-2012) d'après les tests de Spearman et Kendall, donc avec le Loess, je lisse sur 38 ans pour que l'ensemble soit assez cohérent. On voit que ça colle assez bien avec la dernière tendance linéaire sans aucun changement significatif depuis 75 et avec la moyenne mobile/ 30 ans.
  4. 2- Oui Dann, il y a de quoi être étonné, c'est une erreur de traitement de texte, il faut lire "malgré la couleur noire" ( et non à cause) Pour l'albédo, c'est certain que c'est important pour une même matière aux mêmes caractéristiques, mais j'attire justement l'attention sur le fait que ça ne fait pas tout pour des matériaux avec d'autres caractéristiques trop différentes qui jouent (contenu en eau, conductivité, chaleur spécifique). La végétation sombre est plus froide à cause de l'eau qu'elle contient. Il existe des matériaux sombres dont les routes habituelles ici, qui chauffent moins que certains sables assez blancs (celui de mes photos de mesures ce ne sera pas le cas, il est fait pour le mortier, il vient des carrières de roches du secteur, il n'a rien à voir avec le sable clair de certaines plages ici, qui ne garde pas l'eau, qui ne reste pas collé et dur en séchant comme celui de ma photo) Je n'ai malheureusement pas ici les roches rouges sombres de l'Estérel qui sont moins chaudes en surface que les roches calcaires claires. En fait depuis ta question, je vois qu'il est difficile de trouver une route assez noire, qui chauffe plus que ma petite route. ici c'est assez gris avec des reflets noirs. Avec les lunettes de soleil et les vitres teintées des voitures et la luminosité en cette saison à midi solaire, je ne m'étais pas rendu compte à quel point elles sont peu noires à l'usage ici, malgré un noir parfait à neuf comme sur la photo du Castellet. Je suis passé à Cuers aéro, la route n'est vraiment plus franchement noire et en plus elle a été contaminée par la boue apportée par les pluies du terrain naturel un peu pentu autour et les véhicules du parking terreux de l'aéro-club. Là elle était logiquement encore plus chaude que le parc à instruments (anormalement densément vert et humide) et que la terre nue autour de la route près du parc. Je prendrais des photos quand ce sera assez sec et chaud, ce qui n'est pas encore gagné cette année déplorable (encore plus 75 mm de plus depuis mon précédent message !) Même le tronçon de la N 97 sur mon passage refait bien noir il y a moins de deux ans est gris maintenant. Un de mes beauf qui est responsable d'un tronçon d'autoroute m'a expliqué pourquoi. En fait les véhicules sur des routes passantes, retirent rapidement le bitume très peu épais sur certaines parties des agrégats qui affleurent à la surface et la couleur finale des routes habituelles après un certain rodage, dépend de la couleur de base des agrégats utilisés dans la région concernée et comme ici ils sont clairs/blancs, le gris plus ou moins clair prend rapidement le dessus. J'avais visité le parc à instruments de Hyères aéro, c'est pareil le gris du gourdon proche est aussi clair qu'au Castellet. Pour le sol sec de terre, je parle quand il l'est complètement sur une épaisseur suffisante pour influencer significativement la T de surface, quand il n'y a vraiment plus d'eau objectivement avec un capteur d'humidité du sol. La profondeur sèche concernée pour la T de surface dépendra pas mal de ce qui est planté pour une même terre. S'il n'y a pas beaucoup de racines comme entre les vignes souvent labourées + désherbant ici, ça carbure vite. L'autre jour avant les nouvelles pluies importantes, j'ai même été étonné de voir la départementale 13 ici déjà un peu moins chaude que la terre dans le champ de vigne tout proche. La départementale était d'ailleurs un peu moins chaude que ma petite route des photos. En fait ce n'est pas étonnant vu que la route ici est plutôt du bricolage et n'a probablement pas la même conductivité. Elle n'est pas encastrée dans le terrain naturel de terre pour transmettre la chaleur, de plus à l'origine c'est un chemin de caillasses calcaires avec de la terre qui a été recouvert au fil des rénovations, 3 fois en tout d'une fine couche de bitume pulvérisé + gravillons que les véhicules font pénétrer, qui laisse passer l'herbe au milieu par endroits après les premières pluies suite à une rénovation. Il n'y a pas de sous-couches d'enrobés bitumineux épais et évolués. La couche totale des couches avec bitume n'a même pas la moitié de l'épaisseur de la bande de roulement seule d'une route normale qui repose sur des couches plus épaisses d'enrobés bitumineux et autrement mieux tassées. Le bitume utilisé en grande majorité sur les routes en France d'après la revue sur le bitume, a en moyenne une chaleur spécifique de 2 090 J/kg.°C, (1700 à 0°). Il faut voir aussi que le poids au m2 de la surface chaude de la bande de roulement est plus lourde que la terre normale sèche et donc a une capacité calorifique surfacique plus importante qu'une surface de terre standard assez sèche. La capacité calorifique relative au volume montrera mieux les différences réelles pour 1 m2 de surface donnée, que celle relative à la masse. Enfin bon il y a le cas en général le plus fréquent, mais il existe de sacrées variations d'un produit routier à l 'autre et les différentes caractéristiques peuvent être très différentes. Même pour la conductivité il existe même des bandes de roulement moins conductrices que de la terre normale, avec parfois du caoutchouc, du plastique dans le bitume. Donc en fait pour trouver les routes les plus chaudes, il faudra que je recherche à mesurer sur une route isolante et/ou bien drainante, qui est plus chaude en surface la journée comme expliqué ici par ex : http://www.viabilite-hivernale.equipement.gouv.fr/proprietes-physiques-enrobes-a4351.html Il faudra oublier quelques mesures bidons que j'ai effectuées, car elles ne sont pas représentatives. En fait par exemple pour le calcaire, le béton de petite surface, incrusté dans la terre comme prés des fondations des haubans. Il faudrait de bien plus grandes surfaces, plusieurs m2 pour que les caractéristiques de la matière puisse jouer à fond et qu'au centre la T de surface ne soit pas contaminée par les échanges thermiques latéraux avec la terre naturelle ou autre en contact contre les bords trop proches qui faussent la T de surface au centre. La nature génère des surprises parfois, vu que la T de surface la plus élevée relevée depuis tes questions a été de 72° dans le parc à instruments et elle est naturelle ! C'est un ICUF près du pied du pluvio MF (Ilot de Chaleur Urbaine de Fourmilière !) La terre pure sortie en mini grains qui n'ont pas de bons contacts entre-eux, surchauffe à fond. Va falloir sortir une norme pour limiter les surfaces de fourmilières dans les parcs à instruments . Sinon pour la date optimale du record à 45°, oui le 15 c'est bon pour moi aussi, je ne pensais pas un instant au 21 juin quand je parlais de fin juin, juste des 3 derniers jours pour éviter surtout l'effet de limite du mois civil (pour ne pas dire que ça peut arriver peut-être le 1er juillet et surtout pas le 30 juin)
  5. Tu sais avec la pression foncière et démographique au bord de mer, des arbres qui ont plus de droits qu'un capteur de DI et de RG même présent avant eux, les contraintes des proprio des terrains et du voisinage, où même sur un aéro où ils cantonnent parfois la station et les capteurs en bordure près d'obstacles qui poussent un jour ou l'autre, au lieu de bien centrer la station sur les d'immenses zones herbeuses dégagées jamais utilisées, ce n'est pas que dans l'W qu'il y a un potentiel pour que les stations soient contaminées au bord de mer par des masques.A Toulon en 1946, à l'emplacement actuel, il n'y avait absolument aucun obstacle, c'était complètement pelé, un site incroyable au top classe 1 quand on voit tout ce qu'il y a maintenant. Un carnage avec l'urbanisation, déclassement de la station à l'OMM, des arbres, des antennes de téléphonie sur un large pylône de 20 m de haut avec l'anémo, des constructions et certaines personnes du coin qui empêchent de supprimer/réduire assez les arbres qui n'existaient pourtant pas à l'origine. Comme ils sont en train de construire plus hauts, dans des directions qui joueront sur la DI au printemps/l'été, Toulon va continuer à descendre dans le classement de DI brutes, enfin si du moins la station continue à exister, vu qu'à un moment c'était prévu qu'ils arrêtent la station...C'est pareil pour l'héliographe moderne supprimé sur la station à St Raphaël, ça poussait fort à l'E/SSE de la station pourtant sur un ancien aéro, mais avec la station vraiment excentrée à l'Est chez les pompiers, malgré des zones de dégagements immenses sur l'aéro.Il y a aussi des stations au bord de mer comme en Corse par ex, qui récoltent des ombres portées par des reliefs.
  6. Et oui Laurent, ça fait parti des contradictions entre les résultats des travaux rigoureux sur la mesure de la DSO/OMM et leur application ensuite sur le terrain. Comme souvent ça vient des choix de certains dirigeants chez MF, plus administratifs que soucieux de la rigueur scientifique. De plus tant qu'il n'y aura pas un organisme indépendant de MF qui dépendra des consommateurs de données qui assurera le contrôle qualité et imposera une mise aux normes réelles des données et sur le terrain, il y aura des distorsions de qualité d'une région à l'autre ou d'un CDM à l'autre.Auparavant les données de DI étaient aussi disponibles en % des possibilités pour le site donné en fonction des masques et il est préconisé par l'OMM de tenir compte des masques, si ça ne se fait pas, c'est obligatoirement pour des raisons autres que scientifiques (ce qui est très agaçant !) car les deux types de données sont indispensables (pour un panneau solaire, il faut garder l'influence négative des masques et pour comparer, il nous faut des données avec les mêmes masques ou pas de masques).Je suis né à Brest, j'y ai travaillé, j'ai passé aussi pas mal de temps à la Teste (33), à une époque je connaissais assez bien le Golf du Morbihan pour diriger des navigations de nuit à la voile. J'ai pas mal navigué à la voile pour le plaisir, la compétition et à moteur dans le boulot, de l'W au NNW, je connais donc un peu "l'W".J'avais la même impression que beaucoup de beau temps supplémentaire au bord de mer en général mais pas partout. Pour la variabilité je ne percevais pas la même chose que toi. Pour moi même s'il y a plus de ciels purement clairs, au final le ciel est plus souvent variable rapidement avec de plus petits nuages près du bord de mer, des nuages plus importants à l'intérieur provoquant moins de changements rapides (ils laissent le temps au papier de se refroidir), le vent n'est qu'un facteur aggravant, ce n'est pas lui tout seul qui va générer 10% , mais un ensemble de facteurs. Il faut voir aussi du côté des entrées maritimes, des brumes et brouillards côtiers et ne pas négliger les différences selon l'observateur (le facteur humain est souvent une source de problèmes non négligeables et particulièrement variable) mais il n'en reste pas moins que toutes ces impressions doivent être confirmées par des mesures objectives avec une densité suffisante pour ne pas rater le vrai gradient global, vu qu'une impression même partagée par des millions de personnes, restera toujours douteuse par rapport à de vraies bonnes mesures 24h/24h avec le maillage suffisant pour faire ressortir le véritable gradient global et/ou l'absence de gradient par endroits où peuvent tomber certaines bonnes stations (non contaminées par des masques significatifs).Dann, je n'ai pas balayé de la main la carte entière, ni le gradient qui peut-être tout à fait juste malgré le fait que des données aux points précis des stations ne collent pas, mais j'ai balayé le fait qu'on s'en serve pour rejeter de vraies mesures modernes sur les points exacts des stations sans voir de près les masques, alors que ces cartes basées sur des modèles, fournissent des données estimées moins précises que les vraies mesures sans masques au point des stations et pour la première carte, inutiles pour les mesures météo OMM (car incomparable avec le plan incliné et surtout contaminée par la prise en compte dans leur RG modélisé, du rayonnement réfléchi (par les différents type de sols, pentes) et les ombres) La première carte est plus efficace pour installer un panneau solaire incliné de façon optimale pour le lieu et dans les conditions réelles pour un sol et la topo, donnés. La 2 ème carte avec une moindre résolution est en fait plus précise pour nous et colle bien mieux à la réalité de mesures OMM sur plan horizontal (où on doit fuir les ombres portées et le rayonnement réfléchi par le sol et les obstacles). On voit dans la doc de la 2 ème carte qu'ils ont comparé très en détail les données estimées à certaines stations pour régler et valider les modèles. On a des comparaisons avec les mesures réelles de RG de certaines stations, très intéressantes, c'est vraiment du beau travail, même si je leur reproche de zapper certaines infos indispensables pour notre problème (Ils ne communiquent pas l'incertitude des valeurs cumulées mensuellement et annuellement du RG des estimations pour chaque station alors qu'ils le donnent pour certaines stations au pas mensuel pour le direct (10.6% à Vaulx en Velin par ex), mais pas pour toutes)Enfin bon, on a l'estimation globale pour les stations de validation (GHI : rayonnement global sur plan horizontal, DNI : rayonnement direct) et c'est clair que ce n'est pas du n'importe quoi. Il est normal pour moi qu'un modèle même bon, mais plus imprécis qu'un vrai capteur de RG pour le point exact d'une bonne station sans masques significatifs, même réglé à l'aide de ce même point (là près de ce secteur pour ce climat, il est réglé sur Nantes), n'affiche pas vraiment la même valeur que la vraie mesure, même si le modèle était tout à fait correct et capable de faire ressortir le bon gradient comme vu sur la carte, bien plus qu'avec les vraies bonnes stations trop rares qui peuvent le rater pour x raisons (c'est le modèle qui est plus ou moins apte à déduire correctement le gradient en estimant des valeurs là où les mesures sont absentes, à partir de bien d'autres infos que les quelques rares mesures réelles sur le terrain. Le modèle s'il est bon est normalement plus efficace pour brasser la masse d'infos diverses, que nous à essayer de déduire un gradient "à la main " ou en soft carto avec trop peu de capteurs sur le terrain (ou à l'oeil avec nos impressions) sans qu'il soit assez efficace pour produire la bonne valeur sur un point de mesure donné qui ne représente pas le gradient global bien vu par le modèle)Pour moi quand ça ne colle pas à ce niveau, il est important de vérifier les masques qui dépassent largement les 3° de hauteur, vu que dans le Var l'influence n'est pas négligeable pour Bormes bien plus contaminées par les masques que mon capteur de RG à 1.8 m du sol avec masques non négligeables (forêt + arbres surtout, un peu de topo, mais sans la forêt la topo serait négligeable), car la 2 ème carte correspond assez bien aux valeurs du capteur sans masques à 10 m de haut, mais pas aux valeurs du capteur à 1.8 m avec masques (les masques à 1.8 m me mangent environ 82 kW/h/an par rapport au capteur sans masques à 10 m, c'est à dire qu' il manque environ 5.4% de RG sur le capteur "masqué" à 1.8 m, ceci en données brutes, car je n 'ai pas traité la diff de T entre les 2 capteurs avec l'équation Davis pour compenser la dérive de la mesure en fonction de la T, mais bon ça accentuerait plutôt l'écart vu que le capteur le plus chaud et le moins ventilé est en bas)Dans le cas présent donc, même si le gradient global est réel dans l'W comme sur les cartes et qu'il n'apparait pas à l'aide des relevés modernes des stations actuelles de DI/RG sans masques significatifs, ça peut signifier que certaines stations sont tombées par hasard à des endroits non représentatifs du réel gradient global. C'est aussi pour cette raison que j'encourage les proprio de Davis à s'équiper d'un pyrano s'ils peuvent le déporter de l'ISS sur un le mât d'anémo dégagé des obstacles >3°, si le site ne le permet pas au sol, vu qu'il ne faut pas compter sur l'augmentation du nb de capteurs de chez MF.On aurait des problèmes de gradient faussé, si on déplaçait le capteur de DI au bord de l'eau à la Mitre à MF Toulon, vers le pied SE du mont Faron à la limite de la Valette, il sera toujours à Toulon, mais on n'aura pas la même DI avec les nuages bien plus fréquents dans ce coin avec les ascendances près du Faron et donc plus le même gradient global déduit avec si peu de points de mesures dans le Var. Idem si je plaçais un capteur de DI pile sous les nuages de retour de brise qui stationnent sur place près des mêmes massifs dans l'intérieur. Il y a pas mal de coins qui ne représenteront pas la globalité du gradient d'insolation pour x raisons, qui vont biaiser la détermination du vrai gradient global si on ne dispose pas d'assez de points de mesure quand certaines des stations tombent par hasard sur des secteurs non représentatif du gradient global.Après c'est clair que si on utilise des données contaminées par des masques comme à Bormes MF ou comme sur mon capteur à 1.8 m, pour tracer une carte afin de déterminer le gradient dans le Var (ils sont conscients du problème des masques à Bormes, vu qu'ils ont regardé mes données de RG et de DI sans masques, pour mieux apprécier la lacune à Bormes. Le capteur date de l'époque ou l'INRA existait dans le Var, il est resté), il sera faussé et donc pour moi, c'est indispensable de vérifier l'importance des masques même pour le RG (il existe quand même des stations avec des obstacles avec pas mal d'obstacles de plus de 10° sur l'horizon concerné par le soleil à différentes saisons. Pour la DI, mon hauban de 3 mm, négligeable pour le cumul du RG, représente quand même une perte d'environ 25h par an, vu qu'ici il y a un paquet de jours avec un soleil suffisant vers midi solaire)
  7. S'il y a un problème de DI vers le bord de mer du 17 ou autres, ça viendra probablement d'autres causes que du capteur moderne de DI et que du pyrano + nouvelle méthode de calculs MF (et OMM depuis 2012) remarquable, qui a été encore améliorée depuis 2001 (on est passé de -0.58% en 2001 à 0.00% d'écart, soit environ 1 h d'erreur sur le cumul total de 8 ans de mesures par rapport aux pyrhéliomètres de référence. Cette méthode a été testée aussi dans d'autres pays, elle est assez précise ailleurs aussi), vu que pour les cumuls mensuels et annuels et encore plus sur plusieurs années, ils sont largement dans les tolérances de l'OMM qui demande de rester dans les +- 2% de précision pour la DI .C'est au pas journalier et horaire qu'il reste des progrès à réaliser, mais les erreurs supérieures aux 2% à ces échelles courtes n'ont rien à voir avec les centaines de % d'erreur de l'ancien capteur. Il n 'y a que les pyrhéliomètres de référence qui mesurent le rayonnement direct qui respectent ces 2 % sur ces pas courts, mais très chers à l'achat et à maintenir.Si les masques n'ont pas évolué (arbres, constructions...) depuis les comparaisons entre l'ancien et le nouveau capteur vers le 17, alors il n'y a pas de réduction du nb d'heures des relevés modernes, vu qu'on ne les corrige pas à la baisse, c'est la véritable DI à près de +-1%.Donc en priorité il faudrait vérifier l'évolution des masques pour les stations à problèmes par rapport aux cartes de RG. Après une fois qu'on a constaté qu'il n'y a pas de changement à ce niveau, il ne faut pas inverser le problème. Le problème c'est l'ancien capteur, pas le nouveau dont on ne réduit pas les valeurs avec des corrections.Soit l'ancienne série avec le mauvais capteur n'a pas eu besoin d'être corrigée dans ce secteur, ce qui m'étonnerait dans ces coins (on verra pourquoi plus loin) et donc c'est un changement réel dans la DI et donc la carte de RG n'est pas correcte pour ces points de mesure précis, soit il y a eu correction des anciennes données surestimées et comme on n'a toujours pas touché aux nouvelles données, il n'y a pas de changement dans la DI et la carte de RG n'est toujours pas correcte pour ces points.Les anciennes données de DI sans les corrections avec les équations de régression (qui sont jugées d'assez bonne qualité pour assurer la continuité des séries de cumuls dans les nombreux CDM où il y a eu comparaison en double. Le problème c'est que tous n'ont pas effectué des mesures en double, et donc il faudrait vérifier si ça été fait dans le 17 et dans les autres zones suspectes, mais quoiqu'il en soit les valeurs modernes sont bonnes s'il n'y a pas de nouveaux/changements de masques) calculées par MF à partir de mesures en double (ancien capteur / nouveau capteur), ne peuvent absolument pas servir de preuves, vu que ce sont les anciennes mesures qui ont de gros problèmes connus et pas que dans l'Ouest (surestimation de +10% en cumul, erreur moyenne de +30 mn/jour à Macon pendant les 6 années de comparaisons et souvent des erreurs de plus de +3 h par jour, parfois +5 h ! Ecart-type de l'erreur chaque jour, 1h).La surestimation est tellement visible sur l'ancien capteur ,que les critiques datent du 19 ème siècle avant sa diffusion dans le réseau (il est arrivé en 1881 à Paris avant d'être étendu dans le réseau). Il est déjà considéré comme anormalement inexact, grossier et incertain pour un instrument météo de cette époque, alors de nos jours !Dans une note interne de 2001 sur ces sujets, MF est très clair. Il est rapporté que l'ancien capteur n'est pas un capteur de mesure de la DI, malgré le fait qu'il n'a pas été mauvais dans certaines stations particulièrement ensoleillées, ou à la nébulosité peu variable dans la journée.Une ancienne version FR de la bible de l'instrumentation, le CIMO guide de 90 dit : il ne mesure pas la durée d'insolation véritable par nébulosité variable (alors qu'il est dit aussi qu'il a été l'instrument de référence de 62 à 81, faute de mieux)Pour moi il ne serait pas étonnant que ce soit plus au bord de mer par endroits là ou le temps est à priori moins souvent bien couvert et avec un ciel plus variable qu'il récupère plus de situations à surestimations, vu que le vent est un facteur aggravant d'après la note de MF sur l'incertitude de la mesure de la DI : (Vu que le vent assez fort est plus présent près du bord de mer et que les nuages capables de générer du tout ou rien sont moins gros que dans l'intérieur, il n 'est pas étonnant que l'ancien capteur puisse surestimer plus au bord de mer qu'à l'intérieur. A Macôn, ce n'est pas le vent, c'est le brouillard . Il faut voir aussi qu'il y a une part d'erreurs et d'appréciations humaines non négligeables, vu que ça dépend aussi des observateurs sur place qui dépouillent et lisent les cartons. Il est précisé que c'est plus compliqué à lire de façon correcte à Mâcon qu'à Carpentras où l'ancien capteur n'a affiché que 1% d'écart par rapport au nouveau)Il faut bien voir aussi que l'incertitude d'une carte de RG est bien plus importante sur un point donné que la mesure réelle d'un capteur correct au point donné, étant donné qu'on ne dispose pas de séries abondantes de RG aussi propres et longues que pour la DI et qu'on n'a pas arrêté de fermer, ouvrir, enlever des capteurs de RG, sans commune mesure avec les mesures de DI avec le Cimel. De plus on constate ça dans toutes les cartes y compris avec des mesures indiscutables. On voit tous les mois des incohérences entre de vraies mesures justes et les tracés qui ne collent vraiment pas avec certains des points de mesure. C'est le modèle qui sert à générer la carte qui n'est pas assez parfait pour coller à toutes les échelles et à tous les types de données (toutes les données de RG n'ont pas la qualité actuelle des données de DI, certaines sont calculées avec une méthode imprécise à partir de la DI, ce sont les stations qui mesurent la DI mais qui ne communique le RG qu'au pas décadaire et mensuel au plus fin, parce que justement la méthode de calcul est trop imprécise).Dans le 17, pour la mesure du RG c'est variable comme dans le Var. Je viens de regarder dans la climathèque, pour celles ouvertes actuellement, je ne trouve que 3 stations qui mesurent encore ensemble réellement le RG avec des années entières depuis 2008 (il faut chercher dans le listing dans "tout sur les stations", celles du 17 qui donnent le rayonnement, puis vérifier si la station le mesure réellement ou le calcule précisément, elles donnent comme paramètre mesuré "le rayonnement global quotidien" ou "le cumul global du rayonnement global quotidien", ça nous indique la période de mesure de ce paramètre. Dans le 16 c'est fou ce qu'ils ont fermé comme mesures de RG ces dernières années !)Attention il faut rejeter les stations qui ne donnent que le RG décadaire au plus fin (puis mensuel suite aux cumuls décadaires , mais qui ne peuvent le fournir au pas journalier) en cas de commande de produits, ça ne se verra pas si on ne décortique pas ces points avant, (comme par ex à Chassiron, Cognac)J'ai vu les comparaisons et j'en ai réalisées ici, il n'y a pas photo, il faut oublier ça surtout là quand on veut vérifier objectivement une divergence de DI et de RG. Il faut un capteur indépendant de la mesure de la DI. Il n'y a donc que La Rochelle aéro, Royan aéro et Saintes avec des mesures toujours en cours et comparables (sous réserve d'aller inspecter l'évolution des masques), donc aux locaux de s'amuser avec et de voir si c'est cohérent avec les DI du coin, ce sera plus efficace que les données de n'importe quelle carte. (sinon équipez vous de pyrano Davis sur les Davis dans le coin qui n'ont pas des obstacles de plus de 3° de hauteur en déportant le capteur sur le mât d'anémo par ex, à terme même avec l'imprécision plus grande de ce capteur, ça restera dans les tolérances et on y verra clair, car il ne faut plus compter sur le budget de MF, vu l'hémorragie de ces capteurs de RG l'absence de continuité)Il faut bien voir qu'aucun humain n'est un instrument de précision de mesure de la DI et aussi objectif qu'un Cimel ou qu'un capteur de RG, d'autant plus qu'aucun humain n'a le don d'ubiquité et aucun n'est installé en permanence dans les x endroits et nos impressions ne peuvent constituer une preuve scientifique. Elles constituent une hypothèse à vérifier objectivement par des mesures assez fiables et assez permanentes.A noter que le capteur de DI MF, le Cimel, est meilleur que le capteur de DI Kipp et Zonen pourtant de conception bien plus récente et que ce dernier capteur moderne de DI n'est pas meilleur au pas journalier que la méthode de calcul de la DI à partir d'un pyrano.Donc s'il existe problème sur les données modernes, pour moi s'il n'y a pas eu de coupures de données longues avec des pannes, ce sera au niveau des masques artificiels (s'il y en a pour la DI, il y en a pour le RG, ça m'étonnerait qu'ils dégagent plus le capteur de RG. En général ici c'est plutôt l'héliographe que j'ai déjà vu installé plus haut. A Toulon le Cimel est sur le toit terrasse (il n'y a pas de capteur de RG), mais il y a quand même des masques artificiels qui contaminent la mesure et qui n'ont rien à voir avec le relief, même le large mât de téléphonie mobile et d'anémo génère des coupures artificielles de DI. Ici un simple rang de haubans de 3 mm vers midi solaire, génère déjà 4 à 8 mn de pertes par jours < au seuil par soleil suffisant à cet horaire, selon le vent et la période de l'année). Si on prend la DI avec le capteur de RG à Bormes qui est à 1 m du sol, la DI est contaminée par beaucoup d'arbres en plus des reliefs, donc l'écart anormal visible dans les cumuls, n'a pas de sens pour les comparaisons entre bord de mer et intérieur. C'est vraiment indispensable d'étudier l'évolution des masques de plus de 3° de hauteur dans vos stations concernées avec un diagramme solaire.Ce problème de masques est déjà assez pénible ici dans le Var, ce n'est pas gagné de convaincre MF de pratiquer comme aux US et d'intégrer les masques dans le programme interne des futures stations pour sortir une DI aux normes "OMM" (qui préconise justement de traiter les masques quand il y en a) qui analyse l'insolation avant et après le passage des masques en plus d'autres paramètres comme la visibilité, l'humidité, la T, la pluie, la nébu sur les aéro...pendant le passage des masques (pour savoir automatiquement s'il y a eu ou non avec assez de certitude assez de soleil pendant le passage et ne pas compter du soleil alors qu'il a été masqué pendant le passage du masque), tout en fournissant toujours la DI habituelle réelle contaminée par les masques. Ils ont amélioré significativement la précision de la mesure de la DI qu'il y aurait sans masques (malgré les masques ).
  8. J'ai manqué de précision. J'aurais dû dire 2.5% des échantillons avec une Txx d'au plus 41° et 2.5% avec au moins 45°, vu que ce sont des seuils, mais bon à ce niveau ça ne bougera pas de x degrés du côté le plus chaud, vu que la courbe tend rapidement vers l'infini dans ce secteur. Il faut bien voir que ces estimations donnent des indications, mais sont très incertaines à cause du manque d'échantillons surtout pour ces fenêtres de 21 jours , car normalement les spécialistes estiment qu'il n'est pas assez efficace de dépasser des durées de retour de 3 à 5 fois la longueur de la série disponible pour analyser les extrêmes. C'est bien pour cette raison qu'on trouvera avec des séries courtes comme très improbables des valeurs qui ne le sont pas dans la réalité, vu qu'on en observe dans les faits. Oui Cotissois j'avais pris en compte aussi le fait qu'observer 25° à 850 hPa fin juin/début juillet au Luc est moins probable, mais dans mon coin c'est compensé par la proba plus grande d'observer plus souvent le vent de terre indispensable à ce record. Le problème aussi c'est que pendant la période la plus chaude vers le 29 juillet il faudra plus que 26° pour réaliser un 45° dans ce coin.
  9. Salut ! Pour le moment je n'ai eu le temps de traiter que le point 1. Oui Dann j'avais bien entendu pensé à l'inertie quand j'avais réfléchi sur la possibilité de record à 45° au Luc des années avant l'ouverture de ce sujet ici. A l'époque j'avais regardé ça de près pour le Luc avec les données estivales jusqu'en 2008 que j'ai mises à jour là sur 1946-2012, ce qui ne change pas grand chose. La plus forte moyenne des Tx d'une journée (32.6°) est toujours le/près du 29/07, vu l'incertitude des moyennes de Tx journalières même au Luc particulièrement diesel en Tx l'été (il ne faut "qu'environ" 977 ans de données en moyenne pour obtenir une estimation d'une moyenne des Tx d'un jour donné l'été à +- 0.2° près), ça donne un IC à 95% de la date de la journée à la plus forte moyenne des Tx [21/07, 16/08] avec 41.2° de Txx un 29/07, qui est aussi la Txx sur tout l'IC à 95% A comparer avec le record absolu de 42.7° relevé un 7 juillet pour une moyenne des Tx du 7, à 30.4°. Vu la différence de moyenne entre le 7 et le 29 et les 2 records en présence, ce serait déjà conforme avec un record proche de 45° vers le 29/07 ( si on raisonne par simple décalage de la distribution en sous-entendant qu'elle est de variance identique et comme si le rayonnement n'avait pas l'importance que je lui attribue par rapport à l'inertie due à la mer dans ce coin, pour parvenir à observer cette valeur vers le Luc) J'ai regardé avec les données mises à jour la durée de retour d'observer 42.7° (du 7/07) dans une fenêtre de 21 jours autour (10 jours de part et d'autres du 7/07 donc sur une bonne partie de l'IC où on ne peut pas départager la moyenne d'une Tx journalière, elles sont considérées comme identiques,) donc pour la période du 27/06 au 17/07 Estmating CIs for GPD 1415-yr. return level. Using 21 days per year. Estimated 1415-yr. return level = 42.7 1415-year return level: 95% confidence interval approximately (41.0, 45.0) Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de lire ces résultats, ça signifie que la durée de retour des 42.7° dans cette période précise de 21 jours (fin juin/mi juillet) selon la loi GPD (par maximum de vraisemblance) est très approximativement de 1415 ans (avec 66 ans de données, il manque d'échantillons pour estimer la Txx d'une si courte fenêtre de 21 jours pour pouvoir affirmer que c'est assez précisément cette durée et on verra plus loin qu'en élargissant le nb d'échantillons en utilisant l'été ou les 2 mois les plus chauds, c'est différent pour l'ensemble des données chaudes, vu qu'on ratisse plus large. Imposer l'observation d'un record à telle période de x jours est mécaniquement restrictif avec si peu d'échantillons pour traîter des extrêmes journaliers). L'IC montre qu'il y aurait 2.5% des échantillons de 1415 ans qui ne renverraient qu'une Txx de 41° (quelque part pendant ces 21 dates précises), mais aussi 2.5% des échantillons de 1415 ans qui afficheraient 45° dans ces 21 jours. Même traitement pour savoir à quoi correspond la valeur à la même durée de retour sur une fenêtre de 21 jours centrées sur la période journalière la plus chaude en moyenne le 29/07, donc du 19/07 au 8/08. Estmating CIs for GPD 1415-yr. return level. Using 21 days per year. Estimated 1415-yr. return level = 43.1 1415-year return level: 95% confidence interval approximately (41.3, 46.2) La durée de retour de 1415 ans (en moyenne donc parfois c'est bien plus, parfois c'est bien moins) pour cette fenêtre de 21 jours, renvoie une valeur un peu plus élevée à 43.1° , mais pas de différence significative même d'un point de vue de la mesure pure et sans les problèmes d'IC larges faute d'échantillons, c'est "la même" Txx. Maintenant voici pour la même durée de retour de 1415 ans la Txx associée à tout un été (juin, juillet, août) : Estmating CIs for GPD 1415-yr. return level. Using 92 days per year. Estimated 1415-yr. return level = 45.2 1415-year return level: 95% confidence interval approximately (42.8, 47.9) La Txx pour les deux mois les plus chauds juillet et août est assez identique: Estmating CIs for GPD 1415-yr. return level. Using 62 days per year. Estimated 1415-yr. return level = 45.5 1415-year return level: 95% confidence interval approximately (42.8, 48.3) En fait d'après mon expérience du coin, donc sans preuves indiscutables, cette valeur de 45° dans le Var ne serait pas corrélée à ces conditions moyennes journalières (ni même à un éventuel prochain record à 43.5°/44° qui serait observé dans la période la plus chaude autour du 29/07), car ces moyennes ne représentent pas le temps moyen pendant les Txx avec les moyennes de chaque jour très largement contaminées par une grande majorité de jours de brises de mer, qui n'ont vraiment aucun potentiel au Luc pour lui permettre d' afficher un 45°, ni même un 43°. Pour une même masse d'air, avec une même humidité avec une T à 850 hPa à 25°, ce serait pendant une situation remarquable au niveau sécheresse et au plus fort du rayonnement qu'on pourrait observer le plus probablement un 45°, car dans le Var il y a ce vent très soutenu à fort de terre pendant ces records, qui brasse donc l'air sur une couche importante. Il faut absolument ce fort rayonnement pour obtenir le plus gros écart entre la T à 2 m et cette même masse d'air à 850 hPa. La condition fondamentale nécessaire que j'avance pour un 45° fin juin/début juillet dans ce secteur et que certains veulent pourtant me retirer en la zappant ( en avançant l'argument de l'ETP/ETR) c'est le " sol assez sec" . Ca signifie bien dans mon esprit que la sécheresse sera assez importante pour cette période de fin juin/début juillet pour que l'ETR soit assez négligeable et pas plus importante que bien plus tard dans la saison et surtout assez faible pour que la forêt ait le potentiel anormal de "s'évaporer" dans de gros incendies comme par exemple en mai en Californie. Enfin cette année c'est improbable dans le Var avec encore des pluies/orages depuis mon précédent messages et pas mal de passages nuageux à nouveau. Sans un mistral sec bouillant quasi-permanent sur la région, la forêt n'est pas prête d'être assez sèche pour cette période, avec des algues ou des nouvelles espèces d'herbes dignes des marécages à certains endroits qui sont régulièrement carbo en mai. Attention pour la période la plus probable pour un 45° si tôt, je parle pour le Var et particulièrement plus pour l'Est, pour le secteur vers le Luc, je ne risque pas de donner cette période pour un 45° sur la Corse ou pour d'autres coins que je n'ai pas étudié. Il faudra que je regarde si sur ces 66 ans je peux extraire un signal significatif d'un réchauffement des moyennes et des Txx journalières estivales (quelque soit la cause du réchauffement) pour estimer le bond de la valeur maxi possible pour cette même durée de retour de 1415 ans.
  10. Ben oui Canada je les connaissais . Là c'était pendant les portes ouvertes avec l'aéro-club. Comme on le faisait dans la Marine pour les portes ouvertes, ils ont dû rentrer le matériel sensible tout en évitant de montrer certaines activités. Le problème des ces photos pour notre cas, c'est qu'on ne voit pas le goudron des pistes et où se posent les hélicos (c'est pour cette raison qu'elle est classe 2 et non classe 1, trop de goudron dans le rayon de 100 m, pas de problème pour le rayon de 30 m, donc pas de biais significatif vu que l'incertitude de la T est la même pour les 2 classes.) On peut voir facilement l'abri et les pistes à partir de Google Earth, mais bon on sait que ça déforme les couleurs. Enfin au Luc, il n'y a pas de problèmes pour ce record s'ils ne garent pas un camion du mauvais côté le jour J, car le Mistral ne passe pas dessus le goudron. C'est tellement dégagé sur une grande étendue herbeuse de ce côté, qu'il faut les jumelles pour voir l'abri de l'autre côté de la clôture dans l'axe du Mistral. Plus assez de soleil cette AM pour les mesures à Cuers aéro.
  11. Salut, Et oui Dann ici dans ma cambrousse le jour des photos je n'avais pas de goudron noir proche sous la main. Le goudron le plus proche est gris. Voir dans les photos d'hier avec d'autres mesures : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.166196013545208.1073741831.100004644305349&type=1 sous un ciel plus limpide que la veille et bien entendu avec les matières qui contiennent de l'eau, qui commencent à sécher au moins en surface. Je te répondrai plus en détail quand j'aurai plus de temps. Aujourd'hui comme je passe près de l'aéro de Cuers, s'il fait toujours soleil, je prendrai des mesures/photos du beau goudron noir assez neuf (environ 3 ans) installé devant le parc à instruments, celui du Luc est assez gris avec du noir par endroits comme au Castellet http://meteo.besse83.free.fr/imfix/le_castellet_aero/lecastelletNWNNW1.jpg (Le Luc zone militaire, c'est noté photos interdites, même pour la visite annuelle les techniciens MF83 ont l'instruction de ne pas prendre de photos, j'en ai une pour la situation globale, prise du village du Cannet des Maures http://meteo.besse83.free.fr/imfix/Le%20luc/le-Cannet%20pointage%20abri.jpg )
  12. C'est clair que ça ne va pas être facile Dann (dommage !), ni même qu'on allait l'observer avec certitude au cours d'une vie humaine. là je parle d'une valeur près des limites des possibilités pour la France, donc vraiment pas fréquente et d'une durée de retour largement supérieure à 100 ans. J'ai pris comme référence une valeur aussi improbable que le record de -17° observé au Luc après l'avoir relevé. Si on calcule les proba de -17° sans la VDF de 56 pour le Luc ,juste en gardant une valeur puissante mais probable en 56, elle est jugée comme totalement impossible et elle dépasse de plusieurs degrés la première valeur dite impossible (c'est aussi énorme que de dépasser de plusieurs degrés 44° à Paris dans la doc donnée dans mon message plus haut). Avec le 45° on n'en est pas là sans avoir observé une vague de chaleur phénoménale au Luc équivalente à la VDF de 56 (pour une VDC phénoménales au Luc, il faut que la situation soit bloquée plusieurs jours avec un vent de terre avec près de 25° à 850 hPa, sinon la mer refroidit les Tx et sans vent les Tn ne sont pas "chaudes"). C'est déjà difficile de réunir ces 2 conditions pour une seule journée sans nuages, alors pour plusieurs, ce ne sera vraiment pas courant mais pas impossible) Pour afficher 45° au Luc, il nous faudrait obligatoirement notre vent de terre d'W à NNW qui foehne presque toujours à cause des massifs (avec le foehn dit "sec au vent") et qui génère la très grande majorité des records de Txx mensuels et le record du Luc de 42.7° en 82, ainsi que celui à quelques centaines de mètres de la mer à St Raphaël, 42.5° en 83, station très dégagée dans cette direction de vent fort et qui a chiffré plus que le Luc ce jour-là (il n'y a que le record mensuel d'août, en 2003 au Luc, qui est relevé par brise de mer classique, donc record faiblard à 41° pas loin des possibilités maximales de ce coin par vent de mer). Si un 45° se produit dans le Var, ce sera plus vers fin juin/début juillet, lorsqu'on récoltera une masse d'air chaude au moins dans les 25° à 850 hPa qui trainera encore ici avec une perturbation qui passe bien plus au N dans une situation qui sera quand même capable de générer un vent d'W/Mistral dans notre secteur. (Avec un maximum de rayonnement solaire fin juin/début juillet après une période bien sèche pour que le sol naturel de la station soit assez sec, condition de sol assez fréquente. Le timing est important, si la bascule en vent de terre le plus chaud se passe en pleine nuit plutôt que vers midi, ça n'a plus rien à voir) Pour la validation du record, ça dépend de quelle région et du temps auparavant, mais bon vers ces valeurs, il est peu probable que le sol naturel du coin soit assez humide pour rendre le sol naturel plus froid que le goudron. Le sol naturel de l'aéro du Luc l'été s'il est assez sec comme le plus souvent en cette saison (herbe courte, clairsemée et carbonisée par le soleil, qui laisse des parties de sol brun visibles) est plus chaud en surface au moment des Tx que le goudron des pistes et des routes. Le goudron des bons sites assez dégagés dans nos secteurs l'été pendant que le sol naturel est assez sec, c'est surtout un biais chaud pour les Tn comme ailleurs, mais c'est un biais froid pour les Tx par rapport au sol naturel sec représentatif d'ici, vu qu'il est plus froid que pas mal des sols représentatifs de du secteur. Pour le goudron, avec un thermo à IR je trouve le même genre de résultats que Pierre Carrega qui pour sa thèse (Topoclimatologie et habitat) a mesuré la T de surface de la région par sat et de divers sols par radiomètre portatif. En parlant de la modération de la surchauffe des pistes de l'aéro de Nice et du circuit du Castellet, il dit : Le sol de la prairie normale (même prairie que la rase, mais partie non fauchée) le même jour au même horaire dans l'AM, fait 44°, le sol nu 46°, le calcaire blanc 32.5°, calcaire beige 43.5°, 38° forêt claire, 32° forêt +dense. A comparer avec ses mesures dans le près normal + sol humide qui fait 27° ( sol nu humide = 31°, forêt 22° et forêt + dense 20° ) fin avril. (Aujourd'hui ici sur mon terrain autour de 14h30 avec un sol et une végétation saturée comme rarement ici à cette époque, j'ai effectué quelques mesures sur différentes matières et sol naturel. Voir les photos des surfaces avec les mesures (regarder la valeur moyenne en bas à gauche (AVG), vu qu'en temps réel la T varie beaucoup en quelques dixièmes de seconde pendant le survol de différentes zones de la surface. Pour la tuile en partie noire, j'ai veillé à rester sur le noir, la T moyenne de la tuile est en fait plus faible , là c'est vraiment la moyenne de la zone noire): https://www.facebook.com/media/set/?set=a.165804086917734.1073741829.100004644305349&type=1 . Je vais profiter de cette situation remarquable pour le secteur pour essayer de déterminer à partir de quelle date le goudron et le béton deviennent moins chauds que le sol naturel et voir les inversions/la réactivité dans l'été après des averses/orages) Il indique bien que le rôle de l'albédo reste limité par rapport à celui de ces caractères physiques: Plus la chaleur spécifique des matériaux est importante et plus il faut de chaleur pour faire monter sa température, plus la conductivité est importante et plus la chaleur s'enfonce vers les profondeurs au lieu de faire monter la température de surface et bien entendu moins elle peut contenir d'eau et plus la matière s'échauffe. L'été ici il n'y a guère de différence dans le SE entre l'eau nulle dans les matériaux artificiels et la réserve d'eau qui concerne la T de surface du sol. La couleur ne fait pas tout. On a aussi l' exemple des roches rouges sombres de l'Estérel qui chauffent peu par rapport au calcaire bien plus clair simplement à cause de la conductivité bien plus importante de ces roches rouges. Il n'y a aucune raison de ne pas valider des records dans des sites dégagés sur des matières artificielles moins chaudes en surface que le sol naturel représentatif du coin, du moins si le sol artificiel plus froid n'est pas recouvert de blanc ou d'autres matières réfléchissantes (métal brillant, vitres, ...) à cause du problème spécifique des abris utilisés. Il faut éviter tout ce qui réfléchi, comme le blanc au sol (y compris mon sable blanc qui reste la plus froide des surfaces ici l'été sur mon terrain) et sur les obstacles (verticaux) autour des abris standards trop "ouverts", qui pourtant abaisse nettement la T de surface. Les abris à ventilation naturelle utilisés ne supportent pas un rayonnement réfléchi supplémentaire trop important qui va trop augmenter le rayonnement global à l'intérieur de ces abris, dont l'énergie ne sera pas dissipée par ventilation naturelle insuffisante par vent trop faible au niveau de l'abri (les plus grandes erreurs de mesures avec un abri de ce type, viendront avec ces rayonnements réfléchis sans assez de vent au niveau de l'abri). Pour le béton ou le goudron, il faut aussi qu'ils soient en contact avec le sol (une dalle de béton fine non en contact avec le sol, suspendues entre 2 murs, ne peut transférer la chaleur vers des profondeurs suffisantes et sa T de surface va monter bien plus en température que la même dalle vraiment en contact contre le sol. Idem une roche calcaire bien incrustée dans le sol de terre chauffe bien moins qu'une même pierre calcaire de même couleur dans un tas de pierres, car la chaleur ne peut pas être transmise vers les profondeurs ou facilement à l'ensemble des autres pierres, c'est aussi pour cette raison qu'un gravier pas franchement foncé sur ma photo chauffe pas mal et encore bien plus l'été.)
  13. Tendance pour les rares stations où la série quotidienne pour ce paramètre garde un sens d'après MF (les flèches en biais, sont des tendances non significatives) http://onerc.developpement-durable.gouv.fr/fr/indicateur/graph/579 Voir la méthode de sélection des séries : http://onerc.developpement-durable.gouv.fr/fr/indicateur/summary/1579 Perso je n'aime pas trop les analyses d'évolution des valeurs aux seuils, car on ne sait pas homogénéiser les données journalières et la moindre erreur peut avoir des effets considérables par effet de seuil (pour une erreur minime de moyenne mensuelle, des valeurs souvent trop proches du seuil peuvent basculer facilement en "non jours de gels" ou en jours >= 25°, etc...) Par exemple ici j'avais vu cet effet pour le seuil à 25° dans une comparaison de sites en mai 2004. L'abri MF en classe 2 de référence relevait 5 jours >= 25° A une vingtaine de mètres en classe 3, le Davis 7714 relevait 2 fois plus de jours (10 j !) pour une surchauffe moyenne des Tx par rapport au site de l'abri MF, de +0.21° seulement sur la même période (A noter que c'est l'ordre de grandeur des ruptures indétectables (0.2°) sur une moyenne mensuelle par la méthode d'homogénéisation de MF) A 35 m de l'abri MF en classe 2, pour un autre abri MF en classe 4 naturelle, 14j >= 25° pour une surchauffe de la Tx moyenne sur la période de +1.41° (cette surchauffe sur la station est en fait naturelle, elle n'aurait pas été brutale, car provoquée par la pousse progressive de la forêt dans la direction de la brise de mer. En 1950 Il y avait des champs dans cette direction, maintenant de la forêt). Donc perso je préfère m'en tenir à l'évolution des moyennes et des tendances basées sur des T moyennes homogénéisées qui le sont assez correctement. Vu que les moyennes homogénéisées ont évolué, il est très probable que ces paramètres aux seuils aient évolué avec, mais pour quantifier l'évolution aux seuils assez précisément, ce n'est pas gagné.
  14. Pour le véhicule, Mistigri a une bonne solution. Dans les coins à petites routes sinueuses avec du relief comme par ex dans le haut- Var, le 04 ou le 06, si c'est pour 2 personnes au plus, il vaut mieux un véhicule le plus petit possible comme une Panda 4x4 (un modèle supérieur avec possibilité de blocage du différentiel) plus agile et donc plus rapide, car bien moins dangereux sur ces petites routes glissantes que de plus gros 4x4 comme le Galloper que j'utilisais ( https://www.facebook.com/photo.php?fbid=103712773126866&set=pb.100004644305349.-2207520000.1367308913.&type=3&theater ) Le problème de ces plus gros 4x4, en plus de l'encombrement sur les routes sinueuses où on passe difficilement à deux voitures normales, c'est le poids dans les virages des descentes glissantes, et même en ligne droite avec des pneus trop larges qui le font hydro-planer facilement ou envoient sur le pare-brise des paquets d'eau monstrueux, on doit vraiment trop réduire la vitesse, on perd trop de temps. Damien, il existe des caméras qui supportent des cartes mémoires Eye-Fi qui peuvent transférer les fichiers avec ou sans point d'accés, directement sans fil par un smartphone, une tablette. Il y a la Panasonic HX-WA20 pas très chère et étanche à 3 m sans caisson. La go-pro à utiliser en double en la laissant fixée en permanence sur soi au cas où on ne filme pas au bon moment dans et hors du véhicule et si dans les pires conditions on est obligé de tout abandonner vite fait et d'avoir les mains libres, ou pire emporté par un torrent/une tornade, il restera quand même les images de la go-pro
  15. Salut Momo, Tu ne comprends pas ton propre tableau (ce sont des obs et non des prévis) et ce que tu racontes n'a pas de sens, car tu ne connais pas le sujet. Les UV qui sont dans la TSI (toutes les longueurs d'ondes électromagnétiques générées par l'activité solaire sont dans la TSI qui nous parvient) sont très importants pour la prévis saisonnière vu qu'ils pourraient agir localement bien plus fortement que ne le montrent la TSI, les GCR, les UV dans la T au niveau global. Essaie d'assimiler cet élément de base donné par un des meilleurs physiciens de ce domaine : Je le dis et le répète, suivre le nb de taches quand il ne colle plus avec les mesures modernes de TSI et autres, n'a plus de sens pour la prévis saisonnière (il garde son sens pour le passé pendant des cycles normaux dans lesquels l'effet LP ne jouait pas et odon coù la TSI collait avec le nb de taches) Tu peux commencer par mettre à jour tes connaissances sur les effets de la TSI et aller consulter tous les papiers donnés en référence dans ce texte. Comme dans la TSI il y a les UV :
  16. Merci 13Vents , tu me simplifies le boulot ! Je le répète, l'important c'est l'énergie qui nous parvient et non le nb de taches et/ou le niveau d'autres proxy d'autant plus quand ils ne collent plus avec les mesures modernes et plus précises de l'énergie solaire. De toutes façons comme on le voit dans le graphe de Leif Svalgaard dans mon message précédent, même en déduisant l'énergie de 2006 à partir du proxy de 2006 où les taches collaient bien à la TSI réellement mesurée, l'énergie solaire de 2006 est significativement plus faible qu'actuellement ( que celle biaisée qu'on déduirait actuellement à partir des taches) Les mesures réelles de l'énergie lissées sur 12 et 3 mois centrés sur la date concernée : (A partir des données où j'ai remplacé les quelques 0 journaliers, par une moyenne entre les valeurs avant et après les 0 : http://lasp.colorado.edu/sorce/tsi_data/daily/sorce_tsi_L3_c24h_latest.txt ) L. Svalgaard a comparé il y a encore peu, les moyennes des 2 deux mois de mars spécialement pour ceux qui vivent dans le passé et rejettent sans aucune raison objective de vraies et bonnes mesures (jusqu'à preuves scientifiques du contraire ) : Mars 2003 (moyenne) : 1361.35 W/ m2 Mars 2013 (moyenne) : 1361,58 W/m2 Conclusion : L' activité solaire de mars 2013 nous envoie significativement plus d'énergie qu'en mars 2003 ( Etant donné que la précision de l'instrument est de +-0.07 W/m2 pour un échantillon d'une mesure /50 s , donc la précision est bien meilleure avec la moyenne de tous les échantillons de 50s dans une moyenne mensuelle) Je ne vois pas où est le hors sujet, vu que certains ici passent leur temps à revendiquer la faiblesse de l'activité solaire pour appuyer leurs prévis, c'est donc quand même normal de pouvoir montrer que cet argument n'est pas valide en permanence même quand il ne colle plus avec la réalité des mesures, depuis un bon moment et pendant un maxi solaire, à moins qu'ils démontrent mathématiquement (faute de le faire physiquement dans un labo) qu'il existe un décalage important entre l'obs d'une puissance solaire moyenne donnée (on ne va pas raisonner au jour le jour avec le bruit énorme à ce niveau) et son action, mais dans ce cas les arguments pour les prévisions saisonnières antérieures qui se basaient sur l'activité faiblarde à l'instant t du mini de l'époque, deviendraient invalides et il ne faudrait pas qu'ils nous refassent le coup de 2008 (et oui s'il y a un décalage important dans l'action du soleil sur la prévis saisonnière donnée, ce n'était pas le mini qui comptait près du moment de l'observation du mini, mais des niveaux d'énergie passés supérieurs. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre en mettant le mini d'activité solaire à toutes les sauces comme agissant aussi bien pendant un maxi solaire que pendant ce même mini solaire, il faut choisir !) C'est un fait que l'énergie solaire qui nous parvient est actuellement plus faible que pendant le moment du maxi d'autres cycles même en données mesurées, mais elle est très loin d'être négligeable et loin d'être 2 fois plus faible comme certains voudraient le faire croire, comme le montrent le graphe de LS et le mien.
  17. Salut,Ne pas confondre l'activité des paramètres de la météo/climato solaire avec le principal facteur utile à suivre pour la météo/le climat de la terre, qui est l'énergie qui nous parvient en provenance du soleil. L'activité solaire utile est actuellement au niveau de 2003. Il ne me semble pas qu'on se gelait cet été là et pendant tous les étés avec une moindre énergie perçue qu'en 2003 et donc qu'en 2013 (en juillet 2006 par ex où là le nb de taches et l'énergie reçue collait, un des mois de juillet les plus chauds en France) Donc merci de ne plus rabâcher les mantras des négativistes qui passent leur temps à contredire où à cacher les mesures objectives du paramètre solaire essentiel pour nous. Je l'ai déjà dit dans d'autres forums, les taches solaires pour notre climat, ne sont que des proxy de l'énergie reçue par la terre, faute de capteurs modernes aux époques lointaines. Avec les capteurs modernes, on remarque que ce nb de taches ne colle pas toujours et actuellement avec les mesures bien réelles de l'activité en terme d'énergie utile à la météo/climat de la terre, voir graphe en lien plus bas :
  18. Mise à jour du dossier d'Olivier Berruyer : http://www.les-crises.fr/climat-7-2-rechauffement-local/
  19. ChristianP

    Ensoleillement en France

    Crabo, pour l'énergie réellement reçue sur ton panneau solaire, les masques sont fondamentaux , ce sont tous les obstacles (naturels ou artificiels) qui vont porter des ombres sur ton panneau solaire. Si tu récupères les données d'une station MF qui a des arbres, des immeubles, des montagnes ou autres dans telle direction devant le soleil à telle période de l'année et que chez toi c'est bien différent, la valeur MF n'aura pas de sens pour ton panneau solaire (pas plus qu'une carte qui ne prendrait pas en compte tes propres masques ou qui n'aurait pas traité les masques des stations qui ont servi à tracer la carte) Si j'installais un panneau solaire à 100 m de ma station au pied de la colline au Sud, en terme d'énergie solaire, c'est une toute autre planète, avec bien peu de soleil. Sur une carte de France ou même du Var, ça m'étonnerait qu'elle affiche cette réalité et une quelconque différence pourtant énorme entre ces 2 emplacements. Une carte n'a aucun sens pour moi si on n'a pas évacué les différences à cause des masques pour rendre comparables les données (c'est à dire une carte qui indique combien d'énergie on reçoit théoriquement avec la météo/climato pour 0 masque quelque soit le lieu sur la carte d'échelle trop grossière pour représenter vraiment les masques très courants dans la réalité sur le terrain, ensuite "il suffira" (enfin c'est du boulot) de déduire l'énergie perdue à cause de ses propres masques) Pour les masques, il suffit de mesurer sur place dans les 2 sites (celui du capteur et celui du panneau solaire), la hauteur et l'azimut des obstacles en degrés et de les reporter dans le diagramme solaire afin d'estimer/calculer l'impact pour chaque période (il faudra donc retirer le rayonnement direct moyen pendant le passage du soleil derrière les obstacles, vu qu'il reste quand même le diffus non négligeable pendant ces horaires où le panneau solaire est à l'ombre des obstacles) Il faut donc réaliser 1 diagramme solaire par station et y dessiner les masques. C'est très simple pour le diagramme, on peut en sortir pour n'importe quelle position dans ce site (il ne restera plus qu'à y reporter les masques) : http://audience.cerm...ag_solaire.html Pour le rayonnement je ne te parlais pas de cartes, mais de la station MF la plus proche de chez toi équipée pour ces mesures. Voir éventuellement dans l'explorateur de données du KNMI, puis si non dispo gratuitement ailleurs, voir dans la climathèque MF (payante) . Edit : Par exemple là à 17h28 TU, j'ai 148W/m2 de R global sur le capteur en plein soleil sur le mât pendant que je récolte 42W/m2 à cause d'un pin qui porte une ombre incomplète sur le capteur de RG à 2 m du sol.
  20. Oui pour moi c'est le véritable record de France, bien propre avec du vent dans un superbe site très dégagé à Sartene, qui a peut-être même un peu sous-estimé la valeur à cause de la petite pente et du bombement du terrain qui sont défavorables au chauffage des Tx par rapport à un pur terrain OMM de référence. Pour moi 43° n'est plus le bon sujet à notre époque, vu que c'est déjà du niveau des valeurs du passé dans les années 80 pour un bon site de mesure des Tx (classe 1, 2 et aussi 3 ,4, 5 très dégagés, perso je validerai très largement une valeur d'un abri en site très dégagé sur le goudron/le béton dans un été sec plutôt que l'arnaque des 44.1° de St Christol les Alès) , donc avec bien plus de GES depuis, il ne fait aucun doute que les 45° peuvent être dépassés en France dans un bon site et en particulier dans les secteurs où l'air est comprimé sous le vent des massifs comme dans la plaine du Luc par exemple par vent de terre. Vous pouvez vous amuser à calculer dans le soft gratuit R avec le package extReme, les possibilités pour votre station préférée avec ces 2 lois (GEV et mieux GPD vu qu'on n'a pas beaucoup d'échantillons pour des extrêmes) comme par exemple pour Paris dans ce document ici : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/evenements-extremes.pdf
  21. ChristianP

    Ensoleillement en France

    Pour la France l'ancien héliographe surestimait en moyenne nationale de +10%, mais c'est très variable d'une station à l'autre selon qu'elle est située au Sud ou ou Nord et aussi d'une année (ou d'un mois) sur l'autre (plus l'année, le mois, sont maussades et plus l'ancien modèle surestime, plus il fait soleil sans coupures dans une journée et moins il surestime) Là ça signifie qu'en fait on a probablement relevé une DI plus importante sur Lyon et Grenoble malgré les valeurs plus faibles avec le nouveau capteur, sauf peut-être pour Montélimar ( même en rajoutant que +5% aux valeurs du nouveau capteur, on dépasse les anciennes valeurs. Bien entendu ce n'est qu'une spéculation basée sur la surestimation nationale. L'idéal ce serait de disposer du chiffre exact de la correction à apporter pour la station concernée, chiffre déterminé avec les mesures en double avec les 2 capteurs dans certaines stations, mais malheureusement pas réalisé dans toutes les stations) De fait ça signifie que l'insolation a été nettement plus importante dans ces 12 années que ne le montrent ces chiffres, par rapport aux premiers chiffres avec l'ancien capteurs. Ca dépend de quoi on parle, si c'est d'une heure de pur soleil avec un ciel limpide, oui pas de problèmes, mais dans d'autres conditions, c'est parfois le carnage. Il y a des stations qui affichaient 1 h /24h avec l'ancien capteur et même beaucoup plus alors qu'il n'y en avait pas du tout (0.0h/24h) en réalité avec le nouveau capteur (ça dépend beaucoup des conditions, par exemple l'ancien capteur n'apprécie pas certains brouillards lumineux en rayonnement global mais qui ne laissaient pas passer assez de direct)Crabo, perso je ne m'occuperai pas du tout de ces cartes vu la faiblesse de la longueur des séries, il vaut mieux récupérer les données de rayonnement global sur une plus longue période (ou si non dispo de la DI) de la station MF la plus proche de chez soi et étudier les masques de la station concernée par rapport à ceux du site qui nous intéresse, pour estimer les pertes/gains (en plaçant les masques sur le diagramme solaire qui va bien) par rapport à la station MF avec ses masques (dans ce cas ne pas retirer leur influence)
  22. Oui j'avais reconnu les courbes du blog du statisticien Tamino (Grant Foster), papier mis à jour ici avec la moyenne des 5 séries, une scientifique de Toulouse y a participé : http://iopscience.io...9326/7/4/044035 Enfin pour l'influence du cycle solaire, tant qu'il y a un surplus d'énergie par rapport à un véritable niveau nul de 0W/ m2 "de plus" dans un vrai mini solaire; que le nb de taches du maxi du cycle soit du simple au double, ça ne changerait pas grand chose, car en fait plus un maxi est fort et plus le cycle est court, et donc plus vite on se retrouve au mini sans énergie en plus pour le système, alors que plus il est faible, plus le cycle a du temps disponible avec un surplus de chaleur pour chauffer malgré sa moindre énergie en pointe, avant d'arriver à 0. A la fin du cycle, l'énergie fournie reviendrait à peu près au même pour les composants du système climatique capables d'accumuler de l'énergie. L'important en fait ce serait de savoir quand et combien de temps au maxi l'activité solaire peut rester vraiment bloquée sur un vrai mini de 0 W/m2 de production d'énergie en plus par rapport à ce qu'on connaît et jusqu'à combien le vrai niveau 0 mini de cycle peut descendre, ce qui n'est pas gagné sans bons capteurs à ces époques et vu que d'autres paramètres montrent qu'il reste une bonne modulation de l'activité solaire pendant les longues périodes sans taches de type Maunder. 0 W/m2 tenu vraiment pendant 20 ans pour l'océan ce n'est pas pareil que 0W régulièrement sur 1 ou 2 ans seulement avec reprise du chauffage normal (normal = cycles faibles , normaux, forts en TSI, l'important serait la présence d'un surplus d'énergie, car le cycle faible compense en chauffant plus longtemps) Certains sont tellement obsédés par le nb de taches au maxi du cycle, qu'ils ne se rendent pas compte que l'activité solaire en terme de production d'énergie a été au plus haut depuis 2003 vers cet hiver (donc difficile d'avancer que c'est la pseudo-faiblesse de l'activité solaire de nos jours qui est la cause du bon enneigement de la saison), Leif Svalgaard l'a encore rappelé il y a peu en donnant des précisions sur des problèmes de mesure de la TSI PMOD : A noter que ceux qui veulent suivre vraiment l'activité solaire en terme d'énergie et donc d'action sur le climat et pas seulement les proxy comme les taches, qui ne sont pas toujours en phase avec l'énergie qu'on reçoit, les mesures de SORCE sont ici (données journalières à moyenner sur une durée qui ait un sens, comme par ex dans le graphe de LS): http://lasp.colorado.edu/sorce/tsi_data/daily/sorce_tsi_L3_c24h_latest.txt
  23. Si, si, tu en as parlé de fait, en appelant à approfondir ce sujet en allant consulter ton propre site où justement tu mélanges ces diverses notions dans ton histoire solaire habituelle. Si tu ne veux pas qu'on te contredise sur ce sujet, évite de parler de l'activité solaire sans te contenter de rapporter ce que nos dit la science, en évitant de rapporter une articulation douteuse de notions solaires connues, tout en incitant dans IC à aller consulter sur ton site le la non-science sur ce même sujet (tout n'est pas à jeter dans d'autres domaines sur ton site, il y a beaucoup d'infos justes et utiles, mais bon celui qui n'est pas informé, qui cherche des infos pour faire un exposé par ex, ne saura pas faire le tri, il sera trompé sur ce sujet particulier, car tu présentes ton histoire solaire comme probable et aussi admise par la communauté scientifique que n'importe quelle théorie validée) Partout où tu passes, on te demande d'éviter de propager des erreurs fondamentalement fausses sur ces sujets, mais tu n'écoutes pas : http://91.121.211.202/~webastro/forum/showpost.php?p=1033484&postcount=118 Donc que tu affirmes ce que tu veux ailleurs, ce n'est pas un problème tant que tu ne viens pas ici dans un forum éducatif sous-entendre pouvoir fournir par l'intermédiaire de ton site plus d' infos pertinentes (sous-entendues assez conformes avec ce que pense la communauté scientifique) sur la science solaire en rapport avec l'activité solaire ou le climat, tant que tu la contredis sans preuves scientifiques valides.
  24. Tiens je n'avais pas vu passer ce message délirant dans le forum sur l'Arctique. Nanofusion, avant d'apporter la contradiction parce qu'on a chatouillé un de tes gourous, il faudrait apprendre à lire, car là suite à l'intervention de Williams, je n'ai pas parlé du sujet que tu abordes (ta pseudo absence d'influence du soleil sur le climat, il faut vraiment avoir le cerveau en fusion (même nanométrique) pour imaginer que quelqu'un puisse penser et dire ça !). Tu mélanges vraiment tout et tu inventes. Je discutais de la signification de l'activité solaire x fois plus faible de la TSI déduite à partir des taches par rapport à la TSI mesurée ainsi que de l'influence sur l'activité solaire (et non pas d'une absence d'influence du cycle solaire sur le climat qui est faiblarde d'après la communauté scientifique et non d'après moi, vu que moi à l'inverse de toi et Williams, TDF et compagnie, je reconnais que je n'en sais rien du tout) des éléments habituellement avancés ici par Williams qu'il relie toujours avec sa "théorie" de l'influence du barycentre du système solaire sur l'activité solaire (justement non admise pas la communauté scientifique du domaine, donc me demander de respecter les études, alors que ces mêmes études ne considèrent pas comme valide cette hypothèse (considérée comme une vue de l'esprit par un des meilleurs physiciens solaires), c'est du n'importe quoi) Je ne risque donc pas de dire que la variabilité solaire n'a pas d'effet sur le climat, vu que c'est un fait scientifique (ce serait du négativisme de nier une telle réalité), mais sûrement pas une influence comme toi et tes copains vous l'entendez, mais comme la communauté scientifique l'entend, celle qui fait contrôler et confirmer les résultats de leurs travaux par d'autres. Donc tu peux produire tous les torchons du même style que ta vidéo préhistorique de V Courtillot archi réfutée par l'ensemble des scientifiques (pour produire un tel document, on voit vraiment que tu ne connais pas le sujet), pour l'instant la science admise à l'instant t nous dit qu'une variation des paramètres du cycle solaire agit de façon probablement minime sur la T au niveau global tout en agissant bien plus ou moins fortement localement (selon les saisons et les lieux) A partir du moment où tu contredis ces faits scientifiques admis pour le moment, sans démontrer aux autres scientifiques qu'ils se plantent, et que tu propages d'autres possibilités en les présentant comme des faits tout aussi probables que ce qui est admis actuellement, ce n'est plus de la science, mais une simple croyance sans valeur scientifique, c'est de la non-science. Les stats sans les lois physiques valides qui les appuient et donc qui offrent aux obs le véritable sens qu'elles possèdent dans le monde réel, sont aussi inutiles qu'une théorie physique iqui ne se vérifie pas jamais dans les obs (stats) du monde réel (obs qui peuvent être traitées de façon justes avec les stats, que la théorie physique soit bonne ou pas, ce qui n'était même pas le cas avec ta vidéo de V Courtillot : mauvaises stats) Comme il le dit souvent par ailleurs, les scientifiques sont désarmés pour lutter contre les crises cyclomaniaques de ceux qui ne connaissent pas la physique de base du domaine. Donc, si ça t'amuse de lire de la numérologie chez TDF au lieu de chercher à savoir ce que nous dit la communauté scientifique dans son ensemble, celle qui étudie l'ensemble des travaux admis sur le sujet, on ne peut plus rien faire pour toi. Pour être subjectif, il faudrait d'abord que je te donne mom propre avis scientifique, mais comme ce n'est pas le cas pour la simple et bonne raison, que je n'en ai pas les compétences en dehors de quelques notions scolaires de base ( mon avis scientifique ne peut pas être crédible), donc je ne fais qu'essayer de résumer sommairement la vue globale des scientifiques sur le sujet concerné, donc ce que tu trouves subjectif ce n'est pas ce que je dis, mais les résultats admis par la communauté scientifique. Par contre ce que je peux dire avec une certitude physique et statistique de 100%, c'est que ce n'est pas avec toi, ni avec TDF, qu'on aura une bonne vision de ce que nous dit la science solaire revue, c'est à la source qu'il faut la chercher, dans les synthèses issues des groupes de travail de scientifiques du domaine, étant donné qu'avec la complexité et l'immensité du sujet, aucun scientifique, même le plus doué, ne peut tout maîtriser. Si toi ça te fait plaisir de demander un avis médical aux passants du coin de la rue chez TDF, plutôt qu'aux médecins ayant étudié la question, ne te gène pas, mais n'incite pas les autres ici dans un forum éducatif à faire de même et surtout arrête de faire croire aux lecteurs peu informés qui passeraient ici, que ça aurait la même valeur que de consulter un vrai médecin qui s'appuie sur de la vraie connaissance vérifiée et admise par les autres spécialistes ! C'est tout à fait respectable d'essayer de proposer une autre théorie et de réfuter la théorie en cours, mais pas n'importe comment, de façon scientifique par l'intermédiaire du processus scientifique, sans rejeter sous le tapis les critiques des pairs qui invalideraient ses propres résultats, comme si elles n'avaient pas existées, comme peuvent le faire certains scientifiques qui ne supportent pas que d'autres spécialistes trouvent des erreurs fondamentales dans leurs travaux. Diffuser et utiliser comme argument à nouveau cette très vieille vidéo de V Courtillot, ne fait que confirmer que tu es un échantillon tout à fait représentatif des adorateurs de la non-science, vu qu'elle a été démontée depuis très longtemps par les scientifiques. Si tu veux sortir la tête du trou de la non-science, il faudra que tu décides un jour de t'informer au lieu de suivre aveuglément tes gourous de TDF ou autres, coupe un peu le cordon, va chercher l'info scientifique là où elle se trouve réellement. (C'est bien là le problème principal, arriver à savoir faire le tri parmi tous les documents qui traînent sur le Net et dans TDF ou autres (où il n'y a pas uniquement que des mauvais documents, ce qui entretient l'illusion), ce qui est toujours admis et ce qui ne l'est pas ou ne l'a jamais été.) Ce n'est pas demain la veille que tu me verras respecter la désinformation diffusée volontairement (vu que beaucoup savent très bien que ce qu'ils communiquent sur un sujet donné, n'est pas considéré comme correct) par toi ou d'autres blogs/forums, qu'il soit le pape ou non. Quand on voit que TDF diffuse en première page toujours cette vieille vidéo, pour nier le RC, c'est à mourir de rire que tu oses dire que c'est un lieu respectable (scientifiquement parlant seulement, bien entendu) ! Je ne supporte pas ceux qui s'auto-proclament spécialistes, malgré le fait qu'ils ont bien été informé de l'énormité astronomique de leurs lacunes scientifiques et qui proposent une autre explication tout en se gardant surtout bien d'aller la confronter en soumettant un travail (quand ils en ont un) à la critique des autres spécialistes du domaine. C'est bien plus facile d'essayer de réfuter par tous les moyens plus ou moins avouables et de de faire illusion dans TDF où c'est un boulevard qui s'offre à la non-science. Voilà le genre de document objectif sur les relations entre le soleil et le climat, c'est quand même autre chose que nos messages : http://onlinelibrary...009RG000282/pdf http://www.cawses.or...x.php/Main_Page
  25. Et bien Sebb, indépendamment de l'effet bien réel des planètes sur les marées solaires (pas seulement sur le soleil) connu depuis plus de 100 ans, quand tu disais en gros que Wiki n'est pas obligatoirement une source scientifique sérieuse, je n'imaginais pas que ça pouvait être à ce point et que wiki.fr pouvait descendre aussi bas ! Quand on va voir de près les publications citées dans wiki.fr et ce qui a la faveur des scientifiques du domaine, mettre en avant surtout cette théorie planétaire, en se fixant surtout sur le papier (qui non seulement n'est pas une publication scientifique, mais en prime il n'est pas revu par les pairs) de CC Hung 2007, c'est une arnaque intellectuelle pure et simple. Même la version pour le cycle solaire, chez wiki.en (en anglais) qui n'est pas non plus très clean sur ce sujet (la théorie planétaire, n'est vraiment pas à mettre sur le même plan des possibilités, que celles basées sur des principes physiques parfaitement connus !), ne descend pas à ce niveau de désinformation ! La théorie moderne du cycle solaire, à priori admise pour le moment, du moins encore en 2012 , est exposée ici : http://arxiv.org/pdf/1008.2432v2.pdf Quelques théories alternatives sérieuses sur la variabilité/régularité de l'activité solaire à toutes celles qui traînent sur le Net et qui ne sont pas soutenues par la physique (comme toutes les théories de l'influence planétaire, barycentre, influence des marées sur le cycle solaire ): http://www.leif.org/...-Karak-2009.pdf http://www.leif.org/...gneticCycle.pdf http://www.leif.org/...ions-Dynamo.pdf Wiki.fr pour les 179 ans et autres bricoles planétaires, cite principalement du texte d'un document de 2007 de CC Hung . Si ce document avait été valide, depuis le temps ça se saurait et on verrait une méthode de prévision sur son un site créé par Hung et/ou à la NASA, la NOAA et ailleurs, mais aucun organisme de prévis solaire sérieux n' utilise une telle méthode ! Ce n'était qu'un draft d'un mémento technique. N'importe qui dans un organisme scientifique, même un technicien, peut émettre un document de ce type (j'ai déjà vu des trucs internes hallucinants dans certains organismes scientifiques, mais la différence, c'est que le document avec le logo de l'organisme qui fait toujours bien sérieux même quand ça ne l'est pas, ne se retrouve pas dans le public et en ligne dans une encyclopédie, comme si c'était valide et revu.) C'est très clairement indiqué dans le document de CC Hung : Pour apprendre à mieux faire le tri, j'ai discuté de ce genre de problèmes avec un scientifique "reviewer" expérimenté, qui a l'habitude de traiter 30 à 40 papiers par an au niveau international. Depuis quelques années se multiplient les publications en ligne, moins coûteuses à produire, avec comme conséquences : - augmentation potentielle du nombre de lecteurs, - confusion sur le niveau, l'autorité et l'authenticité de l'article et son support, ainsi que son statut. Du coup, le reviewing est toujours appliqué pour les revues sérieuses (anonymat maintenu), mais beaucoup d'articles ne sont pas des articles scientifiques reconnus, mais simplement des essais, des mises au point , parfois en interne, mais accessibles. Il faut voir aussi que sur le Net on trouve des publications correctement revues qui feront illusions chez nous en toute bonne foi, car nous ne savons pas qu'elles ont été réfutées, car nous n'avons pas souvent accès aux diverses critiques scientifiques qui ne seront pas publiques. L'auteur en recevra directement par d'autres moyens, par mail par ex. Certains documents qui passent par les pairs ne sont pas toujours réfutés officiellement tellement ils sont considérés comme inutiles, mauvais, mais aussi parfois pour ne pas froisser un scientifique donné, bons sur d'autres points. La publication sera tous simplement ignorée, non reprise, elle tombera dans les oubliettes, mais elle sera toujours présente dans les poubelles du Net et certains croyants qui n'ont besoin d'aucune preuve physique et qui ne sont pas rares , s'accrocheront dessus pendant des dizaines d'années, voir plus (rappelez moi le nb de personnes qui lisent/écoutent l'horoscope et autres depuis des milliers d'années ?). L'autorisation de l'auteur pour diffuser les critiques directes d'autres scientifiques et reviewers est nécessaire, mais certains scientifiques faussement ouverts (qui viennent présenter de leur travail dans le blog de Watts par ex) parce qu'ils refusent très clairement de diffuser les divers éléments de réfutations quand ça dérangent leur tambouille maison. On va prendre un exemple qui montre bien qu'on ne voit pas passer toutes les réfutations sur le Net, avec le Pr Nicolas Scafetta qui parle encore de papiers pourtant invalidés sur ce sujet de l'influence astronomique, mais qui se garde bien de donner son accord pour qu'on sache ce que les autres spécialistes leurs reprochent précisément, malgré les la pression de Watts et des guerres de tranchée avec Leif Svalgaard au niveau physique solaire, et avec d'autres d'un point de vue mathématique. (Tous les commentaires en gras sont des réponses) Bon au final, LS n'a pas reçu l'autorisation de publier les critiques et il n'a malheureusement pas osé les diffuser malgré sa dernière phrase (répétée pourtant plusieurs fois dans les commentaires sur ce sujet). Sans ces échanges en public, ça aurait été difficile pour un non spécialiste de savoir qu'il y avait tous ces problèmes. Pour revenir au doc de CC Hung 2007, quelques réponses à des commentaires de janvier 2010 quand LS a pris connaissance de cet obscur rapport (tardivement, il avait constaté aussi immédiatement que ce n'était qu'un rapport et qu'il n'était pas revu par les pairs). Maintenant avec plus de recul en 2012, quand on lui parle de ce papier bidon, il est bien plus radical : Et dire que ce document est toujours la référence de Wiki.fr ! Wiki.fr oublie aussi de rapporter que Wolf qui est à l'origine de cette hypothèse de l'influence planétaire sur le soleil, ne l'a plus soutenue vers la fin de sa carrière : LS qui possède toute son oeuvre : "Wolf’s final judgement on the matter can be found in part IV of his 1893 Handbuch der Astronomie, where he declares that none of the attempts, by himself and others, to fit the sunspot number with models based on planetary influences has produced satisfactory results." Pour avoir un ordre de grandeur, la marée sur le soleil à cause de l'effet des planètes ne fait que quelques mm (oui, oui!), il faut bien voir que l'effet d'un alignement planétaire modifie la marée solaire d'un peu moins de 1 mm, ce qui est extrêmement plus faible que les mouvements convectifs internes dans la zone qui concerne la variabilité de l'activité du cycle solaire. Pour mieux se rendre compte de l'énorme différence d'ordre de grandeur, LS indique dans quelques commentaires qu'il faut comparer les mouvements millimétriques de la marée à solaire à cause des planètes, à ceux déjà en cours : Des millions de cellules plasmatiques de la taille du Texas se déplacent vers le haut et vers le bas à 500 mètres / seconde... La marée sur le soleil est minuscule. Le problème pour le moment avec cette hypothèse, c'est qu'il n'y a rien dans la physique qui puisse appuyer son effet sur l'activité solaire. C 'est aussi énorme que d'affirmer sans démontrer qu'un nouvel élément de physique s'articule bien avec le reste de la physique connue, qu'une variation de moins de 1 mm de la marée terrestre, va modifier le nb de cyclone, la variabilité de l'ENSO... ! Sinon en fouillant mes archives sur le sujet des petits effets des planètes, j'ai vu que beaucoup utilisaient comme argument l'amplification par résonance. Il y a une analogie assez parlante de LS en réponse à une analogie d'un internaute : Quand on parle là de l'absence d'influence des planètes sur l'activité solaire (sous-entendu sur les modifications du niveau de la modification de la périodicité et de l'importance du cycle), il faut bien voir que ça concerne l'activité magnétique du cycle et non les marées solaires. Tous les corps du système solaire (et autres) y compris le soleil sont en chute libre et peuvent subir les déformations des forces de marée. Il n'y aucune synchro de l'activité solaire sur d'autres astres avec leurs planètes (même dans 8 des systèmes solaires / 300 étudiés, comparables au notre avec une étoile et des planètes équivalentes à jupiter et saturne, vu que certains ont avancé comme arguments, que notre système est unique). Il y a une distinction à faire par rapport au fait que l'on soit on non sous l'influence de la magnétosphère d'une étoile. Même dans un papier bien plus récent sur l'influence potentielle des planètes qui n'a pas réussi à passer dans les revues de qualité normale (et oui quand on leur a demandé de calculer et de publier leurs couples, quand ils ont vu leur faiblesse, les auteurs ont refusé, vu que ça démolissait leur papier) de “Is there a planetary influence on solar activity?” by Abreu et al that was published on 22nd October, 2012, ne montre pas et ne revendique pas un cycle significatif de 179 ans : http://wattsupwithth...p_image0022.jpg On retrouve bien notre cycle de Suess de 208 ans, mais rien à voir avec 180 ans. Dans le papier le plus gentil avec N. Scafetta , en 2012 , The influence of planetary attractions on the solar tachocline Dirk K. Callebaut a, Cornelis de Jager b,n,1, Silvia Duhau c ( auquel NS répond il y a peu (si quelqu'un trouve le papier entier gratuit) : http://www.sciencedi...364682613000837 ) ne donne que ces périodicités comme significatives pour l'activité solaire (donc rien de significatif à 179-180 ans): D'autres réponses à des commentaires en 2012 qui peuvent aider à comprendre le problème. Un exemple symptomatique sur les adeptes de l'influence planétaire et des bricoleurs de données qui ne veulent pas entendre parler de physique. Au lieu de chercher avant tout à mettre en évidence un processus physique planétaire qui peut agir sur l'activité solaire, on va chercher le moindre pic/oscillation qui va coller à celui/celle d'une combinaison planètaire. Un échantillon de ce qui n'est pas connu sur le soleil : 1) heating of the corona [the precise mechanism] 2) is the dynamo deep or shallow? [most people think it is deep] 3) how deep is a sunspot rooted? 4) how does the polar fields maintain their polarity for years? 5) if the Livingston&Penn effect is real what is the cause? http://www.leif.org/...on and Penn.png 6) what is the rotation rate of the deep core [the innermost 10%]? 7) why do magnetic activity seem to prefer certain longitudes on the Sun? [or does it?] http://www.leif.org/...r Structure.pdf 8) is there a relic magnetic field in the core? …many others. all that said, we have have made great strides in our knowledge of the sun. Our models of the interior have been spectacularly confirmed by helioseismology and by observations of neutrinos. To claim, as many here do, that our knowledge is still in its infancy is dead wrong. There is a solid foundation. Oui très marrant et efficace notre 13Vents !
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