jonathan

Je me jette à l'eau aussi : Glou Glou /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Non avec cette goutte froide dont on ne sais si elle va s'enfoncer réellement sur le continent, c'est quasi mission imposssible d'y voir clair. Seule certitude, avec de tels contrastes, l'ambiance s'annonce électrique.

Oui, apparemment, la première tendance, c'est "de plus en plus chaud" . Prudence tout de même, c'est encore loin...

J'ai l'impression que la formation du talweg au large du Golfe de Gascogne prévue pour les 13/14 est assez mal perçue par les modèles. C'est à échéance raisonnable et pourtant j'ai comme le pressentiment que celui-ci aura bien du mal à progresser. C'est déjà arrivé qu'une configuration de ce type n'aboutisse finalement qu'au renforcement des Hauts Géopotentiels continentaux (voir GFS de 6h par exemple). Cela reste une hypothèse bien minoritaire (peut être même une vue de l'esprit) mais dans cette idée "les modèles peuvent nous jouer des tour", si la dépression associée venait à faire du sur-place en raison de son creusement, en héritage une nouvelle faiblesse au large du Portugal est possible par la suite.

Pour ma part, je ne crois pas en l'installation durable du zonal (déjà bien amoindri cette semaine par rapport aux projections de ces derniers jours). Suite au passage d'une dépression en début de semaine (sa chronologie et son influence sont encore à préciser), le retour des HP, par l'ouest, est en effet fort probable. Et après : Un nouveau blocage ? Une nouvelle vague de chaleur ? Rien n'est certain mais les éléments se mettent en place depuis quelques runs sur GFS, qui semble mener la danse depuis quelque temps déjà quand il est question de tendance à long terme. Le désormais célèbre "Wait and see" est donc de circonstance...

Le résultat n'engage que son auteur, en l'occurence le MetOffice et la diffusion d'avril 2007 : "chaud et sec pour les mois à venir sur la France". Après, pour contredire ce résultat, il faut amener des arguments (autres modèles du même type ou méthode qui ont fait leur preuve dans le domaine). Bicri ne fait qu'exposer un fait : les cartes diffusées par le MetOffice, quelles soient simplistes ou pas. Sinon, tu crois vraiment que les personnes passionnées de météo, et qui plus est des prévisions saisonnières (très délicates), se contentent de la lecture d'un seul modèle d'un seul organisme ? Et emballé c'est pesé !

Finalement, quelques soient les variantes conditionnées par la position de l'AA (nord-frais/sud-doux dans les grandes lignes), la durée de vie du ZO paraît bien courte à en croire le dernier panel d'ENS (celui de 6h). Convenez qu'à la suite de "déboulonnage" du monstre anticyclonique qui stationne depuis un mois, c'est bien une ondulation massive qui devrait une nouvelle fois déterminer le temps sur la France et pourquoi déboucher sur un autre type de blocage (plus à l'ouest éventuellement). D'ailleurs, rappelons que le schéma juillet/août 2006, que certains ont pris plus haut comme exemple potentiellement transposable à la situation actuelle (et c'est compréhensible), n'avait rien à voir avec le passage d'un blocage durale à du zonal bien mucsclé mais simplement un repositionnement des HP favorable à un changement de flux (en passant par 2/3 jours de pseudo zonal pour la transition). Tout ça pour dire que je pense qu'effectivement il y a du changement dans l'air pour la semaine prochaine mais qu'il est fort probable qu'on assite à un simple intermède au milieu d'une vaste période caractérisée par une circulation à dominante méridienne. Peut-être me trompe-je ? A voir dans les prochains runs...

Pour le changement de régime à l'échelle continentale (autour du 6/7 mai), cela paraît pratiquement acquis en effet. Mais c'est aussi vrai que les pressions ont tendance à prendre du grade (par le sud) au fil des runs au moins pour le début de semaine. On pourrait donc résumer la situation à venir comme une sorte d'opposé de l'actuelle, à savoir un dégradé Nord/Sud somme toutes assez classique. Les prochains runs nous permettrons d'établir des "limites" plus claires. En tout cas, les régions méditerranéennes devraient peu à peu retrouver leur bleu d'azur que tout le monde envie (ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle non plus pour les sol desséchés de certains coins par là bas).

Le week-end du 8 mai ou celui du 15 ?

Ce n'est pour l'instant pas ce qui ressort du modèle du MetOffice dans sa mouture d'avril. Même chose en ce qui concerne Meteo France (pour le trimestre A/M/J) Mais comme cela a été dit et répété, c'est une tendance fortement dépendante du temps qu'il fera durant ce mois de mai, qui s'annonce d'ores et déjà moins doux et plus humide durant la première quinzaine (flux de NO) à en croire les dernière sorties des modèles déterministes...

La dernière réactualisation de ROEDER (ici les valeurs d'anomalie de la page 8, les cartes sont dispo dans les pages précédentes du site) est disponible. C'est un semi-retournement de veste par rapport à la précédente sortie et la lisibilité des documents cartographiques est selon moi médiocre. D'ailleurs, perso, depuis sont échec cuisant de l'hiver, je trouve que ce modèle perd en fiabilité au fil des réactualisations. Le CPC voit un été "chaud" dans son intégralité ainsi que la plupart des modèles proposés par l'IRI (à vous de farfouiller à partir des différents liens consacrés à l'Europe). On s'en remettra au temps à venir, qui pourrait être déterminant pour la suite des événements à en croire Pascal Yiou du LSCE (article sur alerte-meteo.com). Voilà pour l'état des lieux en cette fin avril, affaire à suivre...

Quelles prévisions ? Cela fait plusieurs runs déjà que sur GFS on pouvait s'attendre à une sorte de seconde réplique. Ce n'est pas le seul à envisager une "plongée ibérique" du talweg et le retour des HP par une dorsale sur l'océan couplée à la bonne résistance des hauts géopotentiels collés à l'Europe Centrale, comme GEM par exemple ou bien KMA (qui n'as pas encore était cité aujourd'hui). Les autres sont un peu plus zonaux il est vrai. Quoique UKMO n'est pas loin de retourner sa veste, quand à NOGAPS . Reste donc à savoir si le CEP fera pencher la balance, sachant que ces derniers temps, c'est pas le meilleur des modèles comme cela a souvent été le cas cet hiver (cf la descendre froide entrevue plusieurs runs durant la semaine dernière pour les journées de mercredi, d'hier et aujoud'hui).

Il est assez anticyclonique avec une pression toujours supérieure à 1015 Hpa sur la totalité du pays du début à la fin de run, sauf la journée du mercredi (apparemment la plus orageuse de la semaine), car ensuite le courant perturbé serait repoussé plus au nord. Il faut noter qu'il serait tout de même pressant par l'ouest. Dans ces conditions, sans doute un dégradé ouest/est tant sur le plan des Pmm que des T°C. A voir quand même, car du côté de GFS la poursuite du tandem HP en Mer du Nord et Dép Portugaise couve depuis un moment déjà et semble se confirmer dans la version ensembliste. Autrement dit, les "poids lourds" commencent à sérieusement voir le risque que la situation s'éternise /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ...

Florent, serait-il possible d'avoir plus de détails, notamment à partir de ton site. On est déjà le 19 avril, et dans dix jours, ce qui est présenté sur cette page ne sera plus de la prévision mais un bon moyen de comparaison (alors que c'est écrit être une tendance à 6 mois). Niveau vérification aussi je crois qu'une mise à jour s'impose (pas de valeur d'observation depuis décembre 2006 !?). Tu sembles obtenir de bons résultats depuis quelques mois, il serait dommage pour le public d'avoir à s'en passer. Merci d'avance ...

Faut dire qu'à mesure que les jours passent, le NCEP tourne en la faveur d'une poursuite de l'anomalie chaude (il y a 2 ou 3 semaines, du bleu figurait encore en France pour juin et juillet sur ces mêmes cartes). Même chose du côté des prévisions "multi-modèles" délivrées par l'IRI (ECHAM 4.5, CCM3, NCEP, NSIPP, ECPC, GFDL). Quand à ROEDER, pas de mise à jour depuis la fin février. Ce qui, à l'heure actuelle, veut dire que la tendance affichée reste toujours l'option envisagée (et à part juin, Berlin serait selon ce modèle abonnée à l'excédent thermique). A voir dans les prochaines actualisations, notamment les synthèse trimestrielles du MetOffice et de Météo France pour confirmer ou non cette tendance.

Si bien sûr , mais tu noteras que les lien sont encore valables. Sauf que maintenant c'est 8, 14 et 17 pour les dates... et qu'il y a de grandes chance pour que demain cela le soit aussi (pour les 9, 15 et 18 cette fois-ci) quand on voit le diagramme présenté plus haut par edd par exemple.

C'est kéblo de chez kéblo : voilà pour le 7, et le 10 me direz vous , quand au 13 , et le 16...

Tout de même, la veille pour le lendemain, suffit de regarder le bulletin TV, à défaut d'écouter Joël Collado à la radio, au pire regarder son baromètre, voir scruter les nuages et le sens du vent (comme à l'ancienne), faire confiance à son arthrite (pour les plus âgés), se passer la main dans les cheveux (pour les frisés). Fin de polémique et bonnes prévisions

Ce n'est qu'une suggestion mais pourquoi ne pas faire comme lors des bulletin d'alerte/suivi d'IC, à savoir un petit lexique (par l'intermédiaire de liens) pour les notions qui paraissent obscures aux ignorants comme je suis. Exemples : un petit mots sur "les émissions de protons solaires", "l'index planétaire", "l'énergie cinétique de transport des molécules d'eau" (en évitant les pléonasmes), le rôle du "flux d'électrons", celui de l'IR5 (car tout les visiteurs ne savent pas obligatoirement qu'il s'agit de l'activité du soleil), et bien d'autre... Enfin, mais ça, même certains "professionnels" l'oublient, d'où viennent les sources ??? Tu gagnerais sans doute en lisibilité et donc peut-être en crédibilité. En te souhaitant la découverte de plein de nouveaux gluons

Faites vos jeux, rien ne va plus, illustration avec les 10 scénarios pour le mercredi 11 par exemple. Cela va du GA au zonal d'WSW en passant par toutes sortes de configurations "bancales". Clairement, après le lundi 09, c'est le bordel... en témoigne ce diagramme. Y'a des moments où la lisibilité à long terme est excellente (cf. coup de froid du 20 mars unanimement perçu par les modèles presque à J-10) et y'en a d'autres où Une dernière remarque pour finir : il semblerait qu'une certaine récurrence d'anomalie de BP au large du Portugal (favorable au "coups de chaud") se profile à l'horizon...

Outre le folklore habituel de termes incompréhensibles et pour lesquels il est difficile d'y trouver un lien avec la météorologie, sans vouloir te vexer, dès les premières lignes tu es à côté de la plaque. Tu parles pour les premiers jours d'Avril (en ce moment donc) d'un flux de Nord Ouest anticyclonique ennuageant les régions du Nord et plus favorable à celles du Sud. Perso, j'ai bien l'impression que c'est exactement le contraire, non ? Bon, ton bulletin daterait d'une semaine, ce serait après tout assez logique qu'il y ait une divergence ; mais là, à j-2, une grenouille peut faire mieux...

Le risque de descente froide comme on en a connu la semaine dernière est quand même bien moins important. Quelques soient les différences entre les modèles (et les runs composant leurs ensembles), le décrochage aurait lieu globalement plutôt à l'est de nos contrées (2000 km par rapport à l'épidode dernier en moyenne). Dans l'ouest en particulier, on ne perçoit pas de véritable effondrement des géopotentiels et les pressions resteraient assez élevées (voir proches de conditions anticycloniques) pour tous. Donc, à mon avis, peu d'instabilité à la clé. Mais à la faveur d'un flux Nord puis Nord est, des températures bien basses sont possibles en matinée. A défaut de dernières neiges (en plaine), on peut craindre des gelées encore significatives durant la période, surtout si les nuits sont claires. Ce qui n'est pas non plus à espérer pour la végétation et les cultures... En tous cas, ce n'est pas en début de semaine qu'on parlera de refroidissement. Lundi, Mardi et Mercredi pourraient être de véritables journées printannières et les 20°C seront probablement de sortie sur les carte télévisées.

L'Aquitaine comprend 5 départements (24, 33, 40, 47, 64), c'est donc vaste. A priori, d'après GFS, peut-être demain mais seulement à l'est de la région. Plus généralement, si il y a précipitation, les hauteurs sont plus exposées et c'est aux premières heure du jours que le risque est le plus élevé. Bien entendu, dans le 64, comme il y a un massif montagneux (qu'il est inutile de citer), à partir d'altitudes vraiment raisonnables pour la saison, cela va encore "poser" dur.

Temps durablement anticyclonique et de plus en plus doux après que les derniers restes (assez récalcitrants au sud) de l'actuelle goutte froide se soient résorbés.

Le froid, la neige, ça passionne, c'est normal. Mais il y a une autre situation à surveiller de près. La configuration à venir, compte tenu des très forts coefficients de marée (116 mardi) conduira à la formation d'une forte houle (4 à 6 m) associée à des vents violents (35 à 40 noeuds de vent moyen orienté plein nord), pourrait devenir exceptionnelle et potentiellement très dangereuse pour les côtes exposées de la Mer du Nord. Dans ces conditions, une surcote de plus d'un mètre (voir 1.5 m) est probable, soit un coefficient fictif d'au moins 140 à 150. Il s'agit donc d'une situation synoptique moins impressionnante qu'en 1953 (coeff 89, 8 m de houle, 55 à 60 noeuds pour le vent et une surcote de 2.5 m) mais avec un niveau d'eau initial bien plus haut.

Echéance lointaine et date un peu tardive pour ce possible sursaut hivernal en effet, mais comme toi je suis relativement confiant sur la probabilité de connaître des conditions bien différentes de celles qui ont prévalu cet hiver. J'en veux pour preuve la forte ressemblance entre les deux derniers runs des deux poids lourds que sont GFS et ECMWF en ce qui concerne (par exemple) la journée du 20. Ces deux modèles simulent une belle configuration pour un coup de froid à tendance humide, surtout à l'est du pays. Une configuration générale (AA haut sur l'océan ecouplé à une dépression scandinave) qui est d'ailleurs dominante sur les runs ensemblistes (ici la moyenne de GEFS). Méfions nous quand même des décalages, en particulier celui de l'AA qui a souvent la fâcheuse tendance à fondre vers l'est quand l'échéance approche dans ce genre de scénario (cas des perturbations 4, 5, 11 et, dans une moindre mesure, 14 du même modèle ensembliste).