jonathan

Merci, tu me confirme un doute. C'est bien un temps plus sec en Indo qui est corrélé avec El Nino. Est-ce que c'est localisé ou bien d'autres régions du globe vivent-elles un "Nino inversé" ? Si le phénomène peut conduire à des conséquences inverses finalement, bonjour les prévisions à l'avenir...

Je crois qu'il y a un sujet pour comparer les prévisions à la réalité. En tout cas, la tendance pour les dernières semaines de l'hiver sont, mise à part temporairement et dans une portion géographique limitée, plus automnales qu'hivernales. Et puis, à l'échéance à laquelle on arrive, je pense d'ailleurs ce n'est plus de la prévision saisonnière que de parler cet hiver. Y'a qu'à voir la fréquentation du sujet (les hivernautes ont fuit depuis "l'été indien" du moins de janvier) pour s'en rendre compte.

A savoir : une ondulation via l'ouest de la France et le R-U qui pourrait participer à la formation d'un second "Grand Oméga" à destinations des mêmes. PS : désolé pour la redite

On a très bien vu ce que peut donner une belle ondulation qui "foire" son entrée en scène. A l'inverse, des petits riens peuvent faire de grandes choses. D'ailleurs, le systèmes dépressionnaire qui suit, je le trouve bien cambré sur cette fin de run de UKMO. De toute manière, l'interprétation est déjà subjective, alors l'extrapolation

Oui, retour et probable persitence du flux zonal pour la semaine en question ; et donc des conditions plutôt automnales qui vont avec. Nos nappes phréatiques ne s'en plaindront pas. A surveiller, l'évolution d'une hypothétique dorsale en formation sur l'Atlantiqe Nord en fin d'échéance (soit dans 12 jours !) pour espérer un barroud d'honneur de cet hiver qui n'en a ni la saveur, ni la profondeur et surtout pas la rigueur. Petite question hors sujet au passage (avec toutes mes excuses) : Chez moi, à Rennes, je compte à peu près une quarantaine de jours avec une tx > 10°C depuis le 1er décembre (source : réanalyses de modèles et non observation ). Etant donné les prévisions des prochains jours, il est tout à fait possible qu'on atteigne la cinquantaine d'ici la fin de l'hiver météorologique (01/03). Pour l'anecdote, en 2005-06, toujours avec les mêmes sources, on a 15 jours avec une tx > 10°C. Cela peut-il constituer un record, du moins un cas exceptionnel ? Quelles sont les références en la matière ? Merci

Pas d'accès au net depuis lundi, je consulte enfin les modèles et quelle évolution ! Tous ces posts pour rien en ce qui concerne un éventuel blocage hivernal et finalement, comme résultat, le retour du zonal et peut-être du flux de SO. Décidément, l'hiver 2006-2007, on s'en souviendra

Encore faut-il qu'elles baissent... et c'est pas le cas sur ce run (et d'une bonne moitié de GENS).

Stop, ça porte la poisse les paris /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Un grand merci aux modèles, qui auront au moins permi de retrouver une ambiance et une qualité du discours à la hauteur des ambitions de ce forum.

L'ondulation/jonction est également sérieusement privilégiée par KMA. C'est pas le meilleur des modèles en ce qui concerne notre région mais cela montre que le couple GFS-UKMO n'est pas isolé non plus. Si vous cherchez un modèle isolé, comme de coutume, il faut se tourner vers NOGAPS.

On a eu finalement notre petit coup de froid, et parfois neigeux. On est pratiquement au 2/3 de l'hiver (météorologique j'entends), quelques ingrédients sont en place pour une seconde période favorable au froid mais les modèles tendent à minimiser ce second épisode au fil des runs (qu'en restera-t-il à l'arrivée ?). Finalement, comme l'a déjà dit Guy Plaut dans un de ses excellents bulletins : "à l'heure actuelle, en France, on ne sait pas faire mieux que ce que propose Météo France". L'organisme privilégiait des températures supérieures aux normales pour le trimestre NDJ (tout en parlant de possibles épisodes temporairement plus froids) ; c'est bien le cas. Il plage sur une tendance identique pour le semestre JFM ; c'est à vérifier dans quelques temps.

Si ça se passe comme il le dit, faite attention à ne pas vous faire "protoniser" en traversant la route et "magnétodiffuser" au boulot. Heureusement qu'on pourra quand même "s'électrorétracter" dans notre "ionocanapé" après tout cela, car ça fatigue. Plus sérieusement, je crois que derrière tout ce vocabulaire incompréhensible pour le commun des mortels (voir même pour des gens dont c'est le métier de faire de la prévision météo), se cache une grande ignorance de la situation à venir. Je n'ai aucune capacité à trancher, mais sur internet, voilà ce dont on dispose pour se faire une idée : CPC ECPC CFS ROEDER IRI (trimestre J/F/M) MetOffice Météo France Voilà, ça ce sont les principales sources. Après, tout ce qu'on trouve sur le net, c'est de l'interprétation (plus ou moins juste) et parfois de la sauce au "n'importe quoi" ! PS : le lien vers le MetOffice est récalcitrant mais y'a aussi celui-là (avec une France minuscule mais c'est relativement clair).

Le scénario jonction/séparation (presque immédiate) domine très largement maintenant. Peut-être est-ce dû en effet à cet épuisement de géopotentiel lors de l'almagame entre les deux entités, comme tu viens de l'expliquer. Sans être défaitiste, si une occasion comme celle-là ne mène à rien au 2/3 de l'hiver...

Pas de grand changement sur le dernier run d'ENS (avantage du lissage par la moyenne à de telles échéances). L'AF entame une légère remontée en direction des Iles Britanniques ce week-end. Le flux continental, du moins au sol, devrait s'intensifier et faire baisser les températures (et qui sait bouger cette grisaille qui devrait nous coller pendant quelques jours). En cela, déjà les modèles déterministes s'éloignent (un peu plus à l'ouest, à l'est, un peu moins ou plus au nord et la suite change totalement). Ensuite, une jonction AP/AF, évoluant peut-être en GA est toujours d'actualité pour le milieu de semaine prochaine. Je croyais que quand c'était le foutoir au niveau des runs déterministes, la méthode ensembliste devait prendre le relais, non ?

et qui ont suivi d'ailleurs. Sinon, perso, je trouve que cela se stabilise. Au contraire de ce qu'a dit ort, je pense que si des runs qui sont très différents aboutissent à la même conclusion, c'est que cette conclusion prend de l'ampleur. Finalement, c'est un peu l'inverse de la très bonne comparaison de LuNaTic (voir p 7) à propos des runs de GFS et ECMWF de ce matin.

"Très certainement", c'est une expression à proscrire en météorologie. "Potentiellement" serait un terme beaucoup plus approprié à la situation actuelle des modèles.

Sauf qu'avec les échéances qui sont celles de cette rubrique (10 à 15 jours), une totale objectivité revient souvent à énumérer des divergences notables, celles des modèles. En effet, certains runs déterministes sont orienté vers un retour du zonal et d'autres totalement à l'opposé. Ce qui finalement, ne fait pas avancer la schmilblik non plus. Dans l'absolu, à j-15, tout est possible ou presque. Sans un brin de subjectivité (on parlera d'expérience pour ceux qui ont de la bouteille), et à condition que l'argumentaire soit robuste, il est très difficile d'établir une prévision, d'où la "prise de risque". Quand c'est un novice qui s'y risque, le résultat est parfois criticable. Pour ma part, je me garderai bien d'annoncer une descente froide assurée mais à la vue des différents ingrédients en place, je pense à un retour des conditions hivernales : - Dès le week-end prochain, les versions ensemblistes (donc lissées) montrent une remontée de plus en plus significative des HP, ici pour le samedi 3. L'enracinement vers des bases tropicales est de ce fait de moins en moins probable. On peut donc d'ores et déjà écarter un retour à la case départ. - A partir de cela, il sera plus aisé qu'une jonction s'opère entre l'AP (au sommet de sa forme dimanche prochain) et l'AA ( en mode AF ceci dit) et que se forme, peut être, un GA. - Un autre élément (dont j'ai déjà parlé dans mes précédent posts) qui me paraît indispensable est l'isolement d'un goutte froide sur le proche Atlantique. Sa position optimale serait dans les parages des Açores. Mais bien entendu, il s'agit d'une goutte froide, et donc, les possibilités sont diverses et variées, comme en témoigne ce panel des scénarios d'ENS à la date du dimanche 4. Il ne faut pas non plus, comme l'a fait remarqué Yann que celle-ci permette au flux zonal de reprendre de la vigueur et annihiler tout effet "bénéfique" de la formation du GA (en octobre et en novembre, les GA se sont succédé et nous étions en plein été ou presque rappelez-vous). Ce ne sont que les ingrédients et les dosages sont déjà très complexes. - Viendra ensuite le temps de la cuison, le moment de la jonction. Là, encore plus, on voit que rien n'est fixé. Difficile de faire le moindre regroupement (pas de "tubes" bien lisibles comme ça peut arriver parfois). On a presque une version par perturbation à partir du mercredi 7 du côté d'ENS, alors même que les diagrammes ne nous semblent pas partir dans tout les sens (Paris, Brest, Strasbourg, et oui, les diagrammes ne se suffisent pas à eux mêmes, loin de là). - Enfin, l'assaisonnement. Trop de si ou trop de ça, c'est immangeable, ici ce qui serait engendré par un isolement éclair de la bulle chaude (nous serions du mauvais côté de l'opposition de style latitudinale générée par le GA). Si cela est fait avec parcimonie, ce n'est pas plus improbable de terminer avec ça.

Ben, pour l'instant, ça donne un joli bordel organisé sur l'Atlantique Nord avec tout simplement 8 dépressions et 8 anticyclones qui se tirent la bourre sur le dernier run de GFS (12h) à 144h, soit vendredi prochain. Avec une donne intermédiare pareil, pas étonnant que la suite s'annnonce indécise.

Si le dernier opérationnel de GFS est magnifique , en ce qui concerne les différents runs de GEFS, c'est encore du 50-50. Le potentiel est là mais l'incertitude demeure. Affaire à suivre...

C'est la version statistique des observations qui viennent d'être faites au sujet de la répartition spatiale des centres d'action : vortex polaire déconcentré, AP bien présent et remontée de l'AA de plus en plus significative. J'en ai déjà parlé dans le sujet de la semaine du 29 au 4, mais la goutte froide ibérique est, au même titre que la présence d'un AP, un élément très important. Elle conditionne la "bonne tenue" de l'AA (et une jonction potentielle au nord). D'ailleurs, si le dernier GFS (6h) est si allèchant, c'est bien aussi parce qu'une zone dépressionnaire se constitue sur les Açores (donc typique d'une NAO négative) en cette date charnière du lundi 5/02

Je trouve impressionnant le nombre de gouttes froides qui viennent s'échouer au large du Portugal ces temps-ci, que cela nous influence (grande douceur de l'autmone/début d'hiver) ou pas. En même temps, me direz vous, si l'AA est sur nous, ça paraît logique que des BP prennent la relais dans ce secteur. Mais cela pourrait-il préfigurer d'une mise en route rapide de la pompe à chaleur pour les mois du printemps et éventuellement amener un été précoce ?

GFS se stabilise nettement maintenant (5 runs très proches de suite après la valse des 10 précédents) : Retour imminent de l'AF, avec comme conséquence un radoucissement progressif par l'ouest (et le haut, en quelque sorte) tout au long de la semaine. Dans l'est du pays, l'éventuel débordement des conditions hivernales en transit sur l'Europe de l'est est de moins en moins probable. Un talweg évoluant en goutte froide pourrait tangeanter les côtes Atlantiques en direction du Portugal durant le week-end mais ???

Je ne sais pas si le fait que la "première" ondulation prenne de l'ampleur (celle du 31-1er) soit une bonne chose finalement. A l'arrière, une dép pourrait se creuser "là où il ne faut pas" et annihiler totalement l'effet de la "seconde" (celle du 3-4). Résultat, à la place d'un GA, on pourrait tout bonnement retomber sur un AA facilement "écrasable". Perso, je préférais la tendance d'avant hier avec un joli "reculer pour mieux sauter" vue par l'opérationnel de GFS ou bien d'hier matin (tel un OVNI) du côté du CEP. Pour reprendre une petite expression balancée y'a pas si longtemps "pas de GA, pas de chocolat".

Ferme vite ce sujet avant de te faire descendre ! Dans le sujet hebdomadaire (29 au 4 févreir), on se casse la tête (Kéké, Yann, Vicounet et Ooozap pour les plus assidus) à savoir si une ondulation très mal appréhendée par les modèles pourrait aboutir à quelque chose en fin de semaine prochaine avec des analyses à l'échelle continentale, voir hémisphérique, et on n'y arrive pas vraiment. Alors la neige en Seine Maritime, sur le long terme, autant te dire qu'on en a pour l'instant rien à secouer et strictement aucune idée puisque Madame Irma ne poste plus ici depuis longtemps déjà.

Y'a pu qu'à le fermer alors. En même tant, 176 messages (peut-être plus si ça poste en ce moment), c'est déjà 56 de plus que pour la semaine du 15 au 21 décembre (et environ 15 fois moins que "à quand la première descente froide" ou "à quand la première descente neigeuse" !).

Autant dire qu'avec la hauteur de neige (0,00 cm /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) qu'on a à Rennes et le soleil radieu de cette après-midi (+ vent sec), les problèmes de glissade seront rares malgré la nuit froide à venir.