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sastrugis

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Tout ce qui a été posté par sastrugis

  1. En attendant, le "tard" prend une option sur l'Europe ! Le redoux devrait gagner rapidement jusqu'à la Russie (jeudi 22), après avoir envahi la France avant-hier, puis progressé jusqu'à l'Allemagne hier et atteint la Pologne ce matin...
  2. En prenant du champ de vision à l'échelle hémisphérique, on se rend compte que pour l'entrée dans ce topic il n'y a pas tant de différences que cela ce soir entre les déterministes des différents modèles (à +/- quelques centaines de km). On retrouve bien une poussée chaude de faible intensité sur la Sibérie (1), un morceau de VP s'isolant vers le N de l'Amérique (2), une poussée de HG tropicaux +/- affirmée du centre Atlantique vers le Groenland (3), un morceau de VP +/- bien discriminé sur le NE européen (4), propulsant une amorce de talweg vers l'Atlantique. Pour la France (cercle noir), on reste dans tous les cas dans le jaune-orangé. C'est ensuite que GFS semble faire cavalier seul avec l'affirmation des HG nord atlantiques, contrairement à tous les autres modèles qui optent pour du plus classique avec des HG tropicaux et des BG subpolaires, entrainant un flux dominant de secteur ouest à sud-ouest. La France se trouverait alors dans la ligne de mire des perturbations atlantiques avec leurs successions de passages frontaux affectant préférentiellement le nord du pays et le dégradé classique moins arrosé en allant vers le S du pays (plus proches des HG/HP). A noter que dans son ensemble GFS commence à réduire la voilure des scénarios froids, même s'il y laisse son déterministe... Le tube moyennement froid (entre -5 à -8°C) encore bien visible dans le 06Z s'efface au profit d'un tube moyennement doux dans le 12Z (entre 5 et 10°C puis entre 5 et 0°C). L'américain tendrait donc à rejoindre ses camarades et fermer les portes plus hivernales (au sens hivernophiles) entrevues potentiellement jusqu'à ce jour pour la suite de ce topic... Mais qu'en sera-t-il demain ?
  3. Pour mieux comprendre ton positionnement, il suffit d'afficher l'ensemble. Le déterministe touche le fond !
  4. La trajectoire d'ensemble des scénarios semble à première vue donnée mais dans le détail on voit aussi des différences de positionnement des déterministes dans leurs ensembles. Au nord (Londres), la tendance au refroidissement est nette mais le déterministe est tout en bas de son ensemble (tube froid très dominant toutefois). Au sud (Bordeaux), la tendance est dans la continuité d'une masse d'air doux mais avec dans un premier temps un net centrage du déterministe vers dans le haut des scénarios... qui pour certains se regroupent dans un tube froid très minoritaire. Entre les deux (Paris), les scénarios sont assez bien équilibrés entre le doux et le froid, et ce matin le déterministe penche pour l'option froide, en laissant un groupe doux dans le jeu. En définitive, rien ne semble donc joué pour ce topic... Je sais que je ne fais pas vraiment avancer la prévi mais l'incertitude à ces échéances lointaines est toujours le maître mot. Sur les cartes, tout le problème vient de la capacité ou non à voir se former sur l'Atlantique nord un blocage (option déterministe du GFS 00Z mais pas du run de contrôle...), ces HG étant propulsés vers le nord à l'avant des BG nord-américaines. L'air froid en embuscade pour à nouveau envahir le pays par le nord... Pour illustrer, exemple de situation à multiples possibilités pour la suite : le GFS 06Z pour le 27/12
  5. Bonjour, Confirmation de ce qui a été évoqué hier : pour le topic 19-25 décembre cela semble se caler mais ensuite plusieurs possibles (exemple de Paris). A voir avec les prochaines réactualisations si le tube froid de GFS s'affirme et attire à lui les scénarios doux, ou l'inverse ! Et à voir avec CEP qui, pour le moment, parait attentiste (répartition assez homogène entre +10 et -10°). A voir avec les autres modèles aussi !
  6. Phénomène assez exceptionnel : il a gelé (pendant quelques minutes ce soir) au Cap de La Hague ! (entre 18h54 et 19h42 pour être précis) Sans surprise cela correspond à un affaiblissement du vent et une orientation est à sud-est, la seule capable de couper ce site des influences omniprésentes de la mer. On est loin ici des gelées assez fréquentes des TAF de l'arrière-côte, comme à la station de Bricquebec : pour les 17 premiers jours de décembre, la moyenne des TN est de -0,9°C (et 11 gelées), contre +4,1°C au Cap (et 1 gelée, la 1ère depuis le 22/12/2021) !
  7. Où en est-on maintenant ???
  8. Pour aller dans le sens d'un petit espoir de changement comme évoqué par @Ciel d'encre, on peut ajouter que tous les modèles sont en accord quasi parfait à J+6 à l'échelle hémisphérique. A voir comment les puissantes HG arctiques peuvent venir donner un coup de main au GA pour pousser "notre" morceau de vortex polaire nord européen plus au sud. En attendant, flux d'ouest à sud-ouest dominant pour calmer la note de chauffage avant Noël !
  9. Il y a une station à Courseulles-sur-Mer ? Celle de Bernières-sur-Mer est pour le moment à -0,7°C (15h48 UTC) Oui mais les sols sont bien gelés...
  10. Si on regarde sur le Calvados, cela risque d'être compliqué car si les sols sont bien froids et localement encore enneigés, le problème va venir du vent : il faudrait du temps calme, pas facile à l'approche de la perturbation (le ciel en revanche devrait se dégager avec l'avancée de l'air chaud en altitude, avant l'arrivée des vrais nuages de la pertu) ! MF prévoit d'ailleurs seulement du -3°C "au mieux" de la nuit (vers 23h) alors que la prévi automatisée de GFS s'obstine sur du -9°C pour la même heure !!!
  11. En ces temps de future disette hivernale... et puisque la prévi ne fait pas recette ces dernières heures vu la synoptique envisagée, quelques commentaires illustrés en retour des cette première quinzaine de décembre. Pour compléter le graphique précédent, si l'on découpe la France en deux approximativement au niveau du 45e parallèle (Cognac-Lyon), les écarts sont nettement plus marqués au nord (moyenne des 16 stations de l'indicateur national = -3,5°C) que dans la partie sud (moyenne des 14 stations de l'indicateur national = -1,1°C). Difficile de mettre "dans le même sac" les stations du NO (plus de 4°C de déficit) avec celles de l'extrême Sud (très voisines de la Normale 1991-2020)... Comme quoi il est toujours intéressant de régionaliser les choses, une moyenne masquant souvent - même à l'échelle de notre petit pays - des contrastes importants (ce qui explique une certaine incompréhension dans les échanges sur le forum entre les gens du nord et ceux du sud sur cet épisode !). Moyenne des TM des 16 premiers jours de décembre 2022 (en haut) et écart à la Normale 1991-2020 (en bas) (représentation des 30 stations de l'indicateur thermique national)
  12. Voici l'indicateur thermique brut d'IC mis à jour : on voit mieux le caractère remarquable (mais pas exceptionnel non plus à l'échelle de la France) en ajoutant ces derniers jours.
  13. Dans le NO, pour ceux qui resteront à l'abri du vent et de l'incursion intempestive de nuages, la nuit s'annonce bien froide, voire très froide peut-être ! A 18h, les valeurs sont déjà franchement négatives dans de nombreuses stations, après un après-midi assez doux (relativement) pourtant. Exemples ci-dessous :
  14. Et voilà la mise à jour à l'ensemble du pays + corrections ! Comparativement à la Normale, le froid modéré mais durable s'est bien cantonné préférentiellement sur le NO du pays qui enregistre sur 15 jours des valeurs inférieures de plus de 4°C ! En revanche, en dessous d'une ligne Bordeaux-Lyon, le déficit est plus raisonnable, avec même quelques stations excédentaires (Chamonix et Ajaccio) ou proches de la Normale (Mont-de-Marsan, Biarritz, Bourg-St-Maurice, Agen, Toulouse, Perpignan, Marseille, Nice).
  15. On ne sait pas encore précisément ce que va nous réserver la seconde quinzaine de décembre mais une chose est sûre : la première a été nettement sous la normale pour le Nord du pays, et surtout sur le Nord-Ouest (la carte indique en haut la TM et en-dessous l'écart à la Normale 1991-2020 du mois de décembre dans son entier). Le déficit est un peu moins présent sur le Nord-Est (entre -2 et -3° quand même). Pour la moitié Nord du pays, l'originalité n'est pas dans l'intensité du froid mais dans sa durée, avec aucune période douce depuis la fin novembre (beaucoup de stations n'ont pas vu de TX supérieures à 7°C, voire 5°C). Comme le dit @thib91, encore 2 journées froides pour aller creuser le déficit puis... Quand j'ai un petit moment je complète pour le Sud !
  16. Dans ce type de configuration, cela dépend beaucoup de la topographie locale : si tu es un peu exposé au vent et/ou sur une pente, l'inversion thermique de surface aura du mal à se former même si le ciel est clair. Au contraire des fonds de vallée abrités.
  17. Sur le département de la Manche, pour les habitants du littoral amateurs de froid mieux vaut bien choisir sa côte ! Pas moins de 14°C de différence entre la façade Est sous un vent de mer (+6 à +7°C à St-Vaast et Ste-Marie) contre du gel sur la façade Ouest dans un vent de terre (0°C à Gouville) et même des records de froid remarquables dans les petits TAF côtiers (intérieur des espaces dunaires bien abrités), comme à Longueville avec près de -7° au petit matin !!!
  18. A contrario de CEP qui reste stable en laissant la balle au centre (et nous aide pas vraiment plus !)
  19. Pas facile de se projeter au-delà du 21 décembre pour le moment... Rien qu'avec GFS, on voit comment le déterministe se balade dans son ensemble entre 2 runs. Pour y voir plus clair cela va certainement beaucoup dépendre de ce qu'il se passe côté nord-américain pour favoriser - ou non - une dynamique ondulatoire sur l'Atlantique.
  20. Je ne sais pas ce qu'on peut tirer de cette comparaison mais la ressemblance entre hier après-midi et cette fin d'après-midi aujourd'hui est flagrante sur l'arrivée d'une masse d'air pluvio/neigeuse par la Bretagne. A voir comment va se passer l'atterrissage sur la Bretagne et l'entrée dans les terres : la différence avec hier est que l'air froid d'altitude progresse vers le Sud. Un espoir blanc pour les bretons ?
  21. Pas de grandes nouveautés ce matin mais des confirmations sur l'incertitude de la position du conflit pouvant amener de la neige sur le (nord) du pays. Les ensemblistes de GFS et GEM (en attendant CEP complet) sont semble-t-il maintenant bien calés pour la semaine qui commence (cadre bleu clair). A la latitude de Paris l'onde douce à 850 hPa ne fera qu'effleurer la région avant que la T° ne replonge jusqu'au week-end et en fin de période l'arrivée "par le haut" d'air plus doux. A la latitude de Bordeaux, on serait clairement dans l'air doux, malgré une légère baisse précédant le grand rebond de l'air tropical en fin de semaine. Il va donc falloir ajuster la position de la zone de contact entre ces deux ensembles pour imaginer où la neige, la pluie verglaçante et la pluie vont se produire (selon les modèles, la latitude "monte" et "descend" entre la vallée de la Loire et celle de la Seine...). a
  22. c'est "perturbant" aussi l'expression : "le membre Virgile fonde" ?
  23. Peux-tu confirmer cette valeur de 46 mm car dans le coin c'était quand même un cran nettement en dessous !
  24. En tous les cas, la première décade de décembre aura été globalement assez froide sur le pays et en continuité, ce que l'on voit très bien sur l'indicateur thermique national d'IC (un peu de bleu dans un océan de rouge qui va ne pas empêcher de nous conduire pour 2022 à l'année la plus chaude jamais enregistrée !) Si on regarde un peu par région, cela donne cela pour la T° moyenne moyenne :
  25. Pour de la prévision plus globale sur du plus LT, voici les tendances lourdes qui apparaissent au niveau de la Z500 pour deux zones clé pour nos régions, l'Atlantique Nord et l'Atlantique Sud. Il en ressort (pour GFS 00Z) que le bloc nordique devrait pourrait lâcher prise alors que dans le même temps les HG subtropicales prendraient du volume. Inutile dans ce cas de faire un long discours, avec un tel dispositif classique en hiver (dipôle BG subpolaire/HG subtropical et au niveau de la mer BP islandaises et HP açoriennes), le flux reprendrait une composante Ouest à Sud-ouest dominante et les perturbations une trajectoire plus nordique nous plaçant plus durablement dans les remontées d'air doux océanique.
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