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sastrugis

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Tout ce qui a été posté par sastrugis

  1. Ah chat c'est bien vrai ! Quoique ? (et ce n'est pas une carte sortie de l'ancien temps mais juste GFS... à plus de 300 h ahaha !)
  2. Si nous prenons une date propice à la distribution de cadeaux, voici l'offre de nos trois principaux modèles sur le TLT : à l'échelle hémisphérique il y a finalement peu de différences majeures pour du J+10 mais comme chacun sait que le diable douceurophile se cache dans les détails ! La jonction dont nous parlions déjà la semaine dernière entre les BG atlantiques et continentaux nous pend au nez à cette date mais à quelle latitude se fera-t-elle ? De quoi nous occuper encore un peu avant que tout cela se stabilise car les futurs météorologiques sont variés à partir de ce genre de situation. A mon avis - en tant qu'hivernophile (quelle surprise !) - la porte est étroite mais encore possible d'y mettre le pied. Vraiment très intéressant dans tous les cas car d'un jour à l'autre on peut facilement échafauder des scénarios solides... et leurs contraires. Les ensemblistes relativisent souvent les situations extrêmes possibles mais ne les interdisent pas donc c'est toujours un plaisir de lire vos programmes pour Noël 😉
  3. Cela dépend du dynamisme de l'air froid et de sa capacité à s'enfoncer vers le S ! Souvenir, souvenirs... Aucun hivernophile ne cracherait sur ce conflit de masse d'air 😉 (il faut dire qu'il y avait une sacré réserve à l'arrière !)
  4. Pour s'endormir avec des lueurs d'espoir, voici un comparatif de ce que nous propose GEM à J+10 (à gauche) avec la situation du 28/12/1978 (à droite), à l'avant-veille d'une déferlante froide jusqu'en Europe de l'Ouest assez mémorable : dans les 2 cartes on retrouve un peu les mêmes ingrédients avec une circulation sous blocage nordique en AG-AI, une percée de BG atlantiques allongée zonalement dirigeant deux flux bien différents entre la face nord (secteur est) et la face sud (secteur ouest) et une masse froide copieuse en attente sur le NE du continent... Le conflit de masse d'air entre l'air d'origine PC circulant au N et l'air TM circulant au S finissant dans la journée du 31/12/78 par se rabattre au niveau de la France. On peut rêver, c'est bientôt l'heure d'aller se coucher !
  5. Hier je postais la pire "perturbation" de GFS (la n°11 pour ne pas la nommer) en pensant conjurer le sort. J'ajoutais scénario ultra minoritaire mais... La prochaine fois je m'abstiendrai !!! Bonne soirée à tous, on verra si CEP confirme ses mauvaises intentions ou se ravise...
  6. Oui, GEFS montre bien que rien n'est calé à cette échéance avec des propositions très différentes entre les "meilleures" (perturbation 29, un dérivé de la moyenne en mieux !) et les "pires" (perturbation 11, très minoritaire mais va savoir quand l'Atlantique reprend la main tout peut aller très vite !).
  7. Sur le TLT (J+10), ce soir GFS déterministe continue sur sa lancée adoucie du 06Z alors que GEM - tout en restant nettement plus hivernal et franchement intéressant en terme de masse d'air et pas uniquement dans les BC - calme un peu le jeu sur son décrochement polaire. Rappelons que GEM était très bas dans son ensemble, donc ce n'est statistiquement parlant pas véritablement une surprise qu'il mette un peu de chaud dans sa projection (même s'il arrive que des déterministe restent isolés durant plusieurs runs dans une option ultra minoritaire de l'ensemble des scénarios... et finissent même quelque fois par emporter la mise : tout le mal que je nous souhaite en tant qu'hivernophiles !). Voir ce que nous réserve tout à l'heure le CEP... A 500 hPa, on voit encore mieux le changement chez le canadien : sur le nord du pays on passerait de -38° à -26° et on remarque en plus le retour par l'Ouest aux latitudes moyennes de l'air froid qui couperait ensuite (?) les racines du blocage atlantique. Un bien ou un mal ? (pour les hivernophiles)
  8. Et pour compléter, voici ce que cela pourrait donner sur la France en T2M déterministe entre le NE et le SO du pays, avec GEM 00Z et GFS 00Z et 06Z :
  9. Pour illustrer les "zozotages/yoyotages" des déterministes chers à @_sb, voici pour Paris l'évolution de GEFS entre le 00Z et le 06Z. On voit bien que la trajectoire globale vers un refroidissement est toujours présente (même si moins affirmée mais c'est encore bien loin....). La différence qui effraie les hivernophiles amateurs de cartes issues des seuls déterministes est amplifiée ici par une version "bas des scénarios" dans le 00Z et une version "haut des scénarios" pour le 06Z. On "gagne" entre 10 et 15°C à 850 et 500 hPa sur le milieu du topic : une paille ! Qu'en sera-t-il dans le 12Z ?
  10. Une petite vue des incertitudes sur l'Europe de l'Ouest vue à travers la T-850 pour GFS, CEP et GEM : il y en a pour tout le monde !!! (déterministes à replacer dans leur ensemble bien sûr... à voir pour GFS 6Z s'il s'agit d'une simple variante "haute" du panel ou d'un changement plus profond)
  11. A ces échéances encore fort fort lointaines, il y a un élément intéressant bien visible sur GEM (moins sur GFS mais quand même là), c'est ce qu'il se passe sur la Russie. Entre lundi 20/12 et mercredi 22/12, on voit que l'anticyclone thermique de surface russe vient être épaulé par une remontée de HG, ce qui constituerait un élément de plus pour un blocage nordique. Voire une jonction ensuite avec le blocage islandais. En conséquence, cela favoriserait une plongée plus rapide et efficiente des BG et GF associée sur l'Europe, et pourquoi pas leur reprise dans une circulation d'est sous blocage nordique ramenant ces masses d'air vers l'Europe occidentale ?
  12. Si on se place au niveau de l'Islande, il est raisonnable de penser d'après les ensembles de GFS et CEP que les HG atlantiques devraient amorcer leur remontée latitudinale dès le milieu de ce topic et qu'apparemment la situation pourrait perdurer. Après, les conséquences en France de cette amorce de blocage nordique ne sont pas encore écrites ! (voir le post de @_sb )
  13. Si l'on reste sur l'échéance de ce topic, samedi prochain nous aurions toujours une belle bulle d'air chaud d'altitude vissée sur le pays (HG) surmontant un puissant anticyclone de surface (HP). Tous les modèles sont d'accord là-dessus avec des déterministes très proches et une faible variabilité dans les ensembles. La suite dépendra certainement de l'interaction avec les deux thalwegs encadrant à l'Ouest et à l'Est, et là cela devient plus complexe... Visuellement on constate ici de petites différences entre les 3 modèles (GEM favorisant davantage la coulée froide orientale que CEP et GFS). Il est probable encore une fois que le juge de paix puisse être cependant le comportement du petit thalweg atlantique - qui ne paye pas de mine - mais qui est souvent déterminant pour le devenir des déplacements de HP/HG et ce que cela conditionne au final pour nous... A suivre dans le prochain topic !
  14. Les principaux modèles sont en effet à l'unisson pour la semaine de ce topic avec un bel AF (pour la suite, d'accord avec @cédric du Lot pour l'incertitude sur l'évolution de cette bulle chaude : migration nordique ou écrasement, on le verra dans le prochain topic !). Sinon, pour la semaine considérée, l'élément marquant devrait être l'absence de précipitation et la stabilité de la masse d'air et, si l'assèchement dans les BC s'opère, la présence de soleil (plus garantie au S qu'au N). Pour les températures, rien d'extraordinaire à attendre avec la combinaison d'un chapeau d'air chaud d'altitude mais d'une courte durée du jour et d'un soleil bas sur l'horizon (prévisions régionales et locales à préciser en fonction de la topographie et du vent dans les BC).
  15. Comme évoqué hier, l'englacement sur la Baie d'Hudson progresse très vite par le NE : la preuve en image sur 3 jours consécutifs... même si l'on reste très loin de l'état de l'an dernier où à la même date plus de 8/10 de la Baie était déjà pris ! (trait noir)
  16. Oui, on va suivre cela de près ! Ce serait dommage de faire capoter une année de banquise arctique aussi bien partie (comme dans l'ancien temps...)
  17. ...d'autant plus que les modèles - comme il se doit à ces échéances lointaines - se cherchent encore en interne, à l'image de GFS sur ces derniers runs (les 00 et 12Z uniquement ici). Plus ou moins 1000 km au N, au S, à l'O ou à l'E ce n'est pas grand chose à l'échelle hémisphérique à J+9 ou J+11 mais pour nous ça compte beaucoup ! Le déterministe 12Z d'aujourd'hui semble plus catégorique sur la poussée des HG à même la France mais qu'en sera-t-il demain ?
  18. Bonjour @Run999H, Peux-tu préciser à quelle échéance observes-tu ces grandes tendances dans le panel des "perturbations" ? Ci-dessous exemple de GEFS en toute fin de topic, à 288h... Dans la limite de ce que valent les projections à ces échéances là, on voit bien quand même le signal fort pour une dominante des HG sur l'espace euro-atlantique et une prédilection pour le continent (notamment la France avec un très faible écart-type)... mais aussi tous les choix possibles dans leur positionnement/extension, ce qui déterminera au final l'orientation du flux et l'accentuation ou non du froid dans les BC, entre les provenances du SO au NE possible sur ces 30 configurations. Quelques "perturbations" gardent de l'air un peu froid en altitude (hérité d'un cut-off d'un talweg précédent) et des HP/HG décalés vers le NE, ce qui pourrait en bout de ligne d'advection continentale donner une situation plus hivernale. Ici le déterministe est plus engageant hivernophilement parlant que la moyenne pour laquelle on devrait se contenter "d'auto-froid" dans les plaines où les conditions de ciel clair et de vent calme seraient associées.
  19. Pour matérialiser le retard d'englacement de la Baie d'Hudson cette année voici un comparatif à date équivalente avec l'an dernier : En 2021 la prise en glace des bordures ne commencent que maintenant mais tablons que cela devrait aller assez vite maintenant (et permettre à la courbe ci-dessus montrée par @Mister meteode reprendre la trajectoire plus intéressante sur la globalité de l'Arctique cette année).
  20. Une conséquence du retard de l'englacement en Baie d'Hudson cette année : https://www.newscientist.com/article/2300385-extreme-lack-of-sea-ice-in-hudson-bay-puts-polar-bears-under-pressure/
  21. Ces cartes déterministes de trois des principaux modèles et les ensembles qui les accompagnent font qu'il est peu utile de développer longuement les commentaires ! On va sortir indéniablement d'une période marquée par des incursions récurrentes de BG et d'air polaire maritime frais instable pour être baignés (combien de temps ?) dans des effluves d'origine plus subtropicale... Le temps sensible dépendra bien entendu de la propension des HG à libérer le ciel de ses nuages : pas évident pour la moitié nord en marge des perturbations circulant sur l'Atlantique et au sud en fonction du vent pour chasser les nuages bas liés aux phénomènes d'inversion fréquents à cette saison (sensations hivernales dans les fonds de vallée et short en altitude comme le suggère @judd !).
  22. Comparativement à l'an dernier, on voit bien les secteurs à bilan négatif (retard dans la Baie d'Hudson) et positif (parages de Bering et Mer de Kara).
  23. Jusqu'à vendredi tous les déterministes sont à peu près en phase. Par la suite (encore lointaine), GFS se différencie par la résistance plus affirmée de HG/HP de la Russie vers la Scandinavie et la survivance (temporaire ?) d'une petite GF vers la Méditerranée. UKMO présente un scénario médian vers lequel pourraient s'aligner les autres modèles (?). Sinon tous les autres éléments sont bien en place avec les HG açoriennes et les BG islandaises (du classique pour la circulation générale en hiver) : restera à surveiller les mouvements ondulatoires entre le binôme pour préciser le temps sur le pays...
  24. %Merci @tao et @gugo pour ces réponses instructives ! Auxquels je rajoute @_sb dont je partage les commentaires (lus après ma réponse et que je recopie en-dessous en italique rouge) ! Ma question se rapportait au fait que l'on peut arriver à une situation initiale identique par des chemins très différents, d'où des futurs très différents bien que partant d'une base identique, moment où le modèle réinitialise ses données d'entrée avant de procéder à ses calculs (état "0" de la situation)... Ici l'expérience du prévi surpasse alors les capacités du calculateur (sur le CT et le MT car après ce n'est plus possible) avec dans sa mémoire - sur le principe des analogues - ce cheminement alors que l'ordinateur part à chaque run d'une feuille blanche pour écrire le futur (?). Autrement dit, comme évoqué dans vos réponses, le modèle n'apprend pas de ses erreurs passées de façon immédiate comme un prévi peut le faire et comme on peut le faire en Intelligence artificielle ? (car le passé n'existe pas pour le modèle, autrement que dans une vision "en avant" s'appuyant sur la programmation à partir de "l'état zéro", des lois de la thermodynamique et de patterns de circulations atmosphériques les plus probables). Pour le calculateur, la variabilité possible des projections est seulement assurée par l'introduction de "perturbations" aux données de l'état initial (cf. les ensembles) mais pas par la façon d'arriver à cet état initial si j'ai bien compris (?). Peut-on en météo imaginer un système qui réactualise automatiquement ses "connaissances" à chaque nouveau run à partir d'une auto-évaluation de ses performances, ou bien est-on contraint d'attendre le retour d'expériences (bonnes et surtout mauvaises) pour la reprogrammation des algorithmes ? Cette légende urbaine comme quoi un modèle irait vers une séquence de zonal car il ne saurait où aller ou, pire, choisirait une modélisation par facilité ! Le modèle calcule, il n'a aucune intelligence. C'est nous, humains, qui avons l'intelligence (enfin je crois ....!!). L'interprétation de la sortie du modèle, c'est nous qui la réalisons et c'est nous qui interprétons une éventuelle séquence de zonal comme une facilité ou un choix par défaut du modèle. Ne confondez pas l'outil (le modèle numérique) et la prévision (l'analyse humaine) ! Le modèle apprend de ses erreurs de deux façons. Schématiquement : - sur le long terme, par la correction de ses configurations et de ses algorithmes ; - sur le court terme, lors de la phase d'assimilations où les cycles précédents rentrent dans la boucle avec les observations et où tout ce petit monde de données numériques sont calibrées, acceptées, rejetées, etc avant d'être envoyé dans le tube des calculs primaires. Si un modèle envisage un zonal, c'est que la configuration s'y prêtait (dans les limites du cadre conceptuel et implémentatif du modèle).
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