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Antoine Coeuré

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Tout ce qui a été posté par Antoine Coeuré

  1. Oui mais pourquoi il n'y a pas de concordance entre les accumulations et les précipitations prévues ? C'était le sens de ma question. Est-ce un bug ?
  2. Je viens de consulter Arpège. Il y'a un sacré problème. Comment peut-on prévoir autant de neige : Avec ceci comme précipitations :
  3. Tout à fait. Une bonne similitude concerne l'épisode de neige qui devait nous concerner (de mémoire durant le mois de Novembre, le résultat a été...). Un des seuls paramètres favorables à une tenue de la neige concerne la température au sol prévue négative durant toute la perturbation. Voyez que les températures y sont négatives pour l'ensemble du Nord-Est donc si la neige tombe, il ne fait aucun doute qu'elle tiendra/qu'elle devrait tenir. Là où, en revanche, je suis plus septique concerne la température à 1500 mètres. En revanche en fin de front pour une bonne partie Nord du Nord-Est les températures seront suffisamment froides : Toutefois l'isotherme 0°C serait suffisamment bas pour permettre une tenue éventuelle de la neige : En cours de soirée : Autre paramètre plutôt favorable, celui de l'orientation du vent. Selon toute vraisemblance, il proviendrait du secteur Nord-Nord-Ouest et serait plutôt faible (Je parle du vent au sol) : Même chose pour les vents à plus hautes altitudes : Tout dépendra à mon avis de l'ampleur de la couverture nuageuse antérieurement au front. Si celle-ci se montre importante, cela aura pour effet de diminuer la hausse de la température à la mi-journée. La température du lundi matin sera cruciale pour déterminer la probabilité d'une chute de neige. Comme souvent ces derniers temps (et même ces dernières années) c'est une température excessive à l'avant du front conjuguée à une masse d'air trop douce en altitude qui entraîne des flops. Les températures prévues le matin sont voisines du 0°C : Arpège se montre plus optimiste de ce côté puisque les températures seraient majoritairement négatives :
  4. Bonsoir à tous, j'ai plusieurs questions : Pourquoi une telle différence entre GFS et GFS // car à la base ces modèles proviennent du même centre et devraient donc avoir des résultats voisins ? GFS // est-il actuellement au moins aussi fiable que le GFS classique ? Merci de vos réponses. Cordialement, Antoine Coeuré.
  5. Je n'avais pas vu ma faute, je vais corriger immédiatement.
  6. Effectivement, GFS prévoit un centre anticyclonique situé à proximité/quasiment au niveau du Nord-Est notamment en début de semaine prochaine atteignant son paroxysme Mardi avec des pressions prévues entre 1048 et 1049Hpa ! Voir la carte ci-dessous :
  7. GFS a un sérieux problème avec les précipitations. Comment peut-il prévoir de "tels cumuls" sachant qu'on est toujours dans des conditions anticycloniques supérieures à 1028Hpa. En voici une preuve en ce qui concerne l'arrivée de ladite perturbation ce jeudi en fin de journée : Les précipitations prévues entre 2 et 4 mm : Encore plus incertain et tordu, le front prévu ce samedi : Ci-dessous la carte des pressions : Enfin, le front prévu le lundi 26 : Dans ce contexte, il me paraît très peu probable que de tels fronts réussissent à s'infiltrer dans le Nord-Est avant de se désintégrer par les hautes pressions.
  8. Une petite plaisanterie : ah ces conditions anticycloniques...je-vous-demande-de-vous-arreter.mp4
  9. Petit H.S qui mérite à mon avis d'être posté ici quasiment en début de ce topic : La France est le lieu sur terre ce dimanche matin qui enregistre la plus haute pression (env. 1040Hpa sur une bonne partie du territoire). Même la Russie Centrale ne connaît de "telles pressions". Sur ce, bizarre ces hautes pressions récurrentes ces dernières années aussi bien en saison hivernale qu'en période estivale. P.S : Les cartes de pressions ont été enregistré ce Dimanche 18 Décembre à 00h00, proviennent d'Infoclimat et figurent en pièce jointe.
  10. Même si cette question est déplacée et ne devrait pas être posée dans ce topic, quelle pourrait être les causes de ces hautes pressions récurrentes sur l'Europe ? Y' a-t-il des études ayant été publiées à ce sujet ?
  11. Très bonne analyse 13V. Selon toi, par quel(s) phénomène(s) ceci s'amplifie-t-il d'année en année ? Y' a-t-il des recherches qui s'intéressent aux causes ?
  12. "C'est moins le cas ce soir en tout cas pour GEFS... les conditions du premier de tes trois scénarios commence à ce dégager. Pour la toute fin de topic oui c'est encore partagé mais c'est loin et j'ai bien peur(ce soir) que ça termine également en AF bien solide sur la France". Tout dépend du point de vue de chacun. Bien qu'effectivement, le manque de neige commence à se faire sentir sérieusement en basse/moyenne montagne, puisque certains sur ce forum partage leur opinion et leur ressenti, je préfère largement cette situation à un flux zonal apportant douceur, pluie et des conditions largement dépressionnaires surtout après les pluies "plutôt bénéfiques et abondantes en ce mois de novembre". Cependant, il est indéniable qu'en ce type de situation, la qualité de l'air est un problème sérieux à prendre en considération. Ce soir, les modèles se dirigent en majorité vers une convergence : Celle de la poursuite de ces conditions largement anticycloniques. Il est vrai que le moindre décalage des centres d'actions aura une répercussion sur le temps "sensible" en France apportant tantôt des conditions plus douces ou tantôt des conditions plus froides (décalage à l'Ouest). En utilisant les ensembles de GEFS avec le paramètre ecart-type, on se rend compte que jusqu'au 12, la situation est quasi "figée" comme le témoigne la carte des écart-types des Z500 ce lundi 12 décembre. On notera toutefois une incertitude légèrement plus importante au niveau de l'Europe Centrale : Cependant, dès le milieu de semaine, ces écart-types augmentent : Il est intéressant de superposer cette carte à celle des centres d'actions de GEFS Moyenne à cette même date : On notera surtout des incertitudes qui tendent à devenir importantes (+/- 15Hpa) pour ce mercredi principalement au niveau de l'Islande et donc à proximité du système dépressionnaire. Or, ceci est crucial pour connaître la suite, ceci permettant soit une poussée des hautes pressions à l'Est/à l'Ouest. Tant et si bien qu'à partir du 14-15 Décembre, la situation devient à mon avis imprévisible, "tout est possible". D'ici là, il ne fait aucun doute que les conditions anticycloniques seront prédominantes et que la probabilité de voir un flux zonal nous concerner est très faible.
  13. Tout à fait. Il est bon de rappeler que la Chaine Météo utilise en ce qui concerne les prévisions saisonnières les mêmes modèles que nous sur les forums, que des météorologues à leurs propres comptes (Je pense à G.Séchet, ...). De plus, LCM envisage même de réaliser leurs prévisions par l'élaboration d'un modèle reposant certes sur CFS mais avec des paramètres de calculs ajoutés. A mon avis tout repose sur le public et l'objectif visé. La chaine Météo qu'on l'accepte ou non est un organisme privé qui s'adresse à mon maximum de personnes (+/- lucratif par Meteo Consult). La grande différence, à mon avis, avec nous autres (Amateurs +/- confirmés) est que notre objectif n'est pas celui de la Chaine Météo. Nous utilisons des modèles qui sont, certes identiques au départ, mais avec une analyse différente. Croyez vous réellement que La Chaine Météo présenterait les prévisions saisonnières avec des analyses détaillées comme celles de Mike, Sky Blue, 13V, ...Une bonne partie des visiteurs ne fréquenterait plus le site à cause de cette complexité qui n'intéresserait guère le public . LCM aurait donc une diminution de la fréquentation du site. L'objectif de LCM est précisément l'élaboration de prévisions à la portée de tous contrairement à Infoclimat qui est une association spécialisée dans la météo/climatologie dont l'objectif est triple : D'une part de comprendre la météo par le suivi en temps réel par l'intermédiaire des stations météo implantées en France, d'autres part, la prévision par l'intermédiaire des modèles et dernièrement, la pédagogie. C'est de la pure démagogie que de retourner le sens des propos et l'objectif de LCM. Désolé pour ce H.S et retournons à nos prévisions à long terme.
  14. Tout d'abord, je tiens à affirmer que je serai beaucoup plus prudent en ce qui concerne l'épisode de neige prévu en matinée de ce mercredi. Prenons le modèle GFS 0.25° nécessaire à l'appréciation de la masse d'air, en l'occurrence l'isotherme 0°C nécessaire pour prévoir l'arrivée de la neige. Le front ou la dite perturbation responsable de ce temps devrait commencer à concerner la Lorraine ce mercredi matin comme le témoigne la carte des précipitations ci-dessous : Il devrait ensuite concerner une bonne moitié de la Lorraine en milieu de matinée comme l'illustre la carte des précipitations ce mercredi à 10h00 : Enfin, aux alentours de midi, il concernera l'ensemble du Nord-Est : Je ne réfère pas aux hachures pour prévoir la neige étant donné de la résolution suffisamment trop large. Je vais donc me baser ici sur la qualité de la masse d'air à travers l'isotherme 0°C et la température à 850Hpa en autre. En début de matinée, la masse d'air sera comprise entre -2°C et -4°C sur le Nord-Est comme le montre la carte des températures à 850Hpa : Celle-ci deviendra légèrement plus douce en cours de matinée : En fin de matinée, on comptera en moyenne -3°C à 850Hpa : Cette valeur peut paraître trop douce mais cette température concernera l'altitude (en moyenne) de 1300 mètres donc en réalité on pourrait soustraire entre 0.5°C et 1°C. Là où le mat blesse concerne l'isotherme 0°C. Voici les cartes des Isothermes 0°C prévues entre le début de la matinée et la mi-journée. En supposant que la perturbation soit suffisamment importante pour prévoir une baisse de la LPN (limite pluie-neige) de 300 mètres en dessous de l'isotherme 0°C, alors compte tenu de l'arrivée de la perturbation (en ce qui concerne son "timing"), je crains que l'essentiel des précipitations se fassent sous forme solide. Certains me diront que WFS et Arpège vont dans le sens d'un optimisme en ce qui concerne l'épisode qui se ferait largement sous forme neigeux mais je pense que tous deux se trompent. La poche d'air froid (Isotherme 0°C aux alentours de 200-300 mètres) est prévue à mon avis nettement trop imposante (Intensité et durée).
  15. En tout cas la "piscine d'eau froide" est toujours présente après 1 an. Elle s'est de nouveau intensifiée en l'espace d'à peine 6 jours : Précisément, voyez son caractère localisé lors du 1er Octobre 2016: Tandis que ce Vendredi 7 Octobre, voyez comme elle est plus généralisée et légèrement plus intense (en certaines zones, le déficit est compris entre 1°C et 2°C :
  16. Bien que certains me diront que je dépasse le cadre à "court terme" de la prévision pour le Nord-Est, je vais ici aborder la prévision à l'échéance de 5-7 jours. La première constatation pouvant être émise est que même si la fiabilité semble très mauvaise (Mise en évidence à travers l'élargissement du tube), on devrait être concerné par un "probable réchauffement" comme l'atteste ce diagramme : Bien que cette fiabilité nous permet d'avoir une certaine marge de température qui sera ajustée, franchement quand on regarde le dernier run de GFS, ceci est à la fois tant impressionnant que désespérant. Pour cette année, la seule situation pour espérer avoir des températures dans les normales/légèrement inférieures aux normales, c'est ceci : Etre concerné par une ligne "564" mi-octobre ce n'est loin d'être normal (J'espère que les autres membres seront de mon avis). Ceci est d'autant plus amer en ce qui concerne l'évolution d'une situation synoptique quand on connaît cette année la durée de cette récurrence et la fiabilité du modèle américain. je vous laisse admirer ce retour du "bruleur" avec des températures au-dessus de 10°C à 1500 mètres, généralisées à l'ensemble du territoire. Dernièrement, en ce qui concerne l'espoir d'un changement de synoptique, la probabilité d'un changement est faible (en tout cas à court terme). Il faut déjà que le Vortex Polaire soit plus constitué alors que lui même est déjà mis à mal : Que se passe-t-il pour que certains régimes de temps évoqués par M.Cassou soit très majoritaires cette année et que d'autres soit minoritaires ? J'évoque ici ceux nommés "Atlantique Low" et "Blocking" qui sont en tout état de cause largement dominants cette année.
  17. Ah bon ? D'après la carte publiée ci-dessus, ces anomalies seraient localisées et aucune tendance nette ne se dégage pour l'ensemble de l'Europe. Il suffit de comparer la carte récente à l'ancienne pour s'en apercevoir. On peut juste en déduire que sur certaines zones les précipitations seraient légèrement excédentaires en France. Et encore, étant donné la fiabilité de ce modèle. Là effectivement il y'a une tendance qui se profile mais il s'agit de l'ancienne tendance.
  18. Vous ne risquez pas d'y échapper(Les membres d'Infoclimat, ...). Probablement le fait que ma formation pour devenir ingénieur fait en sorte que je suis habitué de tout rationnaliser et d'expliquer (par les mathématiques quand la situation s'y prête) .Bien et en tout cas je remercie ton aide. Pour revenir à l'ICA je ne pense pas qu'il altère réellement mon calcul. Même si il prend en compte les températures de l'hiver et de l'été à la base il ne donne pas réellement les variations de la température moyenne. Donc pour imager, je ne pense pas que c'est "le chat qui se mort la queue". Il faudrait que je demande à Dann 17 à propos de ceci.
  19. Quelle fâcheuse manie à vouloir tous les ans nous ressortir cette fumesterie (Topastuces, la terre du futur, ...). A force de l'affirmer chaque année, ceci va dans X années se réaliser.
  20. Justement en ce qui concerne la distance d'un lieu par rapport à la mer, quelle serait la formule prenant en compte ceci ?
  21. Voici ma démarche ayant permis d'aboutir à la formule sans prendre en compte l'effet du relief. Préambule : L’objectif est de connaître la valeur de la variation de températures théorique au cours d’une année en ayant connaissance de la latitude, de la variation de la hauteur angulaire que décrit le Soleil, de la continentalité (par l’Indice de Continentalité Absolu). L’application de cette équation se révèle notamment utile dans le cas de la météorologie pour mettre en évidence l’importance des saisons dans l’évolution de la température pour une situation météorologique identique à deux périodes distinctes. La démarche s’appuiera sur la connaissance de la modification de la valeur de cet angle en fonction du temps, de la latitude donnée comprise entre 0 pour l’Equateur et 90 pour le Pôle Nord, de la résolution nécessaire pour justifier comment l’ICA a été mis au point ou de l’altitude (Dans le cas où la ville est supérieure à 100 mètres par rapport au niveau de la mer). On prendra en compte la variation de la température au cours de chaque période égale à une année par rapport la variation de l’angle au cours de cette même période. On considérera cette variation de température moyenne. Explication : 1) Justification de la hauteur angulaire/Variation de la hauteur angulaire : Le repère de référence est le demi-plan TKN où T est le centre de la terre, N est le vecteur unitaire sur l’axe des pôles, K est le vecteur unitaire sur la normale au plan de l’écliptique, S est le vecteur unitaire sur la demi- droite TS dans la direction du soleil. TS est donc en mouvement par rapport à ce plan TNK. H est le vecteur unitaire sur la demi- droite TH intersection du demi plan TKN avec le plan de l’écliptique, on note Ω l’angle (TH,TS) .De même , E est le vecteur unitaire sur la demi- droite intersection du demi plan TKN avec le plan équatorial. L’angle constant (TK,TN) est noté α et vaut 23°26’.Dans le repère TKN les vecteurs E et H sont fixes. Soit t_0 l’heure du jour J à laquelle la demi- droite TS est dans le demi-plan TKN (cet évènement se renouvelle une seule fois par an et peut être trouvé dans les éphémérides). On supposera dans la suite que l’azimut du soleil au-dessus de l’horizon en un point M de la terre est relevé à l’heure t_0 ; sous cette hypothèse, tout se passe comme si la terre ne tournait pas sur elle-même. A cette date (J,t_0), le demi-plan TKNS découpe sur la terre un demi-méridien et Ω=0, on désigne par A le point de la terre situé sur ce méridien à la latitude L et si M est un point de la terre sur le parallèle de latitude L, on note β l’angle (IA,IM), Cf. Figure. Calcul de L’azimut du soleil en M à l’heure t0 On calcule le produit scalaire TM.S donnant le sinus de l’azimut du soleil au-dessus de l’horizon. Le symbole ^ est le produit vectoriel. Les lettres en gras signifient le vecteur unitaire sur la demi-droite d’origine T et passant par cette lettre. TM=N.SinL + CosL. (E. Cosβ + (E^N). Sinβ) N = K.Cosα+ H.Sinα E = H.Cosα – K .Sinα S=H.CosΩ + (K^H).SinΩ N.S=Sinα.CosΩ E.S= Cosα.CosΩ E^N=H^K S.(E^N)=-SinΩ (2) M.S=Sinα.CosΩ.SinL + (Cosα.CosΩ.cosβ-Sinβ.SinΩ) CosL L représente la latitude (°). D représente la valeur de l’angle que décrit le soleil par rapport au sol égale à 1° Interprétation Pour Ω fixé, on cherche les valeurs de β pour lesquelles M.S est maximum sur le parallèle de latitude L. En dérivant (2) par rapport à β, on trouve : Tanβ= -(1/cosα).TanΩ. En reportant cette valeur de β dans (2), on obtient ainsi, suivant les valeurs de Ω, la valeur maximum de l’azimut du soleil à l’heure t_0 sur le parallèle de latitude L. (3) S(Ω)= Sinα.CosΩ.SinL + CosL. √[(〖Cosα〗^2 +〖TanΩ〗^2)/1+〖TanΩ〗^2 ] Au Pôle, (2) se réduit à : M.S=Sinα.CosΩ ; il fait jour la moitié de l’année et le soleil culmine de α°. D=(ASIN(L)*180)/PI Représentation Graphique de la situation : Afin de connaître la variation de D, on utilisera la valeur maximale et la valeur minimale de D au cours d’une année. Par souci de simplification, D sera noté ha comme hauteur angulaire dans le ciel par rapport au sol. Par simplification, on peut utiliser un logiciel de modélisation ou retenir la formule de Mottoth (2*23,46) soit environ 47° 2) Connaissance et justification de la valeur de référence : Epsilon (celle du Pôle Nord). Pôle Nord. L = 90°. Par l’utilisation d’un logiciel de modélisation (Excel), on obtient le Graphique ci-dessous présentant l’évolution de la hauteur angulaire au fur et à mesure des jours : D’après cette modélisation, ha(°) atteint son maximum en été pour une valeur ; ha=23° et son minimum pour ha’=-23°. La variation de ha est donc de 46° au cours d’une année. La variation de température quant à elle est de 34°C et est annuelle[1] . 46°-> 34°C 1°-> X h(a1)= 0,739°C. Autrement dit, pour une élévation du soleil dans le ciel d’un degré, la température augmente de 0.739°C. On suppose donc qu’au Pôle Nord, pour chaque variation d’un degré de l’angle D que décrit le soleil, la température est modifiée de 0,739°C. On note ɛ cette valeur de référence étant donnée qu’elle représente celle du pôle géographique [1] 13. Science, question of the week - Goddard Space Center 3) Justification de l’insertion de la fonction sinus. Cette valeur n’est bien évidemment pas fixe en fonction de la latitude. Ce phénomène explique, en outre, la modification de la variation de la température selon la latitude. Ainsi, en se rapprochant davantage de l’équateur, cette variation de température décroit. La variation de température à l’équateur est comprise entre 0°C et 5°C pour des altitudes avoisinant l’altitude de référence (celle de la mer). En fonction de la latitude, l’augmentation de la température pour chaque degré angulaire sera modifiée. Nous pouvons donc modéliser la situation comme suit : 4) Justification de la multiplication par l’ICA (l’Indice de Continentalité) D'après les messages de Dann 17 dans le sujet : "Indice de Continentalité Absolu". Etant donné que le climat n’est pas identique en tout lieu sur le globe, ceci est à l’origine de la classification des climats par Koppen ou d’autres climatologues. En effet, sur terre, il existe des climats allant de ceux « Hyper-Océanique » à ceux « Hyper-Continentaux ». Il convient donc d’ajuster la variation de température en fonction du climat pouvant être modélisé par l’Indice de Continentalité absolu mis au point par Dann 17. Il est possible d'effectuer une approche purement climatologique basée sur la prise en compte de plusieurs paramètres, eux-mêmes découlant d'une analyse préalable de la « physionomie climatique » des climats maritimes et continentaux. Ces paramètres doivent être le plus fortement corrélés à l'appartenance aux deux « barycentres » de ces climats : le climat « hypercontinental », et le climat « océanique pur » : En tout premier lieu, le paramètre principal - et de loin - est l'indice de continentalité thermique (Ict), lui-même issu de l'amplitude thermique annuelle moyenne et de la latitude. - un paramètre de moindre importance, mais tout de même essentiel : les précipitations du trimestre s'étirant de novembre à janvier inclus (Pnov + Pdéc + Pjan), qui sont quant à elles fortement corrélées au climat maritime pur. - l'écart entre les précipitations mensuelles de mars et celles de mai ( (Pmai - Pmars) / Pmars ) est en principe assez fortement corrélé à la continentalité (accroissement de la convection thermique). - idem, avec une corrélation (avec la continentalité) somme toute un peu plus faible, le rapport entre les précipitations de juin à août et celles de janvier à mars ( (Pjuin-août - Pjan-mars) / Pjan-mars ). - la variation entre la Tm de juillet et celle d'août (Tmjuil - Tmaoût) est assez bien corrélée à l'influence maritime (plus un climat est maritime, plus le mois d'août est chaud par rapport à juillet) - un autre paramètre assez bien lié au caractère maritime : les faibles amplitudes diurnes de juillet (Txmjuil - Tnmjuil ). - un septième et dernier paramètre : l'amplitude thermique absolue, assez fortement liée à la continentalité. Ainsi, il a pu être établit un nouvel indice de continentalité absolue (pour le différencier de l'indice de continentalité thermique) permettant donc, selon cette approche, de délimiter les climats maritimes et les climats continentaux. Les formules utiles sont celles-ci-dessous : I1 = Itc = [(Tnjuil + Txjuil) / 2 - (Tnjanv + Txjanv) / 2] / [ 58 sin²(1,28 L) + 10 ] I2 = I1 [ 1 - (Pnov + Pdéc + Pjanv) / 1500 ] Remarque : Le total des précipitations des mois de novembre à janvier inclus ne doit jamais dépasser 600 mm. Les valeurs des précipitations mensuelles des mois de février, mars et mai ne doivent jamais dépasser 200 mm. I3 = I2 [ 1 + (Pmai - Pmars) / 10 Pmars ] Remarque : avant le calcul de I3, appliquez la procédure suivante : Si Pmars < 2, alors Pmars = 2 Si Pmai > 5 Pmars , alors Pmai = 5 Pmars I4 = I3 [ 1 + (Pjuin-août - Pjan-mars) / (15 Pjan-mars) ] Remarque : avant le calcul de I4, appliquer la procédure suivante : si Pjuin > 100 mm => Pjuin corrigé = 100 mm ; si Pjuil > 120 mm => Pjuillet corrigé = 120 mm ; si Paoût > 100 mm => Paoût corrigé = 100 mm Si Pjan < 2, alors Pjan = 2 ; idem pour Pfév et Pmars mais si Pjuin + Pjuil + Paoût > 10 (Pjan + Pfév + Pmars) et si 10 (Pjan + Pfév + Pmar) < 320 mm, alors Pjuin = 10 Pjan , Pjuil = 10 Pfév , Paoût = 10 Pmars. I5 = I4 [ 1 + (Tmjuil - Tmaoût - 0,5) / 8 ] , avec (si possible) : Tm = (Tnm + Txm) / 2 I6 = I5 [ 1 + ( 1 - (12/Ac)2 ) / 20 ] , avec Ac = (Txmjuil - Tnmjuil) / cos (L-20) I7 = I6 + (Txxabs - Tnnabs - 60) / 200 ICA = 1,523 √ ( I7 + 0,12 ) P désigne les Précipitations, Tx la température Maximale, Tm celle Minimale, tm la température moyenne, Txxxabs, la température maximale absolue (Record de chaleur), L la latitude et tnnabs la température minimale absolue (Record de Froid). Comme nous le voyons, l'élément principal (celui qui a le plus de poids) est l'indice de continentalité thermique (donc incidemment l'amplitude thermique annuelle moyenne), dont toutes les autres formules découlent. La limite est fixée à 1,000. Les climats maritimes ont des valeurs de l’ ICA comprises entre 0,001 et 1,000. Les climats continentaux ont des ICA compris entre 1,000 et 2,750 environ. Vous vous rendrez compte, au passage, que la limite entre le climat continental et le climat méditerranéen semble correspondre également (à très peu de choses près) à la même valeur, à savoir 1,000. Ce qui indiquerait bien que le climat méditerranéen est (sans doute pour plus de 95% des stations) un climat maritime. L’échelle de l’indice est la suivante : ICA > 2,00 : hypercontinental 1,50 < ICA < 2,00 : continental marqué 1,30 < ICA < 1,50 : continental modéré 1,15 < ICA < 1,30 : continental léger (ou continental d'abri selon les cas) 1,00 < ICA < 1,15 : semi-continental (ou semi-continental d'abri selon les cas) 0,85 < ICA < 1,00 : Océanique dégradé, ou méditerranéen à influence continentale 0,70 < ICA < 0,85 : océanique modéré ou méditerranéen maritime 0,50 < ICA < 0,70 : océanique marqué 0,25 < ICA < 0,50 : hyperocéanique ICA < 0,25 : hyperocéanique pur (inexistant en France) En pratique, on utilisera pour faciliter la tâche un logiciel de calcul formel. En utilisant Excel, on entrera dans le tableur les données suivantes nécessaires pour aboutir au calcul de l’ICA : Ac =(B47-B46)/COS((B36-20)*3,1415926/180) i1 =((B46+B47)/2-(B50+B51)/2)/(58*(SIN(1,28*B36*3,1415926/180))^2+10) i2 =B56*(1-(B37+B38+B39)/1500) i3 =B57*(1+(B42-B41)/(10*B41)) i4 =B58*(1+((B43+B44+B45)-(B39+B40+B41))/(15*(B39+B40+B41))) i5 =B59*(1+((B46+B47)/2-(B48+B49)/2-0,5)/8) i6 =B60*(1+(1-(12/B55)^2)/20) i7 =B61+((B53-B52)-60)/200 ICA =1,523*(B62+0,12)^(0,5) 5) Formule. Variation de température : Delta T= ((ɛ * Sin(x)* y)*ICA. Où x et y sont des réels. x représentant la latitude et y représentant la variation de la hauteur angulaire au cours d’une année d’une ville. y=Variation de ha=ha Maximum-ha Minimum. 6) Analyse dimensionnelle. On a : Degré Celsius =( Degré Celsius/degré angulaire (°^-1) *sin(x)*hauteur angulaire(^1))*ICA Donc comme ICA est un indice, il n’y a pas d’unité. Il en est de même pour sin(x). Donc On obtient bien : °C=°C. Il y’a donc cohérence des unités. 7) Analyse du Résultat. Le résultat obtenu peut présenter des différences par rapport à la vraie valeur de la variation de la température annuelle. En effet, comme cela sera souligné ci-dessous à travers quelques exemples, la formule présentée ci-dessus, ne tient pas compte de l’ajout ou de la perte de quelques degrés liée aux courants marins. Dans la réalité, selon la ville et sa situation géographique, quelques degrés d’écarts peuvent donc être constatés. Par exemple, le fait que l’Europe est concernée par le Gulf Stream a pour conséquence une élévation de la température par rapport à celle théorique présentée ici, sans l’influence des courants marins. La situation inverse se produit pour l’Amérique du Nord (Etats-Unis ou Canada), à l’origine d’une perte de quelques degrés par rapport à la valeur théorique. 8) Cas Pratique. Exemple : Athènes. D’après la détermination de ha évoquée ci-dessus, on obtient cette figure : Delta ha=76-29=47°. Delta T = ((0.739*Sin(37,50)*47)*0.91=19.24°C. Ci-dessous, voici l’évolution de la température Moyenne à Athènes. Delta T Réelle = 28,6-9.9=18,7°C. Ainsi, cette formule permet d’avoir la variation de température moyenne au cours d’une année à Athènes de manière théorique sans aucune influence de différents facteurs (Altitude, courants, …). Evidemment, en considérant l’altitude d’Athènes, la valeur théorique serait de 19.24°C-0,71°C=18,53°C. En effet, tous les 150 mètres, la température diminue d’environ 1°C. Donc pour 107 mètres la température diminue de (107*1)/150. On obtient donc quasiment la valeur identique à celle fournie par les données climatologiques. Exemple 2 : Montréal. D’après la détermination de ha évoquée ci-dessus, on obtient cette figure présentant la variation de Ha au cours de l’année à Stockholm située à la latitude 45°30 : Delta T= 21.2+9.7=30.9°C. La variation constatée provient du fait que Montréal comme l’ensemble des villes de la côte Est de l’Amérique du Nord est soumise au courant du Labrador. Cette situation a pour conséquence de renforcer les contrastes saisonniers entre l’hiver et l’été. P.S : La règle du demi-degré en moins tous les 150 mètres provient des "atmosphères normalisées".
  22. Désolé du petit H.S qui va suivre dans ce message mais en observant les dernières sorties des modèles (dont GFS) et y compris celle de ce soir, je me demande si il n'y aurait pas uné synoptique radicalement différente à l'échelle de l'Hémisphère Nord cette année. Je m'explique, en me basant sur la dernière sortie de GFS (donc le run de 12H), il me paraît que la zone de basses pressions/pressions dépressionnaires est largement moins présente que les années précédentes. On pourrait même affirmer qu'à l'échéance de 108h, il faudrait se rendre au minimum au niveau du cercle arctique pour avoir des conditions franchement dépressionnaires comme le témoigne la figure ci-dessous présentant la situation synoptique dans 108h donc pour le Mardi 5 Octobre : Voyez la différence par rapport aux années précédentes où la zone de basses pression était plus étendue à cette époque identique et nettement plus vivace : Autrement dit, cette année la zone de basses pressions reste très cantonnée à des hautes latitudes ce qui n'était pas le cas. Là où je veux en venir, c'est que pour espérer un changement de temps(Plus précisément synoptique) il faudrait d'abord que la situation à l'échelle de l'hémisphère change. D'ailleurs cette constatation est aussi prouvée par les anomalies de géopotentiel à 500Hpa : Les géopotentiels sont majoritairement supérieures à la moyenne dans l'Hémisphère Nord. Donc si la situation n'évolue toujours pas alors que nous sommes quasiment en Octobre, c'est que précisément, la situation synoptique à l'échelle de l'Hémisphère n'est tout simplement pas favorable à un changement temps. On pourrait éventuellement s'interroger sur les origines de cette récurrence de ces cellules anticycloniques qui se forment à répétition. Est-ce le réchauffement climatique ? Est-ce les températures des eaux largement excédentaires cette année au niveau de l'Europe du Nord (Mer Du Nord, ...) qui favorisent/qui devraient favoriser l'instauration du cellule anticyclonique ?
  23. Oui. Personnellement, j'ai utilisé les calculs permettant d'obtenir le calcul de l'azimut pour n'importe quelle zone sur terre en connaissance de la latitude. Sinon, quelqu'un aurait-il trouvé un modèle permettant de trouver la différence de température en se basant uniquement sur la "courbure du relief" d'une ville ?
  24. Oui, effectivement. Ci-dessous, vous trouverez les variations de ce j'appelle la variation de la hauteur angulaire du soleil pour différentes villes, celle-ci se notera DeltaHa. Les résultats proviennent d'une feuille excel. Le raisonnement pour obtenir ces formules est assez compliqué donc on peut considérer qu'ils sont admis (Cependant si des membres sont intéressés, je peux expliciter le raisonnement) . Donc Delta Ha=65-18=47° Donc Delta Ha=76-29=47° Enfin, dernier cas pour Moscou. Delta Ha=58-11=47° A partir de la latitude 25 (Environ au niveau des Tropiques jusqu'à l'Equateur), ces variations de la hauteur angulaire en une année ont tendance à diminuer. Pour ce qui concerne le paramètre :"altitude", ce n'est pas un problème. En effet, il suffit de faire l'opération suivante : (Altitude d'une ville/150)*1. Les cas plus complexes concernent la courbure du relief ou l'exposition du soleil.
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