Idéfix37

J’ai déjà posé la question sur ce forum, mais je n’ai pas reçu de réponse claire, plutôt des valeurs définies par chaque intervenant. Quelle sont les seuils officiels qui définissent un coup de vent ou une tempête sur la terre en prenant en compte les rafales prévues, et non pas le vent moyen auquel personne ne fait référence ? En mer on fait référence à l’échelle Beaufort, mais à terre ? D’ailleurs le degré 10 de cette échelle à laquelle tu sembles faire référence pour définir le stade Tempête, est atteint pour 48 noeuds de vent moyen, soit 90 km/h et pas 100 km/h.

Pour ceux que cela intéresse, en mer dans la bande côtière des 20 MN, entre l’anse de l’Aiguillon (Charente-Maritime) et la frontière espagnole on devrait avoir un Coup de vent 8 Bft localement peut être Fort coup de vent 9 Bft. Vagues ne dépassant pas 5 m avec une composante de houle de 3-4 m et une période de 13 s environ.

Oui pour ce qui est de la trajectoire des phénomènes tropicaux. Non pour la prévision de la force du vent. Même en prenant les rafales à la place du vent soutenu de l’échelle Saffir-Simpson, IFS est toujours en deçà de la vitesse annoncée par le NHC, basée sur des modèles spéciaux, sur la reconnaissance aérienne et sur l’analyse Dvorak des vues satellitaires. Mais peut-on encore considérer que Kirk sera encore un phénomène tropical lorsqu’il abordera les côtes françaises ?

Pas vraiment d’accord. Je pourrais citer plein de cas où le substrat géologique ne présage pas du type de sol au sens pédologique et encore moins de la texture de la couche arable. Sans rentrer dans les détails techniques, la nature des roches sous-jacentes n’induit que rarement une texture du sol. Le climat, la végétation que le sol a porté pendant des milliers d’années, l’apport éventuel de limons éoliens sont des facteurs très importants qui ont façonné la nature d’un sol. Bon, c’est vrai qu’un spécialiste pourra en tirer certaines conclusions de la géologie, mais pour un amateur autant se référez à l’article que j’ai fourni dans mon post précédent.

“La couche géologique” ne fournit pas d’indication sur la texture du sol. Elle décrit seulement la nature des roches au-dessous du sol. À la limite une carte pédologique serait plus appropriée, et encore. La texture du sol s’apprécie par l’analyse granulométrique ou par observations personnelles (test du bocal, test du boudin en phase humide, test entre pouce et index en phase sèche….). https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Texture_du_sol

AIFS voit le pic de chaleur pour la fin de la semaine avec le Sud-Ouest aux premières loges. Juste pour rappeler que le Centre Européen fait également des projections à 15 jours

Simplement pour expliquer le creux barométrique qui apparaît à l’ouest des îles britanniques sur les cartes de @bernardt60, il s’agirait de l’actuelle tempête tropicale Ernesto qui risque de se renforcer en remontant sur l’atlantique. Trajectoire prévue par l’ECMWF sur le champ de rafales max prévues par IFS. … Bien sûr l’échéance est bien lointaine…

Le CEP (ECMWF) propose des produits dédiés à l’activité des cyclones tropicaux (en anglais, voir les liens) https://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts/latest-tropical-cyclones-forecast Dans le cas de la Dépression Tropicale FIVE, voici la prévision de trajectoire prévue par l’ECMWF qui apparaît sous forme d’un calque sur le champ de rafales max jusqu’à J+10, mais qui ne seront très fortes qu’à partir de J+5. La pertinence de ces données sera bien sûr à vérifier dans les prochains jours.

Et en plus, actuellement c’est l’hiver austral là-bas. Pas sûr que tous leurs aficionados l’aient intégré.

J’ai l’impression que @Matpo confond IFS et AIFS…. qu’il compare a “cep”.

Analyse intéressante mais qui n’est appliquée qu’au cas de sols nus et qui ne prend en considération que l’évaporation par le sol. Sous nos climats il y a le plus souvent de la végétation sur ces sols. Or cette végétation transpire et le bilan global doit être fait au niveau de l’évaporation + la transpiration (évapotranspiration). C’est à dire que même si les premiers horizons (couches) sont secs l’évaporation sera très limitée, mais la végétation bien implantée ira chercher l’eau en profondeur. Bien sûr l’importance de la transpiration déprendra du développement de la végétation et de l’enracinement, de la nature du sol (capacité à retenir de l’eau en profondeur). “Donc lors d'un épisode de chaleur, la température sera d'autant plus limitée si les sols sont humides, … “ ou s’ils sont couverts par une végétation abondante et dont le métabolisme n’est pas limité.

Je trouve en effet qu’envoyer toutes les eaux pluviales issues des toitures et des terrasses dans des collecteurs qui rejettent l’eau en rivière est une aberration. En particulier dans le cas de maisons individuelles, les quelques m2 de terrain adjacent peuvent facilement les absorber avec 2 ou 3 drains perforés, sauf en terrain très imperméable. C’est ce que j’ai fait chez moi avec succès. Bref, ce HS nous éloigne de la prévision.

On parle de quelle semaine ?

Comme déjà indiqué par certains il s’agit d’une dépression thermique classique sur le Sahara en été. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Dépression_thermique Il suffit de regarder en altitude pour constater qu’ on trouve sur la même zone des geopotentiels plutôt élevés.

Tout ça pour dire qu’au final c’est le bilan photosynthèse + respiration qui est important pour la croissance des végétaux. À température constante, la masse de matière sèche augmente sûrement avec la teneur en CO2. Par contre, si en même temps qu’une augmentation de CO2, la température augmente fortement il est vraisemblable que l’effet risquera d’être globalement négatif.