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LuNaTic

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Tout ce qui a été posté par LuNaTic

  1. Ce soir ce qui se dessine sur les modèles : Tout d'abord la mise en place d'un flux de nord-est à EST sec et froid vendredi 18 et samedi 19. Suivraient ensuite deux journées calmes et fraîches dimanche 20 et lundi 21, avec vraisemblablement du stratus tenace en plaine par ici. A la suite de quoi le flux d'EST se renforcerait à nouveau dès mardi 22 pour être même potentiellement soutenu mercredi 23 au passage d'une petite goutte froide sur la région Alpine et d'un creusement dépresionnaire vers le golfe de Gênes. Retour au calme ensuite, notamment vendredi 25. Et enfin, comme dit ce matin, amorce d'une nouvelle descente d'air polaire humide potentiellement envisageable aux alentours du 25-26 novembre, avec le mise en place d'un joli GA : - Anticyclone sur le Groenland (surface + altitude) - Dépression sur la Scandinavie - Basses pressions sur le proche Atlantique entre 40 et 50° de latitude et 40 et 20° de longitude ouest Mais tout ça est ma foi bien loin. "Wait and see"
  2. C'est net, la comm est bien huilée. Manquera plus que le retard de quelques heures demain pour faire monter la sauce et la mise en ligne à l'heure de pointe, vers 18-19 heures . La totale quoi /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif .
  3. Allez voir ECMWF en version longue il est terrible.
  4. Navré Kaiser, mais là tu t'accroches à n'importe quoi pour essayer de défendre la prévision de Florent. Florent fait une prévision à un pas de temps extrêmement court (à l'échelle quotidienne) pour un espace géographique très restreint (le nord-est de la France) grâce à une version simpliste de la méthode des analogues, en l'occurrence le présupposé qu'il existe des cycles. Biais simpliste principalement dû au fait que seule la variable température sert de base aux travaux de recherche. On devrait donc juger cette méthode sur ce qu'elle permet en théorie d'appréhender le mieux : le séquençage des différents régimes de temps que l'on devrait connaître. Dans le cas de la prévision de Florent, il s'agit plus simplement de la prévision de l'évolution quotidienne des températures, prévision à laquelle est ajoutée une analyse des types de temps sensés s'y afférer. ( : /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Concrètement on assiste à de très (trop) nombreux décrochages depuis le mois d'octobre. Pour rappel, le climat prévu entre Paris et Strasbourg en octobre - novembre était (est) le suivant : Après une mi-octobre douce et calme, le temps devait rapidement devenir chaotique mais toujours assez doux avant une baisse marquée du mercure dès le 25 octobre. Fin de mois et tout début novembre prévus anticycloniques et frais. Pour novembre était prévu (c'est moi qui souligne) : la douceur avant l'arrivée d'un terrible hiver comme le calme avant le tempête. C'est que les gelées devraient rester rares et faibles si il en apparaît. Un début de mois dans les normes suivi d'un temps très doux pour la saison à la mi-novembre semble attendu...On devrait retrouver les normales saisonnières plus ou moins vite en fin de mois avant une dégringolade programmée du mercure et de fortes gelées au plus tôt dès les derniers jours du mois. On l'a dit ça ne sert à rien de rentrer dans les détails. Mais là, même en étant large, le séquençage est mauvais. Aucun coup de froid, relativement au normes de saison, n'est venu ponctuer notre temps depuis le début octobre. Pire même, l'écart positif aux normes n'a cessé de grandir alors même qu'il aurait dû devenir franchement négatif. Mais plus encore, cette seconde moitié de novembre aurait dû nous faire vivre une dernière période de grande douceur avant un terrible hiver. C'est bien le contraire qui se produit. Ajoutons encore l'insistance faite sur le peu de probabilité de connaître des gelées ("si il y en a c'est au plus tôt les derniers jours du mois"). La terrible vague de froid prévue en cours de première décade de décembre répondra-t-elle présente ? Si le froid devait réellement se prolonger jusqu'à la toute fin novembre, on peut d'ore et déjà en douter. Au vu de certains modèles saisonniers et d'autres méthodes d'analogues, décembre s'annonce hivernal sur le nord-ouest de l'Europe (GB - Hollande - Nord de la France - Allemagne) mais avec une surreprésentation des flux de nord humides par rapport aux flux d'est continentaux, contrairement à ce que voit Florent. A priori, décembre pourrait donc présenter une anomalie négative de températures, mais bien moindre que les 4°C prévus sur ce forum. A suivre.
  5. Bah comme souvent, le dernier GFS (run de 06z) s'aligne sur son homologue européen. Et c'est donc une nouvelle possible future descente d'air polaire humide qu'il faudra surveiller et qui, actuellement, est potentiellement envisageable aux alentours du 25-26 novembre, plutôt à nouveau sur l'Europe centrale. Et pour le coup cela pourrait être plus qu'une simple dorsale anticyclonique comme c'est la cas pour la coulée froide de demain mais le déplacement sur le sud du Groenland d'une goutte chaude anticyclonique. Donc un bon GA pourrait se mettre en place, avec les trois acteurs typiques de ce genre de situation : - Anticyclone sur le Groenland (surface + altitude) - Dépression sur la Scandinavie - Basses pressions sur le proche Atlantique entre 40 et 50° de latitude et 40 et 20° de longitude ouest Carte : ECMWF
  6. Oui d'ailleurs avec ce temps durablement dépressionnaire en fin d'hiver, c'est surtout en altitude que le déficit fut marqué comme tu l'avais montré avec tes tableaux. Pour la période allant du 15 février au 15 mars 2005, on trouve une anomalie négative supérieure à 5°C à 850hPa : Finalement pas très loin de l'anomalie de février 1956 :
  7. Ok, merci Lolo16, c'est corrigé. PS : concernant les tableau difficilement lisibles, on ne peut malheureusement pas les aggrandir.
  8. Sur le site du KNMI, sont passées en revue les "règles" sur les hivers par le météorologue Geert Jan van Oldenborgh, semble-t-il une personnalité dans le monde de la météo en Hollande. Le hollandais est une langue qui m'est difficilement compréhensible...Donc je me suis basé sur les traductions offertes en ligne entre le hollandais et le français et entre le hollandais et l'anglais. S'il y a un hollandais de le coin il pourra corriger d'éventuelles erreurs d'interprétation. Octobre chaud = Hiver rude L'auteur montre qu'avec leurs instruments de mesure au KNMI il est facile de vérifier cette croyance pour les 100 dernières années. Il note que la règle s'est avérée pertinente pour les hivers 1995/1996 et 1969/1970. En revanche, les contres exemples existent aussi, avec notammenet les cas des hivers 1989/1990 et 2001/2002 où des hivers très doux ont succédé à de chauds mois d'octobre. En conclusion, l'auteur note qu'il existe une légère tendance pour que des hivers froids surgissent après un mois d'octobre chaud, à savoir 37%. Mais il fait remarquer que pour les lecteurs statistiquement instruits, cette valeur est tellement faible qu'elle se révèle non significative, car même s'il n'existe aucun lien de corrélation entre deux phénomènes il est possible d'atteindre de tels pourcentage de réussite. Problématique déjà discutée sur ce forum par Tomar et Nico67 via /index.php?showtopic=10942'>ce lien. Et en image par ici. Tâches solaires (Zonnevlekken) Alors là, je dois dire que je n'ai pas trouvé la traduction de ce terme, mais ça doit être en rapport avec les cycles solaires, l'activité solaire, plus précisément le nombre de tâches solaires. L'auteur montre qu'il y a environ 100 ans, on croyait fortement à l'influence de l'activité solaire sur la température de l'hiver. Même dans les années 50, des prévisionnistes sérieux utilisaient cet outil pour prévoir le retour des hivers rigoureux (ndrl : traduction libre de ma part). Mais devant les mauvais résultats successifs, cette méthode est tombée en désuétude au sein du KNMI. Cette méthode est pourtant encore très prisée des amateurs pour prévoir les occurrences des hivers rudes. Dans son acception la plus basique, il est affirmé, suite aux observations, que les hivers les plus sévères se produisent en période de faible activité solaire (moins de 50 tâches solaires), seul 1947 faisant exception. En réalité, il existe autant d'hivers doux que d'hivers rudes en période de faible activité solaire sur ces 100 denrières années. En effet, il y a seulement 39% de chances de connaître un hiver froid en période basse d'activité solaire. Même en étendant la période d'étude aux 300 dernières années les résultats ne s'améliorent pas. Sur ce graphique (difficilement lisible) est présenté la température moyenne de l'hiver (DJF) en fonction du nombre de tâches solaires : Une variante récente de cette théorie consiste à dire que la "polarité du terrain magnétique du soleil joue un rôle - que l'un des cycle de 11 ans est parallèle à celui de la terre, et le cycle suivant y est opposé". Dans cette acception, ce sont donc des cycles de 22 ans qu'il faut considérer. Là aussi, aucun lien n'a pu être établi. La température de surface des eaux de l'Atlantique nord L'auteur note que la température des océans peut influencer le climat de vastes régions, c'est notamment le cas du phénomène "El Nino" et de son opposé "La Nina". Toutefois, l'influence de ces deux phénomènes est très petite sur le climat de l'Europe occidentale. Les recherches se sont donc concentrées sur les températures de surface dans l'Atlantique nord. Les chercheurs britanniques du Met Office ont trouvé un lien entre la température de surface de l'Atlantique nord en mai et la température dans l'ouest et le nord de l'Europe l'hiver suivant. Sur la période 1948-1997, il y aurait un lien entre une anomalie positive des SST en mer du Nord, négative vers le Groenland, positive le long de la côte est des États-Unis et négative vers l'Amérique du Sud au mois de mai et une circulation zonale marquée l'hiver suivant. Or cette année, les anomalies de SST au mois de mai furent totalement opposées à cet idéal-type, ce qui fait dire aux prévisionnistes du Met Office que cet hiver a des chances de connaître une NAO fortement négative et donc potentiellement rigoureux : On en avait déjà discuté sur le forum. C'était dans le salon "Hiver 2005-2006", courant juillet. Ensuite je ne comprends pas trop où l'auteur veut en venir. Il montre que les chercheurs anglais ne se sont intéressés qu'à la période allant de 1948 à 1997. Il se propose donc de tester le lien entre SST de mai sur l'Atlantique nord et index NAO de l'hiver suivant pour la période 1900-1947. Le lien semble moins évident comme le montre ces cartes de corrélation. Il conclu pourtant en disant que le lien n'est pas probablement fortuit, et peut servir de base pour les pronostics. Et que cela est encore étayé par le fait qu'il n'existe pas de lien de corrélation entre les SST d'avril et de juin et l'index NAO pour l'hiver suivant . Mais c'est peut être un problème de traduction /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> : L'activité cyclonique L'auteur se demande ensuite si une saison cyclonique active dans l'Atlantique nord est suivie d'un hiver rigoureux. Par exemple, les hivers de 1969 et de 1996 ont été précédés par des saisons avec respectivement 17 et 19 phénomènes nommés sur la bassin Atlantique. Nous en avons eu cette année 23, ce qui laisserait présager un hiver rude. Malheureusement, il existe des contres exemples. Les hivers 2001 et 2003 furent doux en Hollande et pourtant précédés chacun par 15 tempêtes tropicales la saison précédente. L'hypothèse, prise à l'inverse, fonctionne mal elle aussi. Les hivers de 1963 et de 1947 ont été précédés par seulement 5 et 6 tempêtes tropicales, loin en dessous de la moyenne de 10. Donc là aussi pas de lien démontrable (p=55%) : En revanche il existe un lien nettement plus évident entre le nombre d'ouragans et la température au mois d'octobre. Ceci peut être expliqué par le fait que lors d'une saison cyclonique active sur l'Atlantique tropical, les régimes de temps amenant des vents de sud sur l'Europe occidentale se trouvent surreprésentés au mois d'octobre : Source : http://www.knmi.nl/kenniscentrum/waarde_winterregels/
  9. Cool Caesar La prochaine fois, il faudrait sauvegarder tes liens pour pas que tout ton travail de démonstration soit caduque après quelques heures :!: . Ici le modèle de Météo Suisse. Accumulation pour dimanche (précisément de dimanche 1h du matin à lundi 1h du matin). Manifestement les contreforts orientaux de la Corse devraient aussi être pas mal arrosés.
  10. Bah depuis le temps que tu viens sur le forum, tu aurais dû comprendre qu'Oozap a des actions dans l'armée américaine /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Paraît même qu'il est financé par l'administration Bush pour vanter sur territoire français tout ce qui vient des Etats-Unis . Sur Infoclimat, cela passe par un prosélytisme sans concession en faveur du modèle météo de l' "US Army", à savoir "NOGAPS" et dont Oozap est chargé de nous vanter les mérites et de s'assurer que le modèle dispose d'une suffisamment bonne visibilité "médiatique"; "forumesque" dans notre cas /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Si vous n'avez pas peur de faire la promotion d'un produit de qualité inférieure à la concurrence et que vous souhaitez arrondir vos fins de mois /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , vous pouvez vous adresser à cette adresse : Commander, Naval Meteorology and Oceanography Command Stennis Space Center, Mississippi 39529-5005 (228) 688-4384 En effet, l'armée américaine est à la recherche de personnes jeunes et dynamiques prêtes à faire la promotion de leurs produits sur territoire français. Si vous souhaitez de plus amples informations pour savoir en quoi consiste cette activité à temps partiel, vous pouvez adresser un MP à : Oozap73 Fleet Numerical Meteorology and Oceanography Marketing Director Section of Meteorology France Tél : 0060 77 666 55 44 On se fera un plaisir de vous renseigner. Autrement vous trouverez nos produits de grande qualité aux adresses suivantes : http://www.wetterzentrale.de/topkarten/fsngpeur.html http://www.westwind.ch/?page=ngpf http://www.westwind.ch/?page=ngpr https://www.fnmoc.navy.mil/mywxmap/login.do?username=guest https://www.fnmoc.navy.mil/PUBLIC/EFS/no_atl_gale_all.html
  11. Bah tu m'as mal compris. Evidemment qu'avec une telle situation on aurait des chutes de neige à basse altitude. Quand on parle de chutes de neige jusqu'en plaine, cela présuppose qu'elle va tenir au sol. Quand on parle de neige à basse altitude cela veut dire qu'il neige jusqu'en plaine mais qu'elle ne va pas tenir au sol, ou à peine... Non ? C'est pas comme ça qu'on fait la distinction ? Il me semble que oui. Donc en novembre 1999, il avait, autour du Léman tout du mois, neigé jusqu'en plaine, avec une accumulation de 5-10 cm à 400m d'altitude (donc la plaine) et jusqu'à 30 cm dès 500m, ce qui est exceptionnel : Carte. Pour la situation à venir, pas d'accumulation de neige en plaine a priori. Mais oui, des flocons mouillés voltigeraient jusqu'en plaine, avant de mourir sur l'asphalte /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif .
  12. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Là je dois dire que je suis largué... Quelle nouvelle version ??? -> Ca fait un mois qu'elle tourne, comment peut-on la découvrir que ce matin ????
  13. Ouais Oozap, pris tel quel UKMO est vraiment magnifique. Il modélise d'ailleurs une situation pas vue depuis pile poil six ans et somme tout rare à pareil époque de l'année : 19 Novembre 1999 Mais bon, pour la neige jusqu'en plaine il faut a priori pas trop rêver, car la situation sur UKMO est semble-t-il un peu moins froide que celle de novembre 1999 et surtout c'est le modèle le plus extrême dans le froid humide, quoique GME est pas mal non plus. Les modalités de ce refroidissement humide entre mercredi et jeudi prochain restent donc encore à préciser. Par la suite, la situation est passionnante car le froid pourrait se prolonger avec le mise en place d'un flux de nord-est anticyclonique. On voit que sur GFS une majorité de scénarios penchent vers le retour de la douceur. Cela est dû, à mon avis, au fait que ce modèle voit la prochaine dépression qui devrait coulisser sur le flanc EST de l'AA trop proche de l'Europe et empêcher la constitution d'une cellule anticyclonique vers la GB. Le flux bascule ainsi au sud sur la France, avec le retour de la douceur humide : Tandis que sur ECMWF, GME et JMA, cette dépression que devrait coulisser sur le flanc de l'AA plongerait suffisamment loin sur l'Atlantique et permettrait au contraire de reforcer la cellule de HP sur la GB, cellule à même de nous envoyer de l'air particulièrement froid pour la saison le week-end prochain :
  14. Autrement et pour le modèle saisonnier du Met Office, on attend avec impatience la mise à jour de novembre pour voir s'il s'alignera sur leur modèle statistique. Ce sera d'autant plus intéressant que leur prévision allant de 2 à 4 mois est plutôt correcte, dans les grandes lignes, pour les différents trimestres climatiques. Vérifications ici : Prévision pour l'été 2004 (JJA) actualisée en Mai Tendanciellement, les régions entre Groenland et Norvège avaient de fortes probabilités de connaître un été plus chaud que les normes, tandis qu'une bande aux latitutdes moyennes devait connaître un été dans les normes, voire même plus frais sur l'Europe. Et ici la carte de vérification Evidemment dans le détail ce n'est pas ça, mais structurellement il n'y a pas d'incohérence majeure. Prévision pour l'automne 2004 (SON) actualisée en Août Vérification Là aussi pas d'incohérences majeures, on retrouve un proche Atlantique refroidi et une bande allant de la Tunisie à l'Islande réchauffée, comme le laissait entrevoir la prévision. Déjà commenté mais je le remets : Prévision pour l'hiver 2004-2005 datant de Novembre 2004 Vérification Prévision structurellement correcte une fois de plus. Prévision pour le printemps 2005 (MAM), datant de Février Vérification Des erreurs dans les détails, mais tendanciellement on retrouve bien un Atlantique réchauffé et un sud-est européen refroidi. Prévision pour l'été 2005 datant de Mai Vérifications De grosses erreurs locales (Islande, Finlande), mais on retrouve structurellement une bande chaude allant du Maroc au sud du Groenland et une vaste zone dans les normes allant du nord de la GB à la mer Noire. Moralité attendons la prévision de novembre avec impatience. Car si des grosses erreurs "locales" (oui entre guillements car en réalité ça peut recouvrir des vastes zones géographiques, donc pas très "local") sont très fréquentes, la distribution "structurelle" des anomalies est plutôt bien appréhendée. Et pour l'instant, des prévision d'Octobre, ce qu'il faut retenir c'est qu'elles laissent la porte ouverte à ce que pratiquement toute l'Europe continentale soit un "îlot" de fraicheur relativement aux zones environnantes. Donc plutôt bon signe pour que cet hiver soit globalement, à l'échelle du continent, au moins parmi les trois plus froid de ces quinze dernières années. Et donc aussi pour nous des chances accrues de voir débouler les masses d'air froides...
  15. Le Met Office ne semble pas démentir ses prévisions "froides" : The latest Met Office forecast for winter 2005/6 for Europe has been produced after consideration of data and output from a variety of sources. At present, the Met Office expert view is that the most skilful forecast for Winter 2005/6 for Europe is provided by our statistical forecast of the North Atlantic Oscillation (NAO). which signals a colder than average winter. UK global seasonal model output for the period Dec 2005 to Feb 2006 suggests above normal temperatures for much of the UK and Scandinavia, but these forecasts, based on numerical models of the atmosphere and ocean, are considered to have lower levels of skill for European winter than that based on the NAO.
  16. Non, c'est franchement mauvais. A titre personnel, je trouve ces prévisions saisonnières de la NOAA actualisées tous les jours pas très pertinentes.
  17. Personnellemt les tendances des modèles ne sont pas du tout inquiétantes je trouve. On peut quand même raisonnablement espérer une vaste anomalie négative de température à l'échelle du continent, espérons qu'elle s'entende le plus à l'ouest possible. Sur la période 88-05, on devrait structurellement être le plus proche des deux hivers les plus froids de la période. A savoir : L'hiver 1995-1996 : L'hiver 2002-2003 :
  18. Concerant les modèles, uniquement eux : 1. Site de l'Université de Columbia : Prévision probabiliste actualisée en novembre via ce lien Tendanciellement il en ressort que c'est la zone située entre l'Ukraine, la Roumanie, les Balkans et la nord de la Grèce qui aurait le plus de chances d'être concernée par un trimestre d'hiver (DJF) plus froid que les normes. Les autres régions d'Europe devraient connaître des températures au-dessus de normes. L'anticyclone Atlantique devrait être plus prégnant que par rapport aux normes climatiques, tendanciellement dans la lignée de nos 3 derniers hivers : Cartes geopotentiels 2. Prévisions probabiliste de UKMO : Carte Là aussi, si une région d'Europe devait connaître un hiver sous les normes, ça serait plutôt le sud-est européen. A comparer avec les prévisions de l'an dernier : Ici ce sont celles de Novembre 2004, il n'y a pas eu d'actualisation en Octobre 2004. On voit que la péninsule Ibérique avait plus de chances de connaître un hiver sous les normes que l'inverse : Et ici la carte de vérification (source MétéoSuisse, climato 71-00) :
  19. Ou bah non, c'est pas exactement ce qe j'imaginais qui se produit. Et c'est un doux euphémisme. D'un flux de nord-ouest perturé sur le nord de l'Allemagne, de nord-ouest anticyclonique en France et donc - in fine - d'une situation absolument défavorable aux pluies méditerranéenes dimanche 13 et lundi 14, c'est l'exact contraire qui se passe : 1. Fortes plus très probables autour du golfe du Lion, ou éventuellement sur Gênes et la plaine du Pô dimanche et lundi, voir le sujet dans prévision à court terme. 2. Flux de sud-est anticyclonique sur le nord de l'Allemagne. Cette carte d'UKMO illustre bien "le problème". L'AA est bel est bien présent, "comme on pouvait s'y attendre", pour reprendre une expression chère à Oozap. Or, à l'opposé, on remarque que l'anticyclone continental n'en finit pas de résister (bulle chaude sur la Pologne). Ainsi, la dépression "mère" est rejetée très au nord, ici sur le nord de la Scandinavie. Entre les deux zones de hautes pressions, on a un couloir dépressionnaire de la mer du Nord à l'Espagne, et on assiste à l'isolement d'une goutte froide et creusement dépressionnaire sur la péninsule Ibérique, qui fait remonter de l'humidité sur son flanc EST. L'anticyclone continental reste donc un acteur central régissant notre temps. A la différence de la fin octobre, il est accompagné cette fois ci de l'AA. L'idée à la base est qu'on aurait pu assister vers le 17-18 au premier flux de nord-ouest perturbé et neigeux sur les Alpes avec le glissement d'une dépression sur le flanc oriental de l'AA jusque vers la Pologne. Or si l'anticyclone continental résiste, ça serait d'or et déjà compromis. On aurait dans ce cas possiblement un dépression circulant entre Islande et Scandinavie et l'ouverture d'une nouvelle brèche entre les deux cellules anticycloniques avec l'isolement d'une nouvelle goutte froide dans les parages immédiats de la France en fin de deuxième décade. M'enfin, la situation est complexe. L'épisode perturbé entre dimanche 13 et mardi 15 est encore mal cerné. Vu l'échéance, c'est d'ailleurs normal. A suivre.
  20. Oui c'est pas parce que la France a désormais depuis 10 jours le bilan le plus catastrophique en terme d'émissions de CO2, devançant même le Danemark ( cocorico /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) qu'il faut commencer à se fondre dans des discussions ultra consensuelles sur ce forum. Pour répondre à benjamin je me suis déjà longuement expliqué ici il y a quelques jours : /index.php?s=&showtopic=11528&view=findpost&p=153254'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=153254 Jusqu'à il y a quelques semaines, jamais je n'avais critiqué en quoi que ce soit les prévisions de Frederic Decker. Peu importe comment il fait ses prévisions saisonnières, il y eu des résultats suffisamment bons pour que ses dernières méritent l'attention. On va dire que je fais une fixation, mais c'est bien son commentaire, le mois passé, indiquant que neuf modèles sur neuf annonçaient un mois de décembre 4°C sous les normes qui m'a fait tilté ! Il sait lui même que ses prévisions sont parfois reprises dans la presse, à lui donc de faire l'effor d'être honnête pour éviter de fâcheux amalgames, entre des prévisions trimestrielles officielles et des prévisions saisonnières amateurs. C'est tout.
  21. Salut, le canard du coin (-coin /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), reprend les prévisions alarmistes quant à cet hiver : Cet hiver s'annonce glacial NEIGE Selon les prévisions saisonnières, nous allons subir des températures arctiques. Pourtant la douceur règne et la neige n'est pas près de tomber Nous allons vivre l'un des hivers les plus rigoureux de ces cinquante dernières années! Avec un mois de décembre incroyablement glacial (3 degrés de moins que la moyenne habituelle) et des mois de janvier (-0,7) et février (-1,6) en dessous des normes. Voici les prévisions saisonnières des plus grandes agences météorologiques mondiales - américaine, française, anglaise, allemande - révélées et condensées par le météorologue français Frédéric Decker sur son site lameteo.org. Selon The Independent du 22 octobre dernier, il y a «67% de chances que l'hiver à venir soit le plus froid depuis que les relevés météorologiques existent». Le quotidien britannique développe même un scénario catastrophe, avec une Grande-Bretagne paralysée par la glace et des dizaines de morts parmi les SDF... L'annonce de ces températures frigorifiques va-t-elle au moins faire des heureux parmi les skieurs, surfeurs et autres amateurs de poudreuse? Là encore, il faudra déchanter: «Théoriquement, ce serait plutôt le contraire. Un grand froid implique peu d'humidité et donc peu de neige», corrige Frédéric Glassey, de MeteoNews. Le météorologue helvétique tient surtout à relativiser la pertinence des prévisions saisonnières. «Elles ne sont fiables qu'à 60% environ, note-t-il. D'ailleurs, souvenez-vous de l'été pourri annoncé par ces mêmes modèles... Il s'est révélé particulièrement ensoleillé!» Et le spécialiste d'ajouter que la froidure dominera peut-être l'Europe occidentale, mais qu'il s'agit d'une moyenne. Qui ne dit donc rien des particularités locales et n'empêche pas des étapes de fortes précipitations, et donc de la neige. Plus terre à terre, Daniel Girod, directeur de l'Office du tourisme de Leysin, note, lui, que «le froid autorise l'utilisation des canons et permet à la neige existante de tenir». En attendant l'hiver sibérien, la douceur règne en Suisse et les cimes restent vertes. «En montagne, il ne faut en tout cas pas compter sur des chutes de neige importantes pour les six prochains jours», prévient Frédéric Glassey... Source : Lematin.ch Commentaire : Ce journal fait partie de ce que l'on peut qualifier "la presse à scandale". Les informations qu'on y trouve sont donc volontairement "croustillantes" et l'accent est mis sur le côté "sensationnel". Les informations sont reprises des prévisions de Frederic Decker. Vous comprendrez mieux pourquoi je regrette que Frederic Decker dise s'appuyer sur les modèles "des grandes agences météorologiques mondiales" quand ce n'est manifestement pas le cas. En cas de réussite de la prévision, on aboutira à une fausse glorification de ces grands organismes alors que le mérite en reviendrait uniquement aux bonnes intuitions de l'auteur (ndrl : Frederic Decker inspiré des prévisions de Florent76). En cas d'echec, ressurgira dans "le sens commun" du lecteur "moyen" (rien de péjoratif ici), le fait que ces grandes agences météo sont "vraiment incompétentes", alors qu'en réalité, pour majorité d'entre elles, il n'y a pas d'hiver exceptionnellement froid en vue, la responsabilité de l'echec incombant alors uniquement au prévisionniste de LaMétéo.org.
  22. Non mais tu rigoles j'espère ??? J'apprécie moyennement cette façon de faire. Tu dis : "plus aucun flux zonal en vue sur les modèles comme on pouvait s'y attendre". C'est justement pas à ça que tu t'attendais puisque tu es venu me rembarrer quand je disais : Pour Novembre il est intéressant de noter qu'à partir de la mi-novembre (dès le 13-15), les vents risquent bien d'être de plus en plus nordiques sur la France comme le laisse entrevoir GFS depuis plusieurs runs et désormais aussi ECMWF, avec le retour de l'anticyclone des Açores en position à l'ouest des îles Britanniques. Tu viens me répondre : "Bof bof, tout cela me semble davantage une vue de l'esprit qu'autre chose... ...Pour 13-15 Novembre (J+10), GFS ne voit pas de flux nordique à cette échéance : Au contraire, anticyclone et léger flux de sud ouest, doux... ...Ens/NCEP non plus, joli flux de sud très doux... ...Quant à EFS (Nogaps), il voit un flux d'ouest, assez doux... Enfin, passons. On note que l'on pourrait globalement changer de régime de temps. L'anticyclone omniprésent sur l'Europe centrale depuis désormais un mois devrait gentiment marquer le pas et c'est à l'avenir l'anticyclone Atlantique qui pourrait être l'acteur central de notre temps. Cet anticyclone sera vraisemblablement trop proche de nous dans un permier temps pour espérer voir dans nos contrées le premier flux de nord-ouest frais et perturbé de l'automne. Comme l'indiquent les modèles c'est plutôt le nord de l'Allemagne qui serait concernée les 13 et 14 novembre. A suivre, mais une évolution classique dans ce genre de situation laisse à penser que les premières chutes de neiges conséquentes sur les Alpes pourraient intervenir quelques jours plus tard, aux alentours du 17-18 novembre.
  23. Rien à voir, mais les gars de ce site (Alpavista.ch), font de la manière suivante pour protéger leurs photos. Copyright discret, et pourtour de la photo "sprayé". Moi j'aime bien :
  24. Oui, il y a une forte anomalie de température de la mer dans la région pour comme le montre cette carte de la semaine du 23 au 29 octobre : Carte Mais quand on regarde l'ensemble du bassin Atlantique c'est un phénomène de petite échelle : Carte Cela ne devrait pas avoir des conséquences structurelles à long terme. Evidemment, avec une mer aussi chaude et avec la douceur encore persistante durant la première décade de novembre, lors du premier basculement en flux de nord-ouest de la saison et des températures de -7°C à 850hPa, il ne faudra pas s'attendre à voir tenir la neige jusqu'au sol dans les régions du nord-ouest comme c'est théoriquement possible. Déjà qu'en plein hiver, ces flux de nord-ouest océaniques sont toujours 2-3°C trop doux dans les basses couches, là ça va jouer un rôle encore plus adoucissant. Mais cette anomalie pourrait vite se résorber si un autre régime de temps se met en place durant plusieurs jours.
  25. Cela dit, l'exceptionnelle douceur actuelle n'hypothèque en rien les chances/risques de connaître un hiver froid. Au-delà des probabilités statistiques qui laissent à penser que la douceur des décades précédentes tendrait à diminuer les possibilités de connaître un hiver froid, il me semble que les modèles sont plutôt favorables. Non ? On avait montré il y a quelques semaines en fonction de différents analogues que la situation générale cette hiver serait potentiellement propice à une surreprésentation des régimes GA : Ca n'augure pas forcément d'un hiver froid, mais les chances de connaître des configurations avec des conflits de masse d'air sur l'Europe occidentale et favorables à des chutes de neiges jusqu'en plaine sous la zone de contact semblent accrues pour l'hiver à venir. Les cartes de Roder pour decembre vont d'ailleurs dans ce sens. Reste à savoir où pourrait avoir lieu cette zone de contact. Au-dessus de sa tête, c'est le rêve, plus au nord de chez soi et c'est la pluie, plus au sud on reste dans une masse d'air froide et sèche... Concernant cet automne (SON, puis OND), du côté d'IRI, il faut annoncé doux avec une bonne probabilité. C'est pour l'instant effectivement le cas. L'hiver quant à lui est annoncé au-dessus à dans les normes. En tentant d'extrapoler quelque peu les tendances : Le trimstre NDJ est prévu plus chaud que la norme, 40% de probabilité. Le trimestre DJF est prévu au-dessus des normes, mais c'est moins évident. Donc soit Novembre tire l'anomalie NDJ vers le haut, soit Février s'annonce frisquet. A priori, à l'instar de l'hiver 2004-2005, celui qui nous attend pourrait bien jouer les prolongations. N'oublions pas que ces prévisions peuvent être erronnées. L'hiver 2002-2003 fut prévu doux sur l'Europe orientale, il n'en fut rien... De plus, contrairement à ce qui est dit ici ou là, Met Office n'a pas retourné sa veste, c'est même bien précisé : Forecast updated 24 Oct 2005 Our predictions continue to indicate a colder than average winter for much of Europe. If this holds true, parts of the UK — especially southern regions — are expected to have temperatures below normal. Et voilà ce que l'on peut lire sur la site de la Télévision Suisse, écrit, paraît-il, avec le concours d'un climatologue et appuyé sur les prévisions du MetOffice et de l'ECMWF : A l’image de 2005, les mois de janvier, février et mars 2006 devraient se caractériser par la présence d’un anticyclone sur le Nord de l’Atlantique. L’Europe étant située sur son flanc droit, devrait régulièrement être exposée aux courant du Nord. Cela ne signifie pas forcément que la bise sera aussi insistante que l’hiver dernier mais plutôt que les conditions seront à nouveau favorables à la persistance du froid. Autre conséquence de cette position particulière des hautes et des basses pressions, l’Est du Canada, le Groenland et l’Islande pourraient connaître un hiver particulièrement doux. Les températures pourraient y être plus élevées qu’en Suisse. Le phénomène a déjà été observé en février 2005. Un certain nombre d’indices montrent également que les précipitations pourraient être déficitaires sur la région des Alpes. Cela ne signifie cependant pas que la neige pourrait manquer sur les sommets. On ne le dira jamais assez, les pronostics de précipitations restent le point faible des prévisions saisonnières. Et quand bien même le manteau neigeux serait moins épais que la normale, la présence d’air froid sera favorable à son maintien.
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