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Je dirais différemment que les modèles tels qu'ils me sont connus tentent, je dis bien tentent de simuler un avenir chaotique.En l'absence de connaissances parfaitement établies sur les systèmes d'équations aux dérivées partielles et avec des conditions initiales dont personne ne nie les approximations, je ne dis pas qu'il y a simulation, je parle de projections à partir de situations que l'on connaît approximativement.
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La relation est simple et immédiate.Il s'agit d'une évaluation empirique de l'horizon de Lyapounov, au plus 40 ans.
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Attendre que ça marche risque de n’apporter pas grand chose. En moins de 50 ans, il se passe des choses terribles et l'IPCC a vingt ans Il y a 30 ans Stephen Schneider publiait « The genesys strategy » disponible aujourd’hui à 0,36 $ chez Amazon dont un lecteur dit : “ This book contains all of the illumination of a 10 watt bulb. Schneider's main environmental concern in this little text is global cooling!” Il y a 36 ans S.I. Rasool de la NASA donnait la matière à "U.S. Scientist Sees New Ice Age Coming" à partir d’un programme établi par le jeune James Hansen. La prédiction catastrophiste était pour 2021 (prédiction à 50 ans). Il leur reste une chance d’avoir dit vrai
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Ce papier est fondé sur une étude mathématique dont la difficulté est grande. Elle date de 1998, Actes du 29e Congrès d'analyse numérique. On la trouve ici sous forme postscipt titrée « Turbulence et structure ».L'auteur y fait référence à un texte de lui et de C. Rosier à paraître. Sans autre mention de parution. Les seules références que j'ai trouvées en plus de celui que je viens de citer, sont quatre articles : 1) dans Pour la science, mai 2001, résumé : 2) R. Robert, C. Rosier, Long range predictability of atmospheric flows, Non linear Processes in Geophysics, n° 8, pp. 55-67, 2001.3) dans Pour la science, décembre 2003 : 4) Dossier de Pour la science 2006 : Je n'ai pas trouvé d'autres références de lui ou de quiconque avec le même centre d'intérêt sur la prévision météo.En premier lieu, Qu'à horizon fixé, à grande échelle il soit possible de prédire ce qui ne peut pas l'être à petite échelle est, me semble-t-il connu. Que l'auteur en donne une démonstration, c'est très bien. En second lieu, deux choses me laissent perplexe 1) L'affirmation est fondée sur la mécanique statistique des fluides seule, c'est-à-dire sans considération de variations énergétiques. Qu'en est-il en milieu naturel, au moins semi-ouvert et de plus avec variations énergétiques ? 2) L'auteur écrit : . La réduction du nombre de degrés de liberté est libre pour faire des simulations.Est-elle justifiée à l'échelle de l'atmosphère ? Le nombre de degrés de liberté diminue-t-il ? ou n'est-ce qu'une décision arbitraire de les négliger, de pas les prendre en compte ?
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Les spécialistes ne parlent pas comme tout un chacun.Ici le petit nombre commence à 2 mais peut aller à plusieurs centaines. Le «petit nombre» est dit en opposition au grand nombre qui lui peut être de 1020 ou plus comme dans les gaz pour lesquels avait été construite la mécanique statistique (Boltzmann et ses successeurs). C'est l'apparition de solutions inhabituelles pour des équations simples qui a créé la surprise. Quelques mathématiciens Lorenz, Poincaré ont dit des choses importantes la-dessus mais dans une grande indifférence car cela n'était pas accessible au calcul manuel. Ce sont les ordinateurs qui ont fait prendre son envol à ce domaine. Par rapport au texte de wikipédia, un bémol doit être mis sur la partie dite "probabiliste". Le chaos probabiliste est à la frontière entre le chaos des systèmes à petit nombre de degrés de liberté et la mécanique statistique. Un texte très lisible sur le sujet se trouve ici. Par ailleurs, il ne faut pas non plus refuser toute vision probabiliste car il n'y a pas UN chaos, il y a un agrégat de chaos divers. Ceci apparaît bien dans le fait que le mot chaos n'est pratiquement jamais donné seul. Il y a le chaos déterministe, le chaos fractal, etc. Les appareils intellectuels sont assez proches pour que le mot chaos soit employé, les domaines d'application sont assez différents pour que le qualificatif ajouté soit indispensable. Qui voudrait une bonne introduction générale aux chaos lira utilement les notes de lecture sur le livre de James Gleick. Sur la compréhension que l'on peut avoir du chaos, une bonne chose peut être de lire un rapport de l'Académie des sciences Premier rapport partie chaos et spécialement le débat qui suivit les exposés.
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J'ai fait la même chose : un circuit élecronique RLC avec une résitance négative, il chaotait.Je l'ai alimenté en 380 volt, il a grillé, plus de chaos, ouf.
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Après deux jours d'absence qui expliquent mon retard à répondre, je remercie lolo44 pour nous avoir écrit que les modèles météo ou les équations sont bien plus complexes. C'est tout autant les cas des modèles climatiques. Bien que l'on n'ait pas de condition suffisante pour que les solutions soient chaotiques, il est clair qu'une augmentation de la complexité ne peut pas réduire l'inclination vers le chaos. Ce que je voudrais faire observer en conclusion est que : les rétroactions ou forçages ne peuvent qu'accentuer le caractère chaotique du climat par la seule mécanique des fuides turbulents ; je suis très impressionné par l'attention portée au chaos et aux catastrophes (au sens de René Thom) par les économistes par exemple ici ; je suis navré de constater que la littérature est particulièrement pauvre sur ces sujets en matière climatique. Cette pauvreté a été relevée dans La Recherche (hors-série numéro 9, novembre-décembre 2002, page 29 où Nicolas Witkowski donnait l'évolution par discipline du nombre d’articles scientifiques contenant le terme chaos depuis 1990, notant qu'en raison d’un nombre trop faible de citations, la météorologie et les sciences de la Terre, de l’océan et de l’espace ne figurent pas sur la courbe…(cité par Maxence Revault d'Allones) J'en conclus que, sauf retournement récent qui ne m'apparaît pas, climatologues et modélisateurs s'intéressent à beaucoup de choses mais pas aux limites de la physique mathématique de leur domaine. Et pourtant c'est bien avec un ordinateur et pas en contemplant les équations que l'on met en évidence le caractère chaotique des solutions. C'est en faisant tourner le modèle que l'on peut analyser la sensibilité des solutions. Où sont les publications qui disent explicitement : notre système est chotique, son horizon de Lyapounov est de x années ? Je n'en connais pas. Ou bien la climatologie est linéaire, ou bien il y a un manque.
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C'est bien là le point le plus compliqué à intérioriser.L'interprétation commune de « désordonné » est « dans lequel il n'y a pas d'ordre ». Ceci renvoie l'imaginaire à des variations d'amplitudes erratiques, on se forme l'image d'un bruit dans le sens usuel. Or le désordonné ici n'est pas du tout le même. Il s'agit plutot de l'ordre des solutions. Dans un système « ordonné », une petite variation signée entraine une variation elle aussi signée, de même signe ou de signe opposé peu importe. Il y a désordre quand cet invariant n'existe plus. Dans un système chaotique, un petit accroissement entraînera un grand accroissement ou une grande diminution même si les conditions initiales restent extrêmement proches. Il est préférable et de beaucoup de parler d'instabilité si l'on veut rester dans le langage courant que de désordre. Quoi qu'il en soit ce « désordre » n'est pas ce à partir de quoi on tirera de l'ordre. Mathématiquement ce désordre est celui des solutions de l'équation ou du système d'équations. À titre d'exemple, un comportement chaotique est celui de la suite logistique de Feigenbaum : Un+1 = kUn (1-Un) k est le seul paramètre de la suite. Ce n'est pas une équation différentielle ni un système d'équations aux dérivées partielles, seulement une bête suite mais non linéaire. Il n'y a aucun désordre dans cette relation de récurrence et pourtant selon les valeurs de k, les solutions sont on ne peut plus différentes au voisinage de k=4 par exemple. Un outil de visialisation directe est disponible ici. On peut y voir les premiers éléments de la suite jusqu'à la 70ème itération sans être immédiatement assomé par le fameux figuier des spécialistes. Il ne nécessite qu'Excel
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Petite contribution Le chaos n'est pas du bruit, c'est une évolution non prédictible au vu des conditions initiales spatiales comme temporelles quelle que soit leur précision. Le chaos n'est pas antinomique de régimes stables mais la forme stable est susceptible de modifications importantes lentes ou abruptes non prédictibles. Qu'il demeure toujours du bruit et des phénomènes périodiques est évident. On peut les dire ajoutés à la composante chaotique. À titre d'exemple il est prouvé que les trajectoires des planètes dans le système solaire sont chaotiques, problème dit à n-corps. Il n'empêche que les trajectoires seront toujours elliptiques et légèrement bruitées mais elles seront « ailleurs ». L'erreur serait de croire que les planètes seront agitées par le chaos, non elles demeureront aussi sages qu'aujourd'hui. Enfin les modèles ne peuvent strictement pas prendre en compte le chaos qui leur échappera toujours puisque des équations à solutions chaotiques n'ont pas de solutions calculables. Reste uniquement l'approximation linéaire valable un temps, mais on ne connaît pas sa durée sauf cas rarissimes où le temps ou horizon de Lyapounov est connu. Alors pour des durées très inférieures (mais de combien ?) au temps de Lyapounov, les calculs donnent des résultats acceptables. P.S. La relative stabilité des températures et le refroidissement de l'océan sont les phénomènes. Ce qui n'est pas connu ce sont les causes.
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C'était le consensus d'alors.Souvent consensus varie...
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À signaler un article d'Yves Miserey ce jour 7 novembre dans Le Figaro : sur la reconstitution du climat en France, projet Ophélie. Point d'orgue : Christophe Pfister est suisse, historien du climat.Le lien avec Éclipse qui a fait l'objet d'un fil ne m'apparaît pas. P.S. message à déplacer si besoin est.
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Sans intérêt scientifiques, seulement pour le plaisir de l'oeil, un jeu de 50 photographies de volcans publiées dans L'internaute. Certaines d'entre elles sont peu connues.
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D'autant plus que l'atmosphère de Mars, bien que très ténue est constituée à 95% de CO2. Toute activité biotique étant exclue, le réchauffement ne peut être dû qu'au Soleil.
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Pour mettre les points manquants sur les i : Il s'agit de la décroissance CETTE ANNÉE qui contredit la prévision catastrophique de la NOAA rappelée dans le même post, ni plus ni moins. Je n'ai rien dit en fait de moyennes, d'écarts ou de tendances.
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Le détail par grands bassins ci-dessous montre qu'il y a décroissance dans chacun d'eux :Atlantique nord : Pacifique ouest : Pacifique est : Pour l'indice ACE Accumulated cyclone energy, se reporter à wikipedia.
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Actualités sur les ouragans ou cyclones. D'abord le consensus inquiétant du NOAA en date du 9 août, ça va souffler très fort : Le constat du COAPS arrêté le 25 octobre, ça n'a vraiment pas soufflé : Et la recension depuis 1970 : Ah ces consensus ! Note : la baisse est de 28% pour le seul Atlantique nord. Il faut remonter à 1977 pour une activité moindre.
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En quelques posts, nous apprenons :que la capacité d'absorption du CO2 par l'Atlantique nord a diminué de moitié. qu'une croissance linéaire de 1978 à 2006 fait un bond de 35 % depuis 2000, l'absorption du CO2 par les océans Plus encore : avec toutes ces incertitudes, augmentées de ce que l'on connaît plus que mal les échanges mer-atmosphère ainsi que l'absorption par la végétation, on nous sort des nombres d'une précision confondante : 17% de 35% pour l'un 18% de 35% pour l'autre. et les mêmes prétendent savoir quelle était l'absorption par les océans il y a 50 ans ! La fureur à publier fait des ravages.
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Ceci ne me concerne en rien.
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Puriste pour puriste, mieux vaudrait ne pas faire du franglais sinon personne ne s'y retrouve.Densité spatiale de flux lumineux: reçu par une surface = éclairement. anglais: irradiance, illuminance émis par une surface = émittance. anglais: exitance
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Qui «on» ?Il suffit de lire le texte de l'auteur pour bien voir qu'il distingue emissivity et emittancy dans le tableau adapté de H. C. Hottel.
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Cette affirmation est plus qu'étrange et l'appréciation portée sur l'auteur navrante.En matière de rayonnement thermique, l'émittance est la puissance émise par unité de surface qui émet, dans toutes les directions d'un demi espace. On l'écrit M (émittance) = sigma x Texp(4) où sigma est la constante de Stefan-Boltzmann pour un corps noir donc lambertien. Ceci lui donne une dimension P/L².
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Cette dernière série 1 est trop différente de la première pour déduire quoi que ce soit.
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Je suis à la fois d’accord avec vous sur cette phrase et en parfait désaccord sur son fond.Pour moi, la « communauté scientifique » n’existe pas et donc est inaudible. Ce qui existe à mon sens ce sont des groupes de pression divers, ceux qui arrivent à séduire les médias par leur discours et ceux qui les financent ouvertement ou non. Ce qui existe aussi ce sont les politiques trop heureux de décider sur des sujets qui ne les mettent pas en cause directement et peuvent régénérer une virginité en berne. L’interdiction des CFC a été décidée sans avis de la « communauté scientifique » mais après que 21 entreprises chimiques menées par Dupont aient créé leur groupe de pression Fluorocarbon Program Panel en 1972 et rapidement abouti en 1975 à définir des substituts. Le tout avait été aidé par les mesures atmosphériques, sans rapport avec la stratosphère, du communicant en chef Lovelock en 1972. Les substituts HCFC sont mis en fabrication en 1986. Et pourtant l’Environmental protection agency avait bien insisté en 1981 sur le fait que le lien entre CFC et ozone stratosphérique était hautement controversée. Il y avait 10 théories en concurrence. En 1986 a été créé l’Ozone trend panel, sous l'aile du programme des Nations unies pour l'environnement créé en 1972, constitué d’ « experts » acquis à la théorie CFC destructeur d’ozone. Cet OTP changera de nom en Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) en 1988, coucou le voici. On trouvera de nombreux détails supplémentaires dans l’étude de Reiner Grundmann http://www.gppi.net/fileadmin/gppi/Grundmann_Ozone_Layer.pdf Une autre pierre à apporter est le fait que l’appel de Heidelberg signé par 3500 scientifiques en 1993 contre le premier rapport de l’IPCC n’eut pratiquement pas d écho. Je signalerai aussi dans la même veine l’insupportable battage lancé aux Etats-Unis contre le DDT aboutissant à son interdiction sous l’influence d’un livre Le printemps silencieux (The silent spring) de Rachel Carson en 1962. Le DDT vient à nouveau d’être recommandé par l’OMS après des dizaines de millions de morts de paludisme et d’autres maladies à insectes vecteurs. On aura une bonne idée des pressions diverses directes et indirectes dans http://fr.wikipedia.org/wiki/Dichlorodiph%...loro%C3%A9thane Que R. Carson morte d’un cancer en 1964 repose en paix avec eux.
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À vue de nez le coefficient doit être de l'ordre de 60%.
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Oh que oui.En plus il faut ajouter la salinité et l'acide carbonique. Restons complexes et pas de calculs sur un coin de table. Pour ceux qui voudraient creuser le sujet : Chimie de l'acide carbonique dans l'eau.