Chloroplaste

Petite statistique sortie à partir des données Météociel depuis l'ensemble des stations MF du réseau principal et secondaire. (les éventuels records de ce jour ne sont donc pas encore inclus dedans). J'ai volontairement exclu les stations implantées après la canicule de 2003 ainsi que celles n'ayant de pas de record enregistré en base. On apprend rien de vraiment nouveau mais cela permet de confirmer l'étendue remarquable de l'épisode de 2019. Je rajoute aussi ce graphique où toutes les stations sont incluses quelle que soit leur date d'implantation.

A 16h, 88 stations du réseau principal et secondaire de Météo France avaient battu leur record absolu (environ 5% de l'ensemble des stations) [EDIT] : à 17h, 101 stations avec le record absolu battu. Avec la Tx la plus faible de la liste des records, le mont Aigoual qui bat son record de juin 2019 avec 30,4°C. En haut de tableau des records battus, on a la station de Grospierres-Tourasse (07) (classe 4) qui, avec 43,6°C, bat son record de juin 2019 également.

Et pour enfoncer le clou, à 15h, 44 stations Metéo-France (réseau principal et secondaire) avaient battu leur record absolu.

Ah merci d'avoir pris le temps d'expliquer l'origine du souci.

Oups désolé 😅 Mais voyant d'autres échanges continuer sans signification de prise en compte du mien (je ne parle pas de résolution), je pensais que mon message avait pu être zappé c'est tout.

Un petit up sur ma remontée qui est peut-être passée à la trappe avec la discussion actuelle.

Bonjour, Je constate un "doublon d'affichage" sur la carte Infoclimat au niveau de la station Angers Marcé (49) Si je zoome dessus et clique sur celle à 29,1°C Et si je clique sur celle à 30°C Ensuite lorsque que l'on clique sur "DETAILS", les deux renvoient vers la même page Angers - Marcé (Maine-et-Loire - France) | Relevés météo en temps réel - Infoclimat

L’anomalie élevée de Température d’eau de surface en Atlantique peut elle avoir un impact significatif sur la tendance général des régimes de temps en Europe de L’ouest ?

En fait, bien que j'appréhende mieux le principe théorique d'équilibre géostrophique, le concept de "force" de Coriolis reste difficile à imaginer pour moi en situation réelle au delà de la pure théorie. ça c'est simple à comprendre et à visualiser. La terre tournant sur elle même à 1600km/h à l'équateur et 1100km/h à nos latitudes cela s'entends. A moins que je ne fasse de mauvaises associations ici. Mais imaginer l'impact de cette rotation sur des parcelles d'air en fonction de la direction du gradient de pression... Je sens que je ne suis pas loin de me faire ma visualisation, mais il faut que je trouve encore quelques schémas vulgarisant le concept. [EDIT] : bon finalement la page wikipedia a été suffisante Force de Coriolis — Wikipédia (wikipedia.org) notamment la partie Définition avec le gif

Article du Figaro 36°C à Athènes, 17°C à Liverpool... Pourquoi fait-il froid au nord quand le sud suffoque sous la canicule ? (lefigaro.fr) ça fait plaisir à lire ! Bon par contre, n'allez pas vous perdre dans la section commentaire...

Merci pour le partage. J'ai beaucoup apprécié cet article Increased use of surface observations | ECMWF qui met aussi en lumière les défis liés à l'assimilation de nouvelles données (nouveaux types, nouvelles stations) par les modèles.

Oui c'est vrai qu'afficher le panel des scénarios est plus pertinent ou encore la distribution par quantile, mais je trouve que selon l'écart-type, afficher la carte de moyenne donne quelque chose de parfois bien trop lissé qui peut avoir tendance à masquer/atténuer les points d'intérêts. L'exercice des prévisions long terme est délicat et prend du temps. Il nécessite doit choisir une approche initiale (Quel évènement semble faire consensus ou au contraire est tranché selon les modèles et aura un impact intéressant/remarquable sur le temps sensible). Avec la magie de l'open data et d'Internet, la quantité d'outil et d'infos à disposition est phénoménale, à un point où on ne sait par quel bout commencer 😁.

Allez j'en rajoute une petite couche en prenant un peu plus de recul avec la vue hémisphérique que je trouve presque plus intéressante à ces échéances. Le temps sensible en France étant plus secondaire, car avec les incertitudes il suffit d'un "petit" décalage de la barocline ou des centres d'action pour changer la donne assez radicalement. Chez GEM, une petite anomalie de surface partant de Terre-neuve semble finir par se coupler avec une anomalie d'altitude à la moitié de son chemin vers l'Europe, lui faisant gagner en dynamisme avec à la clé un temps potentiellement plus agité en milieu de semaine Chez CEP, on retrouve le même schéma mais avec un peu moins de dynamisme, le gradiant de surface étant plus lâche Enfin pour terminer avec l'américain GEFS, la même anomalie de surface bien plus "molle" et presque non visible sur l'animation ne semble pas se coupler avec une anomalie d'altitude. Conséquence moins de creusement et une barocline plus septentrionale, et donc un temps agité rejeté plus vers le nord de la France. N'hésitez pas à me corriger si certaines conclusions sont erronées ou imprécises 😉

Bonjour à tous, Question rapide sur les données qui permettent de colorer le fond de la carte InfoClimat de T2M Etant donnée le maillage de stations affichées, comment peut-on arriver à ce niveau de détail en terme de colorisation du fond ? Quelles sont les autres sources de données utilisées ? Ou s'agit-il juste d'une extrapolation depuis la station la plus proche par rapport à l'altitude du point dont la T2m est à estimer ?

Bonjour à tous, Allez je lance le topic en ce début de semaine. Que ce soit GEFS ou CEP, les écarts type sont encore fort sur le début d'échéance, lié à l'incertitude des minimas transitant sur le RU (encore) Le jet ondule avec un chouia plus de dynamisme chez l'américain Le dynamisme qui va nous intéresser semble être encore difficile à cerner tant sur la profondeur du talweg que ton timing Chez CEP le talweg est plus profond mais moins dynamique en basse couche. Voilà, je manque encore d'expérience pour tirer des conclusions quant au temps sensible mais la différence marquée NO/SE va se prolonger semble-t-il.

Le document en lien est très instructif à consulter. Merci pour le partage. C'est intéressant de voir comment fonctionnent les évolutions de modèles et de voir qu'il est aussi question de compromis : "Ok on gagne pas mal sur ce paramètre/cette échéance, du coup on se permet de dégrader de manière minime la fiabilité de cet autre aspect".

Allez je tente un petit post sur cette section exigeante du forum. Pour le début d'échéance : CEP voit un talweg d'altitude assez léger pouvant amener un peu d'instabilité sur un quart nord-ouest. En basse couche, le gradient de pression semble très lâche offrant peu de dynamisme. L'écart-type de CEP est plutôt faible pour CEp en début d'échéance témoignant d'une carte moyenne (cf au-dessus) plutot solide) Chez l'américain GEFS, le talweg d'altitude est un peu chouia moins incisif En milieu d'échéance le flux redevient très zonal mais peu dynamique à la fois côté GEFS et CEP ensembliste En fin d'échéance, un peu plus de dynamisme à attendre avec un minimum de pression en basse couche et en altitude qui se positionne à nouveau sur la GB comme le montre la dernière image postée par Virgile. Mais l'écart-type est un peu plus conséquent ici. Voilà, j'espère ne pas avoir énoncé trop d'inepties mais je ne me suis pas attardé sur le temps sensible qui en découle.

Bonjour, tu trouveras pas mal d'éléments de réponses sur ces sujets

Je ne suis pas un spécialiste, mais le relief est facteur favorisant les forçages (convection forcée), après en ce qui concerne l'intensité qui serait plus importante selon les secteurs de manière récurrente c'est difficile à dire de mon côté, et là encore tout dépend de l'échelle d'analyse. En tout cas pour le cas le plus récent dont tu parles On constate que la cellule qui a impacté Villars ne se déplace pas dans le sens du flux général des autres cellules. Et je crois avoir lu sur ce forum que cela est une des caractéristiques des cellules plus violentes.

Sur les précipitations stratiformes, à quelle point les modèles sont bons pour le jour J ? ayant un événement en extérieur sur Angers entre 18h et 21h, les modèles tergiversent. la PE Arôme n’envoie aucun signal pluvieux https://www.meteociel.fr/modeles/pe-arome_table.php?x=0&y=0&lat=47.4766&lon=-0.55079&run=21&mode=10&sort=0 alors que le modèle Allemand ICON voit une nette bande traverser la région mais de faible activité. Est ce que le fait d’être en bordure d’un modèle maille fine a une incidence sur la fiabilité du résultat ? j’ai toujours pensé que la fiabilité était meilleure sur de la pp stratiforme que convective en terme de localisation.

Bonjour, je viens faire appel à vos yeux avisés. j’ai cette plante qui pousse à plusieurs endroits de mon jardin et je ne sais pas ce que c’est. Merci pour votre aide.

Quelle est l'origine de cellules orageuses avançant perpendiculairement au flux comme c'est le cas en ce moment pour 2 cellules sur cette animation

Pour ma connaissance, est-ce possible d'expliciter ce passage parlant de "renouveau océanique" ?

Super ce lien. Merci pour le partage. L'aspect chaotique de l'atmosphère reste manifestement le frein majeure. Est-il illusoire d'imaginer avoir des équations pouvant décrire l'ensemble des phénomènes s'opérant ? Il y a en effet la question de la fiabilité de la prévision à l'échelle synoptique mais aussi à l'échelle aérologique. Bref cela semble être un sujet assez complexe sur lequel les axes de réflexions sont nombreux. Mais je serai intéressé de lire des dossiers plus complets sur le sujet que l'article partagé plus haut.