Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

florent76

Membre-forum
  • Compteur de contenus

    10620
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par florent76

  1. Je ne crois pas trop au flux d'est durable et donc à la grande vague de froid ou alors par contrecoup fortuit, suite à une descente froide avec injection d'une goutte froide en méditerranée nous ramenant un flux d'est ou autres situations encore. Cela ne veut pas dire qu'il ne peut pas geler fort à un moment, mais nous ne serons pas à mon avis dans une configuration du type 1985 par exemple. Quant à la neige, je la vois comme possible, car comme il a été dit, pas besoin d'un hiver extrême pour en avoir de bonnes quantités : cela dépends plutôt d'un placement des centres d'actions de manière à générer l'arrivée de masses d'air froides et humides à la fois, ce qui est plus souvent le cas lors des ondulations froides, mais pas seulement je suppose. Si il existe d'autres possibilités, c'est à étudier car ce pourrait être l'une d'entre elles aussi. Florent.
  2. Je confirme tout ça et en profite pour établir quelques point de repères sur le mois de février tout entier. Vous pourrez trouvez mon analyse prévionnelle pour le mois de février 2005 sur le forum prévisions saisonnières. Elle est à considérer avec certaines précautions d'usages étant donné que les modèles saisonniers ne sont pas bien prévus pour descendre à fine échelle temporelle. Mais si cela peut aider à la compréhension des futurs événements et comme cela a été le cas en janvier, alors je vous indiqué ce que j'ai pu relever de plus significatif pour février. Florent.
  3. Analyse prévisionnelle de FEVRIER 2005 Un système d'ondulations : espoir de neige. Je confirme les remarques de Kéké avec qui je me suis longuement entretenu au début de la semaine. Je vois bien cette situation depuis le début du mois grâce à mes analyses avant même la sortie des premiers runs des modèles pour la fin du mois. CALENDRIER DES ONDULATIONS ENVISAGEES EN JANVIER-FEVRIER Grâce à mes calculs en prévisions saisonnières, nous pouvons dresser un petit bilan des descentes froides prévisibles en accord avec la situation synoptique prévue qui voit leur multiplication et avec mes courbes de températures théoriques qui ondulent régulièrement tout au long de février. Episode 1 : descente froide annoncé vers le 15 janvier et qui a plus concerné l'Europe centrale que l'ouest européen finalement, températures en nette baisse après deux semaines de douceurs malgré tout. Episode 2 : Bref et net refroidissement à nouveau vers le 23 janvier, d'une durée de 4 jours environ. Episode 3 : Nouveau coup de froid prévisible ensuite vers le 4 février. Ce dernier pourrait de nouveau concerner plus l'Europe centrale que nous, mais c'est tout théorique : on sait ce qu'il en est du placement des centres d'actions. Par contre, sa durée serait un peu plus longue approchant la semaine, ce qui va nous valoir des conditions plus ou moins hivernales plus durables et afficher la couleur de ce mois de février 2005. Episode 4 : On peut espérer l'arrivée d'une nouvelle onde froide autour du 13 février : pas très froide théoriquement, mais plus à l'ouest qu'à l'est de l'Europe. Peut-être des précipitations neigeuses dans un flux de nord-ouest ? Le phénomène serait à nouveau peu durable, de l'ordre de 4 jours. Episode 5 : Un dernier relent de froid semble se dessiner vers le 21 février, mais très peu durable théoriquement au vu des courbes : 2-3 jours et privilégiant de nouveau plus l'est de l'Europe. Chacun des ces épisodes plus froid est susceptible de nous apporter les chutes de neiges tant espérées. De fortes quantités comme aucune précipitations significatives. Il m'est impossible de dire quelle épisode de froid pourrait apporter de la neige, ni avec quelles intensités, mais l'espoir est réellement permis. Entre ces périodes plus froides, de relatifs redoux : normalement pas très forts. Les températures seraient même relativement proche lors des redoux sur tout le continent européen, conduisant les pays de l'est à plus dépasser leur normes climatiques que nous à ces occasions. Précautions d'usages : tout ceci n'est qu'indicatif. Les variations prévues thermiquement restent assez faibles comparées à d'autres périodes depuis deux ans et de plus mon modèle n'est pas toujours efficace à cette échelle, de sorte que des surprises restent possible. La relative stagnation des température ondulant autour de la moyenne semble (je dis bien semble) toutefois indiquer que nous ne devrions plus connaitre de la très grande douceur jusqu'au dernier jours de février (qui pourraient être beaucoup plus doux), mais pas connaître non plus de vague de froid durable ou de grande ampleur. Ainsi, la température moyenne du mois de février accuserait au final un léger écart déficitaire en température de -0,8°C à Paris le-Bourget. Florent.
  4. Pour vivre la découverte de TITAN en direct. Voici les liens vers le site de l'Agence Spatiale Européenne (E.S.A.) porteuse de ce projet qui est un succès technique de haut vol pour l'Europe. Page spéciale à la découverte de TITAN : photos et mise à jour à la source. http://www.esa.int/SPECIALS/Cassini-Huygens/index.html Articles en français relatant la découverte de TITAN par l'ESA-France. http://www.esa.int/esaCP/France.html Florent.
  5. Je m'étonnais que ce post ne soulève aucune réaction depuis 24 heures. Oui, c'est dit à postériori, car il m'a fallu un certain avant que je comprenne ce qui était en jeu lors de cette année 2003 et ce n'était pas fait l'été dernier où certains m'ont raillé (à juste titre finalement, même si ça ne fait pas plaisir). Je pense avoir maintenant avoir de bons éléments de réponses. La preuve : je reconstitue au plus près les températures de cette année 2003 et enchaine même sur des prévisions saisonnières à présent. Mais si, mon travail s'avère très prédictif, la preuve, et j'utilise bien les cycles pour calculer avec précision ce que doit être théoriquement le climat des mois qui courent depuis 2003. Mais certes, je fait un travail de construction à postériori théoriquement très codifié, ce qui ne retire aucunement son côté prédictif à mon modèle, au contraire. Tu écrivait cela l'été dernier : Certes je ne suis pas le premier à parler de théorie des cycles climatiques. Mais je prétends bien être le premier à les avoir mis en évidence leurs effets avec cette finesse. Et qui plus est, je le fais en Europe, continent supposé réfractaire à toute tentative de prévision saisonnière de son climat. Cela donne bien un caractère unique et novateur à mes recherches, d'autant plus évident que cette fois, les résultats sont présents et indéniables. Je vois que tu me lis avec attention... ce sont bien les mois que je suis allé cherché, mais au niveau configuration. Mois qui sont les plus ressemblants, mais pas identiques. Il est normal que tu n'arrive pas aux mêmes graphiques que moi pour les températures puisque j'ai le possibilité sur celles-ci d'effectuer des calculs fidèles à ce qui est prévisible théoriquement dans le cadre des grands cycles climatiques, contrairement aux configurations que je ne peux qu'afficher et qui ne sont qu'une approche grossière de la représentation des centres d'actions réels. Je pense expliquer tout cela plus en détail pour conférer une valeur scientifique à ce travail qui doit en effet être reproductible, mais je ne suis pas sûr que le forum soit l'endroit le plus adapté.Florent.
  6. J'ai fait les modifications nécessaires : le graphe modifié est dès à présent visible sur le forum (voir les liens ci-dessous) et effectivement beaucoup plus parlant. Florent.
  7. Alors chers amis, que sont devenus vos 10° aujourd'hui ? Météo-France en a même fait une erreur de 5° à Paris où il aurait fait environ 2° contre 7° prévus hier ! Je ne suis plus si loin de ma prévision... En attendant un matin du 15 janvier bien froid, même si ce n'est pas le grand gel... En attendant surtout l'hiver prochain, plein de promesses et qui sera peut-être au jour où nous sommes aussi glacial à l'inverse que ces derniers jours ont été doux, j'espère déjà quelques bonne surprises en février 2005... Florent.
  8. Oui, il y a un décallage de 2 jours en effet puisque je fais la moyenne des 5 derniers jours (à postériori). Il serait peut-être plus approprié de prendre à défaut mon tableur qui le fait automatiquement et de décaller les courbes lissées de 5 jours vers le passé étant donné que ces courbes servent de guide à des analyses prévisionnelles afin de les mettre en accord avec l'évolution des températures du jour. Florent.
  9. Certains sont vraiment pressé d’avoir froid ! J’ai indiqué un refroidissement entre le 12 et le 16 janvier : nous ne sommes que le 14 aujourd’hui et les 10° vont être nettement moins nombreux ! J’ai bien précisé que le froid ne pouvait être qu’atténué compte tenu de la position des centres d’actions. Quand je parle de marge d'erreur possible dans mes prévisions à fine échelle temporelle, c'est parce que que je sais pertinemment que mon modèle n'est pas capable de voir ce genre de subtilités : il part du principe que par rapport à la prévision, les décallages dans les masses d'air et surtout les effets de ceux-ci seront minimes. C'est loin d'être le cas dans la réalité et surtout de faibles décallages ont vite d'importante conséquences. Heureusement, ce n'est pas la situation prépondérante. Synoptiquement, si on considère le continent Européen, il a bien subit une descente d’air froid entre le 12 et le 16 janvier : on la cherche avant et je n’en n’avais d’ailleurs pas annoncé pour la période qui précède tout à fait conforme à ce que j’attendais, quoique plus intensément douce. C’est bien ça Tomar ! Faire des prévisions pour une station donnée de bon résultats en mensuelles (voir mes vérifications pour Paris), mais peut s’avérer délicat quand on est en limite de masse d’air et que l’on descends à des échelles de temps inférieures comme l’illustre bien la situation présente et mes courbes. Ainsi ce coup de froid prévu pour le 15 à Nancy, mais aussi à Prague sera beaucoup plus vérifié dans cette station plus orientale que dans la citée lorraine.Je suis précisément en train d’étendre mes calculs à l’Europe entière, Météor. Il ne faut pas mélanger les stations entre elles : ce sont les données que j'ai possédé seulement pendant longtemps qui m’ont obligé à travailler sur Nancy et Paris le Bourget. Pour l’heure, je me sers des données de Nancy pour faire des prévisions à échelle quotidienne lissée ; je privilégie Paris pour faire de la prévision mensuelle qui est plus parlante pour beaucoup de monde. Par manque de donnée, je ne peux descendre en quotidiennes lissée pour Paris. Voilà l’explication. Je suis en train de terminer mes calculs pour Prague en quotidiennes lissées et bientôt pour les Pays-Bas, la Belgique et l’Angleterre. Florent.
  10. Le froid est finalement bien arrivé comme prévu par mes analyses à long terme entre le 12 et le 16 janvier, puis prévu par les modèles numériques. Il arrivé, mais dans sa version atténuée, car la descente froide prévue est finalement trop à l'est et notre anticyclone ne nous quitte pas et n'a pas daigné se rétracter un peu sur l'Atlantique. Mais l'espoir est permi : j'avais parlé de vrai changement à partir du 15 janvier dans mes prévisions saisonnière et l'épisode présent marque en effet un tournant, même si nous allons retrouver provisoirement (encore une petite semaine tout de même à l'ouest) de la douceur déjà moins intense normallement. J'ai analysé de nouvelles descentes d'air froid de plus en plus régulièrement : prochain coup de froid autour du 23 janvier, ce qui est toujours vu par les modèles. Prévu par le calcul moins fort que l'actuel coup de froid, nous pourrions avoir dans une dizaine de jours une bonne surprise avec un froid plus intense finalement, sans parler de vague de froid. Celles-ci ne semblent pas à l'ordre du jour cet hiver, et si il en survient une par un bon placement des centres d'actions, ce serait à priori pas trop intensément et pas avant février. Justement, le début du mois de février à terme devrait voir une nouvelle arrivée de froid, relayée par d'autres en cours de mois avec enfin des chances de précipitations neigeuses accrues pour la France, car avec le décallage des hautes pressions sur l'Atlantique que je prévois, les ondulations et donc descentes froides avec flux de nord devraient nous concerner de plus en plus, en particulier leur marge occidentale très nivogènes. L'hiver commence maintenant ! Wait and see ! Florent.
  11. Vérification des analyses prévisionnelles mensuelles Au début d'une nouvelle année, la période se prête tout a fait pour dresser un bilan sur mon nouveau modèle d'analyse prévisionnelle dont on va pouvoir considérer le fonctionnement sur les deux dernières années. Nous avons déjà fait un bilan pour les sorties au niveau quotidien quelques posts plus tôt. Nous avons vu par l'étude des corrélation et des erreurs prévisionnelles que l'échelle quotidienne n'est pas la plus fiable afin d'effectuer des prévisions plusieurs mois à l'avance. Néammoins, le tracé des graphes présente tout de même l'intérêt de prévoir relativement souvent les grandes inflexions de la températures tout au long des deux dernières années, même si ce n'est pas avec une grande précision. Au niveau mensuel, les résultats sont optimals et les coefficients de corrélations ne montrent pas tout. Vous trouverez deux graphes ci-dessous qui permettent de vérifier et valider ma méthode d'analyse. Le premier graphique va comparer les écarts à la normale 1971-2000 des température prévue aux écarts de température à la normale réellement mesurées à la station de Paris le-Bourget depuis janvier 2003. Le second graphique compare cette fois en valeurs absolues, l'erreur prévisionnelle (l'écart entre les courbes du premier graphique) à nos écarts de température à la normale mesurées à Paris. http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/verifprev.jpg Quels sont les enseignements à tirer de ces analyses ? D'un seul coup d'oeil, on constate par les deux graphiques que les prévisions sont très bonnes de mars à octobre 2003 inclus, sur décembre 2003, janvier et avril 2004 et de juin à novembre 2004 inclus. Elles sont plus moyennes sur les autres mois. Elles ne sont véritablement mauvaises que pour 6 mois : l'erreur prévisionnelle surpasse alors l'écart à la normale climatique 1971-2000. Les mois avec un échec sont janvier et février 2003 au démarrage du cycle climatique, puis les mois de novembre 2003, mars, mai et décembre 2004. On a des échecs, mais ils ne dépassent les 2° que deux fois (cf. losanges rouges sur la courbe verte du second graphique). Nous obtenons donc sur 2 ans : 18 mois de bonnes prévisions soit 75% de réussite. Le modèle semble meilleur pour percevoir les mois qui comportent les plus grands écarts de température. Dans l'absolu, les mois très tranchés autorisent les erreurs les plus grandes, mais sur ces points là, le modèle se montrent excellent avec une précision quasiment toujours inférieure au degré celsius. Ce modèle prévoit très précisément les températures de l'année 2003 à partir de données du passé. C'est pour cette raison que je pense que tout le déroulement climatique de 2003 n'était absolument pas dû au hasard. Le premier graphe atteste clairement l'existence de cycles climatiques par nature prévisibles. Ces calculs n'ont pas été mis au point à temps, mais on peut clairement voir rétrospectivement que la canicule d'août 2003 était inévitable et très précisément prévisible à quelques dixièmes de degré près par un modèle excellent d'août à octobre 2003 ! Et au moins à partir de juin 2003 qui est très bien vu aussi par le modèle, tout comme le relatif répit de juillet. Même le mois d'octobre plus froid et qui a beaucoup surpris après tant de chaleur est bien vu. Comme je l'avais dit à l'époque, suivant une année comme 2003 dans un cycle climatique de ce type, l'année suivante se montre beaucoup plus modérée. En effet, depuis novembre 2003 seul un mois présente un écart mesuré de plus de 2° et qui était d'ailleurs vu comme le plus chaud à partir de là : septembre 2004. Les écarts à la moyenne plus faible en 2004 n'ont pas facilité la prévision, surtout au printemps 2004. Avec ce nouveau mode de calcul très bon pour 2003, dès le mois de juin 2004, le modèle est de nouveau performant. Il m'aurais permis de voir beaucoup mieux que j'ai pu le faire l'été 2004 si j'avais eu ces éléments en ma possession comme vous pouvez le voir. L'automne particulièrement doux est bien vu aussi. Dernier gros artéfact en date : décembre 2004, erreur qui serait dû à la persistance d'inversions en basse couche car l'air était effectivement bien doux quelques centaines de mètres au dessus du sol. Il reste à savoir si notre modèle sera pertinant en 2005, car on peut constater une certaine érosion de ses performances depuis le printemps 2004. Florent.
  12. Merci beaucoup Lsd et ChristianP pour vos posts des plus constructifs. Pour établir les coefficient de corrélation, j’ai comparé effectivement écarts à la normale 1971-2000 prévu et mesuré en T moyenne mensuelle. Err est l’erreur de prévision basée sur cette comparaison : c’est la soustraction écarts à la normale 1971-2000 prévu – écarts à la normale mesurés Une partie du travail est fait : c’est donc l'erreur erre que j'avais oublié de légender. Je vais voir si je peux te faire un petit graphique, plus parlant qu’un long discourt ! Je dispose effectivement de séries de T moy mensuelles homogénéisées avec les dernières techniques. Je suis conscient que des changements sont intervenus dans les stations, mais je ne pense pas que cela joue beaucoup sur mes résultats : je travaille sur des valeurs relatives (écarts) et non pas sur des valeurs absolues : quelles que soient les conditions de mesures, les variations de température n’ont pas dû trop changer surtout sur des données homogénéisée (excepté cas des stations type piège à froid avec déplacement par la suite). Je dis cela parce que j’ai tracé des courbes pour Bruxelles et Prague et les courbes se superposent grossièrement autant en prévisions qu’en mesures. Il existe des chiffres sur les corrélations entre les grandes stations européennes : il sont souvent supérieur à 0,8 pour la zone allant du Bassin Parisien, l’Allemagne et aux pays de l’Est.Ta proposition de marge d’erreur variable basé sur les percentiles des valeurs mensuelles autour d’une valeur prévue est très intéressante. La moyenne des écarts ne donnera pas qu'une illusion de réussite, les erreurs positives n’annuleront pas les erreurs négatives : quand je calcule mes erreurs moyennes, je travaille sur les valeurs absolues des erreurs de chaque mois. C’est bien ce que j’ai démontré avec mes calculs de corrélation : cependant, on peut tout de même noter sur plusieurs périodes des convergences très intéressantes qui font que ça vaut tout de même la peine de visualiser les données au niveau le plus fin. Cette courbe est déjà tracée. A quels tests penses-tu ?Ma normale climatologique est définie sur la période 1971-2000. Pour les données de février-mars, je vais voir ce que je peux faire... malgré les erreurs, on dirait qu'elles t'intéressent tout de même ces courbes ! Merci pour ces remarques. Florent.
  13. Lds, J'ai mené les différents calculs que tu suggéré : je ne suis pas sûr que cela apporte beaucoup, si ce n'est de confirmer que les valeurs prévues et celles qui sont réellement mesurées ne sont pas exactement superposables et qu'elles ont plus des ressemblances en grandes tendances que point par point. Ainsi, les coefficients de corrélation sont souvent assez faible dans l'absolu, ainsi que le nombre de jours où le modèle dépasse la climatologie dans l'absolu. En prévisions à l'échelle quotidienne Ainsi, pour le graphe présenté qui reprends assez bien visuellement parlant les grandes tendances, on a une corrélation sur les données quotidiennes de 0,43 et on arrive à 0,50 avec le lissage à 5 jours. Par contre, avec le mois de décembre, la prévision n'a été meilleure que la climatologie que pour 15 jours, soit 23,1% des cas. J'optiens de meilleurs résultat pour l'année 2003 que pour la suite, ainsi que je le pensais à l'observation et que les erreurs que j'avais calculé sur mes prévisions à l'échelle mensuelle le laissaient prévoir. Même si la corrélation diminue depuis 2003, les résultats restent intéressant et les chiffres sont meilleurs ces 2 derniers mois de ce point de vue. Cette baisse continue de fiabilité indique peut-être qu'il me faut me tourner vers d'autres sources comparatives pour la période qui vient avant de n'avoir plus aucune corrélation. En prévisions à l'échelle mensuelle Les coefficients de corrélations sont ici bien supérieurs confirmant qu'il faut descendre aux échelles inférieures avec précautions, la prévision saisonnière étant réellement optimale à l'échelle mensuelle puisque les corrélations dépassent presque toujours 0,5. Légende : Pérd : période 0304 : années 2003-2004 1101 : période novembre 04- janvier 05 (graphe présenté) 0612 : période juin 04-décembre 04 Corj : coeff corrélation sur les valeurs quotidiennes Cor5j : coeff corréla. sur les valeurs quot lissées à 5 jours Prev Corm : coeff corrélation sur les valeurs mensuelles Erre : erreur prévisionnelle = écart prévue-écart mesuré (écart norm 71-00) Sur les prévisions basées sur l'échelle quotidienne : Pérd Corj Cor5j Prev 2003 0,34 0,42 56,7 2004 0,18 0,19 36,6 0304 0,27 0,32 46,6 1101 0,43 0,50 23,1 Sur les prévisions basées sur l'échelle mensuelle : Pérd Erre Corm 2003 0,94 0,84 2004 0,91 0,42 0304 0,92 0,75 0612 0,78 0,71 Florent.
  14. Les scénarios des différents modèles sont bien confus, mais le fait qu'une baisse du thermomètre ait déjà été vue entre le 23 et le 25 comme je la vois sur le long terme est bon signe. Elle devrait réapparaitre dans de prochains runs, patientons encore. Je suis tout à fait d'accord avec Virgile et Kéké : ce sont bien les hypothèses sur lesquelles je travaille. Je pense ainsi bien que le flux de nord-ouest sera de plus en plus favorisé, jusqu'à devenir un des principaux flux moyen en février où nous devrions retrouver des ondulations comme celles que nous avons connu fin décembre : une d'entre elle pourrait nous apporter de la neige en abondance. Par contre si l'anticyclone moyen des açores restent trop présent au sud et empiète en méditerranée, le flux moyen sera plus à l'ouest dans les prochaines semaines, mais l'évolution des autres centres d'action nous laisse tout de même espérer des descentes froides qui bénéficieraient plus à l'Europe centrale dans ce dernier cas. Bref, à court comme à long terme, c'est la position plus ou moins à l'ouest des centres d'actions qui vont déterminer le scénario qui suivra dans les prochaines semaines et dont je pense avoir décrit en gros les deux grandes possibilités. Le premier cas a en fonction des données que je possède, ma préférence. Wait and see. Florent.
  15. Passionnant ce que tu m'écris là : en fait je ne peux me permettre cette navigation parce que je pars de la maille minimale : les données quotidiennes. Cela demande effectivement des validations différentes selon les échelles et les résultats sont souvent différents effectivement. L'échelle journalière est soumise aux plus grands risques d'erreurs : elle n'est pas présenté en prévision tel quelle. Elle est lissée sur 5 jours afin de la rendre plus homogène et de limiter la portée des écarts inter-journaliers difficilement prévisibles quelles que soient les méthodes et à plus forte raison en analyse saisonnière. Ne demandons pas l'impossible, non plus. Une fois lissée, l'échelle journalière offre parfois des résultats très troublants. L'échelle mensuelle semble plus adéquate en prévision saisonnière mais peut aussi être très sensible, hors les véritables erreurs de prévision. Les mois étant composé d'une période d'une durée médiane de 30 jours environ et surtout fixe dans le calendrier, on peut avoir des valeurs très différentes et faussées pour deux mois consécutifs si un pic de température prévu à la fin du premier mois intervient finalement au tout début du mois suivant. Florent.
  16. Merci pour cette remarque lds, ce ne doit pas être trop compliqué à calculer avec un tableur, je vais voir ça... "Ce qui me "dérange" surtout c'est le critère choisi" : Tu me parles bien du calcul d'erreur que j'ai fait pour le moment, qui ne dresse de comparaison que pour chaque mois pour l'heure, ce qui n'est pas assez fin ? Oui, beaucoup de validations sont encore à faire, mais j'ai déjà suffisamment d'éléments pour m'avancer un peu et faire quelques prévisions sur Infoclimat qui ne seraient pas visibles sinon avant une année.Je dis bien que mes résultats sont comparables à ceux des meilleures prévis saisonnières d'Europe "dans ces conditions". "Dans ces conditions" : cela veut dire sur la période janvier 2003-décembre 2004, et accessoirement avec des moyens aussi faibles que les miens, basé sur une théorie à laquelle peu de personnes croient, ce qui explique peut-être que cela ne soit pas étudié encore. J'ai d'ailleurs découvert tout ce que je sais aujourd'hui en partie grâce au fait d'avoir vécu 2003 et voulu en savoir plus car cela répondait en écho à de vagues hypothèses que j'avais au fond de mon tiroir. Bien sûr, je ne peux encore dire si je serais aussi performant cette année, mais si ce n'est pas pour la prévision en admettant que ça s'arrête là, le fait d'avoir pu reconstituer assez fidélement une séquence entière de 24 mois consécutifs avec des archives climatiques est déjà d'un certain intérêt scientifique. Je n'ai pas fini mes recherches afin de généraliser cela à toute période : j'ai beaucoup travaillé sur l'année 2003 et j'ai fini par trouver quelque chose pour ce cas particulier au moins. Je ne possède pas toutes les vérifications de toutes les prévisions des grands centres météo d'Europe, mais je pense au moins être beaucoup plus transparent qu'eux dans ce domaine, si je n'ai pas de résultats meilleurs (dans les conditions précitées). J'ai pu être parfois présomptueux et le serai probablement encore dans les moments d'euphories que l'on peut connaitre quand on ne s'est pas trop trompé car je pense réellement être sur une piste intéressante dans mes recherches... L'été dernier, il me manquait encore quelques apports importants pour mon étude, d'où une analyse biaisée. Les calculs actuels ne sont peut-être pas encore les meilleurs, mais je sais que j'ai amélioré les choses : l'erreur globale en prévision a été divisé par deux. Les fausses routes et les échecs plus ou moins importants sont le lot de toute recherche : on se relève et on recommence. Florent.
  17. Mon analyse ne se limite pas à cet hiver : les années entières 2003 et 2004 sont prévues assez bien comme le laisse entrevoir les chiffres et leur vérification que j'ai fourni pour la période juillet-décembre 2004. Les températures prévues sont vérifiées avec des écarts moyens de 0,8° et un écart maxi de 2,2° depuis février 2003 soit sur 23 mois, dans le détail : 10 mois prévus avec un écart <= à 0,5° dont juin et août 2003 ! 16 mois prévus avec un écart <= à 1,0° 18 mois prévus avec un écart <= à 1,5° Ensuite, malgré que le mois de décembre ait une erreur parmi les plus importante, on constate que la courbe des températures prévues restent parfaitement corrélée avec la courbe des températures mesurées : la moindre inflexion de l'une existe aussi sur l'autre même si c'est à un niveau différent. Il manque probablement l'intégration d'un ou deux critères à ce calcul, mais l'essentiel est déjà là. On peut déjà prévoir tous les grands coups de froid ou de chaleur, plusieurs mois, voire années à l'avance ! De ce seul point de vue, je suis déjà satisfait car je ne connais aucun modèle à ma connaissance qui a la capacité d'en faire autant dans ces conditions. Je rappelle que si ce calcul est basé sur des statistiques, il l'est également et autant sur une base théorique. Il s'agit de la théorie selon laquelle le soleil provoque l'existence de cycles climatiques sur la Terre, permettant de ne croiser entre elles que des données ayant des "affinités" sur ce point. Je ne reprends jamais les 250 ans de relevés climatiques que je possède en procédant par corrélations et rapprochement automatique de toutes celles-ci. Je ne reprends jamais encore la moindre donnée actuelle (NAO, phénomène El Nino, températures de mers, surfaces enneigées...). Et bien sûr si je les commente plus tard, je ne reprends jamais enfin, dans mes calculs, le moindre résultat des modèles numériques existants sur le marché. Ainsi épurés de tous autres apports, les traitements sont soigneusement choisis et sous-tendus entièrement par l'existence de cycles climatiques. C'est un procédé qui en prouve du même coup l'existence puisque les corrélations apparaissent bien là où on les attends théoriquement. Mais l'évolution météorologique dans ses conditions n'est prévisible et pré-déterminée que jusqu'à un certain point : quelques critères manquent probablement ceux que j'ai cité précédemment, mais qui ne sont pas prévisibles plusieurs mois à l'avance. Nous voyons qu'une inversion peut ainsi tirer toutes les valeurs mesurées vers le bas sans en changer l'évolution générale. De la même manière agit le réchauffement climatique contemporain en translatant tirant vers le haut les valeurs de températures sans affecter apparemment le déroulement des séquences thermiques : tout semble plutôt se jouer dans l'intensité des phénomènes. Je poursuis naturellement mes travaux et espère avoir de bonnes prévisions pour les prochains mois. Ce modèle de calcul est très loin d'être optimisé, car il n'intégre aucune données contemporaines par choix théorique pour l'heure ! Mon but premier était d'étudier la relation Soleil-Climat. Je n'ai pas cherché à améliorer mon modèle jusqu'à présent juste pour montrer et voir que par des données réduites à l'essentiel et un apport conceptuel basée sur la cyclicité de certaines tranches climatiques, on optient déjà des résultats forts intéressant avec une erreur comparable à ce qui se fait de mieux au niveau des prévisions saisonnières en Europe. Florent.
  18. Présentation du modèle d'analyses prévisionnelles saisonnières Je vous présente ici pour la première fois, une sortie à la résolution maximale de mon modèle de calcul des températures à long terme basé sur les cycles climatiques. Juste pour vous montrer aussi qu'il est peut-être possible de faire de la prévision saisonnière fiable en Europe... car mon modèle est très simple et n'intègre que très peu de paramètres. Vous trouverez ici les résultats pour la station de Nancy-Essey et la période du 1er novembre 2004 au 31 janvier 2005. La courbe mauve montre les températures prévues, la courbe orange les températures observées dans leurs écarts aux normales 1971-2000 (contrairement à ce qui est marqué sur le titre du graphe) La courbes en train fin montrent la projection brute de la température journalière qui est rarement exactes. Plus intéressante, la courbe lissée sur 5 jours qui fait bien apparaitre les variations que j'ai longuement expliqué sur ce sujet. La courbe orange permet de voir les écarts à la normale des valeurs de température moyennes relevées à Nancy et elle est également lissée. Vous pouvez voir clairement l'étroite corrélation entre les deux courbes, même au plus fort de l'épisode d'inversion du mois de décembre qui a fait perdre durablement de la chaleur aux basses couches. http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/PrevHiver2004-05IC.jpg Je couvre ainsi, souvent encore plus fidélement la période du 1er janvier 2003 à aujourd'hui et mon graphe se poursuit jusqu'au 31 décembre 2005 assurant la prévision saisonnière des prochains mois, sous réserve de modifications dans l'affectation des séries quotidiennes à prendre en compte pour les calculs si l'erreur augmentait trop. Regardez à présent le graphe pour le mois de janvier : vous comprenez aisément pourquoi j'aurais pu prédire dès le mois d'octobre (date de mise à jour du fichier de calcul) que les températures allaient s'infléchir autour du 15 janvier, mais qu'il m'est jusqu'à un certain point possible de prévoir l'ampleur de cette baisse. De même apparaissent d'autres ondulations sur la courbe ensuite, d'où mes prévisions de possibles refroidissement vers le 23 et à la fin du mois, même si ils ne semblent moins importants graphiquement. Florent.
  19. Le refroidissement sera bien visible à Nancy, en temps et en heure, je ne m'inquiète absolument pas pour cela. Et il n'y a aucune dérive dans mon discours : la France n'est pas un îlot isolé du reste de l'Europe et plus de 80% des coups de froids sont observés aussi bien en France qu'en Europe centrale où on peut voir des écarts de température à la moyenne similaires dans ces cas là, sachant que les normales saisonnières sont plus basses à l'est. J'ai indiqué clairement les limites de mes prévisions et les prochains jours seront compris dans l'intervalle, même si je n'optiens pas le résultat optimal. Je publierai ce soir le graphe qui permet d'établir les températures sur une période de 3 mois pour vous expliciter mes analyses qui n'ont rien à voir avec GFS et sont entièrement de mon crû. Florent.
  20. Oui, Aldo29... et cette année on peut même étendre la période jusqu'au premier jours de mars, car il ne devrait pas y avoir de réchauffement très significatif avant. Florent.
  21. Je connais fort bien mon modèle de calcul pour l'avoir conçu. J'ai bien précisé cela fait une dizaine de jours que dans la prévision d'épisiodes particuliers, on pouvait avoir quelques décallages en intensité (des pics de froids et de chaleur). Il n'empêche que cela reste intéressant contrairement à ce que tu penses, car les dates des épisodes sont bien plus fiables que la prévision de leur intensité comme je l'ai dit aussi. Même si le refroidissement du 15 janvier n'a pas l'ampleur qui était prévue au départ, il est pourtant bien là, à la bonne date et sur toute l'Europe. C'st une question de décallage de la descente froide, car je le vois tout autant à Prague où il aura bien lieu ! J'en prévois d'autres autour du 23 janvier et à partir du 30 janvier : je préfère ne plus m'avancer sur leur intensité, mais je pense que l'on pourra avoir des choses intéressantes autour de ces dates. Au final sur un mois entier, j'ai effectivement de bons résultats car si on a parfois des écarts un peu fort pour un jour pris à part, pour 30 jours, l'écart dépasse rarement le degré et sur un graphe températures prévues et mesurées sont corrélés Florent.
  22. Une semaine de transition entre deux périodes plus froides ? C'est ainsi qu'il est pour l'instant possible de la voir en analyse saisonnières et avant même que les modèles numériques ne prennent le relais. En effet, la fin de la semaine précédente pourrait être très fraiche, sinon froide : une éniemme ondulation induisant une nouvelle descente froide sur l'Europe peut-être ? Après quelques jours plus doux, la fin de la semaine pourrait voir le thermomètre décliner de nouveau en prélude à un début de mois de février plus froid et peut-être enfin neigeux ! Florent.
  23. Oui, Stalbuck, les inversions semblent bien être à l'origine de l'erreur plus importante que j'observe en décembre : les écarts entre températures prévues et température mesurée ont dépassé +5° pendant 10 jours consécutifs entre le 5 et le 15 décembre. J'ai finalement de la chance d'avoir limité les dégats au bout du compte et à la fin du mois de décembre, enregistrant une erreur de +1,7°. Erreur importante, mais pas catastrophique, surtout que toutes les fluctuations thermiques en prévisions et en observations sont restées corrélées tout au long du mois, les principaux pics froids et chauds tombant aux mêmes périodes à +/-2 jours près. Florent.
  24. Prévisions pour la fin janvier au Nord de la France Pour revenir au sujet, mes calculs laissaient bien apparaitre un rapide redoux après le refroidissement annoncé autour entre le 12 et le 16 janvier et dont nous ne connaissons pas encore l'ampleur. Nouvelle baisse du thermomètre prévue pour moi entre le 21 et le 25 janvier, pouvant laisser augurer un nouveau redoux ensuite. Probablement, aux mêmes causes, mêmes effets : on retrouve finalement les schémas météorologiques qui ont occupé la fin décembre avec des ondulations entrainant des descentes d'air froid successives. Peut-être pourrait-on observer plus de froid la seconde fois à la faveur d'un flux de nord plus occidental, même si ce n'est pas ce que j'ai calculé. A la toute fin du mois et pour les premiers jours de février, un nouveau coup de froid plus durable serait à attendre : très difficile de préciser par quel type de flux il serait causé. L'hiver qui était mal parti va bientôt reprendre de la vigueur, sans jamais être extrêmement rude, il ne nous quitterait guère en février. Florent.
  25. PREVISIONS DES TEMPERATURES 1er SEMESTRE 2005 dans le Bassin Parisien Voici quelques chiffres en sortie de mes calculs remis à jour cet automne. Prévision : écarts prévus des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget. Mesures : écarts mesurés des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget. Erreur = Prévision - Mesures L'erreur moyenne est de 0,8° dans les 6 derniers mois et de 0,9° pour l'année 2004. MOIS__ prévi_ mesur_ erreur 07/2004 +0,2 +0,5 -0,3 08/2004 +1,6 +1,9 -0,3 09/2004 +3,4 +2,2 +1,2 10/2004 +1,0 +1,5 -0,5 11/2004 +1,5 +0,8 +0,7 12/2004 +0,5 -1,2 +1,7 01/2005 -0,1 02/2005 -0,8 03/2005 +0,6 04/2005 +4,1 05/2005 +0,2 06/2005 +2,2 Florent.
×
×
  • Créer...